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Dynamiques des systèmes de production du village de Gombèlèdougou dans la zone cotonnière de Houndé au Burkina Faso. Evaluation et modélisation technico-économique

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par Alexis TAPSOBA
Université polytechnique de Bobo-Dioulasso Burkina Faso - Diplôme d'ingénieur de conception en vulgarisation agricole 2010
  

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3.1.4. Climat

Gombèlèdougou est situé dans la zone climatique Sud-soudanienne dont la pluviométrie varie entre 1000 et 1200 mm (GUINKO, 1984). Ce climat est caractérisé par deux saisons : une saison pluvieuse et une saison sèche. La saison sèche est constituée d'une période sèche et fraîche de novembre à février, et d'une période sèche et chaude de mars à Mai, précédent l'installation de l'hivernage en mai-juin (SAVADOGO, 1995).

La pluviométrie varie d'une année à l'autre par rapport à la moyenne annuelle calculée qui est de 963 mm, avec un coefficient de variation de 14%. Les premières pluies utiles interviennent entre avril et mai selon les années (OUEDRAOGO, 2004), mais ces deux mois enregistrent généralement d'importantes poches de sécheresse. La saison pluvieuse se prolonge parfois au mois d'octobre, avec souvent de petites pluies.

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III.-Résultats et Discussions

Les températures les plus élevées sont enregistrées en mars-avril soit 34°C environ et correspondent à la période où l'évapo-transpiration est très intense (180mm), les points d'eau tarissent, le tapis herbacé disparaît et les ligneux minimisent la perte d'eau par transpiration en perdant leurs feuilles (PARE, 1995).

3.1.5. Végétation

Notre zone d'étude est peuplée par la flore soudanienne mésophile selon le découpage phytogéographique fait par Guinko., 1984. Cette flore qui assure la survie des populations par divers apports est progressivement dégradée par des facteurs tant climatiques qu'anthropiques. Ainsi pour comprendre le paysage, nous avons retenu trois caractéristiques de végétations représentatives des forêts (Mou et Capo), des jachères et des champs en culture proprement dit. La végétation de la forêt présente une densité d'arbres et d'arbustes assez importants tant du point de vue de la taille que de l'espacement. On y rencontre des espèces comme Pteurocarpus, Gliricidia sepium, Leucena leucocephala, Khaya senegalensis, Parkia biglobosa, Cordia mixa. .Une partie de la Capo présente l'aspect d'une jachère car autrefois exploitée avant son reclassement. Les jachères sont caractérisées par la présence de Pterocarpus sp ; Vitellaria paradoxa, Parkia biglobosa, Tamarindus indica, Adansonia digitata...qui sont des arbres de grande taille et ayant un certain espacement entre eux. Aussi des arbustes de ces espèces, Combretum glutinosum en grand nombre et Annona senegalensis se rencontrent dans les jachères. D'autres espèces d'arbustes et d'herbacées comme Loudetia togoensis, Andropogon pseudapricus, Andropogon fastigiatus, Diheterogon Hagerpii, Sporobolus pyramidalis, Paspalum scrobiculatum, P. orbiculare, Schizachyrium platyphyllum. .se rencontrent dans ces zones. Les champs quant à eux présentent des arbres caractéristiques comme Parkia, Vitellaria, Tamarindus et quelques Pterocarpus. Entre les champs une ceinture végétale formée de Fedherbia albida, Acacia sp et beaucoup d'herbacées se rencontre. Des espèces exotiques (plantées) comme Fedherbia albida, Eucaliptus camaldulensis, Mangifera indica, Albizia lebbeck, Adansonia digitata, Jatropha gossipifolia, J. curcas sont plantées soit en haie vive, soit en bande quelques rares fois.

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