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Le rôle de l'Armée dans la pacification des nations. Cas de la RDC et du Rwanda

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par Dieumerci RIZIKI BYANGOY
Université de Lubumbashi RDC - Licence en relations internationales 2011
  

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INTRODUCTION

- Choix et intérêt du sujet

* Choix : Le choix du thème portant sur l'examen du : « rôle de l'armée dans la pacification entre les nations : cas de la RDC et du RWANDA » c'est un sujet qui relève de la théorie stratégique, une composante de la théorie réaliste.

L'objet des études stratégiques est l'étude des questions de sécurité, de défense et de recherche de la paix, avec la possibilité de faire usage des moyens militaires pour atteindre des fins politiques.

Donc l'armée peut être un facteur de paix ou de guerre entre les nations, selon les cas. Autrement dit ce sujet relève d'une approche qui est au carrefour des études stratégiques et géopolitiques dont l'objet est double : d'une part, accéder à la connaissance des paramètres de constitution et d'emploi de la force militaire pour atteindre des fins politiques; d'autre part, harmoniser la politique étrangère et la politique de défense en fonction des nécessités de la paix ou de la guerre.

Par ailleurs l'Afrique est le continent le plus touché par une suite interrompue de guerres et de violences multiformes qui font des millions de morts et de blessés, ainsi que des nombreuses populations déplacées et refugiées. A ces conséquences humaines désastreuses, s'ajoute un chaos socio-économique.

Un autre constat est que la puissance aujourd'hui se mesure de plus en plus à une capacité de défense contre les menaces internes et externes formulées contre un Etat. C'est compte tenu de tout ce qui précède que nous avons voulu nous interroger sur la pertinence et/ou l'impact du rôle des FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo) et les FRD (Forces Rwandaises de la Défense : qui remplacèrent officiellement l'Armée patriotique rwandaise « APR »), issue de l'ex-rébellion tutsi ; dans la pacification des nations.

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dans la pacification de nos deux nations rappelle la théorie même des relations internationales. C'est la dynamique de la recherche du positionnement et du rayonnement des Etats sur une scène internationale, qui est caractérisée par la concurrence et la compétition, les rapports de force et les alliances, les récupérations et l'opportunisme des acteurs.

Sur un plan pratique, ce travail pourrait permettre de comprendre les rôles et considérations qui président l'engagement des nos gouvernements quant à l'efficacité et les buts poursuivis par nos forces armées. De même, cette réflexion pourrait également être pour les décideurs politiques, un moyen d'évaluer nos armées par rapport à d'autres armées modernes et un moyen d'évaluation des décisions prises dans la perspective de l'amélioration de la politique nationale en matière de défense.

- Délimitation du sujet

Tout travail scientifique, n'ayant pas la possibilité de mieux couvrir ou de comprendre dans sa globalité tout le champ spatio-temporel d'une réalité, il doit être clairement délimité :

C'est ainsi que, sur le plan chronologique, notre travail va de 1960 (l'année marquée par l'indépendance de la RD Congo, la mutinerie au sain de l'armée, les sécessions etc.) jusqu' à 2010 (année de grands débats sur la réforme de l'armée en RDC), tout en mettant un accent sur la période de 1996 à 2003 (période des différents conflits entre le Rwanda et la République Démocratique du Congo). Toutefois nous prendrons contact avec les événements passés, chaque fois que cela nous sera utile pour éclaircir un point ou l'autre dans ce travail.

Et sur le plan spatial, notre analyse va porter sur les territoires qui constituent la RDC et le Rwanda, deux pays dont nous cherchons à analyser leurs armées respectives.

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- Etat de la question

Pour ne pas forcer une porte déjà ouverte par la recherche, nous avons procédé à une revue de littérature renseignant sur la théorie stratégique en générale et/ou dans les deux pays qui font l'objet de notre étude à savoir la République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda.

? Raymond Aron : dans son ouvrage « paix et guerre entre les nations » 1 ; au terme de son enquête, il tente de définir la morale de l'action diplomatique, la stratégie qui donne la meilleure chance de sauver la paix sans sacrifier la liberté. Enfin, en un exercice de pensée utopique, il cherche les conditions de paix par la loi. En 1962, lorsque cet ouvrage paraît, ces conditions ne sont pas réalisées et la paix se résume à l'absence ou à la limitation des guerres. L'analyse de Raymond Aron prend place en pleine guerre froide et explicite les rapports de force qu'impose l'arme nucléaire détenue par quelques puissances militaires. C'est aussi une réflexion sur le devenir de l'humanité.

? Colette Braeckmann : dans son ouvrage l'enjeu congolais, l'auteur analyse le point sur l'Afrique centrale à la fin du XXe siècle, situation intérieure en RDC et chez chacun de ses voisins. La chute du régime le plus corrompu d'Afrique centrale, devenu le symbole de l'ordre néocolonial, n'a-t-elle pas été obtenue grâce à l'alliance de plusieurs pays déterminés à parier sur l'avenir du continent ? La guerre qui, un an après la chute de Kinshasa, mettra aux prises les anciens alliés, engendrera une déception à la mesure de l'espoir qu'avait suscité la « renaissance africaine », dont le Congo devait être le berceau. Il apparaît alors que si les pays qui prétendent incarner la nouvelle Afrique se sont dégagés de l'influence européenne, ils restent en proie à leurs vieux démons : l'égoïsme d'État, l'ethnisme, le goût du profit immédiat, le recours à la violence. Tout à la fois chronique des événements récents, analyse des forces en présence (Etats, leaders, ethnies, peuples, grandes puissances, organisations humanitaires, etc.) et réflexion

1 Aron Raymond, Paix et guerre entre les nations, Paris, éd. Calmann-Lévy 1962.

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prospective, cet ouvrage s'attache aussi à déceler les signes d'espoir au coeur de ce continent à la dérive.2

? Mulamba Mubyabo Ngeleka : dans un ouvrage collectif, traite des alliances stratégiques et conflits armés dans la région des Grands Lacs : exemple du Rwanda et de la République Démocratique du Congo. Dans sa réflexion, il examine le rôle que les Etats de la sous région de Grands Lacs ont joué dans le renversement des régimes dictatoriaux au Rwanda et en République Démocratique du Congo.3

? Colette Braeckmann : nous présente encore la configuration de l'espace congolais après Mobutu : un espace déchiré par une guerre qui oppose les alliés d'hier qui ont conduit Laurent Désiré KABILA au pouvoir en RDC. Elle aborde largement cette guerre dans ses premiers jours, passe en revue les actions et les parrains engagés, écrit ses principaux enjeux, ses grands objectifs. Toutefois, elle note que la guerre a conduit à une impasse tant politique que militaire. Dans sa conclusion elle énumère quelques conditions pour arriver à une solution durable, il s'agit entre autres : le désarmement des milices par une force d'interposition.4

Cet auteur, dans une autre analyse5, nous retrace la scission des alliés d'hier maintenant regroupés en camps montés les uns contre les autres, ayant mis en relief une division autour des intérêts économiques. De la mort de Laurent Désiré KABILA à son remplacement par son fils Joseph KABILA, de la remise en cause du régime KABILA père à la mise en place des

2 BRAECKMANN, C., L'enjeu congolais. L'Afrique centrale après MOBUTU, Bruxelles, Fayard,

1999.

3 MULAMBA NGELEKA : « Alliances stratégiques et conflits armés dans la Région des Grands Lacs : exemple du Rwanda et de la République Démocratique du Congo » in LIKUNDOLI : mémoire et enquêtes d'histoire congolaise, X 1-2. Conflits et violences dans l'histoire contemporaine de l'Afrique centrale, cerdac, PUL. 2006

4 BRAECKMANN, C., Les nouveaux prédateurs. La politique des puissances en Afrique

centrale, Bruxelles, Fayard, 2003.

5 BRAECKMANN, C., Vers la deuxième indépendance du Congo, Paris, Kinshasa, Editions Le Cri, Afrique Editions, 2008

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institutions de la transition, BRAECKMANN décrit la précarité de l'ordre politique en RDC, les velléités des Etats voisins dont les armées sont dotées de grandes capacités de projection et la lutte pour le contrôle de l'exploitation des matières premières. Elle met aussi en scène des `'aventuriers» qui ont investi ou qui gagnent dans cette tragédie de tout un peuple. Enfin, elle parle du rôle des puissances dans cette crise dont le bilan humanitaire est très lourd, notamment de leur soutien supposé ou réel auprès des agresseurs ainsi que de leur engagement dans le dénouement de la situation.

Ces deux ouvrages ont le mérite d'avoir analysé la confusion qui a régné en Afrique centrale avec les deux guerres du Congo dans lesquelles les pays des Grands Lacs ont joué un rôle de première importance. Un décalage de temps les sépare néanmoins de notre étude suite à l'évolution du contexte régional des guerres ouvertes vers une guerre civile masquée, et où la participation des acteurs étrangers à la RDC devient plutôt subtile dans une crise que les multiples efforts n'ont pas réussi à faire disparaître. En outre, nous ne prenons en compte que les pays traditionnellement membres de la CEPGL. En cela, notre quête parait sectorielle et limitée par rapport aux deux ouvrages.

? Olivier LANOTTE : aborde les aspects extérieurs des deux guerres dites de libération, de ses origines rwandaises à son internationalisation jusqu'à devenir la première guerre continentale et africaine. Il analyse géopolitiquement le conflit en dégageant ses enjeux régionaux ainsi que l'implication des acteurs africains tant internes qu'étrangers qu'il nomme `'nouveaux parrains» africains, d'une part, et évoque d'autre part les enjeux internationaux au coeur desquels il place l'économie des moyens dans la politique interventionniste des puissances à certaines parties dans le conflit et le regain d'intérêts des autres pour les parties ouvertes. Dans son post face signé par Gérard PRUNIER, ce conflit est présenté comme « le rejeton monstrueux » du génocide et du non traitement par la communauté internationale tant du génocide lui-même que de ses conséquences. LANOTTE part d'une dynamique externe qui est venue changer le cours des

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choses en RDC et qui a imprimé un caractère nouveau aux relations interafricaines, la possibilité de diviser des Etats autour des intérêts et de les opposer directement par des affrontements armés. Cette perspective, sur l'échiquier régional est dépassée, chaque Etat comptant à agir par une main invisible avec des stratégies de substitution militaire. En outre, il ne s'agit ici que des rapports entre 3 Etats et d'une rivalité, non plus ouverte mais latente.6

? Paul MATTHIEU, Jean-Claude WILLAME et les autres : ont analysé en deux parties, les problèmes politiques, sécuritaires et identitaires qui se sont posés au Kivu jusqu`en 1999. A coté des guerres paysannes au Nord-Kivu articulées autour des enjeux fonciers et identitaires aussi bien entre divers groupes locaux anciennement implantés sur le territoire de cette province que différents groupes des Banyarwandas présents dans la région, est développée l' `'Africa War I». Celle-ci est une guerre régionale qui a impliqué militairement 7 à 10 Etats africains, 3 mouvements rebelles congolais, de nombreux groupes rebelles ougandais, rwandais, burundais et angolais, sans compter de multiples acteurs privés africains et occidentaux. Entre prétexte et réalité, il dépeint le motif sécuritaire qui a permis au Rwanda d'attaquer la RDC. Ils évoquent également les prédations qui se présentent comme un modèle économique rigoureusement contrôlé par des Seigneurs de guerre dans une Afrique de comptoirs, conséquence de la guerre.7

Ces auteurs nous éclairent tant sur les acteurs que sur les enjeux en présence.

Cependant, Pour dégager l'originalité de notre travail par rapport à tous ceux qui précédent, il sera question pour nous de rechercher quel rôle doit-on attendre des nos forces armées dans la quête de la paix entre les

6 LANOTTE, O, Guerres sans frontières en République Démocratique du Congo. De Joseph Désiré MOBUTU à Joseph KABILA, Bruxelles, Editions du GRIP, 2006.

7 MATTHIEU, P, et WILLAME, J-C, Conflits et guerre au Kivu et dans la région des Grands Lacs. Entre tensions locales et escalade régionale, Paris, L'Harmattan, Cahiers Africains N° 39-40, 1997

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nations en vue d'évaluer leurs chances de réussite en période de crise ou de

guerre.

- Problématiques

L'objet d'un travail de recherche selon Madeleine GRAWITZ répond à la question « qu'est ce que je cherche ? ». Appliqué à notre thème de travail pour dégager les problématiques, les questions suivantes méritent d'être posées :

1. pourquoi les armées congolaise et rwandaise (actuellement FARDC et FRD) ne jouent-elles pas bien leurs rôles ?

2. Est- ce que les FARDC et les FRD sont des armées républicaines ?;

3. Quels types de faiblesses peut-on retenir dans les capacités militaires de la RDC ?

- Hypothèses

En guise de réponses aux questions posées ci-haut dans les problématiques, nous pouvons émettre les hypothèses suivantes :

? En tant qu'armée des Pays Satellites, ces deux armées ont souvent été là pour protéger les intérêts de Grandes puissances et aider aussi les Dirigeants de ces deux pays à se maintenir au pouvoir.

? Considérant les abus commis par ces deux armées contre ceux qu'elles sont sensées protéger, la désorganisation qui y règnent, la qualité des hommes qui les constituent etc. Ces armées ne sont pas des armées républicaines.

? Les faiblesses au sein des ces armées sont d'ordre : technique, qualitatif, quantitatif, organisationnel etc.

- Méthodes et techniques

Il s'agit ici de présenter les méthodes de travail et les techniques de recherche qui seront utilisées pour mener à bien la recherche. Le travail scientifique doit s'appuyer sur une démarche rigoureuse et cohérente pour

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atteindre le but poursuivi ; c'est ainsi que, pour aboutir à des résultats escomptés, nous ferons recours aux méthodes suivantes :

* Méthode systémique : Elle sert à étudier le fait social en tant que totalité structurée ; dans une relation systémique ; les différents éléments ou acteurs sont soudés, solidaires dans la réalisation de l'objectif. Chaque acteur doit participer effectivement dans l'accomplissement dudit objectif. Cette démarche va nous permettre de considérer les FARDC et les FRD comme deux ensembles des troupes régulières chargées d'assurer les opérations offensives ou défensives, les premières en RDC et les secondes au RWANDA. Dans la perspective d'une compréhension suffisante du phénomène nous nous proposions, le cas échéant, de compléter les limites de l'approche systémique par l'approche stratégique surtout en ce qui est de l'explication du fonctionnement interne desdits armées.

* Méthode comparative (Homologie structurale) : Elle permet d'étudier les relations d'interaction entre les structures homologues, c'est-à-dire de même nature, de part les critères de leurs définitions et de leur constitution. La méthode comparative va nous permettre d'étudier quelques éléments de différence et de ressemblances entres les deux armées et nous aider également à comprendre les opérations conjointes entre les FARDC et les FRD contre les FDLR au Nord-Kivu.

Pour la récolte des données, nous avons recouru aux techniques ci-après :

a) La technique documentaire en consultant divers documents portant sur le sujet en examen ; La technique de participation-observation ; ici, nous avons récolté les données des discours, symposium du cinquantenaire, etc. ;

b) La technique d'analyse du contenu : d'après M. GRAWITZ, le choix de l'utilisation de la technique documentaire se justifie par le fait qu'elle permet au chercheur d'analyser les réalités se situant dans les documents écrits pour but de compléter ce que l'on a trouvé sur le terrain. Cette technique va nous permettre d'obtenir, de ressembler et de consulter les documents écrits comme les ouvrages, les rapports,

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les revues, les mémoires, les TFC, les sites web et autres informations écrites en rapport avec notre sujet d'étude, afin de reconstituer les faits à travers la critique de nos sources, le choix des textes, les auteurs, la compétence de ces derniers, la périodicité et la provenance etc.

DIFFICULTES RENCONTREES

Dans la réalisation de ce travail, nous nous sommes heurtés à des obstacles de plusieurs ordres, parmi lesquels nous pouvons citer :

L'accession à des informations plus sûres, plus détaillées et plus complètes du fait que la plupart d'entre elles sont classées Top secret, verrouillées par le Secret d'Etat, Secret de défense et Secret militaire ; Nous n'avons pu atteindre tous les coins de notre terrain d'étude faute de moyens nécessaires y afférents suite à l'éloignement des différents points de décisions et d'opérations ;

De même, la forte sensibilité de notre étude ne nous a pas permis de nous rendre dans certaines maisons, notamment les ministères de défense, aux quartiers généraux des Etats majors des armées des pays concernés par notre étude.

Pour contourner ces difficultés, nous avons usé de nos démarches personnelles, connaissances, compétences, recherches et relations privées pour glaner le maximum de données.

- SUBDIVISION DU TRAVAIL

Outre l'introduction et la conclusion, le présent se compartimenter à cinq chapitres :

? Le premier chapitre qui a traité sur « les considérations générales » et fournit des précisions sur les concepts opérationnels de notre étude. Il s'agit de l'Armée, la pacification, la nation, ainsi qu'une présentation synthétique de la RDC et du Rwanda.

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? Le deuxième chapitre s'est intitulé « Armée dans la théorie stratégique ou théorie de la sécurité » et analyse l'armée comme instrument de défense, comme instrument de dissuasion, comme instrument de coercition ainsi que comme instrument de statu quo.

? Le troisième chapitre a porté sur « L'Autopsie des armées congolaise et rwandaise » et nous a permis faire d'examiner Armée rwandaise, Armée congolaise, sa constitution (création), son emploi, sa doctrine, ses missions ainsi ses moyens matériels et humains.

? Le quatrième chapitre quant à lui, porte le titre: « De l'armée outil de guerre à l'armée facteur de paix régionale » et analyse différents points dont : Armée outil de guerre ; FRD et occupation de la RDC ; Armée facteur de paix régionale armée instrument de légitime défense (charte e l'ONU) ; armée instrument de maintien de la paix ( dans le cadre de l'ONU, de l'UA, du Pacte sur la sécurité, la stabilité et développement de la région des grands lacs.

? Le cinquième chapitre parle de : « Faiblesse des capacités militaires de la RDC et sécurité régionale » il analyse les points suivant : Des FARDC à la création d'une armée républicaine ainsi que l'Armée républicaine et défi de la diplomatie congolaise de la défense.

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway