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Anthropisation et risques environnementaux sur les collines de Yaoundé

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par Dieudonné FEKOUA
Centre régional d'enseignement spécialisé en agriculture forêt/ bois Cameroun - Master professionnel en études d'impacts environnementaux 2010
  

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4.1.1.2- Impact des activités anthropiques sur les ressources naturelles

Les activités humaines ci-dessus identifiées et décrites, perturbent les ressources naturelles telles que la terre, la végétation naturelle, l'eau et l'air.

- La terre : Sur les collines de Yaoundé comme partout ailleurs, cette ressource naturelle est très convoitée. Elle joue un très grand rôle dans l'entretien de la vie végétale et animale. Elle contribue à la préservation de la diversité biologique terrestre, à la régulation du cycle hydrologique, au stockage et au recyclage du carbone et autres services de l'écosystème. La terre sur les hauts sommets de Yaoundé est utilisée pour implanter les cases, fabriquer les blocs de terre. Elle offre l'espace à l'habitat et à l'agriculture qui en sont les deux principales consommatrices.

- La végétation naturelle : Jusqu'à une époque récente, les collines de Yaoundé étaient un important réservoir de produits forestier ligneux et non ligneux. Elles étaient couvertes d'une forét très riche en diversité biologique. Aujourd'hui, ces foréts sommitales sont fortement dégradées. Il ne résiste que quelques reliques et lambeaux sur certains sommets qui sont menacées par l'agriculture et la construction. La végétation naturelle et la forêt ont été presqu'entièrement détruites au profit des cultures, des maisons, et pour servir de bois d'oeuvre, de chauffe et de pharmacopée. Les foréts sur les collines de Yaoundé ont longtemps servi de lieu de récréation et de rites sacrés pour les populations autochtones. Les gens y allaient pour se rafraichir pendant la saison sèche. Actuellement, du fait des activités humaines, cette végétation naturelle est en voie de totale disparition. Il faut donc réintroduire les essences naturelles auxquelles les populations étaient habituées et dont la croissance poserait moins de problème au milieu.

- L'air : Les descentes sur le terrain ne nous ont pas permis de déceler une source de pollution majeure de l'air. Ceci peut être compréhensible dans la mesure où les activités industrielles ou de traitement de déchets n'existent pas sur les sites étudiés. Il convient tout de même de signaler que les effets cumulés de la fragilisation de la roche par les pneus brulés et du concassage des pierres pour en faire du gravier peuvent constituer une source de pollution de l'air (épaisse fumée noire et poussière) ; méme si l'impact n'est pas significatif. Il n'y a que sur le flanc Est des Monts Messa au lieu dit « Le Caire » que les risques de pollution de l'air sont importantes : l'abattoir et le marché des porcs qui y sont installés à ciel ouvert, tous les déchets issus de ces activités sont jetés dans la nature. Cette pratique rend l'air difficilement respirable dans ce milieu.

- L'eau : La plupart des cours d'eau dans les vallées et bas-fond des collines de Yaoundé sont pollués. Ils « servent de décharge pour les occupants de leurs abords. On y jette toutes sortes de déchets. Elles servent aussi de vidange pour les latrines » comme à Messa (Abéga, 2009). C'est donc dire que la ressource en eau pure est rare sur les hauts sommets de

Yaoundé. A Messa par exemple, seule une source a été « aménagée » sur la rivière Meba'a les riverains s'approvisionnent. La situation est moins alarmante autour des sommets tels que

Mbog Ndum et Ebaminala où des aménagements ont été faits par la CDE et une ONG. A Akok Ndoué, Mbankolo et Fébé, la menace de pollution de l'eau dans les vallées existe.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus