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Stratégie de sécurité alimentaire et développement rural en Afrique de l'ouest

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par Gora NDOYE
Université Cheikh Anta Diop de Dakar - Maitrise en analyse et politique économique 2008
  

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CONCLUSION PARTIELLE

Les préoccupations relatives à la gestion des ressources naturelles et à la préservation des équilibres écologiques sont de plus en plus souvent prises en compte dans la définition des politiques de développement agricole. Nombreux sont les gouvernements qui perçoivent les dangers que représentent certaines pratiques agricoles pour l'environnement écologique de leur pays. L'exploitation minière des ressources naturelles et l'utilisation inadéquate de certains matériels et produits chimiques ont largement contribué à la simplification et la fragilisation des écosystèmes dans les pays pauvres. Ces évolutions se traduisent maintenant par de graves inconvénients pour les populations concernées : disparition du couvert arboré et diminution des ressources en bois, érosion progressive des sols et réduction des surfaces cultivables, disparition certains espèces végétales et animales, abaissement des nappes phréatiques, sédimentation dans les lacs de barrages, inondations brutales et incontrôlées.

Les raisons d'intervenir sur le développement agricole apparaissent donc multiples. Mais les ressources humaines, matérielles, et financières dont disposent les états sont très limitées.

SECTION 2 : LA RECHERCHE DE PALLIATIFS POUR L'INSECURITE ALIMENTAIRE

INTRODUCTION

La Banque mondiale a défini la sécurité alimentaire comme « l'accès à tout le monde et en tout moment à une alimentation suffisante pour une vie active et une bonne santé » (world Bank, povrety and hunger Washington DC, 1986).La question alimentaire est plus d'actualité aujourd'hui avec une crise qui ne laisse indifférente aucune structure de l'économie.

Pour certains pays, le problème principal et le plus élémentaire est celui de l'insécurité alimentaire : leur populations sont confrontées à des problèmes de nourriture, victimes de catastrophes soudaines ou de longues durée, naturelles ou causées par l'homme.

Cela dit que pour assurer la sécurité alimentaire il faut au préalable remplir certaines conditions qui rendent aptitude physique et mentale des populations. De cela il faut développer la recherche agricole ainsi que la formation des paysans, la satisfaction des besoins de santé et favoriser la culture vivrière. Comme le défini le « rapport sur le développement dans le monde de 2008 »,(2.1milliards d'individus ont moins de deux dollars et ,dans le cas de 880 millions d'entre eux, moins d'un dollar par jour pour vivre et la plupart tirent leur subsistance de l'agriculture).Donc, il faut promouvoir l'agriculture comme instrument fondamental du développement durable et de réduction de l'insécurité alimentaire même si elle n'est pas la seule à pouvoir réaliser un tel objectif ,mais elle s'est révélée avoir un impact unique et rapide.

I : LES PROJETS DE SATISFACTION DES BESOINS DE BASE :

a) Besoins et modalités de la recherche en agriculture

L'importance de la recherche pour le développement de agriculture Ouest africaine ne doit pas ni sous estimée, ni sur estimée. La recherche est bien une condition nécessaire d'un bon développement, et celle-ci est indispensable, mais elle ne suffit pas elle seule pour donner vraiment tout l'essor souhaitable à l'ensemble de l'agriculture.

Des prix attrayants et un système commercial souple et efficace, un dispositif de crédit agricole solide et implante dans tout le territoire, un régime foncier assurant au cultivateur la propriété durable de sa terre, sont des conditions fondamentales pour le progrès de toute l'agriculture.

Ceci dit, la recherche en agriculture est quelque chose de très importante. L'exemple de la mise au point par les chercheurs depuis avant même les indépendances ont augmenté le rendement moyen en riz dans d'immenses régions d'au moins 5q/ha et souvent de 10q et même nettement plus.

En même temps, des progrès significatifs ont été faits dans la réduction de la pollution des gaz à effet de serf face aux exigences climatiques etc.

Dans une vue simplificatrice et même simpliste on peut séparer l'ensemble de la recherche agricole en deux grandes parties, d'une part la recherche sur les plantes, les animaux d'élevage, les arbres et le fonctionnement biologique du sol, des plantes, de l'eau et de l'air et d'autre part la recherche sur les systèmes de production, les exploitations agricoles et la pratique de agriculture.

a.1. LA RECHERCHE SUR LES PLANTES ET SUR LES ANIMAUX

Le champ d'étude est immense, et l'on est donc bien obligé de se fixer des priorités, de choisir des domaines dans lesquels les effets seront plus grands que dans d'autres.

- « Rendement alimentaire » de chaque type de culture.

Dans la mesure où on veut partir des besoins réels des paysans, il faut tenir grand compte de ce que peut apporter chaque plante dans la rotation alimentaire. Comme nous l'avons constaté dans les régions où la nourriture de base est fournie surtout par des racines et des tubercules, il est indispensable de la compléter par des aliments riches en protéines et notamment haricot, niébé, soja. Il est donc souhaitable de développer spécialement les recherches sur ce genre de plante.

Autre considération, nous avons vu aussi que la ration alimentaire doit aussi être complétée, par des aliments riches en minéraux et en vitamines, que l'on trouve surtout les fruits et légumes. Il semble que l'on ait souvent tendance à considérer que ces plantes ont des intérêts secondaires. La nécessité d'avoir une alimentation bien équilibrée devrait conduire à passer les recherches ou ce qui les concerne, notamment pour créer de nouvelles variés plus résistantes et plus productives ou plus riches en certains éléments vitaux. Enfin, on sait que nous ne consommons pas trop de protéines animales (sauf les pécheurs).Il y a donc intérêt à développer l'élevage et les productions agro-alimentaires qui en découlent. Ce type de recherche ne doit pas être négligé pour une maîtrise de l'alimentation en Afrique de l'Ouest et éradiquer certaines maladies liées au manque de protéine comme le kwashiorkor ou avitaminose.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus