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Déterminants de la faible proportion des femmes enceintes vues a la première CPN au 1er trimestre de grossesse

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par Joselyne MOSIANA MISIMA
Université Pédagogique Nationale - Licencié en Sciences de la Santé 2014
  

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1.5. Cadre conceptuel

CONCEPT

COMPOSANTES

VARIABLES MESURABLES

Déterminants de la faible proportion des femmes enceintes en première CPN au 1er Trimestre de grossesse

Les facteurs sociodémographiques

L'âge

Le niveau d'instruction

La situation matrimoniale

La profession

La parité

Le lieu de résidence

Les facteurs culturels

Les représentations sociales et culturelles

Le pouvoir de décision

La religion

Les pratiques traditionnelles

La perception de la grossesse

Les connaissances des femmes enceintes sur la CPN

Les facteurs organisationnels

La permanence des services de CPN

Personnel qualifié

La présence de calendrier de travail par semaine

La présence d'une description des postes

La présence d'une répartition des tâches

La présence d'un planning des activités

L'intégration des activités

La restitution des résultats de monitoring

Réunions de service

Information, Education et Communication

Les connaissances des prestataires en matière de CPN

les pratiques des prestataires 

1. Les facteurs sociodémographiques des femmes enceintes :

Il s'agit de l'âge, du niveau d'instruction, de la profession, de la situation matrimoniale, du milieu de résidence, la parité, les connaissances des femmes enceintes sur la CPN.

v L'âge : Il est pour certaines raisons (immaturité, expérience) un déterminant du recours tardif la CPN1 ; l'indicateur retenu pour mesurer cette variable est le nombre d'années révolues par femme au moment de l'entretien.

v Le niveau d'instruction : Il est un facteur de motivation à l'utilisation des services de santé d'une manière générale et partant à l'utilisation précoce des services de CPN ; car une femme instruite a plus accès à l'information et à discerner les informations sur sa propre santé. Pour la présente étude nous avons reparti les enquêtées en : niveau aucun, niveau alphabétisé, primaire, secondaire, et niveau supérieur.

v La situation matrimoniale : La femme enceinte ayant un conjoint du fait du soutien financier de ce dernier peut être plus enclin à se présenter en CPN1 plus précocement que celle n'ayant pas de conjoint.

La situation matrimoniale dans notre étude est une variable nominale avec les modalités suivantes : mariée polygame, mariée monogame, célibataire, veuve, divorcée.

v La profession : il s'agit de la profession de la Femme Enceinte et de son mari. Par le biais du revenu et de l'autonomie qu'elle confère elle peut influencer favorablement ou défavorablement le recours précoce à la CPN1 ; nous avons regroupé les femmes enceintes.

v La parité : tout comme l'âge, elles peuvent pour les mêmes raisons influencer le recours précoce à la CPN1 ;

v Le lieu de résidence : Le lieu de résidence du faite de la différence existant entre la ville et le village en matière d'accès à l'information, peut être un facteur explicatif de la période de recours à la CPN1.

v Les connaissances des femmes enceintes sur la CPN : Les connaissances des femmes enceintes porteront sur le calendrier de CPN, les signes de danger au cours de la grossesse, de la prévention au cours de la grossesse, des complications liées à la grossesse au premier trimestre, des avantages de la CPN au premier trimestre de grossesse.

2. Les facteurs culturels:

v Les représentations socioculturelles : Il s'agit également des facteurs tels que le pouvoir de décision, la perception des services de CPN par les femmes et les pratiques traditionnelles avant la CPN qui influencent d'une manière ou d'une autre le retard à la consultation.

v Le pouvoir de décision : Quand le recours à la CPN est conditionné par une autorisation préalable du conjoint ou tout autre individu, cela peut occasionner un retard dans la CPN1.

v La religion : La religion exerce une forte influence sur le comportement des fidèles et donc les femmes enceintes.

v Les pratiques traditionnelles : Le fait d'accomplir certaines pratiques traditionnelles avant l'annonce de la grossesse peut influencer la période de recours à la CPN1 ;

v La perception de la grossesse/croyances : L'interprétation qui entoure la grossesse dans nos contrés fait en sorte que beaucoup de femmes enceintes cachent leur grossesse. Cette situation engendre un retard à la première consultation prénatale.

3. Les facteurs organisationnels :

Les indicateurs de l'organisation des services de soins prénatals sont :

v La permanence des services de CPN :

v Le personnel qualifié : pour assurer de façon permanente les soins prénatals aux femmes enceintes et éviter ainsi les occasions manquées. Pour cela, la norme minimale en personnel est de 3 agents de santé.

v La présence de calendrier de travail par semaine ;

v La présence d'une description de poste ;

v La présence d'une répartition des tâches ;

v La présence d'un planning des activités ;

v L'intégration des activités : une bonne intégration des services permet d'orienter les femmes enceintes venues pour la CPN,

v La restitution des résultats de monitorings des activités de suivi de la grossesse : elle permet une implication de la communauté dans l'identification des causes de CPN tardive et leur résolution.

v Les réunions de service : elles se font selon une périodicité mensuelle et offrent l'opportunité à l'équipe de santé de se concerter, de discuter par rapport au déroulement des activités et de mieux orienter le suivi prénatal.

v L'Information Education Communication(IEC) sur la CPN : il s'agit d'apprécier dans cette étude, la planification et la mise en oeuvre d'activités de sensibilisation, les acteurs impliqués, les canaux utilisés pour cela et les ressources qui leur sont consacrées.

v les connaissances des prestataires en matière de CPN : un bon niveau de connaissances des prestataires en matière de CPN permettra de renforcer les connaissances des femmes enceintes sur la consultation prénatale et partant améliorera la proportion des CPN1 au 1er trimestre de grossesse. Les connaissances seront mesurées à travers les dimensions telles que la connaissance des objectifs de la CPN, le calendrier des CPN, les éléments de la CPN1, les maladies à prévenir, les composantes, les signes de danger.

v les pratiques des prestataires :

La communication interpersonnelle lors de la conduite de la CPN : Il s'agit de vérifier si les femmes reçoivent les informations clés sur la CPN lorsqu'elles viennent dans les consultations. De bonnes pratiques dans la conduite de la CPN motivent et encouragent les Femme Enceinte.

Tous ces facteurs augmentent la proportion des femmes à la CPN1 au premier trimestre de grossesse.

Aussi, les variables indépendantes, en plus d'exercer une influence sur la variable dépendante, interagissent entre elles. Les facteurs tels que l'Information, Education et Communication sur la CPN, la permanence des services de CPN, la disponibilité du personnel des services de suivi prénatal et l'accueil des femmes enceintes, la supervision et la formation des prestataires qui sont des éléments de l'organisation des services et des facteurs liés aux compétences des prestataires des services prénatals augmentent non seulement le niveau de connaissance des femmes enceintes, mais a également un effet sur certains éléments des facteurs socioculturels tels que : la perception de la grossesse et des services de santé, le pouvoir de décision et les pratiques traditionnelles.

De plus, le niveau d'instruction des femmes enceintes, leurs connaissances sur les avantages de la CPN, leurs perceptions sur les services de santé doivent être prises en compte pour une organisation conséquente des services de santé. En effet, une bonne organisation des services est une condition indispensable à la qualité des prestations et à la satisfaction des clients. Tout cela peut contribuer à accroitre l'utilisation précoce de la CPN.

CHAPITRE II : APPROCHE METHODOLOGIQUE

II.1. Présentation du milieu d'étude

Cette étude s'est déroulée dans la ville province de Kinshasa en RDC, précisément au sein du Centre Hospitalier de Kingasani II dans la commune de Kimbanseke.

a. Situation géographique

Le Centre Hospitalier de Kingasani II est situé sur l'avenue Kimpioka n°3-4-5-6 au quartier Kingasani II, dans la commune de Kimbanseke. Il est limité :

- Au Nord par le boulevard Lumumba où surgissent les Centres de Santé Lumière, Lunda, Kimbela et la paroisse Saint Marc ;

- Au Sud, par l'avenue Mobutu, le lycée pédagogique de Kingasani, le Centre de Santé Mosala et la zone de santé de Kikimi ;

- A l'Est, par l'aéroport de N'djili, l'arrêt de Kingasani ya suka ;

- A l'Ouest, par le Centre de Santé Molende, la rivière Mokali et la route fer-bois.

b. Historique

L'idée de construire ce Centre Hospitalier a été connue le 08 novembre 1964 à l'arrivée des soeurs des pauvres de Bergame à Kingasani. Elles montent un dispensaire de fortune, cette nouvelle attire aussitôt de nombreux malades, car à l'époque, il n'existait même pas un petit dispensaire dans les environs, la population leur accorde spontanément une confiance illimitée.

En 1965, le quartier Kingasani, constitue au début de quelques maisonnettes, commence à se peupler à une vitesse incroyable, particulièrement par des gens venant de l'intérieur du pays en quête de meilleures conditions de vie en ville.

En 1966, le chef coutumier Ngampani offre un terrain de 7 ha aux soeurs pour construire des bâtiments qui abriteront les oeuvres sociales.

En 1967, informée de cette générosité, la Mère Générale Angela Frandi accepte qu'on commence les travaux de construction. Avec l'appui du Saint Siège et de Caritas-Congo, l'entreprise italienne Cerruti débute les travaux de construction. Avec l'appui du Saint Siège et de Cartas-Congo, l'entreprise italienne cerruti débute la construction la construction de la maternité d'abord puis du dispensaire ensuite sur un projet du frère Querer.

En 1969, les travaux de construction s'achèvent le dispensaire commence à fonctionner aussitôt, mais on entend l'arrivée de l'électricité pour ouvrir la maternité.

En 1971, l'installation de la toute première cabine électrique moyenne tension à Kingasani, sur rue Kimpioka, dans le terrain des Soeurs.

La maternité oeuvre enfin ses portes, avec comme accoucheuse la soeur Annelvira Assoli (l'une des victimes de Ebola en 1995) le soir du même jour, la maternité enregistre sa première naissance une fillette.

En 1980 ouverture d'un centre nutritionnel à côté du dispensaire, dans le but d'offrir aux enfants de 3 mois à 3 ans et à leurs mamans un service de nutrition efficace qui répond à leurs besoins. Près de 3000 mamans y passent par mois pour vacciner leurs enfants, recevoir les conseils nécessaires sur l'alimentation, les maladies ou la croissance de leurs enfants et contrôler leur état de santé.

En 1984, l'agrandissement de la salle d'hospitalisation du dispensaire pour pouvoir accueillir et soulager plus des malades, l'ancienne infrastructure étant devenue exige rapport aux besoins en soins des populations.

En 1988, la suite à de fréquences perturbations électriques, les soeurs décident de construire une cabine moyenne tension propre à elles, laissant ainsi l'ancienne cabine au service des habitants de Kingasani.

Construction d'une salle de prématurés à la maternité rendue nécessaire pour sauver de nombreux enfants qui naissent avant terme.

En 1992, la construction d'une grande salle appelée « chambre 8 » au dispensaire pour accueillir les enfants souffrant de Kwashiorkor.

En 1993, la construction d'un bureau et d'un préau pour les tuberculeux au dispensaire.

Il y a eu aussi le début des travaux d'agrandissement de la salle d'accouchement et de la salle de travail à la maternité pour faire face à un nombre toujours plan croissant de l'accouchement.

En 1994, l'inauguration du centre pour diabétique et tuberculeux, en suite inauguration de nouvelles salles d'accouchement et de travail agrandies. Elles sont plus spacieuses, plus confortables et plus lumineuses.

En 1999, le début de service ophtalmologique.

En 2000, l'inauguration de la banque de sang et de la nouvelle cuisine du Centre Nutritionnel.

c. Capacité d'accueil du Centre

Le Centre Hospitalier de Kingasani II a une capacité d'accueil de 132 lits, dont 75 lits montés à la maternité et 57 autres au dispensaire.

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon