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L'intégration des médiums environnementaux dans la peinture contemporaine, une nouvelle écologie à  Kinshasa

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par Yves NGOY EBONDO
Académie des beaux- arts de Kinshasa - Licence 2013
  

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3.8. Les ateliers BOTEMBE et le groupe librisme

Les librismes ce sont les groupes créés en 1996 qui sont constitués d'artistes contemporains congolais et se veulent une oeuvre plastique de collaboration pure, un art de promotion intégrale

Ils sont à l'origine d'un art qui a un discours fondé sur la valorisation de la richesse, du patrimoine culturel pour en faire la rampe d'une culture d'avenir centrée sur l'homme africain et ouverte aux valeurs universelles.

Dans les ateliers BOTEMBE, nous avons les artistes ci-après Roger BOTEMBE, KAMBERE TSHONGO, DIKISONGELE ZATUMWA, papy MALAMBU DIBANDI, MATEMO, etc.

Et pour le collectif libristes fondé par les « Etudiants rebelles » Germain KAPEND, Eddy MASUMBUKU, Francis MAMPUYA, ce collectif opère la déstructuration radicale de l'art académique.

Le librisme n'a pas trainé à se scinder en deux tendances la première considérant comme étant la liberté de faire n'importe quoi s'est vue ciblé de beau coup de critique car son essence était plus signifiante (formelle) tandis que l'autre où le conceptuel était plus signifié (convenu).

Selon J. IBONGO, c'est sans doute J.A.Cornet qui a le mieux précisé les étapes évolutives de la peinture contemporaine congolaise, la première phrase se développe autour de l'initiation des administrateurs, missionnaires et amateurs d'art qui découvrent, pour encourager des artistes doués d'un talent manifeste.

Une étape ultérieure fut caractérisée par une véritable initiation dispensée par des professeurs européens, soit dans des ateliers libres laissant une grande liberté d'inspiration aux artistes, soit dans un enseignement plus structurés :

La troisième étape procède de la recherche des étudiants de l'Académie de Kinshasa qui pour se mettre au diapason des peintures occidentaux, se murent à envier leurs réalisation et à scruter les livres d'art pour s'en inspirer. C'est cette phase qui suscite aujourd'hui, note J.A.Cornet, le plus de réticence de part de la critique d'art occidentale. (190(*))

Le quatrième volet enfin, (ce n'est pas une étape chronologique), est celui du phénomène de l'art « populaire » destiné surtout au public urbain et apprécié par lui comme corollaire de cette peinture. Il faut intégrer la peinture publicitaire. Au regard de ce qui précède. Il me parait juste d'affirmer que la peinture urbaine de Kinshasa, multiforme, suit exactement des étapes d'une évolution cohérente.

La période qui va de 1920 à 1950 est capitale pour l'étude sur la peinture congolaise. C'est comme le fondement sur lequel est construit l'édifice de la peinture congolaise général, et singulièrement de la peinture de Kinshasa.

J.A. Cornet a réalisé une deuxième synthèse de ses travaux sur «  les précurseurs de la peinture moderne au Zaïre ». Ces initiateurs sont essentiellement des peintres autodidactes. Leur oeuvre se situe dans l'intervalle des années 1920 et 1930, marqué l'art des rencontres artistiques Belgique-Congo, dont la première étape fut « l'entrée des aquarellistes Lubaki et Djilatendo (ou Tshelantendu) sur la scène et marché de l'art en Europe »

On ne peut évidemment décrire ici par le détail les étapes de la reconnaissance de l'art traditionnel, l'art nègre, dont la connaissance en Europe précède largement celle des aquarellistes Lubaki et Tshelantendu. L'histoire a été maintes fois retracée des artistes d'avant-garde qui, à Paris, se saisirent de l'oeuvre pour y cherchez un moyen de rupture avec les traditions figuratives héritées des anciennes écoles européennes.

* 190 J. IBONGO, Op.cit, p.47

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