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Evaluation des terres pour la culture du coton dans la commune de Djidja au Bénin

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par Marlène MICHOZOUNNOU
Université d'Abomey- Calavi Bénin - Master II 2011
  

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2.4. VÉGÉTATION, FAUNE

La commune de Djidja a un couvert végétal naturel mais, qui est aujourd'hui très dégradé à cause surtout de la fabrication du charbon de bois. Néanmoins, on y rencontre par endroits des îlots de forêt donnant l'aspect d'une végétation arborée ou arbustive. Deux forêts classées sont encore entretenues et complétées par des plantations de Tectona grandis (teck) à Dan et Setto. Ces forêts couvrent respectivement 1237 et 3150 hectares (Figure 4). Les essences prédominantes dans la commune sont Parkia biglobosa (axwatin), isobertinia doka (kakètin), Bligia sapinda (lissètin), Daniella oliveri (zatin), Vitellaria paradoxa (wougo), Vitex doniania (fontin), Pterocarpus erinaceus (kosso), Afzelia africana (kpakpatin) et Ficus capensis (votin) (Affodegon, 2005). Cependant, des espèces sont en voie de disparition en raison de leur surexploitation à des fins économiques, bois d'oeuvre et surtout la carbonisation et/ou la collecte de bois de chauffe pour la vente. Seules certaines essences (plantes médicinales) à utilité limitée ou d'intérêt pour les villageois subsistent à ce désastre. Il s'agit par exemple de Adansonia digitata (kpassatin) et de Maytenius sénégalensis (djado). Hormis cette végétation naturelle, on y retrouve des plantations d'Anacardium occidentale (cajoutin), de Eleais guinensis (détin), de Azadiracta indica (kininitin), deTectona grandis (teck) (Affodegon, 2005).

Cette végétation présente encore plus d'intérêt pour les populations dans la mesure où elles y pratiquent la chasse.

La faune sauvage se trouvant dans cette végétation est constituée : de rongeurs tels que Trhyonomys swinderianus (xo), Tarcrillus gracilis (adouin), Avicanthis niloticus (gbédja), Cricetomys gambianus (atchou), Xerus erythropus (agbé). On y trouve également des Lepus crawshayi (azui), le singe (zin), quelques reptiles tels que la vipère (djakpata), le varan (vè) et le python (dangbé). Des oiseaux représentés dont les plus nombreux sont le francolin (asso), le hibou, la tourterelle (xwélé).

Ce milieu dont nous venons de présenter les composantes naturelles, accueille des hommes qui en tirent leur subsistance.

Figure 4 : Répartition spatiale de la végétation de Djidja

2.5. ASPECT DÉMOGRAPHIQUE DE LA COMMUNE DJIDJA

La population de la commune de Djidja était de 84.590 habitants selon les données du recensement de 2002. Elle occupe ainsi la troisième place dans le rang des communes les plus peuplées du Zou. Le nombre de ménages est de 16 362 avec une taille moyenne de 4.7 personnes par ménage (Afrique Conseil, 2006). L'effet conjugué de la natalité, de la mortalité et des mouvements migratoires entraîne un accroissement. Le taux de mortalité est passé de 16,42 % en 1992 à 12,1 en 2002. Les femmes représentent 52,41 % de la population. De même, 58,69 % de cette population ont moins de 20 ans. Les femmes et les jeunes constituent alors la majeure partie des ressources humaines de la commune. Le taux d'activités dans la commune est de 79,46 %, soit une population active estimée à 67 215. Mais, la proportion des actifs varie d'un secteur d'activité à un autre avec plus de 80 % des actifs dans l'agriculture. (Afrique Conseil, 2006)

Plusieurs groupes socio-culturels vivent à Djidja et constituent une richesse en termes de diversité culturelle et des systèmes de production des biens et des services. Ces groupes socio-culturels sont les suivantes:

* Les fons qui constituent la majeure partie de la population de la commune de Djidja dont ils représentent environ les 70 %

* Les agous représentent environ 20 % de la population de la commune.

* Les mahis représentent environ 8 % de la population de la commune.

* Les autres groupes socio-culturels constitués par les adjas, les peulhs et les haoussas représentent que 2 % (figure 5).

Source : (Afrique Conseil, 2006) 

Figure 5 : Pourcentage des différents groupes socio-culturels de la commune de Djidja

A Djidja, les fons représentent la grande partie de la population dans la commune, ce qui nous montre vraiment que nous sommes sur le plateau d'Abomey. C'est pourquoi le fongbé est la langue dominante parlée par la plupart des producteurs agricoles.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille