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Matrice de comptabilité sociale au Cameroun et évaluation de l'impact d'une politique fiscale sur la pauvreté

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par Serge Alain LONANG TCHATCHOUANG
Institut sous régional de statistique et d'économie appliquée - Ingénieur statisticien économiste 2008
  

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2.3.2 Les données de la matrice

Les marges de commerce et de transport

Elles sont payées et reçues par les comptes de produits. Les marges sont payées par les comptes du secteur primaire et du secteur secondaire au profit du compte du produit commerce. Pour assurer l'équilibre du compte du produit commerce, ont inscrit à l'intersection du compte produit commerce, l'opposé du montant total des marges de commerce payées. Les marges par produits sont fournies par le TRE9 2002 au prix courant.

9Tableau des Ressources et des Emplois

Les consommations intermédiaires

Elles sont payées par les comptes de branches au profit des comptes de produit. Le TRE fournit le montant global de la consommation intermédiaire consommées par les branches et offerts par les produits. Pour estimer la structure de répartition entre l'informel et le formel, on considère les compte Nationaux en année budgétaire pour l'année 2001/2002. Le choix des comptes en année budgétaire se justifie par le fait que ceux-ci présentent un niveau de désagrégations plus poussé que les comptes en année civile (2002), dus au fait que contrairement aux comptes en année civile qui ont été construit à partir des données agrégées, ils ont été construit à partir des données élémentaires. La prise en compte de l'informel est faite en suivant la méthodologie définie précédemment. On fait l'hypothèse d'une stabilité de la structure de l'économie entre la première et la seconde moitié de l'année 2002. Le tableau 10 en annexe donne la structure de la consommation intermédiaire par branches d'activités.

Les consommations finales

La dépense de consommation finale est réalisée par les ménages et les APU et constitue une ressource pour le compte des produits.

Au niveau des ménages, la dépense de consommation finale doit être renseignée par sous groupe, ce qui ne peut être fait en utilisant les seules données des comptes nationaux. Celles-ci fournissent la dépense de consommation finale des ménages par produits. Pour décomposer ce montant global entre les sous groupes de ménages, on utilise les données de l'ECAMII.

La base produit de l'ECAMII donne la dépense de consommation journalière des ménages de l'échantillon pendant la durée de la collecte soit deux semaines par ménage. Sous l'hypothèse de l'homogénéité des comportements de consommation dans l'année, le montant obtenu est extrapolé à l'année soit 26 fois le montant déclaré. Comme la base en question ne possède pas les variables permettant de regrouper les ménages selon les sous groupes suscités, nous fusionnons cette base avec la base ménage de l'ECAMII. Les montants obtenus sont ensuite extrapolés à l'ensemble de la population en appliquant les coefficients d'extrapolation calculés dans le cadre de l'ECAMII10. Enfin la structure de la dépense de consommation finale fournie par l'ECAM II est utilisée pour répartir les montants fournit par les comptes nationaux. Le

10voir annexe1 pour la présentation du calcul des coefficients d'extrapolation dans ECAM II

tableau 11 présente la répartition de la consommation finale des ménages.

Tableau 11 : Répartition de la dépense de consommation finale des ménages (en millions)

Source : INS et nos calculs

Les investissements

L'investissement est la somme de la variation de stock de produit et de la formation brute

agri in

de capital en produit. La dépense d'investissement peut être effectuée par tous les secteurs

Sylvic

institutionnels aussi bien les ménages et les administrations publiques que les sociétés.

Investissements des ménages

Le TCEI donne le total de la FBCF et de la variation de stock des ménages. Le TRE donne

Elec-g

pour sa part le total de la FBCF et de la Variation des Stocks par produits. La structure de la

Cmm

FBCF des ménages est extraite des comptes de 2001/2002. Elle montre que la FBCF des mé-

Télé

nages est constituée essentiellement des produits de l'élevage, des autres produits manufacturés,

Autres

et des travaux de construction. Afin de répartir ce montant entre les sous groupes de ménages,

Sces

on utilise les données de l'ECAM II pour extraire le poids de chaque sous groupe dans la popu-

lation totale.

Tableau 12 :Répartition de la FBCF des ménages (en millions de FCFA)

Source : INS et nos calculs

Investissements des autres secteurs

Le total des investissements des autres secteurs institutionnels est fourni par le tableau des comptes économiques intégrés, et le tableau des ressources et des emplois. Les comptes enag

S

année budgétaire permettent de répartir ces investissements entre les produits. Le tableau 13 P présente la répartition des investissements des autres secteurs.

Les exportations et importations

Les exportations et les importations par produits sont fournies par les tableaux des ressources et des emplois.

Tableau 13 :Répartition de la FBCF des autres secteurs institutionnels (en millions de FCFA)

souces : INS et nos calculs La production

Le TRE 2002 donne le total de la production par branches et par produits. La répartition de la production entre secteur informel et formel est extraite des comptes en année budgétaires pour la période 2001/2002. La répartition de la production est donnée en annexe 1.

Les revenus des facteurs

Les revenus des facteurs comprennent la rémunération des salariés pour le facteur travail, et l'excédent brut d'exploitation pour le facteur capital. Les facteurs offerts dans les secteurs informels sont rémunérés par les branches d'activités et informelles, et les facteurs offerts dans le formel sont rémunérés par les branches formelles. Le total des revenus des facteurs constitue la valeur ajouté de la production.

Le TRE donne l'excédent brut d'exploitation par branche d'activité ou revenu mixte pour les ménages entrepreneurs individuels. Le TCEI donne lui le revenu mixte par secteur institutionnel.

On commence par distinguer la valeur ajoutée entre rémunération des salariés, le revenu d'ex-

Tableau 14 :Répartition des importations et des exportations par produits (en millions de FCFA)

souces : INS et nos calculs

ploitation, et les autres impôts sur la production, ces derniers étant reversés dans les comptes des administrations publiques par les branches. On suppose que seuls les ménages reçoivent un salaire. De ce fait, le total de revenu du facteur travail correspond au total des salaires versés dans l'économie nationale soit 1 487 Milliards de FCFA. Le reliquat se répartit entre les revenus d'exploitation (5480 Milliards) versés dans les comptes de facteur capital, et les autres impôts sur la production (36 Milliards). la structure des revenus des facteurs est donnée par le tableau 15.

Les revenus des ménages

Le revenus des ménages a deux composantes : le revenu d'exploitation pour ceux des ménages entrepreneurs, et la rémunération des salariés pour ceux des ménages salariés. Les ménages qui sont à la fois salariés et entrepreneurs reçoivent un revenu mixte. Le revenu des ménages provient des comptes des facteurs de productions. le total des rémunérations salariales reçues est données par le tableau des comptes économiques intégrés (TCEI), de même que le total de l'excédent brut d'exploitation (EBE) des ménages. Pour répartir ces totaux entre les

Tableau 15 : Structure des revenus des facteurs

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

fo

il

Source : INS et nos calculs

différents groupes de ménages, on fait une fois de plus recours aux données de l'ECAMII.

La section 4 du questionnaire de l'ECAMII renseigne sur les revenus mensuels des individus de l'échantillon. Nous allons extraire de ces données la structure des revenus que nous

tr

utiliserons pour répartir les montants totaux.

L'extraction de la structure des revenus nécessite un certain nombre de précautions préalables.

cap informel

En effet, l'ECAM distingue entre les travailleurs salariés et les travailleurs non salariés. Les travailleurs non salariés sont principalement des patrons ou des comptes propres, mais ont y retrouve aussi des aides familiale. Une estimation de la structure des revenus directement à partir des données disponibles dans la base, conduirait à un biais de sélection qui s'explique par le fait

traval

trav informel

que l'information sur les revenus est incomplète. En effet, l'information sur les revenus four-

capital

ifl

to

nie par les travailleurs non salariés n'est en général pas disponible, d'où la nécessité d'estimer
les revenus des individus de cette catégorie avant de procéder à l'extraction de la structure des

revenus. Pour corriger ce biais de sélection on utilise un modèle de sélection, plus précisément
le modèle d'estimation en deux étapes proposé par HECKMAN . Ce modèle nous permettra de
ré estimer les revenus des travailleurs salariés et d'imputer un revenu au travailleurs non salariés

Le modèle de sélection de HECKMAN 11

Le modèle de HECKMAN propose des techniques statistiques permettant de corriger le biais de sélection éventuel due au fait que la variable d'intérêt n'est pas toujours observée. On se trouve dans une situation où la variable d'intérêt Yi n'est observée que si une condition spécifique est respecté par une autre variable. Le problème est assimilable à un problème de troncature ou de censure sur échantillon à la seule différence que la sélection porte sur une variable autre que la variable d'intérêt Yi. Le modèle à estimer est alors :

? ?

?

Yi = â0xi + ci, Observée si z* i >
·- 0

(2.1)

0

z* i = ãwi + ui
z* i est une variable latente non observée. On définit une variable zi telle que :

? ?

?

zi =

1 si z* i >
·- 0 0 sinon

Les termes d'erreur sont respectivement distribués suivant des lois normales centrées et de variance constante, ils suivent conjointement une loi normale bivariée de corrélation ñ N(0, 0, ó~, óu, ñ).

Pour construire l'estimateur de HECKMAN, on détermine tout d'abord l'espérance conditionnelle E(yi/z* i >
·- 0). Cette espérance conditionnelle est donnée par l'expression

E(yi/z* i >
·- 0) = â'xi + ñó€ëi(áu)

= â'xi + âëëi(áu)

avec

áu = -ã 0 wi/óu

et

ë(áu) = ö(ã'wi/óu)/Ö(ã'wi/óu)

11les aspects théoriques concernant le modèle de HECKMAN sont tirés principalement de l'ouvrage "econometrics analysis", de William GREENE

ö(.) et Ö(.) sont respectivement la fonction de densité et la fonction de répartition de la loi normale. A(au) est l'inverse du ratio de Mills.

On déduit de ce qui précède que

yi/z*i >- 0 = E[yi/z*i 0] + vi

'xi + âëAi(au) + vi

La régression de Y sur X sans tenir compte de A en utilisant les MCO12 conduit à des estimateurs biaisés de â, et ce biais est assimilable à un biais de variable manquante. Ce biais est corrigé par la prise en compte de A comme variable explicative supplémentaire. Ainsi, la régression de Y sur X et A permet d'obtenir des estimateurs sans biais et convergents.

La procédure d'estimation en deux étapes de l'estimateur de Heckman est la suivante :

Etape1 : estimation des ratios au =-ã'wi/óu à partir du modèle probit sur l'équation de sélection :

? ?

?

zi =

1 siz*i >- 0 (2.2)

0 sinon

avec Prob(zi = 1) = Ö(ã'wi).

Etape2 : Régression de Yi sur xi et A(ã'wi) en ne considérant que les observations pour lesquelles z*i >- 0. ùi est la matrice des variables explicative de la probabilité pour que Zi = 1

Mise en oeuvre du modèle

La procédure de Heckman décrite ci-dessus est utilisée pour estimer une équation de revenus à partir des données de l'ECAMII.

yi est le revenu d'activité de l'individus i. Ce revenu n'est observé dans la base que lorsque l'individu i est un travailleur salarié c'est-à-dire si l'individu à le statut dans l'emploi de personnel de direction, de cadre, d'employé, de manoeuvre, ou d'apprenti. Dans le cas où il s'agit d'un travailleur non salarié, le revenus yi n'est pas toujours observé or, yi doit être calculé pour tous les travailleurs. On définie donc la variable de sélection z*i qui correspond à la probabilité pour qu'un individu soit travailleur ou encore ait un emploi. la variable dichotomique zi est telle que :

? ?

?

zi =

1 si z*i >- 0 0 sinon

12
·

13omar' es carrés ordinaires

Après sélection nous retenons les variables suivantes comme déterminant le niveau des revenus :
- l'expérience professionnelle (exp) évaluée par le nombre d'années d'expérience;

- niveau d'instruction (NI);

- le secteur d'activité (SA) dont les modalités sont : l'administration publique(1), entreprise publique(2), entreprise privé formelle(3), entreprise informelle agricole(4), entreprise informelle non agricole(5);

- la branche d'activité(BA)dont les modalités sont : l'agriculture(1), l'élevage(2), Les mines et minerais(3), l'industrie agroalimentaire(4), l'industrie textile(5), l'industrie de bois(6), l'industrie chimique(7), l'industrie des matériaux de construction(8), les métaux mécaniques(9), l'énergie le gaz et l'eau(10), les BTP(11), le transport(12), le commerce général(13), le commerce alimentaire(14), autre commerce(15), hôtellerie et restauration(16), finance(17),service public(18), autres services(19);

- le statut dans la profession(SP) dont les modalité sont : personnel de direction(1), cadre supérieur(2), cadre moyen(3), employé qualifié(4), employé semi qualifié(5), manoeuvre(6), apprentis ou stagiaire rémunéré(7),patron(8), propre compte(9), apprenti ou stagiaire non rémunéré(10), aide familiale(11);

De même les variables suivantes déterminent l'équation de sélection:

- le milieu de résidence(MR) dont les modalités sont urbain(1), semi urbain(2), rural(3); - niveau d'instruction (NI);

- le statut matrimonial;

- le sexe dont les modalités sont : masculin(1), féminin(2)

les résultats de l'estimation du modèle sont données dans le tableau 16 ci-après.

On peut alors répartir les revenus entre les sous groupes de ménages. La répartition des revenus entre les ménages est donnée dans le tableau 17

Les transferts et revenus de la propriété

Pour répartir les revenus de la propriété des ménages, on tient compte du montant des actions détenues par les ménages. Le montant des transferts financés par les ménages étant très faibles (900 millions de FCFA), on suppose qu'ils sont entièrement payés par les ménages non pauvres urbains au profit des ménages pauvres des zones rurales. Pour la répartition des transferts courants et des revenus de la propriété des autres secteurs, on considère la répartition

Tableau 16 : Résultats de l'estimation du modèle de HECKMAN

Heckman selection model -- two-step estimates
(regression model with sample selection)

Number of obs =48663 Censored obs =43493 Uncensored obs =5170 Wald chi2(11) =15097.29

Prob > chi2 =0.0000

y

 
 

Coef.

Std. Err.

z

P>z

[95% Conf.Interval]

NI

8.848406

.6565874

13.48

0.000

7.561519

10.13529

sexe

-38.45287

- 8.319925

-4.62

0.000

-54.75962

-22.14612

exp

2.608426

.1845021

14.14

0.000

2.246809

2.970044

SP

-15.58771

1.236362

-12.61

0.000

-18.01093

-13.16448

SA

23.66668

2.892312

8.18

0.000

17.99785

29.3355

gse

-10.57498

1.18586

-8.92

0.000

-12.89922

-8.25074

BA

16.27337

2.366935

6.88

0.000

11.63426

20.91248

milieu

-15.58178

5.479915

-2.84

0.004

-26.32221

-4.841341

z

instruc

.086113

.0016954

50.79

0.000

.0827901

.0894358

stautmatri

.1660794

.0064072

25.92

0.000

.1535215

.1786372

sexe

-1.012219

.0158903

-63.70

0.000

-1.043364

-.981075

milieu

-.5717559

.0130462

-43.83

0.000

-.5973261

-.5461858

mills

lambda 31.49445 9.309807 3.38 0.001 13.24757 49.74134

 

source: sortie Stata

Tableau 17 :Répartition des revenu des ménages (en millions de FCFA)

 
 

Facteurs

 
 
 

total

 
 

travail

 

capital

 

trav formel

 

trav informel

cap formel

 

cap informel

 

III-1-1

 

III-1-2

III-2-1

 

III-2-2

 

ménages

Ruraux

Pauvres

60

666

-

6

153

425

279

 

492

098

Intermédiaires

87

191

38 820

5

827

318

280

 

450

119

Non pauvres

188

136

59 837

19

669

678

938

 

946

579

Urbains

Pauvres

42

521

47 198

2

369

106

542

 

198

631

 

Intermédiaires

91

359

61 403

8

425

251

670

 

412

857

 

Non pauvres

627

188

175 208

61

546

1 823

128

2

687

069

total

1 097

061

382 466

103

988

3 603

837

 
 
 

source : INS et nos calculs

extraite des comptes en année budgétaire. La répartition déduite est présentée au tableau 17.

L'épargne

Pour ce qui est de l'épargne, la base de données de l'ECAMII ne nous fournit pas les informations sur le niveau de l'épargne des individus. Les seules informations disponibles nous permettent de savoir si le ménage dispose d'une épargne et comment celle-ci a évolué depuis l'année précédente. Pour déterminer une structure de répartition de l'épargne, nous supposons que pour les ménages disposant d'une épargne, son niveau est une fonction croissante du revenu. Le revenu est assimilé à la dépense. On considère un ratio de l'épargne sur le revenu disponible qui est le rapport entre l'épargne brute et le revenu disponible des ménages. Ce ratio est appliqué

Tableau 18 :Répartition des revenu de la propriété et des transferts courants (en millions de

FCFA)

sources : INS et nos calculs

au revenu des ménages disposant d'une épargne. Mais avant, on corrige à la baisse les revenus des ceux des ménages qui, disposant d'une épargne ont contracté un crédit de consommation. On peut alors calculer un montant de l'épargne des ménages et ensuite, on extrait la structure de répartition de cette épargne que nous utilisons pour ventiler le total de l'épargne. La répartition de l'épargne obtenue est présentée dans le tableau 18.

Tableau 19 :Répartition de l'épargne des ménages (en millions de FCFA)

 

ménages

Ruraux

Urbains

Pauvres

Intermédiaires

Non pauvres

Pauvres

Intermédiaires

Non pauvres

ménages

Ruraux

Pauvres

16 064

-

-

-

-

-

Intermédiaires

-

25 272

-

-

-

-

Non pauvres

-

-

62 920

-

-

-

Urbains

Pauvres

-

-

-

13 288

-

-

Intermédiaires

-

-

-

-

27 705

-

Non pauvres

-

-

-

-

-

179 210

Source : INS et nos calculs

Tableau 9 :Nomenclature des branches d'activité dans la MCS Micro

Secteur d'activité

Statut de la branche

Branche

Libellé

Primaire

Formel

agriculture vivrière

Agrivivr

agriculture industrielle et d'exportation

Agrindex

élevage et chasse

Elévacha

sylviculture

sylvic

pêche et pisiculture

pêche

Informel

Idem

Idem

Secondaire

Formel

extraction d'hydrocabure7

exthydr

autres industries extractives

A.Indext

industrie agroalimentaire

Agroalim

industrie de raffinage de cokéfaction8

raffina

industries manufacturières

indmanu

électricité gaz et eau

Elecgazeau

travaux de construction

Trav.const

Informel

autres industries extractives

A.Indext

industrie agroalimentaire

Agroalim

industries manufacturières

indmanu

électricité gaz et eau

Elecgazeau

travaux de construction

Trav.const

Tertiaire

Formel

vente en gros et détail

Ventgrodet

transport et communication

Transpcomm

postes et télécommunications

Sces P&T

services financiers

sce finance

autres services marchands

Ascemchds

services non marchands

scesNMchds

Informel

vente en gros et détail

Ventgrodet

transport et communication

Transpcomm

postes et télécommunications

Sces P&T

autres services marchands

Ascemchds

services non marchands

scesNMchds

 

CHAPITRE TROIS

 

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"Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait"   Appolinaire