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Analyse comparative de la situation financière des entreprises brassicoles en RDC. Cas de la Bralima et Bracongo de 2007 à  2011

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par Christophe Papy BUKASA KADIMA
Institut supérieur de stastitique de Kinshasa - Licence en comptabilité 2011
  

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I.2.3.2. La rentabilité

a) Notion

1- Définition

La rentabilité est le rapport entre un revenu obtenu ou prévu et les ressources employées pour l'obtenir. La notion s'applique notamment aux entreprises mais aussi à tout autre investissement.

Globalement, la rentabilité peut être définie comme l'aptitude de l'entreprise à secréter un résultat exprimé en unité monétaire45(*). La rentabilité est donc un critère de ce qui est rentable, c'est-à-dire soit qu'il produit une rente et par expansion donne un bénéfice suffisant, soit qu'il donne des bons résultats. Etudier la rentabilité d'une entreprise, c'est d'apprécier le résultat dégagé à chacun des niveaux reconnus comme significatif. Il est ainsi possible de porter un jugement sur l'efficacité de la gestion courante par les dirigeants de l'entreprise et de prévoir le montant des capitaux propres auxquels la société pourra avoir recours pour son fonctionnement et son développement46(*).

MOISSON définit le résultat comme étant ce qui reste à l'entreprise lorsque les produits sont vendus et que sont payés toutes les charges de fabrication, de vente, de gestion, de structure et de l'impôt sur les sociétés47(*).

La rentabilité représente l'évaluation de la performance de ressources investies par des apporteurs de capitaux.

2- Ratios de rentabilité

Les ratios de rentabilité sont établis à partir des différents résultats mis en évidence pour le tableau des soldes intermédiaires de gestion.

Ces résultats sont rapportés soit au chiffre d'affaires afin d'obtenir la rentabilité commerciale, soit aux actifs afin d'obtenir la rentabilité économique et financière.

Notons que le chiffre d'affaires représente l'ensemble des ventes d'une période donnée et, est enregistré dans le compte 70 Ventes des Marchandises. S'il s'agit d'une entreprise commerciale et dans le compte 71 Productions Vendues, s'il s'agit de l'entreprise industrielle ou de service.

2- A. Ratio de rentabilité de l'activité ou rentabilité commerciale

La rentabilité commerciale est obtenue en rapportant le résultat d'exploitation à son origine, le chiffre d'affaire. Les principaux ratios de mesure de rentabilité d'exploitation.

Indicateur intéressant, car il met en évidence la profitabilité de la seule exploitation de l'entreprise. Si celle-ci est négative, cela signifie que l'activité normale et courante de l'entreprise est incapable à elle seul d'équilibre le compte de résultats.

2- B. Ratio de Rentabilité financière nette

La rentabilité financière qui s'intéresse au revenu conservé par le propriétaire de l'entreprise (profits réalisés après paiement des intérêts sur les emprunts) rapporté aux fonds propres engagés dans la production.

Elle mesure des capitaux investis, précisément des fonds propres. Elle intéresse les actionnaires et les associés. Elle est un indicateur de la qualité de la politique financière d'une entreprise, elle est précisément utilisée pour la définition de cette politique.48(*)

La finalité de l'entreprise est d'offrir une bonne rentabilité à ses actionnaires ; il convient d'évaluer cette rentabilité par rapport aux capitaux propres investis.

On peut la calculer soit avant impôt, soit après impôt.

Ø Rentabilité financière avant impôt

Ø Rentabilité financière après impôt

Ce ratio nous indique la rentabilité générée avec un franc de capitaux propres investi dans l'entreprise. Il mesure, donc l'efficacité avec laquelle l'entreprise utilise les capitaux confiés par ses actionnaires.

2- C. Ratio de Rentabilité économique

Ici, qu'importe si l'entreprise est surendettée. On mesure ici la capacité de l'entreprise à transformer en résultat ses capitaux, d'où qu'ils proviennent.

La rentabilité économique qui compare le revenu obtenu par l'entreprise (profits réalisés avant paiement des intérêts sur les emprunts) aux capitaux engagés dans la production, quelle que soit leur origine : fonds propres ou /et capitaux empruntés (les fonds propres constituent les ressources internes à l'entreprise : liquidités apportées par les actionnaires et profits non distribués accumulés).

Il s'agit ici de mesurer la performance de la mise en oeuvre des capitaux, indépendamment de leur mode de financement.49(*)

En comparant le bénéfice avant charges financières à l'actif,

En rapprochant le bénéfice net de l'actif,

Ce taux indique l'efficacité des gestionnaires dans l'utilisation de leurs ressources totales.

Par le calcul de la rentabilité économique

Définissons d'abord le résultat économique : C'est le résultat d'exploitation après impôts duquel on a retiré les charges d'intérêt.

Les autres charges et produits financiers sont bien inclus mais, dans la mesure où l'on ne s'intéresse pas à la provenance des capitaux, il est logique de retirer les intérêts versés...

Quant à l'impôt sur les sociétés, c'est en utilisant son TAUX et non son montant qu'on le soustrait puisqu'un certain nombre d'éléments de son assiette sont exclus du calcul (les intérêts mais aussi le résultat exceptionnel et la participation).50(*)

Ou

Deuxième définition préalable, celle de l'actif économique.

Celui-ci est parfois appelé capital économique, ce second nom évoquant une notion ambiguë, à la fois active et passive... Il est vrai que ce « actif » se définit aussi bien comme la somme des actifs immobilisés nets (certains analystes préfèrent utiliser le brut), du besoin en fonds de roulement (BFR) et des disponibilités (et moins les provisions pour risques et charges), que comme la somme des capitaux propres hors dividendes versés et des dettes financières. Bien que l'approche soit patrimoniale, donc non-valeurs exclues, le BFR est retraité, notamment par l'intégration du crédit-bail.

En général, la rentabilité économique s'apprécie comme le ratio du résultat économique sur l'actif économique. Toutefois, d'autres définitions forcément assez proches existent (excédent brut d'exploitation (EBE) remplaçant le résultat économique, par exemple...).

Ce ratio intéresse particulièrement les banques qui souhaitent savoir dans quelle mesure l'argent prêté dégagera un résultat.

Il se décompose en taux de marge économique (résultat économique par rapport au chiffre d'affaires) et rotation de l'actif (CA / actif économique). En d'autres termes, l'amélioration de la rentabilité économique passe par de meilleures marges et / ou par un appareil de production qui « tourne plus vite ».

Cette rentabilité économique nette conditionne la rentabilité financière de l'entreprise. Elle mesure la performance économique de l'entreprise ainsi que son aptitude à attirer de nouveaux moyens de financement et à se développer.

La différence entre rentabilité économique et rentabilité financière porte donc uniquement sur le dénominateur. Dans un cas, on compare l'EBE à l'ensemble des capitaux qu'il a fallu investir pour obtenir cet EBE ; dans l'autre, on ne compare l'EBE qu'aux capitaux apportés par les actionnaires ou conservés dans l'entreprise, à l'exclusion des capitaux empruntés (que ce soit auprès du système bancaire ou sur les marchés financiers). On comprend que les actionnaires s'intéressent surtout à la rentabilité financière car c'est la rentabilité des capitaux qu'ils ont placés dans l'entreprise.51(*)

* 45 COLAISSE, B., La gestion financière de l'entreprise, PUF, Paris, 1993, P.299

* 46 FARBER, A., Eléments d'analyse financière, éd. ULB, Bruxelles, 2002, P.24

* 47 MOISSON, M., Op cit., P.28

* 48 MOISSON, M, op cit, P. 101

* 49 KIBWILA KUBALEKA, op cit,

* 50 BREALY et MYERS, « principes de gestion financière des entreprises », éd. Grain Hill, Paris, 1997, P.112

* 51 BREALY et MYERS, op cit, P. 114-116

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