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La politique extérieure de la RDC face au pacte de Nairobi sur la sécurité, la stabilité et le développement

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par Benjamin BOLOMBI
Université de Kinshasa RDC - Graduat en relations internationales 2010
  

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SECTION II. LA CONFIGURATION DE LA RDC

§ 1. La situation géographique

La RDC est divisée en 11 entités dont la dernière est la ville province de Kinshasa et elle fête le 30 juin le jour de son indépendance par la Belgique en 1960. Les rapports relatifs à la chronologie et les réalités politiques du Congo sont développés dans les différents documents qui traitent de la République.

S'agissant du climat, elle a un climat tropical humide, sa devise nationale était anciennement : vérité et justice pour le Congo ; mais actuellement la nouvelle devise nationale entrée en vigueur le 18 février 2006, après l'adoption de la nouvelle constitution est : paix, justice, travail.

Dans son économie, elle a : le cobalt, bois, coltan, café, cuivre, diamant, or, pétrole, le thé, le caoutchouc, le manganèse, l'uranium, la cassitérite, le charbon. Elle a comme population le (la) congolais (e) ; elle a 68.008.922 habitants en 2008 répartie en : Bantous et Hamites (45%), autres 55% et plus au moins 200 groupes ethniques (20(*)).

Par sa situation géographique de son état, située au centre-Est de l'Afrique avec accès sur l'Océan Atlantique, la RDC est un de plus grands du continent africain qui a comme superficie 2.345.000 km2 (21(*)).

§ 2. La situation stratégique

Après la première étape du processus électoral en RDC, la bonne organisation du référendum constitutionnel, la déstabilisation de la consultation populaire tant redentée n'a pas eu lieu. Les inquiétudes sécuritaires post-conflits étaient d'autant plus grandes que celle de la formation d'une armée et d'une police nationale unifiée. Or, la réforme du secteur de sécurité (SSR) constituait le second défi, le premier étant l'organisation des élections, qui devrait relever le gouvernement d'union nationale et de transition pour assurer le retour à la paix et à la stabilité dans les pays. Elle consistait dans son hypothèse, non seulement à la formation et l'intégration d'une nouvelle armée et d'une police nationale mais aussi à la mise en oeuvre de programmes de désarmement, de démobilisation et de réintégration (DDR) pour les combattants congolais et pour les groupes étrangères se trouvant en RDC (22(*)).

Pourtant, cette réforme revêt certaines considérations importantes pour une nouvelle armée congolaise dans les cadres juridiques et politiques, plan action, de restructuration et intégration de l'armée, brosser le bilan mitigé de processus de brassage, le soutien de l'Union Européenne, la formation de la police nationale intégrée, les projets Eupol et EUSEC-RDC à Kinshasa.

2.1. Le cadre juridique et politique de la réforme

La réforme du secteur de la sécurité en RDC s'appuie sur trois documents qui lui donnent toute sa légitimité. Le premier, l'accord global et inclusif signé le 17 décembre 2002 à Pretoria par des ex-belligérants congolais, consacre tout un chapitre à l'armée. Il prévoit ainsi la création d'un conseil supérieur de la défense (23(*)), dirigé par le Président de la République et chargé entre autres de donner un avis sur la formation d'une armée intégrée et sur la politique de défense.

Le deuxième est la constitution ratifiée le 2 avril 2003. Le troisième est l'acte d'engagement de Dar-Es-Salaam signé par les autres chefs des groupes armés non signataires de l'accord de Pretoria. Dans ce cadre, le gouvernement Congolais a adopté en Mai 2005, un plan stratégique de réforme de l'armée basé sur les actions réalisées depuis juillet 2003. Le plan présente les objectifs poursuivis, décrits les actions à mener, évalue les moyens à mobiliser pour les mettre en oeuvre, et identifié les rôles des différents acteurs.

Ainsi, l'objectif de l'intégration est de constituer l'embryon des forces armées de la RDC sur base des éléments éligibles issus des composantes et des entités membres du gouvernement de transition. Le plan prévoit trois étapes dans le processus de brassage, à savoir la formation de brigades d'infanterie pour le maintien de la sécurité pendant les élections, la formation d'une unité de réaction rapide et enfin, l'établissement d'une force de défense à l'horizon de 2010. (24(*))

Plus précisément, l'intégration de l'armée et de la police concernait les forces et les groupes ci après :

Les ex-forces armées congolaises (FAC) c'est-à-dire les anciennes forces gouvernementales, le MLC dirigé par Jean Pierre Bemba, le RCD dirigé AZARIAS RUBERIA, le RCD-ML de WAMBA DIA WAMBA après son départ de RCD Goma qui sera dirigé par MBUSA NYAMWISI qui est signataire de l'accord de Pretoria, le RCD-N basé à l'Ituri, les Maï-Maï signataires de l'Accord de Pretoria, recouvrant en son sein une pluralité de milices ethniques et de groupes d'autodéfenses organisés en force militaire au Nord et au Sud Kivu.

* 20 « Congo, République Démocratique du », Microsoft ® Encarta ® 2009 (DVD), Microsoft corporation, 2008.

* 21 www.Digital Congo.net/situation géographique.

* 22 Pamphile SEBAHARA, La réforme du secteur de la sécurité en RDC dans http:/www.grip.org./bdg/g4600.

* 23 Pamphile SEBAHARA, op. Cit.

* 24 HENRY BOSHOFF, Update on the status of army integration in the DRC, situation report, ISS, 2/09/2005, p.1.

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