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Approche socio- anthropologique d'un partenariat public- privé en santé: cas de l'hôpital de Menontin au Bénin

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par Inès Raà¯ssa LOGOZO
Université d'Abomey- Calavi (Bénin ) - Maà®trise en sociologie anthropologie 2012
  

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CHAPITRE IV: PRESENTATION DES RESULTATS

Mémoire réalisé et soutenu par Inès Raïssa LOGOZO 48

1-LES FORMES DE PARTENARIATS EN SANTE AU BENIN

Face à l'explosion démographique, une optimalisation des compétences, une implication accrue des acteurs privés dans l'offre des soins,la question de la contractualisation en santé s'impose.

Dans le secteur de la santé, il existe plusieurs types de contractualisation que le MS peut utiliser pour mettre en place des relations partenariales avec des acteurs privés qui ne sont pas exclusivement du domaine de la santé. Il s'agit par exemple de: concession, privatisation externalisation, sous-traitance, exécution de mission de services publics etc. Selon Jean PERROT, une instance publique (Ministère de la Santé ou collectivité locale), qui est propriétaire d'un hôpital(ou d'un centre de santé), a quatre solutions qui s'offrent à elle: la gestion directe (l'Hôpital sera géré directement par le Ministère de la Santé. Une certaine autonomie de gestion peut être accordée à l'Hôpital. Mais celui-ci ne sera doté d'aucune personnalité juridique et par conséquent le responsable final demeure le Ministère de la Santé. C'est le cas des hôpitaux publics), la privatisation (le Ministère de la Santé, pour des raisons qui lui appartiennent, décide de ne plus être impliqué dans la prestation des établissements de santé publiques. Il vend alors son hôpital public à une entité privée à but lucratif ou non. Le nouveau propriétaire gère alors cet hôpital comme il faut, sous réserve évidemment de respecter les lois et règlements en vigueur dans le pays. Le Ministère de la Santé aura pour tâches: le contrôle du respect des textes, et une certaine supervision de cet Hôpital. La privatisation d'un hôpital n'existe pas encore au Bénin), l'autonomie (le Ministère de la Santé conserve la propriété de son hôpital mais responsabilise les gestionnaires de cet hôpital. Ce dernier sera alors doter d'un statut juridique spécifique. La gestion de l'Hôpital devient alors la responsabilité de son Conseil d'Administration); et enfin la gestion déléguée (ici la logique est différente, le Ministère de la Santé reste propriétaire mais n'assure plus la gestion de cet Hôpital, ni directement (gestion directe) ni indirectement (établissement autonome).

Mémoire réalisé et soutenu par Inès Raïssa LOGOZO 49

Le Ministère de la Santé cherche alors une entité qui va gérer cet hôpital à sa place et en son nom. Cela veut dire que le Ministère de la Santé n'assure plus les responsabilités au quotidien. Malgré tout, la responsabilité finale reste celle du Ministère de la Santé.

Car, si l'Hôpital ne fonctionne pas bien, le Ministère de la Santé peut reprendre la gestion puisque la santé de la population est en jeu. Lorsque l'on parle de gestion déléguée, on s'intéresse à l'instance qui fera fonctionner, l'hôpital, au nom du Ministère de la Santé.

Au Bénin, il existe deux formes de partenariat en santé:

? Le «contracting in », qui est une gestion privée des structures hospitalières

publiques.Cette forme d'arrangement contractuel concerne une institution publique. A priori, toute institution publique peut être l'objet d'une gestion déléguée; toutefois dans le secteur de la santé, la gestion déléguée concerne principalement les hôpitaux publics et, dans une moindre mesure, les centres de santé Cette forme de contractualisation n'est pas très développée et peine à trouver l'adhésion des acteurs publics.4

? Le «contracting out », qui se traduit par l'implication des structures privés assurant des missions de services publics. Cette forme de partenariat est la mieux prisée avec les structures confessionnelles et/ou associatives.5

Face aux difficultés qui minent les services publics, et à leurs mauvaises renommées (grèves sans services minimum, politisation à outrance des services), les populations se ruent vers ces structures en cas de besoins. Ainsi donc, il est vitale pour l'Etat à travers le MS de collaborer avec les acteurs privés pour faciliter une accessibilité financière des populations à des soins de qualité.

Les ppp en santé au Bénin constituent une expérimentation pas très bien évalué, très peu documenté, par le MS qui par tacite reconduction continu cette forme de collaboration avec les faiblesses et les forces de chaque type de ppp.

4 Cas unique de l'Hôpital de Mènontin.

5 Cas des hôpitaux confessionnels et associatifs

(St Jean de Dieu de Tanguiéta, Évangélique de Bembérékè, Sounon Sero de Nikki)

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand