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La politique extérieure de la RDC face au pacte de Nairobi sur la sécurité, la stabilité et le développement

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par Benjamin BOLOMBI
Université de Kinshasa RDC - Graduat en relations internationales 2010
  

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2.2. La restauration et l'intégration de l'armée

Le processus d'intégration consistait à l'identification, la sélection, le brassage et le recyclage des éléments éligibles dans le cadre de la mise sur pied d'une nouvelle armée nationale. Celle-ci devrait faciliter la création des conditions de sécurité indispensable à l'organisation des élections et au processus démocratique mis en place.

Dans la pratique, les candidats au brassage doivent remplir sept critères à savoir : la nationalité congolaise, le choix volontaire, l'aptitude physique, médicale et mentale, la bonne moralité, un bon profil psychologique, un minimum de six ans d'études primaires, avoir l'âge requis c'est-à-dire 18 ans au minimum et 40 ans maximum pour la troupe et les sous officiers et 45 ans au maximum pour les officiers supérieurs.

Même si ces critères sont bien précis, on peut s'imaginer les difficultés de leur application dans un contexte où les citoyens, et de surcroît les ex-rebelles et les milices ne disposent pas de papier d'identité. En effet, à l'exception des villes, les services d'Etat civile ne sont plus opérationnels à cause de la faillite des services publics durant plusieurs années de guerre.

2.3. Un bilan mitigé du processus de brassage

Ce qui nous importe de comprendre, c'est que le bilan du processus d'intégration de l'armée congolaise en décembre 2005 était mitigé. D'une part des progrès significatifs ont été accomplis en deux ans et demi d'existence du gouvernement de transition sur le plan de la sécurité et de la stabilité et enfin de l'autre part les actions réalisées restent fragiles et le plan stratégique de la réforme de l'armée connait beaucoup de retard dans sa mise en oeuvre.

Incontestablement, des acquis importants pour les structures chargées de la mise en oeuvre de la réforme étaient en place et fonctionnaient. La loi sur la défense et les forces armées a été promulguée le 12 Novembre 2004. Un état-major unifié des forces armées de la RDC était en place avec la participation des officiers de différentes composantes signataires de l'accord global et inclusif sur la transition. Ces progrès ont été obtenus à l'appui important de la communauté internationale à travers la MONUC.

2.4. Le défi à relever

L'observation de l'état des lieux de la réforme du secteur sécurité en RDC met en évidence des progrès accomplis mais aussi des défis à relever.

Parmi ces derniers, quatre méritent une attention particulière dans la perspective de garantie démocratique : la nécessité d'accélérer le processus de brassage et de mettre fin aux structures de commandement parallèles, l'amélioration des conditions de vie et de travail des soldats, le renforcement de la cohérence et de la coordination des appuis extérieurs, adopter une approche globale du secteur de la sécurité.

En définitive, nous affirmons que la stratégie militaire, est l'un des facteurs de la puissance d'un Etat. Pour permettre la survie du principe de coexistence pacifique entre les Etats, nous pensons avec le professeur LABANA LASAY'ABAR que dans la catégorie où figurent les Etats qui sont en mesure de jouer un rôle mondial, régional et sous-régional c'est-à-dire d'intervenir dans toutes les parties du monde ou de la région selon le cadre de besoin. Il peut s'agir d'interventions politiques ou diplomatiques, économiques ou idéologiques, seul le cumul des capacités d'interventions peut conférer à un Etat le rôle de la puissance.

Cet attribut de la puissance revient aux grandes puissances en fonctions de certains facteurs comme la richesse matérielle par de grandes ressources naturelles et la faible dépendance par rapport aux sources d'approvisionnement étrangères, le contrôle d'un espace étendu de taille continentale, des ressources humaines appréciables, un haut niveau de maitrise technologique qui permet le plein emploi des richesses matérielles et des ressources démographiques.(25(*))

* 25 LABANA LASAY'ABAR, op. cit., p.30.

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