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Dynamiques des systèmes de production du village de Gombèlèdougou dans la zone cotonnière de Houndé au Burkina Faso. Evaluation et modélisation technico-économique

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par Alexis TAPSOBA
Université polytechnique de Bobo-Dioulasso Burkina Faso - Diplôme d'ingénieur de conception en vulgarisation agricole 2010
  

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CHAPITRE III : RESULTATS ET DISCUSSIONS
3. 1. Lecture du paysage agraire

3.1.1. Géomorphologie

Le village de Gombèlèdougou est marqué par une ceinture rocheuse fait de cuirasses latéritiques plus ou moins dégradées avec quelques affleurements surtout au Nord et dans sa partie Ouest-Sud-ouest ; il devient monotone par endroit avec la présence de buttes témoins. Ces formations sont stables et soumises à l'érosion. On note également une présence accrue d'ondulations succédées de zones plus basses avec quelques fois des crevasses ou des cuvettes dans la grande partie du territoire (Nord-Ouest, sud-ouest et Est) donnant des vallées étroites quelques fois inondées. Ces roches selon GINKO, (1987) dateraient du Birrimien et leur armature réelle est constituée de cuirasses bauxitiques des sommets et ferrugineuses des glacis périphériques. Le point le plus élevé culmine à 319m. Des pentes rectilignes (Ouest-Est, Nord-Sud) se notent dans une grande partie du village, elles sont suivies de pentes obliques se remarquant dans les parties ondulées.

3.1.2. Hydrologie

Les formations rocheuses et les pentes d'écoulement favorisent la présence d'un grand nombre de talwegs ; de nombreuses ravines se rencontrent dans ce village, certains constituants des frontières naturelles soit avec la forêt soit avec d'autres villages. Aussi une zone d'écoulement (vers le Sud) de surface surtout hivernale se rencontre au Nord-est où la nappe est peu profonde par rapport aux autres parties du territoire soit un peu moins d'un mètre. La seule retenue d'eau naturelle est la mare du Bouékan qui se présente comme un lac peu profond situé en haut de pente. Les eaux des talwegs coulent vers les ravines et celles des ravines se rassemblent avec les excédents de Bouékan pour descendre vers le Sud en direction de la Bougouriba dont une ramification est à la frontière du village de Hintiédougou.

3.1.3. Sols

Les formations géologiques, la topologie et l'hydrographie favorisent l'existence d'un nombre variable de sols. Les sols de Gombèlèdougou sont dans leur grande majorité gravillonnaires surtout sur les terres hautes. Il s'agit des sols de l'Ouest, du Sud-ouest, du Nord-ouest et une partie du Sud-est. Ce sont des sols ferrugineux tropicaux lessivés plus ou moins profonds dépassant quelques fois un mètre (1 m). Ils proviennent soit de la dégradation sur place de la

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III.-Résultats et Discussions

cuirasse latéritique, dans ce cas les grains sont grossiers (>5mm) et ils se localisent sur les ondulations ou les terres proches des escarpements ; soit du transport suivi de dépôt plus ou moins proche sur les terres hautes (dans ce cas les grains ont une taille moyenne entre 2 et 5 mm) ; ou soit encore plus loin des grains qui deviennent plus petits (<1 mm) dans les zones proches des bas-fonds ou des talwegs. Les sols argileux et limoneux se rencontrent dans la zone de Bouékan (zone pastorale) et le long des zones de ruissellement où l'argile se dépose tandis que le sable se dépose légèrement le long des talwegs et des ravines. Les premiers sont profonds quelques fois jusqu'à 50cm et faits d'une argile brun à blanchâtre tandis que les seconds plus sombres sont faits d'argiles hydromorphes et de limons issus de l'accumulation d'éléments transportés plus haut avec une profondeur pouvant aller jusqu'à 1,10m. Les zones de bas-fonds localisées à l'Ouest, au Sud-ouest, au Nord-ouest et au Nord-est sont plus riches en limons et en argiles tandis qu'on n'y rencontre presque pas de sables. Les sols peu profonds (environ 30 cm) se rencontrent sur les ondulations où affleurent les cuirasses latéritiques : ce sont des zones de ruissellement superficielles en hivernage. On y rencontre des argiles grisâtres et des dépôts sableux le long des talwegs. A l'Est du territoire proche de la frontière avec Nahirindio se rencontrent les quelques rares sols sablo-argileux plus ou moins profonds. Dans les champs on observe des bases de tiges de cultures qui sont des résidus de récoltes, produits organiques ayant un intérêt agronomique et participant ainsi à la constitution du sol agricole.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery