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Analyse de l'impact des investissements publics dans le secteur agricole sur la croissance économique au Bénin

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par Félicien HOUNKANRIN
Université d'Abomey-Calavi (Bénin) - Licence professionnelle en science économique 2011
  

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2-2-Méthode d'analyse des données

« Quand vous êtes capable de mesurer ce dont vous parlez et de les exprimer par des nombres, vous savez quelque chose à ce sujet ; quand vous êtes incapable de le mesurer et quand vous ne pouvez pas l'exprimer par des nombres, la connaissance que vous en avez est bien maigre et peu satisfaisante : elle peut constituer l'amorce d'une véritable connaissance, mais votre pensée n'a encore fait qu'à peine un pas vers le stade de la science... » Lord KELVIN citées par Samuelson(1969). Nous recherchons l'impact des investissements publics agricoles sur la croissance économique. La forme fonctionnelle généralement utilisée pour établir le lien qui existe entre la production nationale et les facteurs explicatifs de sa croissance est une fonction de type Cobb-Douglas. Ce type de fonction a été utilisé par Barro et Sala-i-Martin (1996) et par Guillaumont (2003) pour identifier les déterminants de la production au Sahel. Il a été utilisé aussi par Mundlak et al. (2002) pour une analyse des déterminants de la croissance agricole en Indonésie, aux Philippines et en Thaïlande. Nous allons adapter cette fonction à notre étude. La revue de littérature précédente et la vérification de nos hypothèses suggèrent une formulation empirique générale d'une fonction de croissance qui rassemble plusieurs des spécifications empiriques utilisées dans les études effectuées depuis celle de Barro (1990), relative à l'impact du capital public sur la croissance économique. En particulier, l'équation de base retenue pour les estimations économétriques s'inspire des travaux de Ténou (1999) et de Nubukpo (2003), sur la croissance du PIB réel dans les pays de l'UEMOA.

Sous sa forme générale, l'équation à estimer s'écrit : PIBR = f (C, P, E), (1) Avec PIBR = PIB réel ;

C : un vecteur de variables dites conventionnelles (le capital physique, le travail et le capital humain) ;

P : un panier de variables liées à la politique économique (les dépenses publiques et l'indice des prix à la consommation) ;

E : un panier de variables liées à l'environnement extérieur (l'indice des termes de l'échange).

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économique au Bénin

Nos variables dépenses publiques sont composées des dépenses d'investissement de l'Etat dans les infrastructures de logistique, les infrastructures de base et les infrastructures sociales.

Notre équation (1) devient alors :

PIB =A0 + a1 DO + a2 CAP + a3 IPIB +a4 POP +a5 IPC + Et

Dans le cadre de notre étude,

PIBr représente le produit intérieur brut réel à l'année t (PIBt ),

CAP représente le capital rural à l'année t (CAPt)

POP représente la population active rurale à l'année t (POPt)

IPIB représente l'investissement en infrastructure publique à l'année t (IPIBt)

IPC représente l'indice des prix à la consommation à l'année t (IPCt)

DO représente le Degré d'Ouverture à l'année t(DOt)

La transformation logarithmique des variables est nécessaire et répond à un double souci. D'abord, il s'agit d'éviter les problèmes liés aux effets de grandeur et ensuite, de faciliter les interprétations des coefficients comme des élasticités des variables explicatives par rapport à la variable expliquée. L'équation du modèle général sous la forme double-log-linéaire devient

LPIBt =A0 + a1 LDOt + a2 LCAPt + a3 LIPIBt +a4 LPOPt +a5 LIPCt + Et (5)

Comme le suggère le modèle théorique, nous utilisons les variables suivantes: le Produit Intérieur brut réel, le capital rural, la main d'oeuvre agricole, le degré d'ouverture, l'investissement en infrastructure publique et l'indice des prix à la consommation.

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· Investissement en infrastructure publique (IPIB)

L'investissement public dans les infrastructures de transports et de télécommunication... devraient permettre la réalisation des projets d'investissement privés rentables, susceptibles de favoriser la croissance économique ( Aschauer, 1989 ; Easterly et Rebelo,1993). Par ailleurs il permet une libre circulation, et des gains de facilité d'acheminement des produits.

· Produit Intérieur Brut réel (PIB)

C'est la production nationale totale en valeur de la période d'étude. Les données utilisées sont celles de la base de l' l'INSAE

· Main d'oeuvre agricole (POP)

C'est la population active agricole. Par souci de simplicité, la population rurale est considérée comme population agricole. Les données de cette variable proviennent de l' l'INSAE.

· Capital rural (CAP)

Le capital est calculé à partir des investissements agricoles. Pour cela nous utilisons la relation classique existant entre le capital et l'investissement :

Kt = It + (1-- 6)Kt_1 (4)

Pour le calcul du capital initial, plusieurs méthodes sont suggérées dans la littérature. Cependant, la méthode la plus utilisée est celle proposée, sous l'hypothèse d'une croissance équilibrée, par Harberger (1978) à travers la relation :

it ~~

~~~~ ~ ~~~ soit ~~ ~ ~~~ (5)

Où g est le taux de croissance économique de long terme que l'on estime approximativement avec le taux de croissance réel (2,7% pour le Bénin). Le paramètre 6 désigne le taux de dépréciation du capital. Cette dépréciation peut être évaluée à travers des sondages auprès des unités industrielles mais pour le stock de capital agrégé un taux de dépréciation compris entre 4 et 6% est accepté (Abu-Qarn et Abu-Bader, 2007). Nous allons adapter ce taux à notre étude.

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· Indice des prix à la consommation (IPC)

Le signe attendu de cette variable est indéterminé dans la mesure où la valeur de son paramètre dépend des évolutions relatives de l'offre de monnaie, de la demande de monnaie et du choc d'offre (Nubukpo, 2003)

· Degré d'ouverture (DO)

Il mesure le niveau d'ouverture commerciale du pays. Ceci nous permettra de voir l'évolution de la balance commerciale d'une période à une autre.

Tableau 1 : Définitions et signes attendus des variables explicatives des modèles

VARIABLES

SIGNIFICATION DES VARIABLES

SIGNE ATTENDU DES COEFFICIENTS

A0, Aij

Constante

+ /-

CAP

Capital rural

+

IPIB

Investissement en infrastructure publique

+/-

POP

Population active rurale

+

DO

Degré d'ouverture

+

IPC

Indice des prix à la consommation

+/-

Source : Les Auteurs ; 2011

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon