L'analyse des données de ce portefeuille
diversifié en dix (10) lignes de titres selon notre hypothèse de
diversification optimale dudit portefeuille, a permis de constater, qu'en
diversifiant ce portefeuille en dix lignes, le seuil optimal n'est pas atteint.
Néanmoins, par rapport aux données de base figurant au tableau
n° 5, le taux de rendement global s'est toutefois accru sans que le risque
du portefeuille ne soit réduit. Ce risque
s'est par contre accru. L'écart type ou le risque est de 5,053
contre 3,71 dans le cas précédent. Ce qui est tout à fait
normal quand l'on sait que plus le rendement d'un titre n'est
élevé, plus le risque l'est autant. L'hypothèse de
rendement optimal du portefeuille est par contre vérifiée puisque
le taux de rendement global s'est accru de +2,14%. On conclut également
que si les fonds investis dans ces placements étaient à un niveau
élevé, les bêtas individuels de ces titres
s'apprécieront par rapport au cours du marché financier. L'effet
positif serait que le taux de rendement global sera par conséquent plus
élevé. Ce qui vérifie nos hypothèses de recherche
selon lequel le rendement effectif global d'un portefeuille d'actifs financiers
dépend des capitaux investis et des bêtas individuels des titres
qui le composent. Par ricochet, l'effet induit des bêtas individuels des
titres, réduit les risques spécifiques du portefeuille.
Aussi, l'analyse du rendement des titres du portefeuille
initiale des actifs financiers du FRDC en cinq lignes de titres, vérifie
la thèse selon laquelle l'étude relève que ce portefeuille
est géré avec une certaine prudence mais que l'impact n'a pas
été visible. L'on relève néanmoins, que la valeur
nominale globale dudit portefeuille est très faible si bien que le taux
de rendement moyen du portefeuille est d'autant très faible soit 3,97%,
donc inférieur au taux de rendement moyen espéré. Taux
qui devrait normalement osciller autour d'un taux annuel d'au moins 15 % compte
tenu de la tendance haussière affichée par les cours boursiers
sur le marché financier en cette période.
L'analyse a permis également de mettre à
l'évidence le fait qu'une bonne politique de diversification du
portefeuille des actifs financiers a une relation de causalité dans la
réduction des risques financiers. Nous ajouterons ensuite que la
rentabilité d'un actif financier est d'autant plus grande que le risque
est élevé.
Dans le tableau N° 5, nous avons observé des
pointes de taux de rentabilité oscillant dans la fourchette de 0,29 %
à 9,45 % et se traduisant par un taux de rentabilité moyenne de
3,97 %. L'écart type étant 3,71.
Le gestionnaire du portefeuille BAULAC SA qui a par la suite
réaménagé son taux de rendement attendu de 10%, n'a pas
pu non plus, atteindre son objectif.
Pour optimiser le rendement de ce portefeuille, le FRDC devra
accroître le volume des titres du portefeuille.
Il est en outre observé, qu'au moins deux titres du
portefeuille accusent une tendance baissière par rapport au cours
d'achat des titres sur le marché boursier. Leurs cours se situe dans une
fourchette de 100 % et 109,45 %. Si cette tendance persiste, il est
recommandé que ces titres soient vendus sur le marché secondaire
au risque d'assister passivement à l'érosion de la valeur du
portefeuille.
Notre solution pour l'adoption d'une politique de
diversification optimale du portefeuille a permis de démontrer que
malgré la faible performance de ces titres sur le marché
boursier, le niveau du taux de rendement global est de 6,11% d'où un
taux d'accroissement de 53,90% par rapport à la situation actuelle de
diversification à 5 titres.
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