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Effet de l'évolution du secteur agricole sur la malnutrition et la réduction de la pauvreté à  Isale- Bulambo en RDC

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par Benjamin Kambale Masua
Institut supérieur Emmanuel d'Alzon de Butembo RDC - Graduat 2012
  

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Dans ce sous paragraphe contient un bref aperçu de ces priorités, et à particulier des principales mesures qui devront être adopter pour accroître les ressources mises à la disposition de l'agriculture et les utiliser plus efficacement. Les milieux moins avancés doivent formuler des politiques et des mesures visant à renforcer la capacité de leurs institutions d'opérer efficacement. « Ces faiblesses qui caractérisent la structure et les capacités des institutions rurales et autres, sont une des raisons pour lesquelles les reformes de politiques économiques n'ont pas réussi comme on l'espérait à accroître la production agricole globale dans le nombre des pays d'Afrique ».

I.2 La pauvreté

La pauvreté est un phénomène multidimensionnel. Plusieurs définitions et approches existent pour la cerner. En particulier, l'on distingue les approches fondées sur le bien être les besoins de base et les capacités : « la mesure de l'indice de la profondeur et de la sévérité de la résolution des deux questions fondamentales que sont l'identification des individus pauvres et la construction d'indicateurs pertinents sur la base des informations disponibles. Dans la pratique, deux approches sont généralement utilisées : l'une dite objective et l'autre subjective s'appuie sur une information quantitative résumée à travers un indicateur monétaire. Une ligne de pauvreté est alors définie comme un seul en deçà duquel le ménage (ou l'individu) est considéré comme pauvre »20(*).

L'approche subjective est basée sur la perception par les populations de leurs conditions d'existence. Les populations s'auto désignent pauvres ou non pauvre selon des critères qui leur sont propres. A cet égard, un proverbe Africain définit la pauvreté comme : « l'absence d'avoir, de savoir et de pouvoir ». Cette perception de la culture renvoie à la nature des formes d'organisation sociale et politique des communications locales et aux stratégies sous-jacentes. Ainsi importe-t-il d'investir dans la culture qui détermine la manière de vivre et de combattre la pauvreté. « L'analyse de la perception de la pauvreté au Sénégal qui se lit à travers les langues nationales peut s'articuler autour de quelques indicateurs dont le plus saillant se trouvent dans la définition suivante : (est pauvre celui qui n'a rien, qui ne peut régler ses besoins sociaux, primaires, qui vit sans accès à des opportunités) ».21(*) Pour lutter ou réduire la pauvreté à moitié à l'horizon 2015, l'État doit mettre en place de manière soutenue une politique économique et social permettant de relever significativement ses performances socio-économiques et de placer le pays sur le sentier de développement humain durable. A cette fin, « le Sénégal a initié à 2000, après l'adoption de son document intermédiaire, un processus participatif de préparation d'une stratégie de réduction de la pauvreté fondée sur une croissance distributrice et la satisfaction des besoins de base des populations pauvres »22(*)

Le consensus autour de cette stratégie met l'accent sur la nécessité d'une mobilisation des partenaires au développement pour lutter contre la pauvreté et l'exclusion à travers l'établissement d'un lien étroit entre la réduction de la pauvreté, le progrès économique et le renforcement de capacité. Le pauvre vit dans un dénouement total économique et social. Il est, souvent qualifié de déclassé social et plongé dans un état de misère quasi-permanent. Son trait dominant est qu'il s'auto exclu lui-même du tissu social.

Les ménages pauvres disposent de sources de revenus assez précaires qui ne permettent pas de découvrir entièrement les besoins en alimentation. Pour expliquer la pauvreté, les populations invoquent les responsabilités individuelles exprimées à travers le proverbe : « le paresseux est responsable de son état d'indigence », mais aussi pour le manque de relations sociales. Le tissu relationnel est ici une référence centrale.

Plus on élargit l'horizon de ses relations familiales, confrériques, ethniques, etc., plus on fait face à la pauvreté, au dénouement, à la vulnérabilité.

D'ordinaire, c'est dans le processus d'appauvrissement accéléré par une crise économique persistante que les individus, notamment parmi les plus vulnérables sont coupés des circuits leur permettant d'accéder aux ressources productives. Ce manque de moyens propre favorise une détérioration continuelle des conditions de vie, aggrave les inégalités et mène à terme, à l'extrême pauvreté. Cette dynamique conduit à une rupture des liens sociaux et à l'exclusion des couches les plus défavorisées. Un tel déficit ou défaut de relations sociales pousse certains individus aux pratiques ci-après : la violence et la délinquance : les personnes détenues sont pour la plupart des jeunes. «  Les statistiques de la justice les plus récentes indiquent un taux de criminalité de 1,8% marqué par une progression rapide des infractions et une forte présence des jeunes parmi la population carcérale » 23(*).

Dans les communautés rurales ou urbaines, beaucoup des familles manquent de l'argent nécessaire pour l'achat de nourriture suffisante et équilibrée. Dans certaines familles, on donne même aux enfants des boissons sucrées ou alcoolisées pour supprimer la sensation de faim. Tout cela parce que la nourriture coûte trop chère. Plusieurs familles gèrent mal leur budget familial en dépassant souvent pas mal d'argent pour des achats de luxe (radio, bijoux, ....) ou pour des plaisirs coûteux (bière, cigarette,.... Il reste alors peu d'argent pour les achats de nourriture qui, souvent ne sont pas perçues comme prioritaire. Cette situation aggrave souvent le taux de la pauvreté au sein de différente famille locale.

Lutter contre la pauvreté, c'est avoir confiance des inégalités et combattre la vulnérabilité des populations (le manque des ressources peut avoir des impacts sur la pauvreté. Il s'agit d'échapper aux risques de marginalisation et l'exclusion dans la société. L'auteur Nicolas SIRVEN s'est notamment penché sur le rapport entre pauvreté et vulnérabilité. « De la pauvreté à la vulnérabilité : évolutions conceptuelles et méthodologiques ».

« Face à toutes les difficultés que recouvre la pauvreté, l'Assemblée Générale de l'ONU a réaffirmé l'ambition de promouvoir les droits de l'homme (le droit de personne à la santé, à l'éduction, au logement et à la sécurité,...) »24(*).

En effet, en Septembre 2000, a été adopté lors d'une session extraordinaire par cette même assemblée la déclaration du millénaire qui fonde un nouvel accord entre pays riche et pays pauvre. Le but de cet accord est de contribuer à améliorer les conditions de vie dans les pays pauvres et de garantir le développement. Il existe 8 OMD, sont donc les principes et les valeurs des années à venir, soit pour être pleinement atteint à l'horizon 2015. L'idée centrale de ces objectifs est d'encourager les pays en voie de développement à s'engager sur les chemins de la croissance et du développement durable (rapport des N.U sur la lutte contre la pauvreté et le développement durable 2000).

« Le but de base du développement est d'élargir le choix des individus. En principe, ces choix des individus peuvent être infinis et peuvent changer au fil du temps. Les gens estiment souvent que les accomplissement ne se réalisent pas, ou pas immédiatement, dans les chiffres de croissance ou de revenu : un meilleur accès à la reconnaissance, l'amélioration de la nutrition et des services de santé, l'accès à des moyens des substances plus sûr, une sécurité contre la criminalité et la violence physique, des heures de loisir satisfaisantes, des politiques et des libertés culturelles et le sentiment de participer à des activités communautaires. L'objectif du développement est donc de créer un environnement favorable pour les personnes, quelles puissent jouir longtemps d'une bonne santé et mener une vie enrichissante ».25(*)  Le constat actuel montre que certains progrès ont été réalisés mais ne sont pas suffisants pour éradiquer complètement la pauvreté. Par exemple, sur le thème d'éducation, certains pays ont réalisés des progrès notables en ce qui concerne la scolarisation dans le primaire tandis que d'autres rencontrent de difficultés liées à l'épidémie du VIH/SIDA (en particulier ceux qui sont meurtris par les conflits).

Cette vision dynamique de la pauvreté établit précédemment s'applique souvent aux jeunes du fait de nombreux obstacles qui beaucoup doivent surmonter pour parvenir au statut d'adulte. Cependant ce parcours est parsemé d'embûches. En effet, les jeunes se résument à participer activement à l'amélioration de leur qualité de vie et celle de leur famille, afin d'entrevoir des chances de sortir un jour de la pauvreté. Réduire la pauvreté revient alors, à intégrer dans les stratégies de développement des questions plus approfondies sur l'avenir des jeunes telles que l'emploie ou encore des thèmes relatifs à leur insertion sociale et culturelle.

Ainsi, les stratégies d'emploie des jeunes occupent une grande place dans la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement il s'agit de « formuler et appliquer des stratégies qui permettent aux jeunes de trouver un travail décent et utile »26(*) (objectif 8, cible n°16, O.N.U.)

Assurer « un plein emploie productif et un travail décent » permet d'intégrer les jeunes à la vie sociale et d'investir dans l'avenir. Par ailleurs, leur donner tous les moyens d'exploiter leur potentiel en leur offrant un emploie convenable et une activité équilibrée et profitable, leur permettraient de reprendre confiance en eux dans un contexte aux perceptives incertaines.

* 20 http// : www. google.com/les défis du développement de l'agriculture dans une économie mondialisée. Jeudi 10/01/2013, 15h00.

* 21 Problématiques, définitions, stratégies et suivie pour la lutte contre la pauvreté au Sénégal, Mémoire one line 2010-2011.

* 22 Idem.

* 23 Idem.

* 24 Rapport des Nations Unies sur la lutte de la pauvret? et le d?veloppement durable, 2000.

* 25 MAHBUB cel Haq, Le développement et la réduction de la pauvreté en milieu rural, 2000, p. 8.

* 26 NATIONS-UNIES, objectifs du millénaire pour le développement, rapport 2005, New-York, 2005, p33.

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