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Structure de l'actif bancaire et croissance économique dans l'UEMOA

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par Madina Kabore
Université de Koudougou Burkina Faso - Maitrise 2013
  

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Conclusion

En définitive, chaque élément présente un intérêt ou un désintérêt économique certain selon sa part dans l'actif bancaire. Les réserves obligatoires renforcent l'efficacité des taux d'intérêts en influençant la liquidité des banques et leur capacité à octroyer des crédits. Leur constitution permet à la banque de se préserver des créances en souffrance et de toujours garantir une disponibilité de liquidité pour l'économie, ce qui est favorable à l'économie. Les créances sur les Etats parce qu'elles permettent aux Etats de prélever des fonds pour booster leur déficit et financer leurs investissements se répercutent positivement sur la croissance économique. En outre les avoirs extérieurs nets représentent les créances sur le RDM et donc un manque à gagné pour l'économie. Le crédit à l'économie quand à lui financent l'économie et représente un important levier de croissance pour l'économie. Cela fera par suite l'objet d'une vérification empirique.

Partie 2 / Analyse Empirique

Chapitre1/ Analyse statistique

1 / aperçu sur le système bancaire de l'UEMOA

Après les indépendances, pour faciliter l'accès des nationaux aux crédits, les gouvernements de l'UEMOA décident de créer des banques nationales, car les banques commerciales étrangères financent le plus souvent des projets étrangers. Par ailleurs, des banques de développement sont créées afin de financer des secteurs et des activités prioritaires. Mais cette politique a des effets pervers, qui va entraîner la crise bancaire de la fin des années 80 et du début des années 90, à la quelle les autorités vont répondre par une restructuration du système bancaire. (Daumont, Le Gall, Le Roux, 2004 et Powo, 2000). Celle-ci se caractérise par les mesures suivantes : la liquidation ou la privatisation des banques présentant des problèmes de faillite plus ou moins importants, la création d'une autorité de supervision et de régulation supranationale, et la substitution progressive des méthodes administratives de régulation monétaire par des mécanismes de marché de nature plus flexibles. Toutefois, après la restructuration du système bancaire, on observe une augmentation du financement des amortissements et des frais généraux par la valeur ajoutée créée par les banques ; le taux brut de dégradation du portefeuille clients restant stable. Une analyse des produits des banques de la zone, montre que le portefeuille des banques de la zone est dominé par les dépôts avec 72,74%, suivis par les crédits 58% et les titres de placement 7,7% sur la période 1990 à 2011. Toutefois, une analyse plus approfondie des crédits montre que le niveau des crédits à court terme représente deux à trois fois celui des crédits à moyen et long terme. Ainsi les banques de la zone se révèlent être des banques de dépôts qui accompagnent les entreprises dans leurs crédits de trésorerie, mais plus rarement en crédits d'investissement ou en financement long.

Comme partout ailleurs dans le monde, le système bancaire de la zone va connaître des changements technologiques (informatisation, télématique, installation de distributeurs automatiques) qui seront introduits dans un premier temps par les filiales des banques étrangères. Toutefois, l'avènement du plan comptable bancaire en 1996 va contraindre les banques à informatiser l'ensemble de leur fonctionnement. Outre l'introduction de ces changements, l'amélioration de la distribution des services financiers va être favorisée par l'augmentation du nombre de guichets dans la zone. Au dernier rapport 2011 de la commission bancaire de l'UMOA le système bancaire compte au 31 décembre 2011, 121 établissements de crédit soit 107 banques et 14 établissements financiers à caractère bancaire. Le nombre de guichet et de DAB/GAB (Distributeur et Guichet Automatique de Billets) s'établit respectivement à 1 853 unités et 1 669 unités. L'activité des établissements de crédit de l'UEMOA, apprécié sur la base du total des bilans, s'est établie à 15 361,3 milliards à la fin décembre 2011 soit une progression de 1890,4 milliards (+14%) contre une hausse de 1 999,8 milliards (+17,4%) en 2010.

De 1990 à 2011 une évolution remarquable s'est effectuée au niveau de la structure même du bilan de ces banques, cependant celle de l'actif fera l'objet de la suite de notre analyse.

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand