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Problématique de l'utilisation des énergies polluantes sur le réchauffement climatique. « Cas du mazout dans les groupes électrogènes communautaires : BI groupe »

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par Venance KAKULE KISENGE
Institut supérieur de développement rural des Grands Lacs (ISDR/GL) - Graduat de développement rural, option environnement et développement durable 2013
  

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0.2. PROBLEMATIQUE

Au niveau mondial, les activistes humaines avec en particulier l'utilisation des combustibles fossiles plus précisément, le mazout, ont rejetées des quantités suffisantes des GES, ceci pour subvenir aux besoins énergétiques.

Notons que tous les pays du monde n'ont pas optés pour la même solution pouvant résoudre le problème énergétique.

La Chine par exemple, utilise beaucoup le charbon pour faire fonctionner ses centrales thermiques, production de l'électricité et chauffage des bâtiments .Cela pose problème car en brûlant, le charbon émet de GES et pollue fortement l'air des grandes villes.

En France, une attention a été focalisée sur l'énergie nucléaire pour satisfaire leurs besoins énergétique. Plus de 80% de leur électricité provient du nucléaire. Cette solution permet de limiter les émissions des GES mais pose également le problème du traitement des déchets radioactifs.

De manière globale, la majorité de pays ont beaucoup utilisés et utilisent encore le pétrole, dans le secteur de transport, mais aussi comme matière première pour produire les objets du quotidiens.

Plusieurs sociétés se sont organisées autour de l' exploitation maximum de cette ressource fossile aujourd'hui responsable d'une bonne partie des GES émis en trop grande quantité dans l'atmosphère.

Ces GES sont responsables la fonte des calottes glaciaires, l'élévation du niveau des mers et le changement climatique ; les évènements météorologiques extrêmes augmentent en intensité, le nombre de catastrophes naturelles et variation des précipitations a plus que triplés ces 90dernieres années. Tout ceci, tire origine à l'utilisation sans contrôler des énergies polluantes.

En Afrique, outre le mazout, la population fait recours également aux bois de chauffage, ce qui occasionne la déforestation, un autre problème environnemental. Pourtant, nombreux de ses pays ont du potentiel énergétique renouvelable, même si pour le moment, elles restent minoritairement utilisées. Ces énergies ont un double avantage : elles n'émettent pas le C02 et sont inépuisables, en plus, dans les pays en développement, elles donnent accès à des besoins de base : des panneaux photovoltaïques permettant d'électrifier les villages qui n'avaient pas encore d'électricité. Le prolongement déclaré récemment du désert de SAHARA,

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reste une sonnette d'alarme au récadrement non seulement de l'épuisement des essences d'arbres mais aussi et surtout au recours à l'utilisation des énergies propres.

En R.D.C la consommation de l'énergie polluante est de loin supérieure à celle non polluante. Le cas du mazout justifie par la faible consommation de l'électricité hydro-électrique, la seule source énergétique propre et nationale.

L'état de lieu de secteur énergétique en RDC a fait l'objet de la conférence nationale de « Synergie-Groupe, portant sur la possession par la RDC d'immenses potentiels d'énergies hydro-électriques équivalent à 96% de la production nationale, les 4% restant partagés entre les autres sources énergétiques , notamment les bois, pétrole, thermique, éoliennes...

Le courant électrique actuel est celui d'une sous exploitation de l'énergie hydro-électrique principalement celui qui est produit au barrage d'INGA et dans d'autres barrages

A cela, il faut ajouter la surfacturation de consommateurs de basses tensions et le non payement des factures par les particuliers.

Le réseau électrique est pendant ce temps confronté à la vétusté des matériels de transport du courant électrique; la défectuosité ; des câbles coupés, des charmes,... ce qui cause la recrudescence des coupures et les phénomènes des délestages.

La population, profitant de cet état des choses, a commencé à voler les câbles, les huiles des transformateurs et les utilisent malheureusement dans la consommation des ménages,

Ainsi, chaque province, ville ou région, voir même de façon soit dispersé ou organiser en communauté, la population cherche elle seule à résoudre cette crise énergétique.

Au Katanga, précisément à Lubumbashi, le gouverneur Moïse Katumbi a pris l'initiative de placer des poteaux à éclairage solaire, qui chargent pendant la journée et éclairent la nuit.

Par contre, au nord Kivu, nous faisons allusion au projet SOCO, de l'exploitation du pétrole dans le Graben Albertin, dans le Parc National de Virunga.

La non exploitation de ce pétrole paraitrait aux yeux des certains observateurs comme un manque à gagner pour le pays , alors qu'aux yeux d'autres observateurs, cela a permis non seulement de conserver un de plus grands bloc forestiers constituant le 2e poumon mondial, mais aussi de

sauver la vie de beaucoup d'espèces animales et végétales dont certaines sont endémiques soit adapté au pays ou a la région .

Notons que cette exploitation pétrolière se déroulera dans le PNVI, qui abrite environ 218 espèces de mammifères ,706 espèces d'oiseaux, 109 espèces de reptiles et 78 espèces d'amphibiens. Ce parc sert de refuge de 22 espèces de primates, dont 3 espèces de grands singes, les gorilles de montagnes [Gorilla beringei beringei], le Gorille de plaine de l'Est [Grilla beringei Graueri] et le chimpanzé de l'Est [Pan troglodytes schueinfurttin], et détient a lui seul le tiers de la population mondial des Gorilles des montagnes.

En fait, comme tout poison toxique, la toxicité des agents chimiques échappés pendant l'exploitation du gisement pétrolier dépend non seulement de sa teneur mais aussi de la durée pendant laquelle l'être vivant en est exposer. Même si on a toujours eu tendance à négliger la quantité de gaz toxique échappé pendant l'exploitation du pétrole, le fait que la population riveraine se trouve exposée pendant beaucoup de temps a toujours causé des dégâts énormes sur cette dernière.

Pour ce qui est du graben albertin, signalons que pour ce cas, la plupart de ces Gaz seraient additionnels à ceux dégagés dans l'atmosphère naturellement par les volcans de la chaine des Virunga et dont les forets, parcs et réserves parviennent a une certaine mesure de faire le contre poids.

A titre d'exemple, le dioxyde de soufre et d'azote, ainsi que des composés volatils sont d'avance produits par les deux volcans actifs dans la région, mais aussi la présence de l'aéroport international de Goma et la route national numéro 2 qui facilite les échanges économiques et culturelles dans cette région dégagent également une certaine quantités de gaz similaire pendant divers trafics.

Selon le rapport publier par le PNUD en 2009, le changement climatique en RDC, particulièrement dans la province du Nord-Kivu, dans la ville de Goma, pourrait renforcer d'avantage la pauvreté et la désertification si rien n'est fait concrètement sur terrain.

Pendant que les émissions des GES, provenant des enjeux de transports, d'industries, ne sont pas encore maitrisées, une autre forme de résolution de la crise énergétique s'est forgée à Goma, celle des groupes électrogènes communautaires consommant du mazout, polluant l'air également.

Alors que cette énergie est coûteuse, elle est aussi polluante, raison pour la laquelle, une réflexion orientée dans le sens de remplacer cette énergie polluante par une autre non polluante a sa place dans le concert scientifique.

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En guise de rappel, le problème énergétique à Goma mérite son débat car, daté de longtemps.

La source officielle en RDC , d'énergie électrique est le réseau de distribution de la SNEL, à Goma raccordée à la micro centrale de RUZIZI au Sud-Kivu selon les études menées par ITS/sprl, de vérification énergétique réserver à Goma et ses environs (sake,nyiragongo,Kiroche)est de 80 MW ,malheureusement 20% de ce courant est perdu dans le transport vers le centre d'arrivé TMK ou on le transforme en moyenne tension, pour la distribution vers les transformateurs en basse tension appelée communément cabine SNEL. Dans ces cabines nous avons des installations rudimentaires à la place des fusibles nous trouvons des fers à béton, capables d'opposer une résistance et crée ainsi la perte du courant évaluer a 15% et ceci par effet de JOULE.

Alors à la distribution vers les ménages, la section des câbles initialement prévues lors du raccordement pendant le règne de MOBUTU reste utilisé jusqu'à ce jour pendant que la demande reste galopante ce qui opère également une perte évaluer à 10 %, alors que la section reste la même , la charge quant à elle augmente ce qui favorise une résistance créant une perte de 5%.

De tout ceci par calcul mathématique la réception à partir de Bukavu est de 7MW mais peut être estimé à 3,5MW pour un besoin estimé à plus de 60MW pour une population estimée à 6 000 000 habitants pour raison d'1MW pour 1000 habitants selon le plan d'énergie efficiente.

Avec cette carence, les délestages ne sont que normaux, ce qui pouce à de coupures intempestives de courant électrique et encourage par conséquent l'usage des groupes électrogènes dans la ville de Goma pour répondre aux besoins énergétiques. Ce qui paraît bon pour la résolution du problème sécuritaire mais très grave pour l'avenir car en envisageant le mazout comme carburant pourtant cité parmi les grands pollueurs de l'atmosphère, au réget des GES et à la destruction de la couche d'Ozone.

De ceci, une question à la quelle on peut larguer gratuitement, pourquoi se sécuriser d'un jour et tuer sa progéniture ?

Démontrant cette implication du mazout en particulier et du pétrole en général dans le réchauffement climatique occasionnant les perturbations saisonnières, il ya lieu de se poser des questions ci-contre :

1. Pourquoi la prolifération de groupes électrogènes dans la ville de Goma ? ;

2. Quel est l'impact environnemental et économique de l'utilisation des groupes électrogène? ;

3. Que faire pour réduire les effets de ces groupes électrogènes sur l'environnement.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand