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La politique extérieure de la RDC face au pacte de Nairobi sur la sécurité, la stabilité et le développement

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par Benjamin BOLOMBI
Université de Kinshasa RDC - Graduat en relations internationales 2010
  

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§2. Les forces et les faiblesses de la diplomatie congolaise (34(*))

2.1. Les forces de la diplomatie congolaise

La question ici est de faire un examen sur l'organisation administrative par les actes qui ont été prises pour dynamiser la politique congolaise, la qualité des diplomates congolais semble aujourd'hui surmonter le militarisme. Les missions doivent se composer par les diplomates de carrière compétents : la configuration géographique en Afrique comme le centre des préoccupations des grandes puissances, la prise en compte des facteurs déterminants de sa politique étrangère et sa situation géopolitique, le rôle à jouer sur la scène internationale. C'est le cas historique de la recherche de la paix par les médiations du président MOBUTU en Angola, à l'Ouganda et le Kenya.

2.2. Les faiblesses de la diplomatie congolaise

Les faiblesses de notre diplomatie se situent d'abord au niveau de l'effectif et de relations humaines. Ce problème date depuis l'avènement de la IIème république, les affections des autorités du MPR tenaient compte du militarisme politique qui avait favorisé l'injection d'agent membres du groupe d'animation du ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale, des personnes ayant échoué dans leurs secteurs d'activités viendront ensuite renforcer l'instabilité des ministres appelés à animer le ministère des Affaires Etrangères et de la coopération internationale.

C'est la même idée lors de la prise du pouvoir par les autorités de l'AFDL. Les relations humaines au MINAFFECI ont pâti de ce clientélisme. Cette autorité est diminuée du fait de l'insubordination de ces ambassades, hauts dignitaires et barrons du régime.

Ensuite, certains faiblesses se montrent par l'insuffisance des moyens financiers sur les activités des diplomates qui se sont compliquées d'avantage sous la deuxième république, pendant la transition et durant les deux dernières périodes.

De même par la pléthore des missions diplomatiques et des postes consulaires, compte tenu du nombre élevé de ces missions (de 10 à 68 ambassades) il s'avère que le budget qui y était alloué chaque année était insuffisant pour résoudre les problèmes de frais de fonctionnement et ceux des salaires des diplomates en poste.

Aussi, la participation à l'administration publique internationale et à l'affiliation de la RDC aux organisations internationales se fait d'une manière désordonnée et sans objectifs clairement précis. Il n'existe pas une politique bien définie.

Cette situation se traduit par le retard de payement des contributions annuelles et la perte de quotas dans l'administration de ces organisations internationales. C'est l'absence et le retard de la RDC aux rencontres internationales ;

Enfin, par les organes du corps diplomatique de la République, la conférence diplomatique, le comité de direction (l'organe de gestion administrative, diplomatique et financière), les commissions Ad hoc (qui examine les questions spécifiques et donnent leurs avis), le syndicat de fonctionnaires du ministère des Affaires Etrangères.

En somme, toute l'histoire de la diplomatie congolaise nous a servi de comprendre le sens des comportements de la politique extérieure de notre pays. De ce fait, la compréhension de la diplomatie comme conduite de négociations entre les personnes, les groupes ou les nations en réglant un problème sans violence n'est que la mise en oeuvre de la politique extérieure par l'intermédiaire des diplomates habitués à la diplomatie internationale, à la conduite des relations internationales par l'entremise des professionnels qui s'assemblent dans le corps diplomatique mais exclusivement à l'étranger et cela dans le cadre de leurs fonctions.

Nous estimons que la RDC a besoin d'une diplomatie digne qui peut l'aider à l'influer sa considération sur l'étendue du continent africain, en Afrique centrale et surtout renforcer les moyens de sa prise de décision en matière de politique extérieure dans les Grands lacs africains, en considérant cependant les types de décisions rationnelles, idéalistes, de contrainte et volontaire ; une affirmation soutenue par Monsieur Thierry KIANGA dans sa dissertation de master (35(*)).

* 34 LABANA L.A. et LOFEMBE BENKENYA, op. Cit., pp.15-20.

* 35 KIANGA Thierry, la RDC vers l'alternative de la diplomatie dynamique, master en international, relations and public affaires : diplomaty and international publics, center for ameririczu student, Shanghai/China, février 2006, p.19.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus