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Réalisation d'un espace collaboratif de partage d'informations d?un milieu rural en ligne: cas du groupement de Kaniola par Facebook

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par Emmanuel BIRHASHWIRWA
Institut Supérieur Pédagogique de Bukavu/ISP-Bukavu - Licence en Informatique de Gestion  2015
  

Disponible en mode multipage

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    Chef de Travaux

    B.P. 854/Bukavu

    REALISATION D'UN ESPACE COLLABORATIF DE PARTAGE D'INFORMATIONS D'UN MILIEU RURAL EN LIGNE.

    CAS DU GROUPEMENT DE KANIOLA PAR FACEBOOK

    INFORMATION®

    Incontestablement avec les Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication 

    NTIC, et en l'occurrence le réseau grand public

    Facebook, les femmes et les hommes s'affirment et se confirment

    Obstétriciens obstinés de l'information.

    Rares étaient les personnes qui s'occupaient de l'information jadis.

    Maintenant, l'information c'est l'affaire de tous avec l'imposant Internet !

    Avec l'émergence du Web 2.0, cette planète - la

    Terre change son initial T en I :

    Internet pour une Terre véritablement rétrécie.

    Outre-Atlantique, Europe, tiers-monde : vos ovations aux fiables

    NTIC - maçons sûrs du Village Planétaire !

    (c)BIRHASHWIRWA BACISHOGA2015

    EPIGRAPHE

    « Il vaut mieux de faire l'information que de la recevoir ; il vaut mieux être acteur que critique ».

    Winston Churchill

    « L'information et l'humanitaire sont le remède contre les douleurs extrêmes ».

    Bernard Kouchner

    « Si vous avez l'impression d'être trop petit pour pouvoir changer quelque chose, essayez donc de dormir avec un moustique et vous verrez lequel des deux empêche l'autre de dormir ».

    Dalaï Lama

    « Le monde du partage devra remplacer le p artage du monde ».

    Claude Lelouch

    BIRHASHWIRWA BACISHOGA

    IN MEMORIUM

    L'information s'est propagée comme une trainée de fumée

    Dans les journaux, de bouche à oreille, de téléphone à téléphone, par SMS ou par texto,

    Par radiodiffusion, par télévision, par Internet...

    Oui, nombreux compatriotes de notre génération ne sont plus

    Oui, nombreux parents ne sont plus

    Oui, nombreux frères et soeurs ne sont plus

    Ils ont rendu l'âme en victimes innocentes des champs de bataille imposés à Kaniola !

    Les pertes humaines...

    A vous tous partis dans l'au-delà : Vous nous manquez...

    Aujourd'hui, vers un Kaniola de Pèlerinage avec un Congo nouveau, vous n'êtes plus là !

    Comme disait Birago Diop : « Les morts ne sont pas morts »,

    Nous savons que vous êtes toujours vivants à jamais dans nos souvenirs.

    Reposez en paix !

    BIRHASHWIRWA BACISHOGA

    Je dédie ce travail :

    Spécifiquement à maman Vénansia M'BASHIZI et papa Paulo BACISHOGA qui m'ont ouvert les yeux sur terre et surtout pour m'avoir inscrit à l'école.

    Spécialement à mon grand frère Dr. BARHANYWANWA Balyahamwabo Hubert J. pour son initiative décisive de ma réintégration à l'école secondaire et qui, m'a tant encouragé jusqu'au jour d'aujourd'hui.

    A toute la grande famille Shamantu-Cibunga notre lignage.

    Aux regrettés amis d'enfance et/ou compagnons de lutte scolaire massacrés à Kaniola.

    A tous les étudiants, chercheurs et politiques Africains conscients que le devenir de nos milieux ruraux est entre nos intentions culturelles, patriotiques et citoyennes.

    BIRHASHWIRWA BACISHOGA

    REMERCIEMENTS

    Avant que ne débute cette présentation de la Réalisation d'un espace collaboratif de partage d'informations d'un milieu rural en ligne : cas du groupement de Kaniola par Facebook - que soit loué à jamais le Nom Miraculeux de l'Eternel mon Dieu créateur !

    Mes remerciements vont d'abord à mon directeur de recherche, le CT TASHO Kasongo Issa pour sa rigueur scientifique, sa vigilance fidèle et particulière qui n'est pas sans danger, à des recherches suivant des voies mal jalonnées.

    Je remercie aussi le CT CIRIMWAMI BARHATULIRWA pour ses conseils bénéfiques concernant la problématique de ce mémoire.

    Je remercie particulièrement le CT BUZIGIRE MUFANZARA Bertin pour avoir accepté de lire et de corriger grammaticalement ce mémoire.

    Je tiens à remercier aussi le Maître Poète MUZALIA Zamusongi pour avoir lu et approuvé l'Acrostiche INFORMATION® par laquelle s'ouvre ce mémoire.

    Je remercie tous les enseignants de la Section Commerciale, Administrative et Informatique et surtout ceux du Département d'Informatique de Gestion de l'ISP-Bukavu.

    Me remerciements aussi à tous les enseignants de l'Institut Supérieur Pédagogique de Bukavu qui m'ont fait part de leurs remarques ou suggestions pour une bonne finesse de ce mémoire. Je n'oublierai jamais les conseils directeurs de certains de ces enseignants dans la cantine Chez Da-Jacky de l'ISP-Bukavu.

    Je remercie très sincèrement mes personnes ressources : Innocent NTACOBASIMA pour m'avoir permis de consulter les archives dans le bureau du groupement de Kaniola même le dimanche ; Oscar ZIHALIRWA, Innocent CIREMWA et Antoine MUGISHO pour leurs entretiens fructueux concernant le groupement de Kaniola.

    Je manque un jargon idoine afin de remercier ma famille qui, sans elle, je pourrai ne pas avoir l'occasion et la volonté de fréquenter l'école primaire, secondaire et l'enseignement supérieur qui m'offrent cet espace de m'adresser, aujourd'hui, au monde sans frontière.

    Mes remerciements loyaux vont respectueusement aux personnes-acteurs qui, consciemment ou inconsciemment ont participé à la réalisation de ce mémoire ; enfin au groupe Les Halabukeurs qui est notre cadre de réflexion participative.

    LISTE DES TABLEAUX

    Tableau n°1 : Répartition de la population du groupement de Kaniola

    Tableau n°2 : Les villages du groupement de Kaniola

    Tableau n°3 : Maisons incendiées à Kaniola de 2000 à 2005

    Tableau n°4 : Statistiques des méfaits dans le groupement de Kaniola

    Tableau n°5 : Répartition de la population selon les catégories

    Tableau n°6 : Sexe des enquêtés

    Tableau n°7 : Ages des enquêtés

    Tableau n°8 : Profession des enquêtés

    Tableau n°9 : Sous-groupement d'origine des enquêtés dans le groupement de Kaniola

    Tableau n°10 : Enquêtés qui possèdent des téléphones

    Tableau n°11 : Marque de téléphone en possession

    Tableau n°12 : A accès des enquêtés à Facebook

    Tableau n°13 : Enquêtés capables de créer un compte Facebook

    Tableau n°14 : Enquêtés ayant un compte Facebook

    Tableau n°15 : Enquêtés qui souhaitent créer un compte Facebook

    Tableau n°16 : Importance de Facebook

    Tableau n°17 : Enquêtés informés de l'existence de la page Facebook Tout sur Kaniola

    Tableau n°18 : Enquêtés déjà membre de la Page Tout sur Kaniola

    Tableau n°19 : Genre d'informations à poster sur la Page Facebook Tout sur Kaniola

    Tableau n°20 : La Page permettrait à nos villages d'être informés au jour le jour

    Tableau n°21 : La Page contribuera au développement de Kaniola par l'information

    Tableau n°22 : La page contribuera au développement de Kaniola par la promotion de l'info

    Tableau n°23 : Autre voie de développement par l'information à part Tout sur Kaniola

    Tableau n°24 : Problèmes rencontrés lors de la connexion à Facebook

    LISTE D'ILLUSTRATIONS

    Illustration n°1 : Le Sphinx 5.1.0.7

    Illustration n°2 : Notification de prix

    Illustration n°3 : Page Facebook officielle du Président des USA

    Illustration n°4 : Page Facebook officielle du Président de la France

    Illustration n°5 : Page Facebook officielle de la Maison BMW

    Illustration n°6 : Page Facebook officielle du Professeur Pougala

    Illustration n°7 : Page Facebook officielle du Saint Père

    Illustration n°8 : Les navigateurs

    Illustration n°9 : Saisie et validation de l'URL - www.facebook.com

    Illustration n°10 : Page d'inscription sur Facebook

    Illustration n°11 : Photo profil par défaut sur Facebook

    Illustration n°12 : Le téléphone Itel it5120

    Illustration n°13 : Visibilité de la page `Tout sur Kaniola'

    ACRONYMES, SIGLES & ABREVIATIONS

    Admin  : Administrateur

    AFDL : Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo

    BDOM  : Bureau Diocésain des OEuvres Médicales

    BMW  : Bayerische Motoren Werke (société industrielle allemande constructrice d'automobile et motos...)

    CDPCL  : Centre Diocésain de Pastoral, Catéchèse et Liturgie

    CS  : Centre de Santé

    CT  : Chef de Travaux

    Dr. : Docteur

    DUDH  : Déclaration Universelle des Droits de l'Homme

    Fréq.  : Fréquence

    GPRS  : General Packet radio Service

    HGR  : Hôpital Général de Référence

    ISP-Bukavu  : Institut Supérieur Pédagogique de Bukavu

    ISSR/Bukavu : Institut Supérieur des Sciences Religieuses de Bukavu

    IST  : Infection Sexuellement Transmissible

    Nb. cit. : Nombre cité

    NTIC  : Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication

    ONG  : Organisation Non Gouvernementale

    Prof.  : Professeur

    RCD  : Rassemblement Congolais pour la Démocratie

    RDC ou RD Congo : République Démocratique du Congo

    RFDP-Bukavu  : Réseau des Femmes pour la Défense des Droits et la Paix-Bukavu

    TFC  : Travail de Fin de Cycle

    URL  : Uniform Ressource Locator ou Uniform Ressource Location

    USA  : United State of America - Etats-Unis d'Amérique

    VIH/SIDA  : Virus de l'Immunodéficience Humaine/Syndrome de l'Immunodéficience Acquise

    Web ou WWW  : World Wide Web

    RESUME DU TRAVAIL

    Nous avons assisté longtemps à la peine qu'a subie la population de Kaniola en particulier et celle d'autres milieux ruraux en général par le manque d'information et d'accès aux NTIC, surtout à l'Internet et en l'occurrence aux réseaux sociaux qui restent des incontournables relais communautaires. Cela n'a pas permis à ces milieux de se développer et à leurs membres de se communiquer facilement. Nous voulons donc mettre notre expertise à la disposition du groupement de Kaniola afin de l'ouvrir au reste du monde. Cette ouverture suscitera en ses habitants un esprit de créativité via le réseau « Facebook » qui regorge des internautes de tout genre.

    Cette recherche se veut alors de vendre autrement l'image du groupement de Kaniola, image souvent présentée aux yeux du monde d'une façon caricaturale et chaotique. Mais aussi, une telle recherche permettrait aux peuples autochtones d'accéder à la technologie du Web 2.0 pour parler d'eux-mêmes, pour être en contact avec d'autres peuples de la planète, et à la longue cette étude permettra de créer des bases des données plus fiables sur les réalités congolaises.

    Afin que cette technologie du Web 2.0 permette l'accès facile à l'information et au bien-être de tous les habitants de Kaniola, nous souhaiterions former tous nos enquêtés qui en exprimeront le besoin et mettre sur pieds des mécanismes pour doter des téléphones portables à ceux qui n'en ont pas pour le partage au quotidien des informations. Un projet dans ce sens là pourrait être mis sur pied. Néanmoins, ce qui reste à faire est de sensibiliser, d'informer et de former notre population cible et d'autres populations éventuelles pour l'appropriation individuelle du Web 2.0 qui reste une affaire de tout le monde pour un monde ouvertement rétréci.

    BIRHASHWIRWA BACISHOGA

    ABSTRACT

    The present study has investigated into the use of new technologies of information and communication (NTIC) in order to solve some social problems. The very problem under investigation here is that of a negative image conferred to Kaniola Grouping in Walungu territory after noticing that this grouping has been subject to human rights violations during the different wars that have invaded the DRC. The image that people tend to keep about Kaniola is the image of a dangerous place where life seems to be impossible since a number of years. However, nowadays, Kaniola grouping does no longer face such problems. On the contrary, life has taken such improvement that it is worth living in Kaniola or undertaking such or such other activities in Kaniola. In this respect, the aim of this study has been to set up a social page on «Facebook», a worldwide social network. This page could obtain the adhesion of different members of Kaniola Community so as to share ideas, opinions and communicate on important issues about Kaniola grouping in order to provide the true image of target grouping and show how life has improved to a great extent in that area.

    ERRATUMS

    0. PROLEGOMENES

    0.1. NOTIONS

    Le monde s'accélère et se rétrécit : une vision dynamique s'appuyant sur les grandes tendances de l'évolution est indispensable pour comprendre ce qui va se passer même à très court terme grâce à l'informatique. C'est ainsi qu'une nouvelle vague des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (NTIC) Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication appelée outils collaboratifs en ligne apparaissent par le biais d'Internet - l'autoroute de l'information. Ainsi, le monde tend vers des mutations brusques et se socialise rapidement grâce à ces outils collaboratifs en ligne qui sont des réseaux sociaux pour l'édification de la société du XXIe siècle considérée comme la Société du savoir. C'est suite à cette nouvelle vague que certains Chefs d'Etats et de Gouvernements réunis à Genève du 10 au 12 Décembre 2003 et du 16 au 18 novembre 2005 à Tunis dans le cadre du « Sommet Mondial sur la Société de l'information1(*) », ont reconnu l'importance des NTIC pour leur nécessité dans la vie quotidienne.

    En effet, les NTIC dont on parle aujourd'hui de plus en plus, ont envahi tous les secteurs de l'activité humaine pour le développement intégral et durable. Ces NTIC ont fait l'objet d'un intérêt grandissant, tant de la part des autorités politiques que des spécialistes voire même des simples internautes. Disons que les NTIC, dont les réseaux sociaux, apparaissent aujourd'hui comme un moyen important de développement et de réduction de la pauvreté et de l'ignorance de façon continue. On voit différentes classes de la société s'en approprier pour divers usages : scientifiques, politiques, économiques, publicitaires, médiatiques, évangéliques...

    Bien que ces réseaux soient présents et utilisés dans presque tous les pays du monde, le niveau des réseaux sociaux reste inégal d'une région à une autre, d'un pays à un autre, entre le Nord et le Sud en voie de développement. De toutes les façons, l'Afrique reste le continent le plus défavorisé en matière de ces réseaux. Des études révèlent des tendances d'évolutions prometteuses mais aussi des ruptures et de fortes inégalités.

    A l'instar de la plupart des pays Africains, la RDC accuse un retard en matière d'utilisation d'Internet. Mais, malgré son retard en matière de l'autoroute de l'information, la RDC a connu, au cours de cette dernière demi-décennie, une évolution remarquable dans le domaine d'Internet - des outils collaboratifs en ligne. L'enseignement supérieur et universitaire apparait comme l'un des secteurs des sociétés congolaises modernes qui ont bénéficié de ce changement soudain et important de ce siècle du Savoir. Il ne se passe plus même une demi-heure qu'on ne trouve, même en plein auditoire, un étudiant sur dix connecté à Internet, en l'occurrence connecté au réseau Facebook (pour des telles ou telles autres raisons).

    Néanmoins, ce changement soudain et important de ce siècle du Savoir ne devrait pas être bénéfique aux seuls évolués. Sinon le terme siècle du Savoir n'aurait plus son sens premier qui est celui de : « La connaissance pour tous en ne laissant plus aucun sur le chemin de savoir ». D'ailleurs, c'est ce qui justifie la Vision du Monde de KOUM2(*) et de ZUCKERBERG3(*) qui est d'abord d'apporter des communications à ceux qui n'y ont pas d'accès. Ensuite, l'accès aux télécommunications est un droit humain fondamental. Et enfin, rester en contact et pouvoir s'envoyer des messages sans dépenser beaucoup d'argent devrait être garantis à tous de façon en permanence.

    A cette Vision du Monde de KOUM et de ZUCKERBERG, la Constitution de la RDC y apporte un soutien lumineux. En plus, ce trio est complété nettement par la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme. Au fait, à son article 23, la Constitution de la RDC renseigne que « Toute personne a droit à l'information. Ce droit implique la liberté d'exprimer ses opinions ou ses convictions, notamment par la parole, l'écrit et l'image. » Cette disposition légale de la RDC est complétée par l'article 19 de la DUDH en ces termes : « Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. » Ces différentes dispositions légales, ces conventions internationales se rapportent au droit à l'information et à la communication par les différentes populations du monde, sans discrimination, constituent le jalon de notre étude. Celle-ci se rapporte à l'accès et au partage des informations par les populations de Kaniola via le réseau social Facebook.

    0.2. PROBLEMATIQUE

    Cette étude poursuit comme mission fondamentale, celle d'analyser les différents problèmes que rencontrent les milieux ruraux pour échapper aux bienfaits de la mondialisation qui rend le monde un petit village d'essor intégral grâce à un accès libre à l'information. Cette mission ira jusqu'à faire de Kaniola, jadis un champ de bataille, un réel lieu de pèlerinage.

    De la sorte, en introduisant la problématique de son travail sur Kaniola, MUGISHO (2008-2009) écrit : « La population de Kaniola a été la cible des Interahamwe et autres. Aujourd'hui, elle vit dans la peur et dans le traumatisme. Presque chaque jour, nous entendons à la radio, nous lisons dans les journaux,... des cas des viols, tueries, incendies des maisons, pillages des ménages et du bétail, les enlèvements des filles, femmes, hommes et enfants vers la forêt dans ce coin de l'Archidiocèse de Bukavu, en RDC où ils subissent des traitements inhumains.»

    RUGENDABANGA (2006-2007) corrobore l'écrit de MUGISHO en ces phrases : « ...la quasi-totalité de la population de Kaniola se trouve être en débandade suite aux opérations des groupes armés... Certains ont déjà élu domicile à Bukavu et à Walungu-centre. Mais, tous désirent rentrer chez eux à la seule condition que la paix soit rétablie dans leurs villages respectifs. »

    Par ailleurs, MUGISHO (2008-2009) ajoute : « ... à Kaniola, en ce qui concerne les femmes violées, des initiatives ont été déjà entreprises par la paroisse et par le Centre Koko qui est une association sans but lucratif (asbl) d'aide aux femmes et aux filles victimes de viols afin de les réintégrer dans la société. Nous regrettons cependant de voir qu'aujourd'hui la question concernant les femmes et filles violées est devenue un fond de commerce de la part des Organisations Non Gouvernementales et d'autres associations. »

    Les deux auteurs ci-haut cités ont bien soulevé des problèmes réels à ces deux époques de leurs études. Or, nous sommes à une autre période très différente aux leurs. Ce qui est inacceptable est qu'à présent, certaines personnes sans informations authentiques et/ou délits d'initiés sur Kaniola prennent toujours ce milieu rural comme celui de l'époque de 1996-2008. Sur base des travaux de ces deux chercheurs, il importe que nous effacions cette image d'un Kaniola toujours en proie aux violences et aux viols en livrant au monde une autre image authentique, vécue et produite en instantané par les habitants de Kaniola eux-mêmes.

    Tout en faisant nôtre ce passage de Vian (1979) : « S'il est une chose que l'on peut faire, c'est justement apprendre. On peut apprendre qui était untel. On peut étudier sa vie, son milieu social, son environnement. On peut rechercher les influences subies par lui. On peut finalement tenter de comprendre pourquoi il a fait telle ou telle oeuvre». Dans cette perspective, cette étude nous amène à apprendre et faire apprendre sur Kaniola.

    Nous le savons : presque chaque jour, nous entendons à la radio, nous lisons dans les journaux des actes de vandalisme et des traitements inhumains à Kaniola. Partout, à nos jours même, certains compatriotes ont encore cette mauvaise image de Kaniola. Par exemple, ce dimanche 2 août 20015, à bord d'un bus de transport en commun de Bukavu vers Walungu, dans un dialogue d'échange sur l'avenir de Kaniola... Une passagère sans information (vérifiée et non) actualisée s'exclame : « Tu te rends à Kaniola, une zone rouge où on viole même les hommes? Oh ! tu n'as plus besoin de ta vie... ! [...] ».

    A cela, la gêne n'est plus de savoir comment le problème de Kaniola est répandu dans le monde, mais comment les habitants de Kaniola vont s'approprier leur problème. Laisser l'histoire de Kaniola aux seuls généreux journaux, radios étrangers et parfois locaux serait irresponsable au moment où l'histoire de Kaniola doit aussi être écrite par les Balinda conscients pour faire face aux délits d'initiés sur la situation du milieu. Cela sera poser une pierre pour les reconstructions du tissu social, économique et politique de Kaniola.

    Pour cela il faut alors combattre toutes les formes d'obscurantisme, par un esprit critique de tous les instants, en refusant les catégories sociales qui épouvantent pour manoeuvrer, en n'acceptant aucune limitation aux possibilités de chacun, aucune spécialisation outrancière, etc. et de donner à tous les moyens de savoir : la connaissance. C'est cela alors le fait de constater l'évolution, car « refuser l'évolution est une position intellectuelle de cadavre ». Il faut plutôt l'admettre et trouver des solutions pour l'orienter dans la bonne direction, vers le progrès.

    Tous les communicants le savent - pour faire parler de soi vers le progrès, il faut créer des événements et profiter des événements qui existent et prévus pour communiquer. En ce cas, les sites des réseaux sociaux comme Twitter, Google+, Youtube... et Facebook restent le meilleur moyen de combattre toutes les formes d'obscurantisme vers le progrès. Ces réseaux sociaux permettent de rester en contact avec nos langues véhiculaire et vernaculaire. Cela étant, Facebook reste un site communautaire permettant à ses utilisateurs de partager des informations avec un groupe d'amis choisis ou non. Les utilisateurs forment alors un réseau social dont les informations entre eux sont assurées par le site et contrôlées par chacun d'eux ou d'un Administrateur de Page (ou de compte).

    Comme nous l'avons dit plus haut, le groupement de Kaniola est reconnu aujourd'hui mondialement comme un Far-West, un lieu où les actions les plus inédites ont été commises. Même lorsque la population de Kaniola pense vivre dans la quiétude, son image est tellement ternie que le groupement est devenu le symbole de la mort et de la désolation.

    Or, il nous semble qu'à l'heure actuelle, la propagation et la diffusion des informations passent par des outils (NTIC) à la portée même du commun des mortels (téléphones des plus chers et aux moins chers : du Smartphone à l'Itel simple, par exemple).

    Il n'est donc plus important aujourd'hui d'avoir absolument un Smartphone ou autre téléphone de classe pour se connecter à Internet. Il devient donc possible, même aux couches sociales les plus reculées et les plus rudimentaires de se connecter et de partager les informations en ligne pour peu que le milieu dispose d'un réseau téléphonique.

    Ainsi, dans le souci de désenclaver le groupement de Kaniola et offrir à l'humanité une vraie image plus authentique, nous nous proposons de créer une Page Facebook dénommée « Tout sur Kaniola ».

    Pour y arriver les questions de recherche suivantes ont guidé cette étude :

    Ä A quelles conditions la population du groupement de Kaniola peut-elle être connectée sur Facebook via le réseau téléphonique ?

    Ä Quelle garantie sécuritaire la création d'une Page Facebook sur Kaniola offrirait-elle au regard de tous les arnaqueurs informatiques que nous connaissons dans ce domaine ?

    Ä L'outil de travail collaboratif en ligne, contribue-t-il à l'émergence d'une intelligence collective et l'accès facile à la vraie information pour les habitants de Kaniola et d'ailleurs ?

    0.3. HYPOTHESES

    Le professeur TSHUND'OLELA (2011-2012) note que les hypothèses sont des propositions de réponses aux questions qu'on se pose dans la problématique, et « des solutions provisoires dont il faut vérifier la valeur, des solutions provisoires qui servent de fils conducteurs ». Ainsi, les questions ci-haut posées ont conduit aux hypothèses suivantes :

    Ä Pour réussir à connecter la population du groupement de Kaniola sur le réseau Facebook, et spécialement sur notre Page, il suffirait d'offrir une petite formation à la technologie Facebook, et la disposition pour chacun d'un petit téléphone de marque Itel (Itel it5120) pour ceux-là ne pouvant pas disposer de téléphones de haut niveau (High-Phone).

    Ä Pour lutter contre le piratage des arnaqueurs de notre Page, il suffirait que nous en soyons nous-même administrateur principal pour que nous ayons l'accès à la validation, au toilettage et à la crédibilisation des informations y postées.

    Ä L'outil de travail collaboratif en ligne contribuerait à l'émergence d'une intelligence et information collectives lorsque le collectif est informé de l'importance de celui-ci et accède à ses offres.

    0.4. ETAT DE LA QUESTION

    Nous ne dirons pas avoir inventé la roue dans la rédaction de cette étude, mais nous nous appuyons dans une certaine mesure aux études d'autres chercheurs ayant déjà, d'une manière ou d'une autre, pensé à ce sujet d'étude. De coutume, avant de développer toute hypothèse de recherche, il est d'abord important de faire l'état des lieux de l'étude en question. Faire exactement l'état de la question consiste à s'interroger par la question suivante : Quels sont les travaux qui ont été produits et/ou publiés en relation avec notre sujet d'étude, et en quoi notre réflexion va-t-elle s'en démarquer dans notre sphère d'étude ?

     Afin de mener à bien notre problématique, nous faisons remarquer qu'il n'y a pas des travaux scientifiques du domaine de partage, ni de gestion, ni de promotion des informations dans les milieux ruraux par un réseau en ligne dans le groupement de Kaniola. Toutefois, dans cette contrée, certains auteurs - à l'exemple de - MAMBO (2011-2012), MUGISHO (2008-2009) et RUGENDABANGA (2006-2007) ont pu respectivement parler de Kaniola dans leurs travaux. Ces travaux sont intitulés, d'abord (pour Mambo) : « La problématique de l'analphabétisme des filles dans les paroisses rurales de l'Archidiocèse de Bukavu : cas de la Paroisse Reine de Tous les Saints de Kaniola en RDC ». Ensuite (pour MUGISHO) : «Impact des exactions des bandes armées sur la vie socio-pastorale de la famille : cas de la Paroisse Reine de Tous les Saints de Kaniola/Archidiocèse de Bukavu RDC » Et, enfin - « Les rébellions et les groupes armés en chefferie de Ngweshe (1996-Avril 2007) » (pour RUGENDABANGA).

    Toutefois, aucune de ces études n'a touché l'aspect de la gestion et du partage des informations sur Kaniola. Quant à nous, nous avons pensé sur un cadre pour informer le monde en temps réel sur la situation à Kaniola afin que les responsabilités soient établies à différents niveaux. Cette étude aborde certaines actualités de la Société du savoir, caractérisée par l'information. En effet, nul n'ignore que la maîtrise de l'information est un phénomène important dans toute société humaine sérieuse. Cette maîtrise doit être considérée comme un besoin vital au même titre que l'eau et essentielle comme l'électricité. Ainsi, notre travail est original dans le sens qu'il veut offrir à l'humanité une image plus authentique du groupement de Kaniola pour son développement durable via les informations partagées grâce au réseau social « Facebook ». Aujourd'hui, les nouvelles technologies accordent une large place à l'humain, à l'internaute qui peut réagir, contester, féliciter, réprimander ... à son bon vouloir et sur la plupart des supports. De ce fait, l'originalité de ce travail naît de sa problématique abordant un problème réel observé à Kaniola et auquel il faut des solutions en créant une interface publique en ligne sur le réseau social « Facebook ».

    0.5. OBJECTIFS ET PERSONNES CIBLES DU TRAVAIL

    0.5.1. Objectif

    Cette étude est remarquable à double niveau : au niveau sociopolitique et au niveau scientifique.

    Sur le plan sociopolitique, cette étude permettra de vendre autrement l'image ou les images du groupement de Kaniola en particulier, et celle de la RD Congo en général ; image souvent présentée aux yeux du monde de façon caricaturale et chaotique.

    Sur le plan scientifique, cette recherche permettra aux peuples autochtones d'accéder à la technologie du Web 2.0 pour parler d'eux-mêmes, et à la longue, cette étude permettra de créer des bases des données plus fiables sur les réalités congolaises.

    0.5.2. Personnes cibles dans la réalisation des objectifs de cette étude

    Les personnes cibles dans la réalisation des objectifs de cette étude sont d'abord et en particulier les jeunes de Kaniola ; ensuite et en général tous les habitants conscients et soucieux de la vie humaine à Kaniola et tous les habitants des milieux ruraux africains ; enfin, éventuellement les bienfaiteurs.

    0.6. JUSTIFICATION DU CHOIX ET INTERRET DU SUJET

    Il est bien dit que « Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. » L'enseignement supérieur et universitaire apparait comme l'un des secteurs des sociétés congolaises modernes qui ont bénéficié du changement soudain et important de ce siècle du Savoir. Nous sommes probant bénéficiaire de ce changement. En tant que futur licencié en Informatique de Gestion, le choix que nous avons porté sur ce sujet se justifie par notre attachement à la dynamique de développement visant ainsi le bien-être social et économique de l'être humain par l'accès à la vraie information. Notre vision est donc celle de susciter un changement positif de nos villages ruraux vers un idéal humain. Ne disons-nous pas qu'un homme non informé est un danger social ? Donc le choix de ce sujet est un témoignage de notre souci pour la promotion et l'épanouissement de l'homme rural aux nouveaux outils de développement qui offrent plusieurs avantages pour l'obtention des informations fiables et une interculturalité naissante.

    Aujourd'hui, en plein XXIe siècle, réputé siècle du Savoir par nombreux outils permettant de se former, de former, d'informer et de s'informer en ligne, Kaniola continue à vivre l'obscurantisme. Etant donné que notre milieu natal est le groupement de Kaniola : il nous revient à nous, en tant que finaliste de deuxième cycle en Informatique de Gestion d'une Institution étatique d'enseignement supérieur, de mener des études sur l'apport des communications à ceux qui n'y ont pas accès en réduisant l'écart entre les informations riches et les informations pauvres.

    Ainsi, le présent travail présente un double intérêt notamment du point de vue personnel et du point de vue scientifique :

    · Du point de vue personnel

    La connaissance et le développement de son propre milieu et sa culture constituent un mécanisme indispensable pour la compréhension et le développement des autres cultures et milieux.

    Ainsi, nous ne voulons plus assister longtemps à la peine que subit la population de Kaniola en particulier et celle d'autres milieux ruraux en général par manque d'information et d'accès aux NTIC, surtout à l'Internet et en l'occurrence aux réseaux sociaux qui restent des incontournables relais communautaires. En effet, ces milieux ruraux regorgent plusieurs cadres et futurs cadres qui ont et auront plusieurs réalisations passées, présentes et futures dans tous les domaines. Des scientifiques et futurs scientifiques sont comptés parmi ces cadres notamment :

    ü Les étudiants,

    ü Les élèves,

    ü Les médecins,

    ü Les enseignants,

    ü Les agriculteurs,

    ü Les agronomes,

    ü Les marchands,

    ü Les commerçants,

    ü Les agents des ONG,

    ü Les expatriés,

    ü Les diasporas,

    ü Les églises,

    ü Les autorités politico-administratives,

    ü Etc.

    Ces cadres recourent souvent à la ville en cas de besoin d'avoir et/ou de donner des informations, et d'autres utilisent des appels téléphoniques qui n'offrent plus du tout des informations fiables par rapport à la diversité des informations qu'on voudrait émettre ou recevoir. Alors pour cette population, la solution la meilleure serait de recourir aux villes pour répondre au rendez-vous de l'Internet. Cependant, l'on peut dire que la ville n'est pas aussi une solution efficace à ce problème pour la population du groupement de Kaniola, par exemple, suite à plusieurs difficultés comme le moyen de transport, le moyen de navigation sur Internet, la perte de temps...au moment où c'est possible de réaliser tout cela au même endroit ou l'un et l'autre se trouveraient à Kaniola. Cependant, l'on peut se poser la question de savoir comment cela serait possible. Bien sûr, cela serait possible par cette trilogie : mission, moyens, résultats.

    Toute démarche vise l'atteinte d'un ou des résultat(s). L'obtention des résultats part d'une mission fixée d'avance. Ladite mission nécessite alors des moyens concrets pour arriver aux résultats escomptés.

    Dans ce cas, nous avons la mission visant le désenclavement du groupement de Kaniola par le biais du téléphone portable : nous personnellement d'un côté, nous allons utiliser notre propre téléphone à cette fin ; d'un autre côté, par le téléphone de tout habitant conscient de Kaniola pour le changement - mais aussi en formant deux jeunes habitants de chaque village de Kaniola à l'utilisation du téléphone pour la cause évoquée. Quant aux moyens, aucune mission ne peut s'accomplir sans moyen de réalisation pour aboutir aux résultats espérés. Ainsi, nos moyens devront être les ressources humaines, les téléphones, le provider et les bienfaiteurs. Les ressources humaines sont les Balinda conscients pour le développement. Pendant que les téléphones à utiliser, le provider à travers la Sim-carte de connexion (Orange, Airtel, Vodacom, Tigo) et les différents bienfaiteurs (personnes physique et/ou morale, asbl, ONG) qui vont soutenir ce projet, et avec l'implication totale de l'Etat Congolais constituent un moyen efficace pour des résultats fiables.

    · Du point de vue scientifique

    En tant que gestionnaire-informaticien en devenir, nous voulons mettre notre expertise à la disposition de nos campagnes afin de les ouvrir au reste du monde. Cette ouverture suscitera en eux un esprit de créativité via le réseau « Facebook » qui regorge des internautes de tout genre. D'autre part, ce travail est un éveil pour les chercheurs futurs pour qu'ils aient le souci de nous compléter et d'orienter leurs travaux dans le désenclavement observable de nos campagnes, et cela pour un monde réellement rétréci en égalité et en équité.

    0.7. METHODOLOGIE DU TRAVAIL

    Par méthodologie, nous faisons allusion aux méthodes et techniques auxquelles nous avons fait recours pour vérifier les hypothèses de la problématique. Cette recherche a été menée suivant une approche humaniste. Il faut toutefois noter que la méthodologie diffère d'une étude à une autre. Pour ce qui est de la présente étude, nos méthodes et techniques ont été les suivantes :

    0.7.1. Méthodes

    Rappelons que la méthode est une manière de procéder avec précision. C'est aussi un ensemble de principes et de règles, ou manière de procéder qu'on peut décrire et communiquer systématiquement. Dans ce cas, nous avons fait recours aux méthodes ci-après :

    0.7.1.1. La méthode Voir-Juger-Agir

    Elle est une méthode organique dans la recherche de solutions aux problèmes4(*).

    Dans un premier temps, comme natif et acteur social du groupement de Kaniola, il sied de dire que cette méthode nous a permis de voir et vivre certaines réalités à Kaniola. Notre jugement a été opéré à la lumière des appuis reçus sur terrain pour qu'à la fin nous puissions donner en proposition un cadre confortable en tant que réaction.

    0.7.1.2. La méthode expérimentale

    La méthode expérimentale est une démarche scientifique qui consiste à tester par des expériences répétées la validité d'une hypothèse en obtenant des données nouvelles, qualitatives ou quantitatives, conformes ou non à l'hypothèse initiale5(*).

    Avec notre double moyenne expérience, d'un côté sur la connaissance et le vécu quotidien de Kaniola et d'un autre sur l'utilisation de Facebook, cette méthode a justifié la validité de nos hypothèses par des expériences répétées.

    0.7.1.3. La méthode historique

    Elle nous a été utile dans notre recherche notamment à établir les causes des événements passés à Kaniola, ainsi que leurs répercussions sur le devenir de Kaniola, nous incitant à ambitionner la gestion et le partage des informations de ce milieu pour nous-mêmes et pour les générations futures en redonnant l'image d'un Kaniola astiqué.

    0.7.1.4. La méthode statistique

    Cette méthode nous a servi dans la constitution des tableaux de données et dans le dénombrement des différents sous-groupements et villages qui constituent administrativement le groupement de Kaniola.

    0.7.2. Techniques

    La technique étant une opération précise et spécifique, et une opération de production, de rassemblement et traitement de données, selon le Prof TSHUND'OLELA (2011-2012), sont les suivantes les techniques utilisées :

    0.7.2.1. Techniques vivantes

    Ü L'interview et/ou l'entretien : cette technique nous a permis d'entrer en contact direct avec certaines personnes choisies et/ou personnes ressources du groupement de Kaniola et à les interroger, mais aussi le contact indirect avec les diasporas via Internet.

    En effet, il nous est aussi arrivé de nous entretenir avec des observateurs indépendants pour avoir une idée exacte sur ce qui serrait à faire pour le désenclavement de Kaniola.

    Ü L'observation participante : en sillonnant le groupement de Kaniola, cet exercice nous a permis d'observer différents faits en vue de nous rendre compte de leur situation réelle concernant les informations du milieu.

    Ü La technique empirique : fondée sur l'observation et l'expérience personnelle des choses et des faits, et non sur une théorie établie, cette technique nous a permis de faire un jugement sur le sort de Kaniola.

    Ü Le questionnaire : cette technique nous a permis d'élaborer et d'adresser un questionnaire auprès de nos enquêtés à Kaniola. Après traitement et dépouillement automatique des données de ce questionnaire par le logiciel Le Sphinx, nous sommes abouti aux résultats tels qu'attendus.

    0.7.2.2. Techniques documentaires

    Ü Les Bibliothèques (en l'occurrence la Bibliothèque Centrale de l'ISP-Bukavu : lectures de certains TFC/TFE, Mémoires, Livres).

    Ü Les cours en rapport avec le sujet : nos propres notes de cours ainsi que ceux de nos camarades et syllabus de nos enseignants ont été mis à contribuer pour étayer la littérature nécessaire à cette étude.

    Ü Internet : autoroute de l'information - consultations de différents sites (Web).

    0.8. DELIMITATION DU TRAVAIL

    Une évidence : tout texte, ou extrait se doit d'être daté. Cela évite un premier type de confusion. « Tout texte ou tout événement, `tout fait' se trouve obligatoirement situé historiquement, c'est-à-dire conçu dans une dynamique espace-temps », Boris VIAN (1979). Eu égard à cela, nous avons jugé nécessaire de limiter ce travail sur les plans temporel et spatial :

    0.8.1. Sur le plan temporel

    Notre étude porte sur la «Réalisation d'un espace collaboratif de partage d'informations d'un milieu rural en ligne : cas du groupement de Kaniola par Facebook» au cours d'une période allant de 2004 à 2015. Soit une période d'une décennie et une année où le choix est motivé par deux périodes importantes pour nous. La période de 2004 à 2008 qui est une période de désespoir car période de nombreux actes inhumains à Kaniola. La deuxième période de 2008 à 2015 qui est celle d'espoir ou de renaissance de Kaniola et à laquelle correspond notre cursus universitaire (mais aussi 2008 étant l'année du lancement de la version française de Facebook).

    0.8.2. Sur le plan spatial

    Il nous est impossible dans un travail comme celui-ci de parler de «Réalisation d'un espace collaboratif de partage d'informations des milieux ruraux en ligne : cas des groupements de territoires de la RDC par un réseau social» en général. Raison pour laquelle notre attention se focalise seulement sur le groupement de Kaniola avec le réseau social Facebook : Kaniola étant une entité administrative composée de cinquante-deux localités ou villages, et Facebook étant le réseau social en ligne le plus commode.

    0.9. SUBDIVISION DU TRAVAIL

    A part ces prolégomènes qui débutent ce travail et des suggestions qui précèdent la conclusion qui l'ouvre à la critique, cette étude comprend quatre chapitres qui sont :

    Chapitre premier : Généralités. Ce chapitre aborde les points tels que les définitions des concepts clés, la gestion, le partage et la promotion des informations, et un survol sur les réseaux sociaux.

    Ensuite, le deuxième chapitre intitulé « Gestion, partage et promotion en ligne des informations sur Kaniola », se focalise sur ces points : Présentation du milieu d'étude, Désinformation sur Kaniola, De la désinformation vers une approche intercommunautaire réelle, Gestion, partage et promotion en ligne des informations sur Kaniola.

    Quant au troisième chapitre « Présentation, analyse et interprétation des résultats », il débute par une brève introduction suivie de la présentation de la population d'étude, puis l'enquête et l'échantillon, et enfin le dépouillement (par le logiciel d'enquête et de traitement de données - Le Sphinx) suivi de nos commentaires aux résultats.

    Enfin, le quatrième chapitre « Initiation au réseau social Facebook », traite des points : Introduction, Historique du réseau social Facebook, Mythes sur Facebook, Inconvénients et bienfaits de Facebook, Connexion au réseau social Facebook pour rendre réel l'espace de partage collaboratif.

    CHAPITRE PREMIER : GENERALITES

    INTRODUCTION

    Ce chapitre est consacré aux généralités autour de notre étude. Dans ce chapitre nous avons à y définir et à clarifier tous les concepts liés à notre champ d'étude, à la technologie Facebook et à notre approche méthodologique. Dans la démarche, nous donnons d'abord les sens généraux des concepts avant d'y placer notre acception.

    1.1.1. Champ de bataille :

    Le champ de bataille est un lieu des combats militaires6(*).

    Nous parlons de champ de bataille, pour dire les dernières années pendant lesquelles Kaniola était compris comme cela. C'est alors utopique d'écrire sur Kaniola et omettre de rappeler les batailles funèbres qu'a connu ce groupement. Une bataille étant un combat entre deux ou plusieurs groupes, à une époque très récente on a vu des groupes armés asperger Kaniola par des incursions récurrentes. Ces incursions ont rendu ce milieu un douloureux champ de Bataille obstruant la justice et la paix sans lesquelles le lieu de pèlerinage reste compromis.

    1.1.2. Lieu de pèlerinage :

    Un pèlerinage (du latin peregrinus, « étranger ») est un voyage effectué par un croyant vers un lieu de dévotion, vers un endroit tenu pour sacré selon sa religion7(*). Encarta (2009) ajoute que le pèlerinage est un voyage dont le but est de rendre un hommage (à un lieu ou à une personne) ou de méditer (sur son passé).

    Nous pensons que suite aux événements malheureux qui s'étaient passés à Kaniola, et au vue de l'image conférée à ce groupement actuellement, Kaniola va devenir un réel lieu de pèlerinage pour les hommages et les méditations. Se référant aux pèlerins des siècles, Rome est le lieu du martyr de Pierre et Paul et c'est aujourd'hui le point focal de tous les catholiques du monde entier, c'est le lieu pour « faire Eglise » aux dimensions du monde. Le monde entier sait que Kaniola a été un lieu de martyrs d'un bon nombre de personnes par des attaques meurtrières causées par des gens sans foi ni loi. Kaniola était devenu alors un lieu invivable. Maintenant que la vie y est graduellement possible, Kaniola doit attirer l'attention du monde et devenir un réel site touristique, un rassurant lieu de pèlerinage pour l'humanité. Voilà notre vision.

    1.1.3. Vision du monde :

    Il existe au plus profond de nous-mêmes un niveau qui nous dicte comment nous voyons et comprenons le monde. Cela nous amène personnellement à réfléchir sur ce que nous sommes capables de faire pour ce monde et ne pas toujours attendre ce que ce monde peut faire de nous. Et là, chacun a ses idées, ses pensées, sa vision : ce qu'il peut ou il ne peut pas pour un monde nouveau. Nous, nous avons alors la vision, avec le soutien des Balinda conscients et de quiconque autre nous soutiendra, de vendre la nouvelle image de Kaniola à travers le monde entier.

    1.1.4. Balinda :

    Sont les habitants autochtones du groupement de Kaniola. Ils sont repartis dans les villages ou localités de ce groupement. Mais aussi tous les natifs de ce groupement sont appelés Balinda quelle que soit leur résidence sur le globe.

    1.1.5. Localité :

    Selon le dictionnaire de français en ligne, le Larousse, une localité est un lieu déterminé constituant une entité géographique. Une localité est généralement appelé village.

    · Village8(*) : un village est une agglomération rurale caractérisée par un habitat plus au moins concentré, possédant des services de première nécessité et offrant une forme de vie communautaire. Village n'est pas donc à confondre avec village planétaire (global village en anglais) qui est une expression qui exprime le raccourcissement des distances dû au développement des communications, particulièrement avec Internet.

    1.1.6. Milieu rural :

    Le milieu rural, aussi appelé la campagne, désigne l'ensemble des espaces cultivés, habités. Elle s'oppose aux concepts de ville, d'agglomération ou de milieu urbain. La campagne est caractérisée par une faible densité par rapport aux pôles urbains environnant, par un paysage à dominante végétale (champs, prairie, forêts et autres espaces naturels ou semi-naturels), par une activité agricole dominant, au moins par les surfaces qu'elle occupe et par une économie structurée plus fortement.

    La campagne est caractérisée par une occupation des sols majoritairement agricoles mais sa population n'est pas forcément liée à l'agriculture. Il existe parfois des campagnes désenclavées et celles enclavées.

    1.1.7. Désenclavement :

    Action de mettre fin à un enclavement, résultat de cette action (se dit notamment à propos d'un milieu isolé. Par exemple, le groupement de Kaniola est un milieu rural enclavé). Il faudra lutter contre cet enclavement en mettant en oeuvre une structure qui déclencherait une interaction et/ou une interculturalité.

    1.1.8. Interculturalité :

    L'interculturalité est l'ensemble des relations et interactions entre cultures différentes, générées par des confrontations, qualifiées d'interculturelles. Impliquant des échanges, l'interculturalité est fondée sur le dialogue, le respect mutuel et le souci de préserver l'identité culturelle de chacun.

    · Interaction : une interaction est un échange entre deux ou plusieurs sujets. Ce sont des actions réciproques modifiant le comportement ou la nature des éléments en présence ou en influence. Selon Edgar Morin (1977)9(*), c'est une action réciproque qui suppose l'entrée en contact de sujets. Donc un échange d'informations, d'émotion entre des agents au sein d'un système.

    1.1.9. Information :

    Texte, image ou son, représentés sous une forme manipulable par un dispositif en fonction de sa technologie. Elle est l'action d'informer, de donner la connaissance d'un fait, d'une nouvelle, d'un renseignement, d'une documentation... sur quelque chose ou quelqu'un. L'information peut être parlée, écrite ou perçue mais aussi riche ou pauvre. Les principaux médias d'information sont la radio, la presse écrite, la télévision, l'Internet.

    · Informations riches : ce sont des informations provenant de personnes de métier, tels que les médias, les porte-paroles, les webmasters, etc.

    · Informations pauvres : ce sont des informations provenant de personnes supposées occasionnelles, amateurs dans le monde de l'information.

    Pourtant Kasele (2014-2015) enseigne dans son cours de gestion des systèmes d'information : « La lutte doit être menée pour la promotion de l'information en général ». Donc aucun n'a le monopole dans le monde de l'information. Un amateur, grâce aux NTIC, peut aussi donner une information certaine et/ou incertaine au même titre que l'homme de métier.

    1.1.10. NTIC :

    Elles sont les nouvelles technologies de l'information et de la communication. Elles sont utilisées dans le traitement et la transmission des informations, principalement de l'informatique, de l'Internet et des télécommunications.

    1.1.11. Internet, Web, URL, Enligne10(*) :

    1°. Internet :

    Interconnected Networks, en anglais, ou réseau mondial de réseaux interconnectés, en français. Par ailleurs, l'Internet est l'autoroute de l'information. L'idée est de connecter tout le monde avec un réseau à haut débit pour faire du multimédia interactif. Le multimédia est tout de même ce qui concerne le traitement simultané de l'image, du son et des informations en général.

    2°. Web :

    Le Web est l'interface la plus communément utilisée sur Internet. Il est intimement lié au navigateur. Le Web ou le WWW - World Wide Web en anglais, que l'on pourrait traduire en français par toile d'araignée mondiale, permet d'ouvrir le réseau Internet au grand public en facilitant la consultation des sites.

    · Le navigateur : un navigateur est un logiciel informatique qui permet à l'utilisateur d'accéder à Internet. Les navigateurs les plus connus sont Internet Explorer, Firefox, Opéra, Google Chrome...

    3°. URL :

    Un URL (Uniform Ressource Locator ou Uniform Ressource Location) est un format de nommage universel pour désigner une ressource sur Internet. L'URL est un système d'adressage permettant l'accès à diverses ressources hébergées dans différents serveurs via le Web. (Un URL, par exemple : https://www.facebook.com/roisoleil.biba).

    4°. Enligne :

    L'expression « en ligne » signifie qu'on est connecté à un réseau, en l'occurrence le réseau informatique Internet, qui est un incontournable outil collaboratif en ligne.

    · Outil collaboratif en ligne

    Sont des sites reliant des communautés ou sites communautaires communément appelés réseaux sociaux utilisant Internet. Ils sont donc des réseaux facilitant des travaux collaboratifs.

    · Travail collaboratif

    Un travail collaboratif est celui qui se fait en collaboration du début à la fin sans division fixe des tâches.

    Le travail collaboratif est à ne pas confondre avec le travail coopératif qui, est une coopération entre plusieurs personnes qui interagissent dans un but commun mais en se partageant les tâches.

    1.1. GESTION, PARTAGE ET PROMOTION DES INFORMATIONS

    Ceci constitue en quelque sorte un système d'information où la structure est constituée de l'ensemble des ressources (mission, moyens et procédures) organisées pour : collecter, stocker, traiter et communiquer les informations. (Ce système coordonne, par exemple, grâce à la structuration des échanges, les activités de membres de la Page Tout sur Kaniola.)

    1.1.1. Gestion

    La gestion des informations est l'organisation et l'actualisation des informations. Cette gestion est généralement importante et est dotée d'une structure et créée en vue d'un but déterminé. Cette gestion se fera bien sûr sur Facebook avec la Page Tout sur Kaniola. La Page sera gérée par son créateur qui est son premier administrateur, et qui peut éventuellement détecter les arnaqueurs de ladite Page.

    · Arnaqueur : c'est quelqu'un qui réalise des arnaques et/ou quelqu'un qui pirate sur Internet. C'est donc un escroc ou un trafiquant sur Internet - qui peut tirer quelque chose d'un internaute non averti par fourberie ou par ruse. Et parfois, il peut se déguiser et publier au nom d'un utilisateur ou d'un administrateur A, B, C... qu'il n'est pas, pour nuire à sa réputation.

    1.1.2. Partage

    Le partage est le fait de mettre des ressources à la disposition de plusieurs utilisateurs11(*). Ce partage concerne, ici, le fait de participer à l'élaboration des informations et d'avoir en commun ces informations avec d'autres personnes. Une fois les membres (volontaires, formés, internes et ou externes de la Page) auront aimé la Page, ils pourront commenter les écrits de la Page ou poster leurs nouvelles sur cette Page. Cela constituera un partage réel.

    1.1.3. Promotion

    Cette promotion est l'action destinée à faire connaître, à favoriser et à soutenir les différentes informations se rapportant au groupement de Kaniola. La page Facebook étant à vue universelle, Tout sur Kaniola sera ouverte au monde par sa rédaction, sa lecture, son actualisation sans frontière. Cela permettra une interculturalité naissante par la promotion des informations contenues par cette Page sur le réseau social Facebook.

    1.2. SURVOL SUR LES RESEAUX SOCIAUX

    Publier des statuts et des commentaires, donner ses impressions sur une personne comme sur une chose... restent les grandes tendances actuelles sur Internet avec l'apparition du Web 2.0. Aujourd'hui, les internautes s'expriment et une information peut très vite se répandre comme une trainée de poudre sur la Toile grâce aux réseaux sociaux. Avant l'ère des réseaux sociaux, la réputation ressortait de la simple bouche à l'oreille et pouvait vite tomber dans l'oubli. Auparavant, seuls les rédacteurs de sites ou les entreprises pouvaient publier de l'information et communiquer via Internet. Mais, aujourd'hui tout le monde peut le faire selon ses moyens et sa volonté ! Cette période favorise l'expression mais aussi les mauvaises intentions, les dénonciations et autres diffamations, arnaques, pédophiles, terroristes...

    1.2.1. Le Web 2.0

    Dans les années 2000, l'Internet connaît de profonds changements, théorisés sous le nom de Web 2.0 (pour « Web deuxième génération »). À la faveur de l'immense succès de sites tels qu'eBay (vente aux enchères entre particuliers), Wikipedia (encyclopédie collaborative libre et gratuite) ou Twitter et Facebook (réseaux sociaux permettant de regrouper des communautés autour d'intérêts communs), les internautes sont devenus acteurs et non plus simplement utilisateurs de l'Internet.

    En effet, un réseau social est un ensemble d'individus ou d'organisations reliés par des interactions sociales régulières. Avec l'apparition d'Internet, il recouvre des applications Web connues sous le nom de « service de réseautage social en ligne». Ces applications ont de multiples objectifs et vocations. Elles servent à constituer un réseau social en reliant des amis, des sociétés, et plus généralement des individus employant ensemble une variété d'outils dans le but de faciliter, par exemple, la gestion des carrières professionnelles, la distribution et la visibilité artistique ou les rencontres privées, le partage des expériences, le partage des photos, la promotion des informations d'une communauté...

    Aujourd'hui, ces réseaux sociaux sont nombreux, et parmi les plus utilisés nous avons par exemple : Youtube, LinkedIn, Twitter, Google Plus, Facebook.

    1.2.2. Le réseau social Youtube

    Youtube a été crée en février 2005 par Steve Chen, Chad Hurley et Jawed Karim, trois anciens employés de PayPal et racheté par Google en octobre 2006. Youtube est un réseau social qui était géré par l'entreprise américaine Alphabet Inc. avant d'être racheté et géré actuellement par la grande entreprise Google.

    Il est, Youtube, un site web d'hébergement de vidéos sur lequel les utilisateurs peuvent envoyer, regarder et partager des vidéos.

    1.2.3. LinkedIn

    Il est un réseau social professionnel en ligne créé en 2003 aux Etats-Unis d'Amérique. Il a été fondé en décembre 2002 et lancé en mai 2003. Il est orienté sur la mise en valeur et les échanges professionnels de ses membres, à la différence des réseaux sociaux grand public comme Facebook.

    Ainsi, le réseau social professionnel se distingue des autres réseaux sociaux existant par le fait qu'il est entièrement voué à des fonctions professionnelles. C'est ainsi que parmi les principales fonctionnalités ou raisons de créer son compte sur un réseau social professionnel sont entre autres :

    · Trouver du travail ou recruter,

    · S'ouvrir de nouvelles perspectives d'affaires,

    · Disposer d'un carnet d'adresser en ligne accessible jour et nuit.

    Nous noterons que la première action ou finalité des réseaux sociaux professionnels est de remplir sa fiche personnelle sur le réseau, et d'indiquer ainsi que l'on existe professionnellement. Cette mise en avant de son profil professionnel, régulièrement mis à jour, permet aux potentiels recruteurs de prospecter et recruter, privilégiant même les réseaux sociaux professionnels aux sites d'emploi.

    1.2.4. Le réseau social Twitter

    Twitter a été créé le 21 mars 2006 et lancé en juillet de la même année. Il est un outil de microblogage géré par l'entreprise américaine Twitter Inc. Il permet à un utilisateur d'envoyer gratuitement de brefs messages appelés tweets, sur Internet par messagerie instantanée ou par SMS. Ces messages sont limités à 140 caractères.

    1°. Microblogue :

    Est un dérivé concis du blog typique du web 2.0 ou web social. Il a été développé aux Etats-Unis et permet des publications plus courtes que dans les blogs classiques.

    2°. Blog :

    Un blog est un anglicisme pouvant être traduit en français comme blogue et parfois appelé cybercarnet ou bloc-notes. Il est un site Web ou une partie d'un site Web utilisé pour la publication périodique et régulières d'articles généralement succincts, et rendant compte d'une actualité autour d'un sujet donné ou d'une profession. A la manière d'un journal intime, ces articles ou billets sont typiquement datés et se succèdent dans un ordre antéchronologique, c'est-a-dire du plus récent au plus ancien.

    3°. SMS :

    Le service de messagerie SMS, plus connu sous sigle de SMS (Short Message Service ou Short Message Sent) ou les noms de texto ou de mini message envoyé, permet de transmettre de courts messages textuels. Il est l'un des services de la téléphonie mobile.

    1.2.5. Le réseau social Google Plus

    Google+ (prononcé et parfois écrit Google Plus et souvent abrégé G+) est l'application du réseau social de l'entreprise américaine Google. Cette application a été lancée le 28 juin 2011. Avant d'être rendue accessible au grand public le 20 septembre 2011, elle était accessible pendant près de 90 jours sur invitation. C'est une application présentée par nombre de médias comme un produit destiné à concurrencer Facebook.

    Google+12(*) est le deuxième plus grand réseau social au monde, ayant dépassé Twitter en Janvier 2013. Il est donc classé directement après Facebook dans le monde de réseaux sociaux.

    1.2.6. Le réseau social Facebook

    Facebook est un réseau social en ligne qui permet à ses utilisateurs de publier du contenu et d'échanger des messages. C'est grâce à lui que le monde se socialise davantage suite à son système de Page ou Page Officielle, ou compte avec un profil. Ce profil permet d'identifier le propriétaire du compte (personne physique, morale ou communauté).

    1.2.7. Page

    Une page est un bloc de mémoire informatique qui désigne d'une façon générale tout ce qui peut stocker de l'information13(*).

    · Page Facebook : une page Facebook permet aux organisations, aux marques, aux entreprises, aux communautés de partager leurs actualités et de communiquer avec d'autres personnes physiques ou morales. Comme pour les profils, c'est aussi possible de personnaliser la page en publiant des actualités, en organisant des événements et ainsi de suite. Les personnes qui aiment la Page et leurs amis peuvent voir ce que publie la Page.

    Signalons qu'avant de créer une page, il faut d'abord avoir un compte Facebook, puisque c'est généralement depuis ce compte qu'on crée la Page.

    · Profil : le profil est le recueil des informations (photos, actualités et expériences qui représentent le propriétaire d'un compte). Ce profil comprend également le journal.

    · Journal : le journal est l'espace sur le profil où le propriétaire du compte voit ses propres publications, les publications de ses amis les actualités dans lesquelles il est identifié, le tout étant organisé par date de publication.

    1.2.8. Compte

    Un compte est un ensemble de droits associés à un nom de connexion dont un utilisateur dispose pour exploiter (légitimement) les ressources d'un système (par exemple : une adresse électronique, un nom d'utilisateur...).

    1°. Adresse électronique :

    Adresse par laquelle ont peut se connecter à son compte ou à laquelle on peut envoyer du courrier électronique. Pour se connecter, il faudra aussi fournir son mot de passe qui, ce dernier est une suite de symboles qui ne doit être connu que de son utilisateur (et de rigueur du sysadmin), et permettant l'accès à des ressources et des données privées ou publiques.

    2°. Sysadmin :

    Sysadmin est une abréviation de SYStem ADMINIstrator ou Administrateur de système couramment abrégé Admin, chargé de la direction ou de la gestion de ceci, cela.

    CHAPITRE DEUXIEME : GESTION, PARTAGE ET PROMOTION EN LIGNE DES INFORMATIONS SUR KANIOLA

    2.1. INTRODUCTION

    Dans ce chapitre, nous allons présenter brièvement le groupement de Kaniola qui est notre milieu d'étude, revenir sur la période de désespoir à Kaniola (qui cadre avec la première délimitation temporelle de cette étude) puis la période d'espoir à Kaniola (cadrant avec notre deuxième délimitation temporelle). Ensuite, la désinformation vers une approche intercommunautaire réelle ; suivie de la gestion, partage et promotion des informations.

    2.2. PRESENTATION DE KANIOLA

    2.2.1. Situation géographique

    Le groupement de Kaniola est l'un des 16 groupements de la Chefferie de Ngweshe dans le territoire de Walungu.

    Il est situé à #177; 65 km au Sud-ouest de la ville de Bukavu et à 12 km du Centre de Walungu.

    Il est limité :

    · Au nord  : Groupement d'Izege et la chefferie de Nindja ;

    · Au Sud  : Groupement de Mulamba, Chefferie de Nindja, groupement de Luhago et quelques parties du groupement de Burhale ;

    · A l'Est  : Groupement de Walungu et quelques parties du groupement de Burhale ; et

    · A l'Ouest  : Chefferie de Nindja.

    Sa superficie est de 138,52 km2, avec une densité de 439,98 habitants/km sur une population de 60 946.

    2.2.2. Situation démographique, culturelle et sociologique

    Le groupement de Kaniola compte plus de 60 946 habitants répartis comme suit :

    Tableau n°1 : répartition de la population du groupement de Kaniola

    2ème TRIMESTRE 2015

    Catégories

    Nombre

    Moyenne en %

    Hommes

    9 778

    36,32

    Femmes

    12 357

    Filles

    20 550

    63,68

    Garçons

    18 261

    Total

    60 946

    100

    Source : Bureau groupement de Kaniola

    Cette population est répartie dans les 52 localités qui constituent le groupement de Kaniola.

    Ces 52 localités sont ci-après :

    Tableau n°2 : les villages du groupement de Kaniola

    LES CINQUANTE-DEUX (52) VILLAGES DU GROUPEMENT DE KANIOLA

    NOM DES VILLAGES

    1

    BOLOLE

    2

    BULUNGA

    3

    BUSHUSHU

    4

    CAGALA

    5

    CAGUNDWE

    6

    CEGA

    7

    CIBIMBA

    8

    CIBINDA

    9

    CIBIRA

    10

    CIBUGA

    11

    CIHAMBA

    12

    CIMBULUNGU

    13

    CINABI

    14

    CINDUBI

    15

    CIRERA

    16

    CIRHWA

    17

    CIRHWAKANYUNYI

    18

    CISAZA

    19

    CITUDU

    20

    CIZE

    21

    KAHYA

    22

    IYANGABAGULA

    23

    KALENGERA

    24

    KANIOLA

    25

    KALONGO

    26

    KANGALA

    27

    MBUBA

    28

    KARHULIZA

    29

    KATUDU

    30

    RUDUNDU

    31

    LWASHUNGA

    32

    LWENGERO

    33

    MADUBO

    34

    MIDUHA

    35

    MUBONDWE

    36

    LUYA

    37

    MUHUNGU

    38

    MUKAMA

    39

    MUKUNGULA

    40

    MULANGANA

    41

    MURHALA

    42

    MUYANGE

    43

    MUYEYE

    44

    MWIRAMA

    45

    NABISHAKA

    46

    NAKAJAGA

    47

    NTABUNGE

    48

    NYAMARHEGE

    49

    COSHO

    50

    MUDIRHI

    51

    NAKALEGE

    52

    BUDODO

    Source : Bureau groupement de Kaniola

    Du point de vue culturel, Kaniola est habité par une tribu autochtone à savoir : les Bashi. Ces Bashi sont généralement les habitants de Ngweshe dans le territoire de Walungu, qui sont particulièrement appelés « les Balinda » pour désigner ceux qui habitent ou ceux-là qui sont natifs du groupement de Kaniola.

    S'agissant de la langue vernaculaire, le mashi reste la langue de communication intercommunautaire. Dans les écoles, le français et le swahili sont les langues d'enseignement.

    2.2.4. OEuvres sociales

    a) Les écoles

    Les plus importantes sont (la liste n'est pas exhaustive) :

    Ä Ecoles secondaires :

    Ø Ø Institut Kaniola,

    Ø Lycée Makamba ou Cimbulungu,

    Ø Institut Kalongo,

    Ø Institut Budodo,

    Ø Institut Lusambo ou Karhwa

    Ø Institut Muhungu,

    Ø Institut Muyeye ou Nzibira,

    Ø Institut Nyamarhege,

    Ø Institut Kabugi ou Kahya,

    Ø Etc.

    Ä Ecoles primaires :

    Ø Ø Kaniola,

    Ø Cimbulungu,

    Ø Kalongo,

    Ø Budodo,

    Ø Cirhwa,

    Ø Muhungu,

    Ø Muyeye,

    Ø Nyamarhege,

    Ø Cindubi,

    Ø Mbuba,

    Ø Nabishaka,

    Ø Cisaza,

    Ø Etc.

    Ä L'école des métiers :

    Kaniola disposait d'une école de métier pour la formation des jeunes en menuiserie, mais malheureusement elle a fermé ses portes suite aux assauts qui sévissaient le milieu causant la destruction méchante de cette école. L'école est en difficulté de récupérer une partie de son matériel détruit et emporté par les ennemis du développement et de la paix -belligérants.

    b) La promotion de la santé

    Dans le secteur de la santé, les religieuses - les soeurs ont beaucoup soulagé les populations de Kaniola à l'époque. Elles ont construit un Centre de santé dès leur arrivée. La maternité a été la première réalisation. Avant cela, les femmes enceintes devaient aller à l'hôpital de Walungu. Même dans les cas très graves, on était obligé de les transporter sur les têtes avec tous les risques éventuels.

    A part cette maternité, les soeurs missionnaires d'origine italienne ont construit un dispensaire et un centre nutritionnel. Actuellement, les CS sont plusieurs : certains sont gérés par le BDOM et d'autres par l'HGR de Kaniola, en pleine construction, qui a officiellement ouvert ses portes depuis l'an 2005.

    2.2.5. Aspect économique

    Kaniola est un milieu rural. Nous avons fait noter dans les définitions des concepts : « ...milieu rural - la campagne est caractérisée par une occupation des sols majoritairement agricoles... ». C'est sûr que Kaniola n'échappe pas à cette caractéristique. L'économie de Kaniola repose sur l'agriculture, l'élevage et le petit commerce. La majorité de la population de Kaniola s'occupe de l'agriculture. Les cultures les plus répandues sont : le manioc, le haricot, la patate douce, le sorgho, les colocases, les ignames... en plus de cela, on y exploite le bois, c'est-à-dire la braise, les planches, mais aussi les minerais d'une façon artisanale. Plus de la dernière demi-décennie passée, ces travaux étaient abandonnés car les habitants ne pouvaient pas accéder facilement à leurs champs situés vers la forêt à cause des menaces des inciviques qui y avaient élu domicile.

    Quant à l'élevage, il constitue aussi un élément moteur dans l'économie de la population de Kaniola. Il est centré sur le gros et le petit bétail. Le milieu restant favorable à l'élevage, la population avait déjà investi dans ce secteur, mais à cause de nombreuses guerres et attaques nocturnes, surtout les pillages pendant la période de désespoir, la population a été appauvrie et tout a été anéanti.

    Concernant le commerce, la population active a abandonné son milieu de vie pour le commerce ambulatoire et l'extraction des minerais avec des conséquences graves. Des nombreux ménages sont abandonnés pendant une longue période par certains pères de famille. Les familles délaissées souffrent gravement de faim, de la pauvreté et par moment, les nymphomanes se méconduisent en se livrant à la débauche pour survivre. Cela constitue un danger pour la communauté et pour toute la société. Suite à cet appauvrissement, certaines familles ont fait le déplacement vers les villes proches (Bukavu, Goma) désertant ainsi le milieu. Là, les membres de famille exercent le petit commerce et d'autres sont des portefaix avec des recettes dérisoires. Ces recettes ne leur permettent pas de subvenir à leurs besoins les plus élémentaires comme le logement, les soins médicaux, la nourriture, le paiement de la prime scolaire des enfants, etc.

    Bref, l'économie est devenue faible dans ce groupement. Le milieu nécessite un démarrage à tous les niveaux.

    2.2.6. Communication téléphonique

    Pour la communication téléphonique, les maisons de communication Vodacom Congo, Orange RDC et Airtel (et Tigo RDC) arrosent le milieu.

    2.3. LA PERIODE DE DESESPOIR OU DES TRAUMATISMES A KANIOLA

    C'est la période de 2004-2008 se fiant à la délimitation temporelle de ce mémoire. Elle a été caractérisée par nombreux actes inhumains (tueries, viols, incendies par des bandes armées, rebelles...)

    2.3.1. Origine et identification des traumatismes

    Depuis le 25/08/1995, le Gouvernement zaïrois émet une consigne pour expulser les refugiés rwandais et burundais sur le sol zaïrois à partir de 1994. Ceci a créé un climat de peur au sein de la population et pour les refugiés. « Au fil des temps, la tension et les conflits ethniques qui avaient élu domicile chez nos voisins, se sont transposés petit à petit au Kivu, jusqu'à l'explosion d'octobre-novembre 1996. Comme un mal qui répand la terreur, la guerre a fini par affecter tout le Zaïre à l'époque », CDPCL (1996-1997). Le 17 mai 1997, ce fut la prise de la capitale Kinshasa par l'AFDL. A partir de 1998, la RDC a connu d'autres rebellions. Des bandes armées ont surgi dans plusieurs coins du pays et particulièrement dans la province du Sud-Kivu. La sécurité et la quiétude des populations congolaises en général, et de celles du Sud-Kivu en particulier étaient dès lors désaxées par ces bandes armées.

    Pour ce qui concerne le groupement, les affrontements entre les différentes bandes armées cantonnées dans le milieu étaient notés au jour le jour. Ce sont les troupes du RDC, les Maï-Maï et les combattants Hutus Rwandais. Plusieurs villages du groupement de Kaniola en ont été jour après jour visités. Des populations ont été forcées au déplacement, des maisons ont été incendiées, des femmes et filles ont été violées et emportées dans la forêt. Les habitants furent torturés et massacrés.

    2.3.2. Révélations des méfaits auteur des traumatismes de Kaniola

    2.3.2.1. Incendies des maisons

    Les abus commis par les bandes armées ont pris de l'ampleur jusqu'à incendier des maisons voire des villages entiers. Chaque année, le nombre des maisons incendiées ne faisait que croître.

    Tableau n°3 : maisons incendiées de 2000-2005

    Année

    Nombre des maisons incendiées

    Auteur de l'incendie

    Observation

    2000

    Cinq (5)

    RCD, Maï-Maï, Interahamwe et Rasta

     

    2001

    Vingt et un (21)

    RCD, Maï-Maï, Interahamwe et Rasta

     

    2002

    Douze (12)

    RCD, Maï-Maï, Interahamwe et Rasta

     

    2003

    Cent onze (111)

    Interahamwe et Rasta

    Nous pouvons citer le cas du samedi 03/05/2003 où il y a un semblant d'un affrontement entre ces deux groupes et l'un est arrivé à incendier trois habitations de monsieur KALEMBU de Mbuba

    2004

    Cinq (5)

    Interahamwe

    Le mouvement semble baisser

    2005

    Trois (3)

    Interahamwe

    La fin du mouvement

    Source : Bureau groupement Kaniola

    Il a été enregistré donc un nombre de cent cinquante-sept (157) maisons incendiées par ces bandes armées de 2000 à 2005. Ce n'est que depuis l'année 2006 jusqu'à 2008 où l'on a plus enregistré des cas d'incendie des maisons. Comme conséquences néfastes de ces incendies, on a noté les déplacements forcés des familles vers divers endroits autres que Kaniola. Cela enregistre comme difficultés : le manque de logis, de nourriture et de médicaments, l'accroissement de la pauvreté et l'humiliation, etc.

    2.3.2.2. Tueries et enlèvements

    Pendant la période des opérations des bandes armées, on a enregistré beaucoup de personnes enlevées et de personnes tuées à travers différents villages. A ce sujet, la Constitution de la RDC ne reste pas silencieuse vis-à-vis des actes ignobles qui portent atteinte à la dignité de la personne humaine. Elle stipule à son article 16 : « La personne humaine est sacrée. L'Etat a l'obligation de la respecter et la protéger. Toute personne a droit à la vie... ». Mais qu'est-ce qui est noté ? Douloureusement la dignité de la personne humaine est bafouée !

    2.3.2.3. Viols et violences faites à la femme

    Violer une femme n'est pas différent de la tuer. Il n'y a pas d'acte plus pire envers la femme que de la violer.

    Amnesty International (2001) éclaircit : « Tout acte de violence dirigée contre le sexe féminin, et pouvant causer préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou physiologiques y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privées sont condamnables. Le viol consiste à pénétrer le corps d'une personne de force sans son consentement au moyen du pénis ou d'un objet comme une matraque, un bâton ou une bouteille. »

    Les bandes armées qui opéraient à Kaniola ont utilisé des objets de toute sorte pour commettre de tels actes. Actes dont les traces restent choquantes et rejaillissent constamment dans l'être des victimes. Pour la plupart des victimes, le viol a engendré chez elles un choc psychologique parfois difficile à surmonter. En plus, on peut observer chez certaines une réelle dégradation de la santé physique. Quelques unes de ces femmes ont peur de se montrer. Nombreuses étaient revenues de la forêt avec des grossesses indésirables. Leur vie en société est devenue sans garantie. Pour survivre, certaines s'adonnent à la mendicité et d'autres à la débauche, pourtant la coutume des Bashi condamne cette pratique qui est plutôt rare dans les milieux ruraux. Cette débauche entraîne la propagation du VIH/SIDA, car on a enregistré le cas de ce virus chez certaines rescapées.

    2.3.2.4. Pillages

    Selon RFDP-Bukavu (2004) - Les pillages des biens des victimes ont encore fragilisé leur situation déjà précaire par le fait qu'il aggrave de plus en plus leur état de pauvreté. La population de Kaniola a connu les pillages de tout genre. Elle a été dépouillée de tous les biens matériels et financiers par les bandes armées. Les vaches, les chèvres, les moutons, les poules, les lapins, les cobayes ont été pillés ainsi que d'autres biens de valeurs comme les habits, les ustensiles de cuisine, etc. Ces bandits emportaient tout à leur passage : les personnes et leurs bétails vers la forêt. C'est ce qui explique jusqu'à nos jours la vie difficile à Kaniola même si le milieu est en train de se reconstruire. Non seulement il faut reconstruire le tissu social, mais aussi il faut petit à petit équiper la population pour qu'elle puisse produire et lui venir en aide avec le minimum pour la survie.

    Dans le tableau suivant, nous résumons les méfaits qui sont auteur des traumatismes de Kaniola

    Tableau n°4 : statistiques des méfaits dans le groupement de Kaniola

    IDENTIFICATION DES MEFAITS

    ANNEES

    2000

    2001

    2002

    2003

    2004

    2005

    2006

    2007

    2008

    Personnes tuées et/ou massacrées

    05

    10

    20

    54

    36

    140

    169

    10

    06

    Viols et violences faites aux femmes

    274

    383

    422

    776

    838

    869

    426

    366

    09

    Enlèvements et déportations

    175

    319

    461

    402

    527

    531

    209

    74

    07

    Rançons payées

    +150 000 $US

    Maisons incendiées

    05

    21

    12

    111

    05

    03

     
     
     

    Vaches pillées

    185

    219

    347

    173

    338

    101

    03

     
     

    Autres bêtes pillées (chèvres, moutons)

    +45 000 animaux

    Infrastructures endommagées

    16 écoles

    Source : Bureau groupement Kaniola

    La liste des identifications n'est pas exhaustive dans ce tableau.

    2.3.3. Causes des méfaits

    Les causes d'innombrables méfaits commis à Kaniola sont nombreuses. Parmi ces méfaits, nous citons :

    2.3.3.1. Le désir du matériel

    On a surtout remarqué que suite au manque d'emploi et à cause de la pauvreté, l'extravagance de certains citoyens qui veulent s'enrichir très vite s'adonnant au vol, commettent des actes de vandalisme.

    2.3.3.2. Le banditisme

    L'attitude que ces bandes armées affichaient se révélait comme du pur banditisme. A cela, nos autorités administratives, notre armée et notre police devraient prendre des mesures strictes vis-à-vis de ces derniers afin de les écarter définitivement de la société.

    2.3.3.3. Le manque d'amour de la patrie

    Une autre cause est le manque de l'amour de la patrie. Qu'il soit compatriote ou étranger, celui qui pose les actes de ce genre dans son pays ou dans le pays qui l'a accueilli n'a pas l'amour de cette patrie.

    2.3.4. Impacts des méfaits

    L'impact de ces méfaits est très grand et s'étend à tous les stades de la vie humaine. L'occupation de villages congolais par les bandes armées ont été de plusieurs ordres : économiques, politiques, etc. C'est pourquoi ces différents mouvements observés de la part de ces troupes et les diverses exactions portées contre la population ont créé un sérieux problème qui touche tous les aspects de la vie.

    2.3.4.1. Sur le plan social

    Sur le plan social, bien des problèmes s'observent et influent sur la vie de la population de Kaniola, et même de ses environs. Il s'agit de :

    Ä La détérioration des conditions de vie ;

    Ä L'accroissement de la population urbaine ;

    Ä La séparation des membres d'une même famille. Certains parents ne sachant plus sécuriser leurs enfants, surtout les filles, ils les ont laissées aller vers des endroits sans avenir, elles sont devenues des professionnelles de sexe. Elles échappent alors au slogan du millénaire : « Toute les filles à l'école pour une parité justement justifiée ».

    2.3.4.2. Sur le plan économique

    Les pillages consécutifs et l'abandon des champs ont exacerbé le délabrement du tissu économique de Kaniola. La population de Kaniola avait perdu tous les biens de la maison : l'élevage, jusqu'à devenir elle-même le propre butin des agresseurs. Ces derniers avaient ouvert un centre commercial pour les captifs des incursions diurnes et nocturnes vers différents sites dans la forêt entre Nindja et Kaniola (par exemple : Lushozi, Migani, Kasirusiru - Lwampusè). Ils exigeaient un montant énorme en argent pour la libération des butins. Soit un montant de plus de 500 $US (cinq cents dollars américains) par captif. Celui (ou celle) pour qui ses proches n'ont rien trouvé en termes de libération est égorgé(e) sans procès.

    2.3.4.3. Sur le plan éducatif

    Les nombreux méfaits ont affecté la société en général et la famille en particulier. On peut notamment en citer :

    Ä Une baisse de l'éducation et/ou de l'instruction,

    Ä Un surpeuplement des classes surtout dans les écoles du Centre,

    Ä Le taux de déperdition est élevé surtout chez les filles,

    Ä L'immoralité observée chez les enfants surtout chez les plus jeunes,

    Ä Le vagabondage sexuel et surtout la prolifération des IST.

    2.3.4.4. Sur le plan sanitaire

    Jusqu'à présent, le secteur de la santé est confronté à des multiples problèmes, entre autres l'accès aux soins de santé qui reste toujours difficile. Bien que les professionnels de la santé vous accueillent pour les soins, mais le paiement est toujours cher. Mais aussi le manque de certains produits de médicaments traceurs. Les viols des femmes ont engendré des traumatismes et ont favorisé la propagation des IST. Selon l'HGR de Kaniola (2006), dès 1998 à 2008, une moyenne de #177; 6000 cas des IST sont rapportés par toutes les aires de santé oeuvrant au sein de l'HGR de Kaniola.

    2.3.4.5. Sur le plan culturel

    Disons qu'à cette époque avec l'insécurité grandissante à Kaniola de 1998 à 2000 la vie des jeunes étaient exposée. La plupart des jeunes avaient abandonné leurs activités craignant la perte de leur vie suite aux exactions sans pareilles. Alors toutes les activités étaient paralysées (rencontre des jeunes, théâtres, génies, sport, etc.)

    Les activités de la jeunesse de Kaniola ont connu des perturbations suite à ce manque de paix qui secouait le milieu. Aujourd'hui, les activités sont en train de prendre le rythme normal, quoique la jeunesse manque des sponsors aux projets initiés.

    2.4. LA PERIODE D'ESPOIR OU DE DETRAUMATISME A KANIOLA

    La période de 2008-2015 par rapport à la délimitation temporelle de ce mémoire, c'est la période de dédramatisation et de détraumatisation à Kaniola et sur Kaniola. Elle est la période des informations vitales.

    2.4.1. Désinformation sur Kaniola

    La promotion des valeurs demande un engagement assidu de la part de tout citoyen dans une perspective de veiller au respect de la vie et à la restauration de la justice et de la paix pour le bien-être de l'humanité. Beaucoup de personnes avaient perdu doucement le sens de la vie en standardisant la mort. Pour elles, la vie n'avait plus de valeur. A force d'assister ou de participer aux violences et aux tueries. On a alors noté deux positions différentes au sein de la population : une partie était consciente de la valeur de la vie et une autre affichait un comportement qui ne respecte pas la vie de l'homme. C'est dans ce sens que nous devons considérer l'époque de 2000-2008 très différente de celle d'après 2008 à nos jours. Kaniola est en pleine reconstruction et nécessite l'apport de tout un chacun.

    A Kaniola aujourd'hui, c'est très sûr que les activités sont en train de reprendre le rythme normal pour les nouvelles orientations. On constate la paix s'annoncer graduellement, et l'éducation considérable au respect de la dignité de la personne humaine, jadis bafouée dans ce milieu. Et que donc, plus besoin de s'éterniser sur les macabres événements ou malheureux méfaits obsolètes d'avant 2008. Maintenant, les habitants vont aux champs. Les pâturages et les forêts, autrefois occupées par les bandes armées, sont envahis par les paysans agriculteurs, les éleveurs et les bestiaux. Les paysans vaquent à leurs activités vingt-quatre heures sur vingt-quatre et d'autres dorment à leur sommeil. L'école a repris normalement comme les cultes dans les Eglises ainsi que les services sanitaires. C'est la renaissance de Kaniola !

    2.4.2. Rétablir la justice et la paix

    La renaissance, oui. Mais, une réelle renaissance dans la justice et la paix. L'Etat de droit ne doit pas être perçu comme un rêve. C'est un Etat où règnent la justice et la paix. A cause des guerres à répétition, la RDC a souffert de manque de paix, le privilège s'est laissé observer à tous les niveaux, ce qui n'est plus le cas.

    La lutte pour la paix demande l'implication de tout le monde aux niveaux des villages, des villes, des provinces et de tout le pays. Une sensibilisation pour toutes les couches sociales s'avère obligatoire afin de remettre les choses en ordre et garder cette paix à l'horizon pour des générations en générations.

    2.4.3. Vers des nouvelles orientations : rôle de la jeunesse

    La jeunesse dans sa mission et son qualificatif d' « espoir de demain » ou « l'avenir de la nation », ne peut ni se battre, ni engager une violence pour rechercher la paix et la justice pour le développement durable. Mais elle s'avance avec opiniâtreté sur les chemins de libération authentique, comme par exemple, celui d'organiser les activités culturelles, celui d'informer et de former les nécessiteux ou aux fins d'épanouissement en rapprochant le monde, etc. Cela corrobore en d'autres termes l'Exhortation apostolique du Pape François (2013) : « Les jeunes nous rappellent à réveiller et à faire grandir l'espérance, parce qu'ils portent en eux les nouvelles tendances de l'humanité et nous ouvrent l'avenir... »

    Grâce à la communauté « Tout sur Kaniola », la jeunesse de la RDC en particulier et la jeunesse du monde entier en général, peuvent s'enquérir de tout ce qui se passe dans les villages de Kaniola, dans tous les villages du monde et le transmettre par écrit ou par image à la curiosité du monde. De cette façon, telle ou telle organisation, les dirigeants peuvent être informés à temps réel des informations fiables d'un quelconque village et prendre des décisions salvatrices s'y rapportant.

    Par ailleurs, la communauté Tout sur Kaniola pourra bénéficier du concours d'autres organisations pour bien assumer cette responsabilité agréable. Cette responsabilité est celle de :

    · Véhiculer l'information au quotidien dans les villages ;

    · Barrer la route aux obscurantistes ;

    · Convaincre et aider les paysans à se mettre résolument dans la dénonciation des antivaleurs et d'en donner chaque fois rapport au groupement, au territoire, aux gouvernements (provincial et national) ;

    · Montrer aux paysans le chemin à suivre pour cheminer vers un véritable changement social et se mettre du côté de cette population pour y parvenir. Cela, afin de marquer une remarquable mise en avance du milieu confirmant l'instauration d'un réel système de désinformation sur les villages.

    Les organisations de défense des droits de l'homme et tous les humanitaires pourront continuer à faire une forte sensibilisation, afin que les villageois soient capables de dénoncer sans peur toutes les irrégularités et annoncer les bonnes nouvelles vécues dans leur milieu.

    2.5. DE LA DESINFORMATION VERS UNE APPROCHE INTERCOMMUNAUTAIRE REELLE

    Chacun d'entre nous doit être témoin de la vérité, de la justice, de l'amour dans ses activités quotidiennes et partout où il se trouve. Sont ces aptitudes qualités qui renforceront les relations d'intimité et d'unité entre les hommes. Il faudrait savoir que nous sommes fils et filles d'une unique humanité. C'est dans ce sens que tout citoyen devra orienter son action humanitaire afin de lutter contre la désinformation.

    L'éducation au respect des valeurs, spécifiquement celle de la vie et l'éducation contre l'obscurantisme, exige un réel dynamisme de tout villageois pour son développement et celui de son milieu. En effet, nous devons lutter contre la désinformation et donner la vraie information selon la circonstance et la nécessité.

    Cette information ne sera plus la seule préoccupation des chevronnés en matière. A partir de nos villages, des personnes seront choisies dans le souci de la pérennisation de la communauté Tout sur Kaniola. Deux (2) personnes seront désignées et formées pou donner l'état des lieux chaque fois qu'il sera nécessaire. Avec cette nouvelle orientation, la communauté démarrera alors à travers les jeunes, les habitants conscients des villages.

    C'est donc clair que toutes les structures doivent apporter leurs contributions à la reconstruction d'une nouvelle société où règnent les fondements indiscutables du développement qui sont : la justice, la paix et le travail. Normalement dans les villages, tous les habitants se connaissent et agissent ensemble dans les questions qui touchent le développement et le bien-être social. Pour les problèmes touchant à la sécurité, la justice, la paix et au développement, les membres des villages collaborent intensément avec les membres des autres villages et les personnes de bonne volonté dans la production de l'information visant le bien-être de l'entité. Les villages devront désormais se prendre en charge conformément aux NTIC, à la Constitution, à la DUDH qui leur donnent la possibilité d'informer et d'être informés sans frontière. Voilà pourquoi dans ces communautés, il faudrait que l'action de propager l'information soit fondée sur la solidarité et l'esprit de partage. Il s'agit de vivre ensemble, de vivre en commun l'information. Les villages devront être des groupes restreints et bien intégrés, ou les relations interpersonnelles sont cordiales et spontanées. Des groupes où on fait l'expérience d'être partie prenante d'un village rétréci grâce à son engagement.

    Les villages devront s'intéresser à toute la vie dans ses divers aspects. Ils seront attentifs aux événements qui se produiront à l'intérieur comme aux environs pour mieux les analyser enfin d'entretenir une conscience critique des défis que l'histoire leur lance : produire, gérer et partager l'information. Les villages seront donc actifs pour la promotion humaine dans leur milieu, pour la promotion de la vie, car il n'y pas de développement sans vie saine. Ainsi, les membres conscients pourront être capables de se contrôler eux-mêmes en maîtrisant la nature d'information à partager.

    Brièvement, les villages devront davantage devenir des communautés engagées pour l'avènement du développement. Et pour aboutir à ce développement, aucun domaine ne peut être considéré comme un tabou : il faudra débattre de toutes les questions afin d'éclairer la conscience de tout paysan. C'est pourquoi l'existence et fonctionnement des différents clubs seront initiés et encouragés dans la production de l'information au sein du village : agriculture, élevage, éducation, justice et paix, santé... Les milieux ruraux, en tant que la base de l'humanité, ils viseront à rassembler tout le monde. Ils animeront leurs membres afin de susciter l'engagement de tous pour qu'ils puissent vivre dans la vérité et l'honnêteté, dans la justice et la paix, et la pratique d'une information formative.

    2.5.1. Redynamiser une jeunesse de réconciliation

    Avec beaucoup d'actes inhumains vécus à Kaniola à l'époque, les mémoires des certaines personnes restent toujours surchargées. Surtout, beaucoup de jeunes se sentent acculés par des multiples situations de haine envers leurs adversaires et d'esprit de vengeance. Une nouvelle dynamique de la jeunesse doit naître pour donner priorité à la réconciliation et la promotion du travail collectif entre toutes les catégories des populations. Il n'y a pas de travail collectif visant le développement sans union, entente, réconciliation, justice et paix. Pour participer à l'avènement du désenclavement, les villages s'inscriront dans le vaste processus de l'instauration de l'union, l'entente entre les uns et les autres. Ce travail n'est pas possible sans l'union et l'attente mutuelle des personnes, des familles, du tissu social et moral du milieu. Avec la Page Tout sur Kaniola nous pensons à un travail vraiment collaboratif.

    2.5.2. L'accompagnement de la Page Tout sur Kaniola

    Patrick Sébastien14(*) dit : « C'est parfois lorsqu'on est seul qu'on est plus mal accompagné15(*) ». L'accompagnement veut donc un service de soutien ou d'aide à la Page Tout sur Kaniola ou aller ensemble avec celle-ci.

    2.5.3. Promotion d'un développement durable

    Les événements de 2000 à 2008 ont causé des affres graves au groupement de Kaniola : assassinats et incendies des villages, extorsions et pillages, déplacements des populations, vols et viols à répétition, destructions méchantes des infrastructures sociales... A cause de tout ceci, le social dans le groupement était très difficile à réaliser. C'est comme cela que le groupement de Kaniola avait perdu le départ pour son développement. Il a besoin d'un appui pour sa reconstruction. Nous préconisons ici deux voies principales pour parvenir à promouvoir un développement durable dans le groupement de Kaniola :

    2.5.3.1. Le développement matériel

    Lorsque nous parlons du développement matériel, nous parlons des biens nécessaires pour l'équipement des maisons et de beaucoup d'autres biens nécessaires à la survie. Beaucoup de maisons étaient brûlées et d'autres démolies. La population, appauvrie, est dans l'incapacité de réparer ces dommages. C'est pourquoi la promotion d'un développement matériel peut aider à résoudre certains problèmes.

    Pour y parvenir, nous proposons qu'il y ait une étroite collaboration entre le gouvernement central et la base afin d'initier le système des projets individuels ou communautaires par des microcrédits pour la reconstruction matérielle :

    Ä L'habitat,

    Ä L'élevage,

    Ä L'agriculture,

    Ä La scolarisation des enfants,

    Ä Etc.

    La pauvreté et le manque de nourriture étant la base de tous les maux, et qui s'observent dans le milieu, le groupement devra amener toute la population à aimer et à exercer avec ardeur le travail. C'est à ces propos du travail que la Constitution de la RD Congo renseigne que le travail est un droit et un devoir sacrés pour chaque Congolais. Et que, tout Congolais a le droit et le devoir de contribuer par son travail à la construction et la prospérité nationales. C'est ainsi que nous louons, d'une part, les initiatives déjà entreprises en agriculture par la paroisse de Kaniola afin de montrer aux habitants que sans l'exploitation de la terre à Kaniola, la vie restera toujours chère. D'autre part, nous louons le retour à l'élevage par certains éleveurs qui s'installent déjà dans les pâturages et les forêts de Kaniola avec leurs troupeaux.

    2.5.3.2. La lutte contre la pauvreté

    Les Balinda doivent eux-mêmes fournir beaucoup d'efforts pour affronter la pauvreté. Ils doivent se mettre au travail dans les domaines les plus en vue tels que l'agriculture et l'élevage. Une solidarité est de mise afin de combattre la paresse, la distraction et l'oisiveté. Dans les villages, il faudra constituer des équipes de travail pour le labour des champs. L'équipe devra faire une rotation, ainsi chaque membre bénéficiera de la synergie. Il en sera de même pour le sarclage, la récolte et même pour d'autres travaux comme la construction ou la production des matériaux de constructions. Cela demande une organisation et une planification compte tenu du fait de la complexité des relations entre les individus et les groupes humains. Et tout cela devra être géré pour l'information continue de générations en génération afin de susciter les travaux collaboratifs.

    2.6. GESTION, PARTAGE ET PROMOTION DES INFORMATIONS

    1° Notice sur le travail collaboratif

    La gestion de l'information démontre que parmi toutes les informations nécessaires aux administrateurs afin de mettre sur pied un projet ou un programme, celles produites par la surveillance et l'évaluation jouent un rôle capital. C'est pourquoi, ne seront gérées et partagées que celles les informations brutes et véridiques sur la Page Tout sur Kaniola. Les administrateurs qui sont les mobilisateurs seraient encouragés à s'instruire au sujet de la surveillance et de la nécessité de réaliser une surveillance régulière, et de stimuler et former tous les intéressés de la communauté en vue d'une participation active autant durant le processus de la poursuite des objectifs à atteindre. Tout comme la participation communautaire et la gestion participative requièrent plutôt que les participants aient un minimum de motivation et de formation afin de participer de manière efficace, dans un travail collaboratif le volontariat est préconisé. Le travail étant souvent naturellement collectif et collaboratif, il fait interagir plusieurs personnes pour la réalisation de tâches qui visent à atteindre un but commun. Il se fait en collaboration du début à la fin sans division fixe des tâches.

    Le travail collaboratif est l'une des dimensions importantes de l' apprentissage collaboratif, qui est par exemple encouragé dans certaines formes d'apprentissage en ligne, en particulier dans les interactions communautaires. Avec un même outil informatique, le travail peut être totalement ouvert. Le travail collaboratif n'est pas nouveau en soi, et il est d'origine non financièrement rémunéré. Il est commun dans toutes les sociétés dites « primitives ». Les sociétés savantes l'ont abondamment pratiqué depuis le siècle, mais il a pris une dimension nouvelle avec les possibilités ouvertes par l' informatique puis par l' Internet, les moteurs de recherche et actuellement l'émergence du Web 2.0 qui permet à chacun de contribuer, comme il le peut aujourd'hui, à l'édification d'un indubitable village planétaire. A cela, chacun devrait commencer par là où il est.

    2° Formation du noyau de contrôle à Kaniola

    Pour se rassurer que la page Tout sur Kaniola offrira des informations vérifiables, il nous a alors paru obligatoire d'avoir une équipe de surveillance sur place à Kaniola en vue de nous aider dans la vérification des informations postées par des amis de la page à travers le monde. Chacun devra commencer là où il est. Ceci est d'autant plus important que certaines pages, à l'heure du terrorisme informatique, sont imbibées de fausses informations dans l'intention de nuire et détruire des communautés. Pour peu qu'on n'y fasse attention, notre page ne tarderait à se voir émaillée d'informations qui n'ont rien à faire avec la réalité de terrain à Kaniola.

    Pour pallier ce vide, nous avons formé 20 jeunes (un nombre qui ne restera pas constant) répartis sur les 7 sous-groupements du groupement de Kaniola dans le cadre de pilotage. Ils ont appris comment fonctionne Facebook en général, et surtout comment fonctionne la page Tout sur Kaniola. Sur le terrain, ils auront le rôle de vérifier si les informations postées au jour le jour sont véridiques et fiables et nous rendre compte en vue de décider du maintien ou de la suppression de telle ou telle autre publication sur Kaniola.

    Ils sont, pour ceux qui disposent déjà du téléphone Itel it5120 (ou autres) en minorité, eux-mêmes connectés sur la page. Pour la majorité de ceux qui sont formés et qui n'ont pas encore un téléphone pour se connecter à Internet, faute de moyen, nous n'avons pas pu leur doter d'un tel téléphone. Mais pour ceux-là qui en disposent (téléphone), et qui n'ont pas été formés, nombreux sont à ce jour des amis actifs de la Page et ils sont interactifs et, appelleront aux travaux de terrain pour la véracité des données de terrain. A la longue, il sera intéressant de doter tous les points focaux d'une telle marque de téléphone (Itel it5120 ou son équivalent) pour plus de confrontation des informations.

    Par rapport aux stratégies pour bloquer toute tentative d'arnaque sur la Page, elles sont celles offertes aux administrateurs des Pages par Facebook. Il s'agira, pour toute information postée, de vérifier sa validité avant de la laisser définitivement dans la Base de Données des articles publiés sur notre Page. A part cette équipe de pilotage, un questionnaire a été adressé aux habitants de Kaniola suivant un échantillon représentatif par sous-groupement afin d'en avoir les résultats pour confirmer ou infirmer le besoin de la réalisation effective de cet espace collaboratif en ligne.

    CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS

    3.1. INTRODUCTION

    Dans ce chapitre, nous présentons la population d'étude, puis l'enquête menée sur les sept (7) sous-groupements de Kaniola. C'est après que vient le dépouillement. Dans ce point, nous examinons le questionnaire d'enquête en présentant d'une manière synthétique les réponses aux différentes questions (sur la représentativité fiable de l'échantillon) d'où nous tirons les résultats. Ces résultats sont obtenus à partir de la saisie des données, de leur traitement et de leur dépouillement automatique par Le Sphinx.

    3.2. POPULATION D'ETUDE

    D'après R.MUCCHIELLI (1971), la population d'étude est un ensemble de groupe humain concerné par l'objectif de l'enquête. Elle peut être finie ou infinie. Elle est finie lorsque le nombre d'individus qui la constitue est connu exhaustivement. Elle est infinie lorsque le nombre d'individus qui la constitue n'est pas exhaustivement connu.

    Eu égard à cela, notre étude porte sur une population d'étude finie.

    Cette population est constituée donc des habitants de Kaniola : 60 946 personnes comme reparties dans le tableau suivant :

    Tableau n°5 : répartition de la population selon les catégories.

    2ème TRIMESTRE 2015

    Catégories

    Nombre

    Moyenne en %

    Hommes

    9 778

    36,32

    Femmes

    12 357

    Filles

    20 550

    63,68

    Garçons

    18 261

    Total

    60 946

    100

    Source : Bureau groupement Kaniola

    Cette population est repartie dans les 52 villages des sept (7) sous-groupements constitutifs du groupement de Kaniola. Et c'est sur base de ces sept sous-groupements qui composent Kaniola que nous avons élaboré notre questionnaire pour l'enquête en nous basant sur notre objectif et nos hypothèses.

    3.3. L'ENQUETE

    Pour réaliser nos enquêtes nous avons pu interroger soixante-dix (70) personnes au total. C'est-à-dire dix (10) personnes dans chacun des sept sous-groupements constituant Kaniola, et qui sont :

    1. 1. Sous-groupement Kaniola,

    2. Sous-groupement Mwirama,

    3. Sous-groupement Cagala,

    4. Sous-groupement Murhala,

    5. Sous-groupement Budodo,

    6. Sous-groupement, Nyamarhege,

    7. Sous-groupement Miduha.

    3.4. L'ECHANTILLON

    L'échantillon est la portion d'une population sur laquelle porte une étude. Il peut être représentatif, c'est-à-dire à partir de cet échantillon on pourra tirer des conclusions que l'on désir généraliser sur la population d'étude. Nous avons dit plus loin que presque tous les habitants d'un même village se connaissent. Cela va jusqu'à le dire pour les sous-groupements. Avec les difficultés d'atteindre chaque habitant, mais aussi avec notre connaissance moyenne du groupement de Kaniola, c'est ainsi que nous avons pris cet échantillon de dix personnes par sous-groupement afin d'avoir les opinions proches de nos attentes. Et pour y arriver, nous avons procédé par les méthodes et techniques (par les conversations, les observations, le questionnaire écrit). Cependant, l'outil d'enquête écrite a été l'élaboration du questionnaire d'enquête.

    3.5. DEPOUILLEMENT DU QUESTIONNAIRE D'ENQUETE

    3.5.1. Le dépouillement

    Par dépouillement, nous allons faire l'examen du questionnaire d'enquête. Il s'agit d'examiner, une à une, les questions posées à nos enquêtés afin de dégager les résultats qui confirment ou infirment nos hypothèses de la problématique et/ou qui vérifient notre objectif.

    3.5.2. Le questionnaire d'enquête

    Le questionnaire d'enquête est un outil d'observation qui permet de quantifier et comparer l'information. Cette information est collectée sur base d'un échantillon représentatif. Le questionnaire est donc un ensemble de questions construit dans le but d'obtenir l'information en relation avec les questions de la problématique.

    Ainsi, nous allons réaliser le traitement de ce questionnaire et son dépouillement automatique grâce au logiciel de traitements des données Sphinx (version 5.1.0.7) pour fiabiliser ces résultats. Nous aurons alors, un petit tableau de résultats accompagné d'un graphique pour chacune des questions fermées et un tableau sans graphique pour les questions texte, le tout étant généré automatiquement par Le Sphinx. Toutefois, nous ferons recours au logiciel Excel(2007) pour les graphiques des questions du type « texte ».

    Illustration n°1 : Le Sphinx 5.1.0.7

    Le Sphinx est un outil efficace d'enquête et d'analyse des données. Il permet d'élaborer un questionnaire en saisissant des données logiquement traitables. Après cette saisie des questions et la collecte des réponses, on procède au traitement de ces données. Ce traitement et analyses des données correspondent au dépouillement automatique de ces dernières par Le Sphinx. Ce dépouillement permet alors de générer des tableaux et/ou des graphiques présentant des résultats comme ci-dessous.

    Voici les résultats du dépouillement automatique à partir des variables du questionnaire élaboré dans le cadre de ce travail :

    Question n°1 : Quel est votre sexe ?

    Tableau n°6 :

    Sexe des enquêtés

    Source : Traitement et dépouillement des données par Sphinx

    Commentaire :

    Il ressort de ces résultats que sur le nombre total de 70 sujets enquêtés, on a 47 enquêtés (soit 67,1%) de sexe masculin et 23 enquêtés (soit 32,9%) de sexe féminin. Cela signifie que la parité tant attendue dans tous les domaines de la vie n'est pas encore effective. Les femmes doivent encore fournir beaucoup d'efforts pour une parité loin d'un simple slogan. En ce qui nous concerne, nous pensons que cette disparité entre les enquêtés serait explicable par la négligence générale reconnue aux femmes et à leur désintéressement aux affaires scientifiques. En effet, plusieurs femmes à qui notre questionnaire a été proposé se sont montrées indisponibles et d'autres ont fait montre de limites scientifiques criantes pour fournir des réponses à un questionnaire d'ordre scientifique.

    Question n°2 : Quel est votre âge ?

    Tableau n°7 : Age des enquêtés

    Age

    Nb.cit.

    Fréq.

    20ans

    10

    14,3%

    18ans

    9

    12,9%

    23ans

    9

    12,9%

    22ans

    8

    11,4%

    25ans

    5

    7,1%

    17ans

    4

    5,7%

    21ans

    4

    5,7%

    34ans

    4

    5,7%

    24ans

    3

    4,3%

    30ans

    3

    4,3%

    19ans

    2

    2,9%

    28ans

    2

    2,9%

    29ans

    2

    2,9%

    26ans

    1

    1,4%

    32ans

    1

    1,4%

    33ans

    1

    1,4%

    35ans

    1

    1,4%

    45ans

    1

    1,4%

    Total

    70

    100%

    Source : Traitement et dépouillement des données Sphinx

    Commentaire :

    Il ressort de ce tableau que les enquêtés sont rangés dans l'ordre d'âge de 20 à 45 ans. Les enquêtés de 20 ans ont été les plus nombreux que les autres âges car ils sont à 10 observations, donc à un pourcentage élevé (14,3%) alors que les enquêtés de 26 ans, 32 ans, 33 ans, 35 ans et 45 ans sont tous les moins élevés avec respectivement un pourcentage de 1,4%. Cet âge majoritaire corrobore notre population cible (qui est d'abord la jeunesse - les plus jeunes). Et c'est ainsi qu'on trouve que les membres déjà abonnés à la Page sont majoritairement des jeunes. Cela s'expliquerait par le fait que les jeunes sont les plus grands consommateurs de l'Internet et des réseaux téléphoniques. Voilà des exemples concrets sur la Page afin de vérifier ces résultats de la deuxième question avec les membres déjà inscrits.

    Question n°3 : Quelle est votre profession ?

    Tableau n°8 : Profession des enquêtés

    Valeurs

    Nb.cit.

    Fréq.

    Elève

    33

    47,1%

    Enseignant

    6

    8,6%

    Chômeur

    5

    7,1%

    Etudiant

    4

    5,7%

    Propriétaire

    3

    4,2%

    Chauffeur

    2

    2,9%

    Maîtresse

    2

    2,9%

    Marchand

    2

    2,9%

    Ménagère

    2

    2,9%

    Motard

    2

    2,9%

    Artiste

    1

    1,4%

    Briquetier

    1

    1,4%

    Buvette

    1

    1,4%

    Coiffeuse

    1

    1,4%

    Couturière

    1

    1,4%

    Infirmier

    1

    1,4%

    Kiosque

    1

    1,4%

    Restaurant

    1

    1,4%

    Vendeuse

    1

    1,4%

    Total

    70

    100%

    Source : Traitement et dépouillement des données Sphinx

    Commentaire :

    Il ressort de ce tableau que les enquêtés « Elève » c'est la valeur la plus citée, 33 fois (soit 47,1%) et la valeur « Vendeuse, et. » est la moins citée, une seule fois (soit 1,4%). Cela va tout juste en rapport avec notre attente, car les jeunes éduqués sont la valeur ajoutée de toute nation qui veut prospérer. Ces jeunes seront encouragés et motivés pour prendre soin et la relève de ce Projet.

    Question n°4 : Quel est votre sous-groupement d'origine ?

    Tableau n°9 : sous-groupement d'origine des enquêtés

    Valeurs

    Nb. Cit.

    Fréquence

    Budodo

    10

    14,3%

    Cagala

    10

    14,3%

    Kaniola

    10

    14,3%

    Miduha

    10

    14,3%

    Murhala

    10

    14,3%

    Mwirama

    10

    14,3%

    Nyamarhege

    10

    14,3%

    Total

    70

    100%

    Source : Traitement et dépouillement des données Sphinx

    Commentaire :

    Il ressort de ce tableau que chaque sous-groupement représente 14,3% à raison de dix (10) enquêtés pour les 70 enquêtés au total.

    Question n°5 : Possédez-vous un téléphone ?

    Tableau n°10 : Enquêtés qui possèdent le téléphone

    Commentaire :

    Il ressort de ces résultats que sur les 70 enquêtés, 40 individus (soit 57,1%) ont des téléphones portables et 30 individus (soit 42,9%) n'en ont pas. Eu égard à ces résultats, il ressort que les habitants de Kaniola nécessitent des téléphones portables pour participer activement à ce projet de désenclavement du groupement par IPhone. L'appel à ce besoin est dès lors lancé à tout humaniste.

    Question n°6 : Marque de Téléphone ?

    Tableau n°11 :

    Marque téléphone

    Source : Traitement et dépouillement des données Sphinx

    Commentaire :

    Il ressort de ces résultats que ceux qui ont les téléphones de marque Itel sont les plus nombreux avec 21 individus pour Itel it5120 (soit 30,0%) et 13 individus pour Itel it5130 (soit 18,6%). Et donc le désenclavement de Kaniola est possible grâce à IPhone, à partir d'un téléphone portable, du moins cher, en l'occurrence Itel it5120/5130 au plus cher (Smartphone).

    Question n°7 : Votre téléphone vous permet-il d'accéder à Facebook ?

    Tableau n°12 :

    Accès des enquêtés à Facebook

    Source : Traitement et dépouillement Sphinx

    Commentaire :

    Il ressort de ce dépouillement que 37 enquêtés (soit 52,9%) accèdent à Facebook à partir de leurs téléphones. Cependant, ces 37 enquêtés ne sont pas encore tous membres de la Page `Tout sur Kaniola', et donc une mobilisation et une formation sont envisageables pour leur apprendre comment adhérer à une Page Facebook et en devenir membre actif.

    Question n°8 : Savez-vous comment créer un compte ?

    Tableau n°13 : Enquêtés capables de créer un compte Facebook

    Source : Traitement et dépouillement Sphinx

    Commentaire :

    Ce dépouillement renseigne que 20 enquêtés (soit 28,6%) savent créer un compte Facebook et 50 enquêtés (soit 71,4%) ne savent pas créer un compte Facebook.

    Question n°9 : Avez-vous déjà un compte Facebook ?

    Tableau n°14 : Enquêtés ayants un compte Facebook

    Source : Traitement et dépouillement Sphinx

    Commentaire :

    Ce dépouillement révèle que 20 (soit 28,6%) de nos enquêtés possèdent déjà leurs propres comptes Facebook et 50 (soit 71,4) n'en ont pas encore. La mission est d'organiser des formations afin que ceux qui ne savent pas créer des comptes en soient capables dans le futur.

    Question n°10 : Voudriez-vous avoir un compte Facebook ?

    Tableau n°15 : Enquêtés qui souhaitent avoir un compte Facebook

    Source : Traitement et dépouillement Sphinx

    Commentaire :

    Il ressort de ce dépouillement que 46 enquêtés (soit 65,7%) manifestent le souhait d'avoir un compte Facebook contrairement à 24 enquêtés (soit 34,3%) qui n'en ont pas vu l'importance. Donc une formation sur l'utilisation de Facebook demeure nécessaire et envisageable.

    Question n°11 : Quelle est, selon vous, l'importance de Facebook ?

    Tableau n°16 : Importance de Facebook

    Source : Traitement et dépouillement Sphinx

    Commentaire :

    Ce dépouillement montre que 53 enquêtés (soit 75,7%) reconnaissent l'importance comme étant la possibilité de diminuer le coût de la communication, parler de soi et stimuler les ingéniosités et la promotion du développement.

    Question n°12 : Savez-vous l'existence de la Page « Tout sur Kaniola » ?

    Tableau n°17 : Enquêtés informés de l'existence de Tout sur Kaniola

    Source : Traitement et dépouillement Sphinx

    Commentaire :

    Concernant l'existence de la Page « Tout sur Kaniola » qui se veut un effort pour booster l'essor de Kaniola l'accès facile à l'information, 61 enquêtés (soit 87,1%) se sont dits n'être pas au courant de l'existence de cette page, et 9 enquêtés (soit 12,9%) se sont dits en être informés.

    Question n°13 : Etes-vous déjà membre de la Page « Tout sur Kaniola » ?

    Tableau n°18 : Enquêtés déjà membres de Tout sur Kaniola

    Source : Traitement et dépouillement Sphinx

    Commentaire :

    Ce dépouillement certifie que 8 enquêtés (soit 11,4%) sont déjà membres de la Page `Tout sur Kaniola', et 62 enquêtés (soit 88,6%) ne le sont pas encore. Ces enquêtés déjà membres sont parmi ceux qui publient à nos jours sur la Page.

    Question n°14 : Quelles informations voudriez-vous qu'on puisse publier ou poster sur la Page « Tout sur Kaniola » ?

    Tableau n°19 : Genre d'information à poster sur la Page Tout sur Kaniola

    Source : Traitement et dépouillement S

    Commentaire :

    Il ressort de ce dépouillement que 64 enquêtés (soit 91,4%) voudraient que le vécu quotidien des populations de Kaniola en général puisse être publié ou posté sur « Tout sur Kaniola », 3 enquêtés (soit 4,3%) n'y veulent rien, 2 enquêtés (soit 2,9%) n'y veulent que des informations socio-économiques et 1 enquêté (soit 1,4%) n'y veut que seules les informations socioculturelles.

    Question n°15 : Pensez-vous que la Page « Tout sur Kaniola » permettrait à nos villages d'être informés au jour le jour de ce qui se passe dans le groupement ?

    Tableau n°20 : La Page permettrait à nos villages d'être informés

    Source : Traitement et dépouillement Sphinx

    Commentaire :

    De ces résultats, il ressort que 61 individus (soit 87,1%) admettent que la Page « Tout sur Kaniola » permettra aux villages du groupement de Kaniola d'être informés de ce qui se passe dans leur groupement au jour le jour, et les 9 autres (soit 12,9%) nient cette projection. Cela signifie que la Page devra être validée.

    Question n°16 : Pensez-vous que « Tout sur Kaniola » peut contribuer au développement du groupement ?

    Tableau n°21 : La Page contribuera au développement de Kaniola par l'information

    Commentaire :

    Pour ce qui est de la contribution de la Page `Tout sur Kaniola' au développement de Kaniola, le dépouillement démontre que 85,7% soit 60 enquêtés sont d'accord et à 14,3% soit 10 enquêtés ne sont pas d'accord de la contribution de la page précitée au développement du groupement de Kaniola.

    Question n°17 : « Tout sur Kaniola » peut contribuer au développement du groupement par :

    Tableau n°22 : La Page contribuera au développement par la promotion de l'information sur Kaniola

    Source : Traitement et dépouillement Sphinx

    Commentaire :

    L'examen de cette question par le logiciel Sphinx prouve que 44 enquêtés (soit 62,9%) supposent que la Page « Tout sur Kaniola » peut contribuer au développement du groupement par la publication et la promotion de la vraie information sur Kaniola. En outre, 15 enquêtés (soit 21,4%) soutiennent que cela pourrait contribuer à la réduction de la faible culturalité, 6 enquêtés (soit 8,6%) s'abstiennent, ne disant rien et 5 enquêtés (soit 7,1%) soutiennent que cette page contribuera à la promotion du développement du groupement de Kaniola grâce aux interactions entre les membres de la Communauté « Tout sur Kaniola ».

    Question n°18 : Autres voies de sortie pour le développement de Kaniola ?

    Tableau n°23 : Autre voie de développement par l'information à part Tout sur Kaniola

    Source : Traitement et dépouillement Sphinx

    Commentaire :

    A part le messager ou l'informateur authentique que nous voulons de Kaniola la Page « Tout sur Kaniola », les résultats de cette question proposent d'autres messagers. Ces messagers sont :

    1. La mise sur pied d'un cybercafé : proposée par 45 enquêtés (soit 64,3%) ;

    2. La création d'une radio communautaire : proposée par 19 enquêtés (soit 27,1%) ;

    3. Le site Web : proposé par 6 enquêtés (soit 8,6%).

    Selon ces résultats, il faut comprendre que le groupement de Kaniola n'a aucun outil public permettant l'accès aux informations sur tout le territoire de Walungu. Et donc l'opérationnalisation de la Page `Tout sur Kaniola' devrait être plébiscitée par tous les Balinda. Toutefois, la mise en place d'un cybercafé, d'une radio communautaire comme d'un site Web pour le compte du groupement de Kaniola doit favorablement être encouragée et soutenue.

    Question n°19 : Quels sont les différents problèmes auxquels vous vous heurtez lors de la connexion sur Facebook ?

    Tableau n°24 : Problèmes rencontrés lors de connexion sur Facebook

    Source : Traitement et dépouillement Sphinx

    Commentaire :

    L'examen de cette question par Sphinx fait constater que 22 enquêtés (soit 31,4%) manquent un guide pour l'apprentissage de Facebook ; 9 enquêtés (soit 12,9%) disent manquer souvent d'énergie dans leurs batteries ; 5 enquêtés (soit 7,1%) parlent du manque de connexion ; 4 enquêtés (soit 5,7%) parlent de l'absence de garanties sécuritaires sur Facebook. Eu égard à ce qui précède, pour les 22 enquêtés dans le manque d'un guide, une formation est envisageable quant à ce. Pour les 9 enquêtés parlant du problème d'énergie, ceci est bien sûr dû au manque du courant électrique dans tout le groupement de Kaniola. Quant aux 5 enquêtés qui évoquent le problème de connexion, c'est un éveil aux providers de garantir la bonne connexion et l'efficacité du réseau à leurs abonnés qui, souvent achètent du crédit mais qu'ils ne consomment pas convenablement suite aux perturbations de la connexion au réseau téléphonique. Pour les 4 derniers enquêtés qui parlent de garanties sécuritaires, il suffit de nous référer à ces 22 autres enquêtés qui évoquent le manque de guide pour souligner le besoin senti de la formation à l'initiation à Facebook.

    COMMENTAIRE GENERAL

    Avant de dégager la conclusion de cette étude pour essayer de présenter d'une manière concise les résultats de l'étude, voici qu'après ce dépouillement automatique du questionnaire par Le Sphinx, nous pensons qu'il faut envisager une formation d'initiation à Facebook et qui sera précédée d'une formation d'une équipe de pilotage à Kaniola, et d'autres formations. Ainsi, cette analyse nous aura permis de vérifier l'atteinte du double objectif assigné à ce travail ainsi que les hypothèses de sa problématique. Succinctement, les résultats de la quatorzième question tentent de vérifier l'opérationnalité de notre double objectif voulu dans cette étude. La formation de l'équipe pilote d'initiation au réseau social Facebook à Kaniola et la question n°15 donnent les résultats du tableau n°20 et la question n°17 qui donne les résultats du tableau n°22, vérifient la conformité de la première et de la troisième hypothèses. Alors que la deuxième hypothèse reste vérifiée par la continuité de l'administration progressive de la Page `Tout sur Kaniola', en tenant compte et en mettant en application les résultats de la question n°19 fruit des résultats du tableau n°24.

    C'est ainsi qu'avec ces résultats, nous abordons le quatrième et dernier chapitre de ce travail, consacré à l'initiation au réseau Facebook pour marier la théorie à la pratique. En effet, au vue des résultats obtenus tels que présentés dans ce chapitre, il importe de présenter l'approche par laquelle les populations cibles de cette étude seront initiées à l'usage de l'internet, spécialement le réseau social Facebook pour une communication fluide avec les leur sur la situation et la vie générale telles que vécues à Kaniola.

    CHAPITRE QUATRIEME : INITIATION AU RESEAU SOCIAL FACEBOOK

    4.1. INTRODUCTION

    Avec les résultats dans les deux chapitres précédents - la formation d'un noyau de pilotage de la Page Tout sur Kaniola comme mentionné dans le chapitre deuxième et les résultats du troisième chapitre, il nous est recommandé de rendre opérationnel l'espace Tout sur Kaniola afin que son interface puisse servir pratiquement aux travaux collaboratifs en ligne.

    Facebook est un réseau social grand public de l'héritage du Web 2.0. Il est un réseau collaboratif en ligne qui permet à ses utilisateurs de publier du contenu et d'échanger des messages. Deuxième site web le plus visité au monde après Google. Il compte aujourd'hui, selon les résultats de 2014, environ 1,4 milliard d'utilisateurs actifs16(*).

    Comme application de réseau social, Facebook permet à ses utilisateurs d'entrer des informations personnelles et d'interagir avec d'autres utilisateurs. Les informations susceptibles d'être mises à la disposition du réseau concernent l' état civil, les études et les centres d'intérêt. Ces informations permettent de retrouver des utilisateurs partageant les mêmes intérêts. Ces derniers peuvent former des groupes, des pages et y inviter d'autres personnes. Les interactions entre membres incluent le partage de correspondance et de documents multimédias.

    Chacun peut créer des pages d'intérêts avec des collaborateurs autour de sujets précis. Facebook permet à ses utilisateurs de suivre des pages et donc des thèmes précis par la mention "J'aime". Lorsque vous cliquez sur cette mention « J'aime » d'une page, vous devenez directement membre de celle-ci, et donc vous pouvez partager son contenu ou y publiez votre propre contenu. Il paraît alors que cette pratique puisse être étendue au-delà du simple cadre des relations interpersonnelles. Ainsi, on constate que beaucoup d'étudiants et d'enseignants créent des groupes Facebook autour de projets menés au sein de leur cursus et qui permettent un partage facile et massif de l'avancement du travail et des connaissances engrangées sur le sujet. Il apparaît donc intéressant d'étendre l'utilisation de Facebook à des fins professionnelles. Quant aux communautés ou entités administratives comme ecclésiastiques, les pages Facebook permettent la collaboration, l'échange, la rencontre des cultures, le développement... S'agissant des entreprises, la création de pages peut servir à capitaliser les connaissances de l'entreprise autour d'un sujet et d'un thème précis d'un produit ou d'une marque. Facebook joue aussi un rôle capital de rapprochement des gouvernants aux gouvernés : certains responsables politiques choisissent Facebook pour communiquer au quotidien avec leurs compatriotes et aussi avec l'extérieur.

    Facebook permet, grâce à la compilation des centres d'intérêts affichés par l'utilisateur, de proposer une sélection de pages et groupes susceptibles d'enrichir le champ de connaissances de la personne considérée. Cet outil permet d'ajouter une dimension transversale à la circulation des connaissances entre les services, contribuant à émuler la communication. La conservation des pages et groupes étant illimitée dans le temps, Facebook assure également l'aspect « pérennité » des projets, si cruciale dans tous les domaines.

    4.2. BREVE HISTORIQUE ET EVOLUTION DE FACEBOOK

    Ce grand unificateur du monde, Facebook, est né en 2004 à l' université Harvard. D'abord réservé aux étudiants de cette université, il s'est ensuite ouvert à d'autres universités américaines avant de devenir accessible à tout le monde en septembre 2006. Le nom du site s'inspire d'ailleurs des albums photo («  trombinoscopes» ou « facebooks » en anglais) regroupant les photos des visages de tous les élèves prises en début d'année universitaire.

    Selon Meignan (2011), Mark Zuckerberg confie tout d'abord que le but de Facebook au départ n'était pas de devenir le groupe international qu'il est devenu : « Nous ne voulions pas créer une entreprise, mais nous avons commencé à construire. Nous voulions vraiment que ça marche, et nous travaillions, et travaillions. On ne le faisait pas pour créer une entreprise, on le faisait parce que c'était génial. »

    C'est ainsi qu'en date du 28 octobre 2003, alors étudiant à Harvard (Massachusetts, USA), Mark Zuckerberg lance le site Facemash avec un principe de mettre côte à côte les photos de 2 étudiant(e)s de l'université et demander de voter pour le (la) plus adorable des deux. Pour alimenter la Base de Données, Zuckerberg n'hésite pas à aspirer les photos des trombinoscopes en ligne des étudiants de l'université. Le site, dont la fréquentation explose en quelques heures, est fermé par l'administration de Harvard quelques jours plus tard. Avec Facemash, Zuckerberg comprend l'intérêt d'un site communautaire de la vie réelle, où les internautes usent de leur véritable identité.

    Le 4 février 2004 : après avoir développé le site dans son coin, Mark Zuckerberg lance, avec l'aide de Dustin Moskovitz, Eduardo Saverin et Chris Hughes, un trombinoscope amélioré baptisé « The Facebook » et accessible à l'adresse thefacebook.com. L'inscription, sur invitation, est limitée aux étudiants de Harvard. Le succès est immédiat : en moins d'un mois, plus de la moitié des étudiants du premier cycle de l'université est inscrite.

    En mars 2004, Facebook s'élargit aux universités Stanford en Californie, Columbia à New York et Yale à Connecticut. Le réseau social s'ouvre ensuite à l'Ivy League qui est un groupe d'universités prestigieuses de la Côte Est des Etats-Unis, aux écoles de la région de Boston puis, progressivement, à la plupart des universités des Etats-Unis et du Canada. La même année au mois de juin, l'équipe Facebook déménage et établit son siège social à Paolo Alto, en Californie. Le service touche désormais 30 campus et enregistre 150 000 inscriptions. En septembre, le lancement des groupes et du mur, sur lequel vos amis peuvent désormais poster des messages. En décembre de la même année, Facebook affiche 1 million d'utilisateurs, moins d'un an après son lancement.

    Pour l'année 2005, la société rachète, en août, le nom de domaine facebook.com pour 200 000 dollars et enlève la particule « The » de son nom. En septembre, il s'ouvre aux lycées. Peu après, il élargit le cercle aux employés de plusieurs sociétés, dont Microsoft et Apple. La fonctionnalité Photos est lancée en octobre 2005.

    Les deux événements importants de 2006 sont celui du 26 septembre et celui de décembre. En septembre, toute personne âgée d'au moins 13 ans peut désormais ouvrir son compte. A la même époque, le fil d'actualité est lancé. En décembre, le réseau regroupe 12 millions d'utilisateurs. Alors qu'en décembre 2007, le réseau regroupe déjà 58 millions d'inscrits.

    L'année 2008 sera premièrement marquée par le lancement de la version française de Facebook en février, puis le lancement de Facebook Chat, en avril, qui permet aux utilisateurs de se parler en direct. Cette fonctionnalité marquera le début du déclin des services classiques de messagerie instantanée. Et en juillet, Facebook lance Facebook Connecte, une technologie qui permet de connecter les sites Web à Facebook.

    A une demi-décennie de son existence, en 2009, Facebook lance la fonctionnalité « J'aime ».

    En juillet 2010, Facebook dépasse les 500 millions d'utilisateurs. En novembre, il lance sa messagerie et en décembre Mark Zuckerberg est désigné « Personnalité de l'année » par le Magazine Time. Une année après, en décembre 2011, le site affiche 845 millions d'utilisateurs. En février 2012, Facebook annonce son entrée en bourse, prévue pour mai de la même année. La société est alors évaluée à 100 milliards de dollars ; et en avril la société acquiert le site de partage de photo Instagram pour 1 milliard de dollars.

    A dix ans d'existence, en 2014, Facebook rachète WhatsApp pour environ 19 milliards en février !

    4.3. MYTHES SUR FACEBOOK

    Nombreuses personnes résistent de ne pas s'inscrire sur Facebook jusqu'à ce jour. Elles soutiennent que Facebook est un réseau à risque ou avec beaucoup d'inconvénients. C'est qui est vrai, tout lieu public expose ! Mais aussi Facebook reconnaît comme tout le monde que « la sécurité totale n'existe pas sur Internet ». Parce qu'aucun vrai citoyen du XXIe siècle ne peut plus se passer de Facebook, ce dernier propose pour la sécurité de tout un chacun sur le réseau :

    « Nous faisons tout notre possible pour faire de Facebook un service sûr, mais ne pouvons pas garantir la sécurité absolue. Pour assurer la sécurité sur Facebook, nous avons besoin de votre aide, ce qui inclut les engagements suivants de votre part :

    · Les personnes qui utilisent Facebook donnent leur vrai nom et de vraies informations les concernant, et nous vous demandons de nous aider à ce que cela ne change pas.

    · Annoncer et dénoncer tout abus.

    Voilà quelques conditions que vous vous engagez à respecter concernant l'inscription et la sécurité de votre compte17(*). »

    Concernant la dénonciation des abus, nul besoin de s'alarmer, des solutions existent. Nous espérons que vous trouverez quelques pistes, en suivant les séances de formation sur l'utilisation de Facebook avec des points à l'ordre du jour, tels que :

    · Signaler du contenu indésirable ou un abus,

    · Mot de passe (changer son mot de passe),

    · Signaler un problème,

    · Retirer de la liste d'ami,

    · Ne plus suivre,

    · Bloquer cette personne,

    · Suppression d'une publication malveillante (par un arnaqueur) dans votre compte,

    · Etc.

    4.4. INCOVENIENTS ET BIENFAITS DE FACEBOOK

    Actuellement, l'endroit où il faut être est Facebook. Ce nouveau réseau social a déclenché un véritable phénomène international. Tout le monde s'y retrouve. Que l'on soit plus jeune ou plus vieux, dirigeant ou dirigé, enseignant ou élève, tout le monde a un jour été comme tout le monde sera un jour sur Facebook. Malgré le fait que ce soit un moyen intéressant pour se faire des amis, garder le contact, s'exprimer, partager ses émotions, il présente aussi une face cachée qui peut-être risquée voire dangereuse. Mais comme vous allez le constater, Facebook a plus d'avantages que d'inconvénients. Nous noterons que, les deux principaux «objectifs» du réseau sont d'une part la création de profils et l'échange entre les individus, d'autre part la création de pages spécifiques pour associations, communautés, institutions et entreprises dans le but de se faire connaître ou de faire connaître certaines problématiques.

    4.4.1. INCOVNVENIENTS

    Les dangers des réseaux sociaux comme Facebook guettent tout le monde, surtout les adolescents car ils sont les premiers à avoir adopté ce réseau social. Ils sont les plus nombreux et les plus actifs sur ce site en publiant et en partageant du n'importe quoi. C'est pour cette raison qu'ils en sont les premières victimes. Les adolescents peuvent être victimes d'harcèlement moral, d'injures, photos obscènes... Les faits divers dus à l'utilisation de ce site se sont multipliés. Facebook permet de partager et d'échanger des messages, des photos et des vidéos. Cependant certains adolescents se servent de ces outils de communication pour invectiver, insulter leurs contacts ou pour leur envoyer des photos obscènes. Sans exhaustivité, sont ci-après les inconvénients de Facebook :

    Ü Atteinte à la vie privée :

    La première est la divulgation de la vie privée dans l'espace public (amis, famille, recruteurs). Rendre publique sa vie privée peut engendrer des conséquences terribles si certaines limites ne sont pas respectées. Certains responsables des Ressources Humaines n'hésitent pas à consulter les profils Facebook dans le but de mieux cerner la personnalité des employés, y compris par l'analyse de leur vie privée. On imagine les dégâts que peuvent provoquer des secrets des intimés postés sur des pages des réseaux sociaux par une des deux personnes impliquées ou par un tiers. Le réseau est aussi ouvert à des personnes d'au moins 13 ans alors que la réalité est complètement différente : n'importe quel préadolescent de moins de 13 ans peut s'inscrire sur Facebook en modifiant sa date de naissance.

    Ü Limites juridiques :

    · L'usurpation d'identité, diffusion publique de données privées (au profit des entreprises, mais aussi des internautes).

    · Le piratage des données, Facebook est le ciel des voleurs d'identité et autres. Il s'agit souvent de blocage de compte, de détournement de photos ou de vol d'identité. Pour se faire passer pour une autre personne, il suffit juste de créer un profil au nom de cette personne (le cas d'arnaqueur).

    Prenons le cas précis d'arnaqueurs, ils s'identifient autrement et naviguent sur Internet en arrivant à atteindre les victimes qu'ils proposent :

    ü La participation aux conférences internationales ;

    ü D'avoir une boîte électronique du domaine Yahoo, Gmail etc. (exemple : nabintuai@yahoo.fr, soleil@gmail.com) pour des correspondances plus sécurisées, soulignent-ils ;

    ü Le mariage (surtout pour les célibataires) ;

    ü Les avis de récompense pour avoir été plébiscité par un tel ou tel autre service sur Internet ;

    ü Etc.

    Voici un exemple concret d'avis de récompense.

    Illustration n°2 : Notification de prix

    Cet avis nous a été envoyé à partir de notre boîte de réception Facebook en date du 13 août 2015 par Maryn Werner, un pirate. Ce qui échappe à la Justice est que, sans s'inquiéter, cet arnaqueur signe cette notification au nom de Mark Zuckerberg.

    Pour un tel correspondant occasionnel, fictif ou réel, il faut appliquer l'une des options suivantes : Signaler du contenu indésirable ou un abus, signaler un problème, retirer de la liste d'ami, ne plus suivre, bloquer cette personne.

    Ü Diminution de l'aptitude de concentration :

    Facebook est extrêmement chronophage. Les enfants et les adultes y consacrent plus de temps à leur déperdition. Parlons des enfants : le soir après l'école, ils font leurs devoirs tout en surfant sur Facebook. Ils seraient donc utopistes de se concentrer totalement au devoir. Une étude dévoile que 52% des enfants de 13 à 17 ans avouent aller sur Facebook pendant qu'ils font leurs devoirs. Et 25% le font au moins 30 minutes tous les jours18(*).

    Nota : Comment alors protéger les enfants du danger potentiel de Facebook ?

    Les parents doivent dialoguer avec leurs enfants au sujet de Facebook, les prévenir des dangers et leur expliquer les outils qui sont à leur disposition pour préserver leur vie privée sur les réseaux sociaux.

    4.4.2. BIENFAITS

    Les réseaux sociaux en ligne des médias tels que Twitter et Facebook peuvent améliorer vos relations personnelles, la santé émotionnelle, physique et le bien-être. Parce que nous parlons de Facebook, voici certains de ses avantages :

    Ü Se connecter avec des amis que vous n'avez pas encore rencontrés :

    Les recherches en psychologie montrent que le sentiment d'être connecté à d'autres personnes conduit à une vie plus saine et heureuse. Les sites des médias sociaux comme Twitter ou Facebook font que les gens communiquent entre eux facilement et rapidement, une chose qui est impossible de le faire hors internet (la vie réelle), ce qui aide les gens à se sentir moins isolés et plus soutenus.

    Ü Améliorer la communication dans votre famille et chez vos amis :

    Se connecter tout en économisant le temps et l'argent ! Même si vous avez une petite famille, il peut être difficile de rester en contact avec vos proches. Les réseaux sociaux sur internet tel que Facebook peut vous aider à rester en contact avec votre famille à travers des phrases courtes ou même une image. Vous pouvez publier ou poster une photo conjoncturelle qui donne beaucoup de renseignements sans beaucoup dépenser. C'est dans ce sens que Charles19(*) dit concernant les photos : « Ne sous-estimez pas le pouvoir des images20(*)... » Une image parle plus que mille mots, dit-on. Et d'ailleurs, au professeur Isabelle Parmentier (2015) de soutenir en ces termes : « Les informations de notre société, telles que les photos, relèvent notre histoire économique, sociale, politique, culturelle... Elles peuvent parfois sembler anodines et ludiques, mais porteuses des messages, reflets de nos sociétés, témoins de la vitalité d'une population ».

    Ü Se renouer avec les anciens amis ou membres de la famille :

    Des sites comme Twitter ou Facebook vous permettent de trouver des amis que vous connaissez depuis l'époque de l'école primaire. Ces réseaux sociaux en ligne vous permettent de communiquer avec votre passé, qui peut être émotionnellement sain.

    Ü S'engager dans le réseau d'affaires :

    Rester en contact avec des nouvelles de l'industrie, les collègues et les fluctuations du marché est rapide et facile sur internet avec les sites de réseaux sociaux ... et, si jamais vous êtes dans le besoin d'un nouvel emploi ou de carrière, vous aurez déjà un solide réseau professionnel. Il s'agit d'un moyen pratique que Facebook offre pour améliorer votre santé émotionnelle. Cela conduit à un sentiment de sécurité !

    Ü Clarifier ce qui est important pour vous :

    Si vous êtes sur Facebook, vous devez créer des statuts courts et succincts qui résument vos idées, opinions et sentiments. Cela vous oblige à trouver exactement ce que vous voulez dire, qui vous aide à clarifier vos croyances et vos opinions. De même, vous permet de rester concentré sur les personnes, des photos et des interactions qui sont importantes pour vous - ce qui est émotionnellement sain. C'est la naissance même de l'interculturalité.

    Ü L'auto-formation :

    Grâce à l'interculturalité, en participant à la vie de différentes communautés, vous pourrez devenir un expert aux yeux des personnes présentes dans votre univers, ce qui améliore votre crédibilité.

    Ü Partager avec le monde, l'interaction :

    "Plus vous donnez, plus vous obtenez," est un dicton populaire parce que c'est vrai ! Dans la plupart des réseaux sociaux en ligne comme Facebook, vous avez la liberté de partager vos ressources et des renseignements précieux. Vous commencez à comprendre comment vous pouvez influencer les autres et faire une différence dans le monde. Cela est vice-versa.

    Ü Aider d'autres gens :

    Parfois, une demande sur Facebook résulte en aidant financièrement les personnes nécessiteuses, personnes ayant des problèmes de santé, ou même les personnes déprimées aux prises avec des pensées suicidaires. Le simple envoi d'une note brève ou d'exprimer votre sympathie ou l'empathie contribue non seulement à aider l'autre - il peut améliorer votre propre santé physique et émotionnelle en vous aidant à comprendre qu'on peut toucher la vie des autres.

    Ü Rapprocher les gouvernants de leurs gouvernés et du reste du monde :

    Les Chefs d'Etats sérieux ont compris que nul ne peut plus se passer de Facebook. Ils ont créé des pages Facebook dans le but de s'adresser directement à leurs citoyens comme au monde entier en temps réel. Comprenant qu'on ne gouverne pas seul en démocratie, ainsi, ils s'expriment sur le social, l'économie, la politique, etc. et de retour ils ont les commentaires des internautes. Des commentaires qui les aident éventuellement à prendre décision sur ceci ou cela.

    Ne citant que la France et les USA de notre aujourd'hui, ces deux Grands sur la scène politique internationale ont créé des pages Facebook pour s'exprimer au grand public au quotidien.

    v Les USA avec le Président Barack OBAMA

    Illustration n°3 : Page Facebook officielle du Président des USA

    Avec cet exemple sur la page officielle du Président Etasunien, sa déclaration du 29/08/2015 sur le changement climatique : « I'm looking forward to talking with Alaskans about how we can work together to make America the global leader on climate change.»

    v La France avec le président François Hollande

    Illustration n°4 : Page Facebook officielle du Président de la France

    Prenons en exemple cet hommage du 29/08/2015 du Président Français à son compatriote Teddy21(*) : « La France est fière de vous cher Teddy Riner. 8 fois champion du monde, vous entrez dans la légende du judo. Bravo ! »

    Dirions-nous que les Présidents Etasunien et Français manquent leurs propres sites Web ? Loin de là. Ils ont opté pour Facebook comme le meilleur réseau social permettant, à nos jours, d'atteindre plus du monde en matière de communication. Cela devrait interpeller tous les autres dirigeants et les inciter à avoir chacun une Page Officielle pour briser les distances entre dirigés et dirigeants. Il ne faudrait pas créer pour seulement créer cette Page Officielle, mais faudrait-il qu'elle soit active et interactive.

    Ü Le marketing et la publicité :

    Facebook est devenu l'outil de marketing presque obligatoire (en tout cas sur le marché international), et les marketers nationaux commencent à s'y intéresser de plus en plus. Nous sommes sans ignorer que parfois parler du marché international et les marketers nationaux, c'est parler des milieux urbains - les villes. Mais nous devons élargir cette nouvelle vision jusqu'à la campagne. Parce que le marketing fiable sera la victoire des campagnes sur les villes, ce qui entraînera le développement total.

    Pour le marketing et la publicité, nous citons la géante firme automobile - BMW qui, a compris que Facebook est incontournable et s'impose dans chaque domaine. Elle a créé alors cette Page pour la promotion de ses produits :

    Illustration n°5 : Page Facebook officielle de la Maison BMW

    Si vous souhaitez avoir une longueur d'avance sur vos concurrents, vos clients éventuels ou faire connaître et promouvoir vos marques, vous savez ce qu'il vous reste à faire : créer une Page Facebook !

    Ü Une autre forme d'auditoire :

    Avec Facebook, le Web devient une véritable école. Seconde par seconde, minute par minute, heure par heure, du jour le jour, on ne cesse de suivre des probants enseignements, colloques, conférences, formations en ligne via des Pages ou des sites Web. Quelque soit la renommée d'un site Web, c'est fort possible qu'il soit connecté à Facebook. C'est ainsi que tout les jours nombreux internautes restent connectés sur les Pages des Personnages publics et/ou Scientifiques pour apprendre en ligne. Dans ce monde d'enseignements en ligne, nous pouvons en citer un des ténors de nos jours, le Professeur Jean-Paul Pougala.

    Illustration n°6 : Page Facebook officielle du Professeur Pougala

    Pougala22(*) est le fondateur d'une formation devenue une grande école - RINVINDAF : Réinventer les industriels d'Afrique (une formation qui vise à refaire le système industriel en Afrique).

    Il est parmi les professeurs les plus actifs sur le Web 2.0 suite à ses innombrables publications en ligne. C'est de ce fait, Rodrigue Ntakeu, cité par Pougala lui-même (2015), lui rend hommage : « Si vous permettez à ceux qui n'ont pas encore participé à la formation de dire quelque chose, je dirais donc que seulement avec les publications que vous faites, vous avez réussi à enlever le masque qui couvrait mes yeux et m'empêcher de voir. »

    Ü Une autre forme d'évangélisation :

    Aujourd'hui, presque tous les prédicateurs sont sur Facebook. Ainsi, nombreux chrétiens ou musulmans, militants de telle ou telle églises déjà connectés à Facebook peuvent suivre les enseignements de leurs Maîtres spirituels même dans leurs chambres comme partout où ils se retrouvent grâce à Facebook.

    Eu égard à cette forme d'évangélisation, les chrétiens comme les païens du monde entier peuvent suivre les enseignements du Saint Père à travers sa Page officielle Facebook. Par exemple ce message, sur la pauvreté, du 21 septembre 2015 de sa Sainteté François Ier en visite en Amérique pour le monde entier sur sa Page Facebook : «Notre Sainte Mère l'Église est pauvre, Dieu aime les pauvres, comme pauvres voulaient notre Mère Marie. Aimez la pauvreté en tant que mère. Et juste suggérer à chacun de se demander : comment est mon esprit de pauvreté ?»

    Illustration n°7 : Page officielle du Pape François

    Ü Etc.

    Néanmoins, pour ne plus longtemps garder des mythes afin de comprendre et lutter contre les méfaits de Facebook, et profiter alors de ses bienfaits qui impliquent (entraînent nécessairement et logiquement) tout le monde - tous les domaines, il faut d'abord se connecter, ou avoir un compte Facebook valide.

    4.5. CONNEXION AU RESEAU SOCIAL FACEBOOK

    4.5.1. Connexion à Facebook

    Pour se connecter à Facebook, il est nécessaire de créer son propre compte. Pour notre cas, nous allons procéder de deux manières afin de nous inscrire sur Facebook, par l'une ou l'autre des procédures qui suivent. Il s'agit entre autre de s'inscrire à partir de l'ordinateur ou du téléphone portable.

    v Par ordinateur

    Commencer d'abord par démarrer l'un des navigateurs installés sur votre ordinateur - Mozila, Internet Explorer, Google Chrome, Opéra et autres.

    Illustration n°8 : Les navigateurs :

    Après démarrage de ce navigateur, un onglet est actif. Dans le champ vide de cet onglet ou barre d'adresse, saisir l'URL www.facebook.com.

    Illustration n°9 : Saisie et validation de l'URL - www.facebook.com

    Enfin, valider l'opération par le bouton Enter du clavier pour voir apparaître la page d'inscription.

    v Par téléphone portable

    Presque tous les téléphones avec accès Internet sont munis de mini-Opéra

    à nos jours ! Dans ce cas, ouvrir ce navigateur sur le téléphone. En l'ouvrant on a deux possibilités sur le menu de « Page de démarrage » qui s'active à l'écran :

    Ü Soit double-clique sur l'icône F, ou

    Ü Entrer l'URL www.facebook.com dans le premier champ de la Page de démarrage et valider.

    Dans l'une de deux procédures, celles de l'ordinateur et du téléphone portable, voici la page d'accueil qui s'affiche pour pouvoir s'inscrire à Facebook.

    Illustration n°10 : Page d'inscription sur Facebook

    Il suffit maintenant de compléter les champs (Prénom, Nom de famille, Adresse e-mail/mobile et le mot de passe) et définir l'anniversaire (en choisissant Jour, Mois, Année) sans oublier de confirmer le sexe et, démarrer l'inscription en cliquant sur le bouton Inscription en bas pour continuer.

    Ensuite, suivre les instructions en les complétant selon le besoin. A la fin des indications et leurs complétions par rapport à l'inscription, l'opération se termine par l'affichage de la Page d'Accueil.

    4.5.2. Accueil

    La page d'accueil est le menu principal avec les sous-menus Accueil, Profil, Message, Notifications, Amis, Pages, Menu, l'interface de Partager avec les autres les informations à audience dite « Public, Amis, Amis sauf connaissances, Moi uniquement... c'est aussi le lieu de la zone de recherche (chercher un ami, un lieu... inscrits sur Facebook).

    Toutefois, pour mieux mener les recherches et être aussi recherché(e) avec précision, il faut une photo dite : Photo de profil. Par défaut tout compte Facebook à une photo de profil comme ci-dessous.

    Illustration n°11 : photo profil par défaut sur Facebook

    La photo de profil est pareille à la fin de l'enregistrement des données ou à la fin de l'inscription. Une telle « silhouette », si aucune photo n'a été téléchargée et confirmée en pleine complétion des informations par rapport à l'enregistrement, est dans ce cas provisoirement votre photo de profil, pourtant ne permettant qu'on puisse bien vous identifier.

    4.5.3. Création d'une Page

    Pour créer une Page, il faut d'abord avoir un compte. Chaque titulaire d'un compte Facebook peut créer une ou plusieurs pages sur ce réseau social. Chacune répond à des besoins de communication différents, même si chaque Page dispose des mêmes fonctionnalités pour communiquer : partage de publications, etc.

    Si vous êtes dans menu Accueil Facebook, cliquez sur le sous-menu Pages. Ainsi apparaît « Créez votre page » : il suffit alors de suivre les instructions de la création en choisissant le nom et la catégorie de la Page, puis confirmer par la commande Démarrer au bas de la page en cours en validant le reste.

    Claude Lelouch23(*) ne dit-il pas que : « Le monde du partage devra remplacer le partage du monde. » Eu égard à cela, créons maintenant notre Page pour pouvoir intégrer ce monde du partage.

    Voici la procédure d'un exemple concret de la création d'une Page nommée Tout sur Kaniola, envisagée pour parler de la renaissance de Kaniola. Parce qu'aussi l'objectif est de se connecter tout en économisant le temps et l'argent, en communiquant en temps voulu : nous créons cette Page en mouvant à partir d'un téléphone le moins couteux et le plus économique - l'Itel it5120 (et/ou Itel it5130).

    Illustration n°12 : Le téléphone Itel it5120

    · Accueil Facebook,

    · Pages,

    · Créez votre page,

    · Choisir un nom pour votre page : Tout sur Kaniola,

    · Sélectionnez une catégorie : Autre,

    · Démarrer,

    · Choisissez un nom pour votre Page : Tout sur Kaniola,

    · Catégorie : Autre,

    · Sélectionnez une sous catégorie : Communauté,

    · Démarrer,

    · Décrivez brièvement votre activité ou l'objectif de votre Page... :

    Cette Page Communautaire a pour but : Le rapprochement des Balinda, et vise le désenclavement du groupement de Kaniola dans le territoire de Walungu par l'information...

    155 caractères maximum

    www.facebook.com/ adresse (pas statique)

    Indiquez le site web :

    A PROPOS DE TOUT SUR KANIOLA

    Tout sur Kaniola est une véritable organisation, cause ou événement.

    Tout sur Kaniola n'est pas une véritable organisation, cause ou événement.

    · Enregistrer les informations,

    · Veuillez indiquer s'il s'agit d'une Page officielle,

    · Cette Page Communautaire a pour but : Le rapprochement des Balinda, et vise le désenclavement du groupement de Kaniola dans le territoire de Walungu par l'information...

    Décrivez brièvement votre activité ou l'objectif de votre Page...

    155 caractères maximum

    Maximum

    · www.facebook.com/adresse (pas statique)

    Indiquez le site web :

    A PROPOS DE TOUT SUR KANIOLA

    Tout sur Kaniola est une véritable organisation, cause ou événement.

    Tout sur Kaniola n'est pas une véritable organisation, cause ou événement.

    Il s'agit d'une Page officielle

    Il s'agit d'une Page de fans

    · Enregistrer les informations.

    · Une fois définie, vous ne pourrez la modifier qu'une fois,

    · Définir l'adresse.

    Voilà, en cliquant sur « Définir l'adresse », la Page Tout sur Kaniola est créée. Il y a présentement la possibilité d'inviter des amis à aimer cette Page, d'ajouter une photo de profil ou un logo qui sont des éléments efficaces pour l'identifier et d'ajouter des coordonnées qui peuvent aider les gens à la trouver facilement. Il ne reste qu'à y partager du contenu. Ce qui est réellement fait maintenant, bien que pas complètement à ce stade.

    Ainsi l'Accueil de notre page se présente de la manière suivante :

    La page Tout sur Kaniola

    Illustration n°13 : visibilité de la page Tout sur Kaniola

    Comme on le voit cette page offre plusieurs possibilités :

    Comme toutes les Pages Facebook, il suffit de cliquer sur J'aime pour devenir ami et interagir avec d'autres abonnés de la page. On peut être à mesure de lire et de poster ses propres informations sur la page.

    · Cliquez alors sur Statut afin d'être en face d'une interface vous permettant les échanges ou les publications des informations.

    · Pour les informations déjà disponibles sur la page, vous pouvez comme vous ne pouvez pas accédez à toutes. Pour accéder à celles non affichées : placez-vous sur « Publication sur Tout sur Kaniola » et vous cliquez sur « Récent » ; faites alors l'antéchronologique.

    · En cliquant sur Photo/vidéo, l'on peut alors publier des photos ou des vidéos qui sont porteuses des messages.

    · Etc.

    C'est donc autant tout un village d'amis que cette page est capable de générer autour de Kaniola. Ce qui engendre une gestion, un partage et une promotion de l'information pour des résultats suivis.

    4.5.4. Publier du contenu

    En utilisant les Services Facebook ou en y accédant, vous donnez l'autorisation de recueillir et d'utiliser les contenus et informations partagés en vertu de la Politique d'utilisation des données, qui est susceptible d'être mise à jour à l'occasion. Le contenu et les informations que vous publiez sur Facebook vous appartiennent, et vous pouvez contrôler la façon dont ce contenu est partagé grâce aux paramètres de confidentialité :

    « Qui peut voir vos futures publications ? »

    C'est-à-dire que vous avez la possibilité de gérer la confidentialité de ce que vous publiez à l'aide du secteur d'audience à l'endroit même où vous publiez. Votre choix est mémorisé et est appliqué dans le futur tant que vous ne changez pas d'avis avec le choix entre :

    § Public  : les publications sont visibles à tout le monde.

    § Amis  : les publications sont visibles aux seuls amis choisis.

    § Amis sauf connaissance  : les publications sont seulement visibles aux amis.

    § Moi uniquement  : les publications sont seulement visibles à son auteur.

    § Amis proche  : les publications sont seulement visibles aux amis sûrs.

    § Famille  : les publications sont seulement visibles aux parents.

    § Connaissances  : les publications sont visibles à certaines connaissances.

    § Etc.

    La confidentialité peut être prédéfinie - par défaut (par Facebook) ou définie - créée (par le titulaire du compte).

    Nota : La confidentialité est différente d'un chat.

    § Le chat : c'est le fait de dialoguer par brève information directe en ligne, communément appelé « Discussion instantanée ». Les discussions instantanées se font donc avec les correspondants actifs en ligne. Tout chat est un message mais tout message n'est pas nécessairement un chat.

    § Le message : c'est le fait de « Contacter » ou de joindre par correspondance une personne inscrite sur Facebook. A part les publications sur la Page, les personnes qui collaborent à travers celle-ci peuvent aussi se communiquer ou joindre d'autres personnes et nouer et gérer des relations par message.

    4.6. Les abonnés et/ou membres de la Page Facebook Tout sur Kaniola

    4.6.1. L'administrateur de la Page Tout sur Kaniola

    Roi Soleil BIBA

    www.facebook.com/roisoleil.biba

    Il est le super utilisateur de la Page Tout sur Kaniola (cependant, la relève sera encouragée à chaque moment opportun). C'est-à-dire qu'il a tous les droits sur cette Page dont il est en général Administrateur. C'est donc la personne chargée de gérer cette Page, qui en est le responsable, que ce soit au niveau de sa sécurité, de son fonctionnement, de son exploitation, de la gestion de ses informations au quotidien et de son évolution.

    4.6.2. Pascal Byadunia

    Pascal Byadunia est l'un des abonnés ou membres actifs de la Page « Tout sur Kaniola ». L'une de ses publications sur la Page Tout sur Kaniola est par exemple celui-ci du vendredi 25 septembre 2015 « Bonjour ! Conformément aux voeux des jeunes et Anciens élèves de tous les instituts de Kaniola, je vous invite de participer à une grande réunion qui se tiendra à l'EP CAMP CINEMA/BUKAVU ce dimanche 27/09/2015. Parmi les points à débattre, la mort du préfet MASTAKI BAYEKA et un point sur le développement de Kaniola. Bienvenu et large diffusion de ce message. »

    4.6.3. Les autres membres de la Page Tout sur Kaniola

    Quant aux amis ou membres de la Page à travers le monde entier, ils sont à ce jour (le 11/0 9/2015, à 9h 25minutes) 80 personnes et nous sommes rassuré que ce nombre va de croissance en croissance tellement les rumeurs sur Kaniola sont répandues de part le monde.

    SUGGESTIONS

    Après avoir conduit cette étude en bonne et due forme, nous pensons qu'un certain nombre de recommandations méritent d'être adressées aux différents partenaires de cette étude et aux acteurs sociaux y relatifs. Ces recommandations en termes de suggestions sont adressées notamment aux chefs des villages du groupement de Kaniola, aux providers, au gouvernement de la RDC et aux futurs chercheurs dans le même domaine.

    1. Aux chefs des villages

    Nous suggérons aux responsables des villages du groupement de Kaniola de mettre chaque fois à l'ordre du jour des rencontres non seulement les points concernant l'aspect mutuel, mais aussi les points concernant l'actualité, c'est-à-dire les aspects économiques, culturels, politiques, etc. Ils devraient également échanger les informations et discuter de la sécurité dans leur milieu. Ainsi, les membres pourraient être capables de se contrôler eux-mêmes en sachant et en censurant la nature des informations à partager.

    2. Aux providers

    De disposer d'une connexion de qualité dans les milieux ruraux et lutter contre les perturbations multiples du réseau, surtout lorsqu'ils (les providers) donnent les bonus de navigation sur Internet ou lors de l'activation des mégaoctets par leurs abonnés. Et d'ailleurs, ce bonus est bénéfique pour tel ou tel autre réseau (Vodacom, Airtel, Orange, Tigo...) en matière de concurrence loyale et de marketing.

    3. Au gouvernement

    A l'instar de la plupart des pays Africains, la RDC accuse un très grand retard en matière d'utilisation d'Internet. Avec le système de Pages qui devient international sur Facebook et possible dans tous les milieux visant le rétrécissement de la planète, le gouvernement devra encourager et même s'approprier des tels projets visant la promotion de l'accès facile à l'information afin d'assurer le bien-être social de sa population. Le gouvernement devra donc s'approprier ce système de Page, livrant au monde une autre image authentique, vécue et produite en instantané par les habitants des milieux ruraux, le gouvernement ne pouvant pas être dans chacun de ces villages ruraux au même instant. Cela permettra de vendre autrement la vrai image ou les images de nos milieux ruraux en particulier, et celle de la RD Congo en général ; images souvent présentées aux yeux du monde d'une façon caricaturale et chaotique.

    4. Aux futurs chercheurs

    De considérer plus en détails ou avec plus d'attention les recherches ultérieures permettant aux peuples natifs d'accéder à la technologie du Web 2.0 pour parler d'eux-mêmes ; ce qui leur permettrait de créer des bases des données plus fiables sur les réalités de leurs milieux respectifs. C'est le peuple lui-même qui sait donner le meilleur de lui, dit-on.

    CONCLUSION

    En définitif, les réseaux sociaux, en tête desquels nous citons bien `Facebook' et `Twitter', ont modifié notre être au monde. La plus grande majorité des habitants de cette terre possèdent des profils publics, et ils ont très largement élargi leur cercle social sans limite. Cela donne alors plus de témoins aux internautes, ils apprennent à modifier leur comportement pour ne plus montrer que le meilleur d'eux-mêmes, et nous en attendons de même de notre cercle social élargi. Tout le monde veut que vous soyez un super acteur pour le changement, mais personne ne veut savoir ce que vous devez faire pour y arriver.

    Eu égard à cela, notre sujet est intitulé Réalisation d'un espace collaboratif de partage d'informations d'un milieu rural en ligne : cas du groupement de Kaniola par Facebook, outil d'un grand public en ligne, avec lequel nous voulons des acteurs probants pour le changement des informations caricaturales et chaotiques sur Kaniola en particulier et sur la RDC en général.

    En effet, notre problématique souligne que le groupement de Kaniola est reconnu aujourd'hui mondialement comme un Far-West, un lieu où les actions les plus inédites ont été commises. Même lorsque la population de Kaniola pense vivre dans la quiétude, son image est tellement ternie que le groupement est devenu le symbole de la mort et de la désolation. Il importe que nous effacions cette image d'un Kaniola toujours en proie aux violences et aux viols en livrant au monde une autre image authentique, vécue et produite en instantané par les habitants de Kaniola eux-mêmes à l'aide d'un outil de travail collaboratif en ligne, par la création d'une page Facebook intitulé `Tout sur Kaniola'.

    Pour aborder cette étude ; nous sommes parti des questionnements ayant suggéré les hypothèses ci-après :

    Ä Pour réussir à connecter la population du groupement de Kaniola sur le réseau Facebook, et spécialement sur notre Page, il suffirait d'offrir une petite formation à la technologie Facebook, et la disposition pour chacun d'un petit téléphone de marque Itel (Itel it5120) ou son analogue pour ceux-là ne pouvant pas disposer de téléphones de haut niveau (High-Phone).

    Ä Pour lutter contre le piratage des arnaqueurs de notre Page, il suffirait que nous en soyons nous-même administrateur principal pour que nous ayons l'accès à la validation, au toilettage et à la crédibilisation des informations y postées.

    Ä L'outil de travail collaboratif en ligne contribuerait à l'émergence d'une intelligence et information collectives lorsque le collectif est informé de l'importance de celui-ci et accède à ses offres.

    Avec un double objectif, i.e. d'un côté sur le plan sociopolitique - vendre autrement l'image ou les images de nos milieux ruraux en particulier, et celle de la RD Congo en général ; image souvent présentée aux yeux du monde d'une façon caricaturale et chaotique. De l'autre côté sur le plan scientifique - une telle recherche permettra aux peuples autochtones d'accéder à la technologie du Web 2.0 pour parler d'eux-mêmes, et à la longue cette étude permettra de créer des bases des données plus fiables sur les réalités congolaises.

    Avec les méthodes Voir-Juger-Agir, expérimentale, historique, statistique et les techniques d'interview et/ou l'entretien, d'observation participante, la technique empirique, le questionnaire et la documentation, nous sommes arrivé à vérifier nos hypothèses et notre double objectif, et sommes arrivé aux résultats suivants : La première et la troisième hypothèses ont été vérifiées par les réponses aux questions n°15 et n°17 de notre questionnaire. Tandis que la deuxième hypothèse est vérifiée par la continuité de l'administration progressive de la Page `Tout sur Kaniola', tout en tenant compte et en mettant en application les résultats de la question n°19. En effet, parlant de la première et de la troisième hypothèses, la question n°15 génère le tableau n°20 aux résultats suivants : Soixante et un sur soixante-dix enquêtés (soit 87,1%) affirment que la Page Facebook Tout sur Kaniola permettrait à nos villages d'être informés au jour le jour de ce qui se passe dans ce groupement. Quant à la question n°17, elle génère le tableau n°22 qui donne les résultats suivants : quarante-quatre enquêtés (soit 62,9%) affirment que Tout sur Kaniola peut contribuer au développement du groupement par la promotion de l'information, quinze enquêtés (soit 21,4%) disent que cette Page peut contribuer au développement du groupement par la participation à l'interculturalité, cinq enquêtés (soit 7,1%) disent de leur part que la Page Tout sur Kaniola peut contribuer au développement du groupement par l'interaction de ses membres alors que six enquêtés (soit 8,6%) se sont abstenus. A ces résultats clairs dans les tableaux de dépouillement suivis d'une formation continue des utilisateurs de la Page proposée sur Facebook au profit des habitants de Kaniola à Kaniola, nous disons que ces deux hypothèses sont acceptées.

    Avec ces formations continues, et les résultats obtenus à travers le tableau n°24 généré par le dépouillement de la question n°19, nous disons que la deuxième hypothèse est aussi confirmée. En effet, les résultats du tableau n°24 sont tels que trente enquêtés (soit 42,9%) n'ont rien répondu à la question de savoir les différents problèmes auxquels sont confrontés nos produits finis lors de la connexion sur Internet, en l'occurrence sur Facebook. Ce manque de réponse se justifie par manque de téléphone portable. Cependant, vingt-deux enquêtés (soit 31,4%) ayant des téléphones affichent la volonté d'être initiés à Facebook mais manquent le guide ou l'enseignant. Neuf enquêtés (soit 12,9%) disent avoir toujours le problème d'énergie, alors que cinq enquêtés (soit 7,1%) évoquent le problème de connexion et quatre enquêtés (soit 5,7%) parlent de perturbation en réseau, donc les garanties sécuritaires.

    Concernant alors l'utilisation de l'outil collaboratif en ligne pour l'accès facile à l'information et au bien-être de tous les habitants de Kaniola, nous souhaiterions former tous nos enquêtés qui en exprimeront le besoin et doter des téléphones portables à ceux qui n'en ont pas pour le partage au quotidien des informations. Un projet dans ce sens là pourrait être mis sur pied. Néanmoins, ce qui reste à faire est de sensibiliser, d'informer et de former notre population cible et d'autres populations éventuelles pour l'appropriation individuelle du Web 2.0 qui reste une affaire de tout le monde pour un monde ouvertement rétréci.

    Nous aimerions que ces phrases qui terminent ce travail portent en elles, au lieu d'être un simple point final, une ouverture sur la réalisation d'un espace collaboratif de partage d'informations d'un milieu rural en ligne. Tout en restant ouvert aux critiques, nous croyons sincèrement qu'avec ce travail, le lecteur possède une nouvelle et importante conception sur les réseaux sociaux, en l'occurrence `Facebook', et sur le milieu rural enclavé à l'exemple du groupement de Kaniola en République Démocratique du Congo.

    BIBLIOGRAPHE

    I. Ouvrages

    1. Eric Deschainte et al, Informatique de Gestion et de Communication, Editions Foucher, Paris, 2000

    2. Boris Vian, Guy Laforêt, Traité de civisme, 12 avenue d'Italie, Paris XIIe, 1979

    3. Katya Muhambya Echello, Pour comprendre et maîtriser l'informatique, Leadership Editions & Publication de l'université des Pays des grands Lacs, Novembre 2011

    4. Lougovoy C, L'information et la communication de l'entreprise, PUF, 1974

    5. MANGUNGU, Une entreprise de développement rural dans le haut Zaïre - le paysan Babua, UNIV DE BORDEREAUX, 1981

    6. GELLERMAN SW, Les motivations clef d'une entreprise efficace, HATIER, 1971

    7. GEORGES Duby, L'économie rurale et la vie des campagnes dans l'Occident médiéval, Flammarion, 1977

    8. MUCHIELLI R, enquête en psycho-social, 1971

    II. Cours

    1. CT Emmanuel ZIULU, Statistique inférentielle, G2 IG, inédit, ISP-Bukavu, 2011-2012

    2. TSHUND'OLELA PO., Cours d'Initiation à la recherche Scientifique, G2 IG, inédit, ISP/Bukavu, 20011-2012

    3. CT KASELE, Gestion d'un centre d'informations, L2 IG, inédit, ISP/Bukavu, 2014-2015

    4. CT TASHO Kasongo, Administration réseau, L2 IG, inédit, ISP/Bukavu, 2014-2015

    5. Prof SINDANO, Réseau II, L2 IG, inédit, ISP/Bukavu, 2014-2015

    III. TFC & Mémoires

    1. RUGENDABANGA H., Les rébellions et les groupes armés en chefferie de Ngweshe, ISP-Bukavu, inédit, 1996-2006

    2. MAMBO, La problématique de l'analphabétisme des filles dans les paroisses rurales de l'Archidiocèse de Bukavu : cas de la Paroisse Reine de Tous les Saints de Kaniola en RDC, ISSR-Bukavu, inédit, 2011-2012

    3. MUGISHO A., Impact des actions des bandes armées sur la vie socio-pastorale de la famille : cas de la Paroisse Reine de Tous les Saints de Kaniola/Archidiocèse de Bukavu en RDC, ISSR-Bukavu, inédit, 2008-2009

    4. ABEDI SWEDI S., L'impact du Facebook sur la jeunesse de la ville de Bukavu. Cas de la commune d'banda, ISP-Bukavu, inédit, 2011-2012

    IV. Webographie

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    2. http://doctrinesocialeeglise.org/IMG/pdf/Methode_DSE_Voir_-_Juger_-_Agir_PPT.pdf visité le 4 février 2015

    3. https://www.google.cd/?gws_rd=cr,ssl&ei=63jxVYvBNoLparLTk4gF#q=methode+experimentale visité le 20 mars 2013

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    13. Les dangers des réseaux sociaux et surtout Facebook in www.psycho-bien-etre.beAccueilpsychoAdolescent consulté le 13 septembre 2015

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    19. fr.wikipedia.org/wiki/Gestion_%2563... visité le 5 février 2015

    V. Autres ressources exploitées

    1. Pape François, Evangelii gaudium - l'exhortation apostolique du Pape François : la joie de l'évangile, Paroisse Saint Pie X, 49, rue Henri Point carré, Toulon, 26 février 2013

    2. Nations Unies, Les technologies de l'information et de la communication pour un développement économique et social équitable, Conseil économique et social, février 2014

    3. Pape Samba Gueye, Analyse des facteurs de blocage de l'introduction des langues nationales dans le système éducatif formel au Sénégal : analyse de la perception des acteurs socioéducatifs de la communication de Fatick

    4. Unesco -2005-, Vers les sociétés du savoir ; Rapport mondial, éd. Unesco

    5. Constitution de la République Démocratique du Congo, février, 2006

    6. Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, 10 décembre 1948

    7. Jean Mergault, dictionnaire Larousse - français anglais _ english french, 17, rue du Montparnasse, Collection Mars, Paris, 1980

    8. Dictionnaire, Petit Larousse, Paris, 2006

    9. Le Robert, édition de 1995

    10. Dicos Encarta, dictionnaire français, 2009

    11. Dictionnaire MediaDICO pour Windows

    12. Jessica Scholle, Les applications mobiles comme dispositifs facilitateurs du partage des savoirs scientifiques. L'exemple de l'application Field Guide to Western Australian fauna du Western Australian Museum, Master, UFR LLASIC, Université Stendhal Grenoble III, 2013-2014

    13. AMNESTY INTERNATIONAL, Une impunité criminelle, London, 2001

    14. RFDDP-Bukavu, Rapport sur les causes et les conséquences des violences faites aux Femmes et filles au Sud-Kivu par le Réseau des Femmes pour la Défense des Droits et la Paix, Bukavu, 2004

    15. CDPCL-Bukavu, Rapport annuel des activités du CDPCL, inédit, 1999-2000

    16. Prof. Isabelle PARMENTIER, Publication murale - pages d'histoire économique et sociale, Conférence, Salle Jean Vandenhaute/ISP-Bukavu, 24 avril 2015

    TABLE DES MATIERES

    INFORMATION® i

    EPIGRAPHE ii

    IN MEMORIUM iii

    Je dédie ce travail : iv

    REMERCIEMENTS v

    LISTE DES TABLEAUX vi

    LISTE D'ILLUSTRATIONS vii

    ACRONYMES, SIGLES & ABREVIATIONS viii

    RESUME DU TRAVAIL ix

    ABSTRACT x

    ERRATUM xi

    0. PROLEGOMENES - 1 -

    0.1. NOTIONS - 1 -

    0.2. PROBLEMATIQUE - 3 -

    0.3. HYPOTHESES - 6 -

    0.4. ETAT DE LA QUESTION - 6 -

    0.5. OBJECTIFS ET PERSONNES CIBLES DU TRAVAIL - 7 -

    0.5.1. Objectif - 7 -

    0.5.2. Personnes cibles dans la réalisation des objectifs de cette étude - 8 -

    0.6. JUSTIFICATION DU CHOIX ET INTERRET DU SUJET - 8 -

    0.7. METHODOLOGIE DU TRAVAIL 10

    0.7.1. Méthodes 11

    0.7.2. Techniques 12

    0.8. DELIMITATION DU TRAVAIL 13

    0.8.1. Sur le plan temporel 13

    0.8.2. Sur le plan spatial 13

    0.9. SUBDIVISION DU TRAVAIL 13

    CHAPITRE PREMIER : GENERALITES 15

    1.1. INTRODUCTION 15

    1.1.1. Champ de bataille : 15

    1.1.2. Lieu de pèlerinage : 15

    1.1.3. Vision du monde : 16

    1.1.4. Balinda : 16

    1.1.5. Localité : 16

    1.1.6. Milieu rural : 16

    1.1.7. Désenclavement : 17

    1.1.8. Interculturalité : 17

    1.1.9. Information : 17

    1.1.10. NTIC : 18

    1.1.11. Internet, Web, URL, Enligne : 18

    1.2. GESTION, PARTAGE ET PROMOTION DES INFORMATIONS 19

    1.2.1. Gestion 19

    1.2.2. Partage 20

    1.2.3. Promotion 20

    1.3. SURVOL SUR LES RESEAUX SOCIAUX 20

    1.3.1. Le Web 2.0 20

    1.3.2. Le réseau social Youtube 21

    1.3.3. LinkedIn 21

    1.3.4. Le réseau social Twitter 22

    1.3.5. Le réseau social Google Plus 22

    1.3.6. Le réseau social Facebook 23

    1.3.7. Page 23

    1.3.8. Compte 24

    CHAPITRE DEUXIEME : GESTION, PARTAGE ET PROMOTION EN LIGNE DES INFORMATIONS SUR KANIOLA 25

    2.1. INTRODUCTION 25

    2.2. PRESENTATION DE KANIOLA 25

    2.2.1. Situation géographique 25

    2.2.2. Situation démographique, culturelle et sociologique 26

    2.2.4. OEuvres sociales 27

    2.2.5. Aspect économique 28

    2.2.6. Communication téléphonique 29

    2.3. LA PERIODE DE DESESPOIR OU DES TRAUMATISMES A KANIOLA 29

    2.3.1. Origine et identification des traumatismes 29

    2.3.2. Révélations des méfaits auteur des traumatismes de Kaniola 30

    2.3.3. Causes des méfaits 33

    2.3.4. Impacts des méfaits 33

    2.4. LA PERIODE D'ESPOIR OU DE DETRAUMATISME A KANIOLA 35

    2.4.1. Désinformation sur Kaniola 35

    2.4.2. Rétablir la justice et la paix 36

    2.4.3. Vers des nouvelles orientations : rôle de la jeunesse 36

    2.5. DE LA DESINFORMATION VERS UNE APPROCHE INTERCOMMUNAUTAIRE REELLE 37

    2.5.1. Redynamiser une jeunesse de réconciliation 39

    2.5.2. L'accompagnement de la Page Tout sur Kaniola 39

    2.5.3. Promotion d'un développement durable 39

    2.6. GESTION, PARTAGE ET PROMOTION DES INFORMATIONS 41

    Notice sur le travail collaboratif 41

    Formation du noyau de contrôle à Kaniola 41

    CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS 43

    3.1. INTRODUCTION 43

    3.2. POPULATION D'ETUDE 43

    3.3. L'ENQUETE 44

    3.4. L'ECHANTILLON 44

    3.5. DEPOUILLEMENT DU QUESTIONNAIRE D'ENQUETE 44

    3.5.1. Le dépouillement 44

    3.5.2. Le questionnaire d'enquête 45

    COMMENTAIRE GENERAL 60

    CHAPITRE QUATRIEME : INITIATION AU RESEAU SOCIAL FACEBOOK 62

    4.1. INTRODUCTION 62

    4.2. BREVE HISTORIQUE ET EVOLUTION DE FACEBOOK 63

    4.3. MYTHES SUR FACEBOOK 65

    4.4. INCOVENIENTS ET BIENFAITS DE FACEBOOK 66

    4.4.1. INCOVNVENIENTS 66

    4.4.2. BIENFAITS 69

    4.5. CONNEXION AU RESEAU SOCIAL FACEBOOK 75

    4.5.1. Connexion à Facebook 75

    4.5.2. Accueil 77

    4.5.3. Création d'une Page 78

    4.5.4. Publier du contenu 82

    4.6. Les abonnés et/ou membres de la Page Facebook Tout sur Kaniola 83

    4.6.3. Les autres membres de la Page Tout sur Kaniola 84

    SUGGESTIONS 85

    1. Aux chefs des villages 85

    2. Aux providers 85

    3. Au gouvernement 85

    4. Aux futurs chercheurs 86

    CONCLUSION 87

    BIBLIOGRAPHE 90

    I. Ouvrages 90

    II. Cours 90

    III. TFC & Mémoires 90

    V. Autres ressources exploitées 92

    TABLE DES MATIERES 93

    Annexe (1) : Tableau des personnes ressources 98

    Annexe (2) : Photo de l'une des personnes ressources 99

    Annexe (3) : Modèle de la fiche d'adhésion lors de la formation 100

    Annexe (4) : Questionnaire d'enquête 101

    Annexe (1) : Tableau des personnes ressources

    Noms

    Fonction

    Lieu de contact

    Date

    1

    MUGISHO Mufungizi

    Secrétaire de la Paroisse de Kaniola

    Kaniola

    le 3 août 2014 et le 23 août 2015

    2

    Innocent NTACOBASIMA

    Chef de groupement intérimaire de Kaniola

    Kaniola

    Le 3 août 2014 et

    le 24 août 2015

    3

    Pascal BYADUNIA

    Enseignant et président des anciens élèves des instituts de Kaniola

    Bukavu

    Le 12 avril 2015

    4

    Oscar ZIHALIRWA K.O

    Agent de l'ESU

    ISP-Bukavu

    le 4 mai 2015

    5

    Innocent CIREMWA

    Employé chez G4S - sécurité et président de « Jeunesse Active » à Kaniola

    Kaniola

    Le 22/23 août 2015

    Annexe (2) : Photo de l'une des personnes ressources

    Entretien avec Oscar ZIHALIRWA dans son bureau de travail à l'ISP-Bukavu

    Annexe (3) : Modèle de la fiche d'adhésion lors de la formation

    FORMATION - FICHE D'ADHESION A « Tout sur Kaniola » SUR FACEBOOK

    Veuillez répondre à ces questions pour nous rassurer de votre intérêt à la Page Tout sur Kaniola :

    Question1. Possédez-vous un téléphone ? Oui Non

    Non, car: ...................................................................................................

    Oui, marque : Itel it5120 Itel it5130 Smartphone Autres

    Question2. Etes-vous connecté sur Facebook ? Oui Non

    Non, car : ...................................................................................................

    Si oui, votre nom d'utilisateur Facebook : ............................................................

    Question3. Voulez-vous devenir membre de la Page Tout sur Kaniola ? Oui Non

    Non, car : .....................................................................................................

    Si oui, identifiez-vous :

    Nom  :.............................................................................

    Post-nom  :.............................................................................

    Prénom  :......................................................... Sexe :.............

    Age  : entre 13-17 ans entre 18-22 ans entre 23-27 ans

    entre 28-32ans entre 33-37 ans entre 38-42 ans

    43ans+

    Profession  :...........................................................................

    Responsabilité (s)  :...........................................................................

    Localité d'origine  :...........................................................................

    Localité actuelle  :...........................................................................

    Question4. Etes-vous prêt à ne fournir rien que les informations authentiques sur la Page Tout sur Kaniola ? Oui Non

    Non, car : ...................................................................................................

    Oui, car : .....................................................................................................

    Nota : Toute information postée n'engage que son auteur aux yeux du monde !

    Je jure sur l'honneur que je respecterai cet engagement en tout volontariat.

    Fait à ....................., le...../...../2015

    Le collaborateur, l'Administrateur principal de la Page,

    Signature Signature

    Noms Noms

    Annexe (4) : Questionnaire d'enquête

    QUESTIONNAIRE D'ENQUETE ADRESSE AUX HABITANTS DE KANIOLA

    Dans le cadre de la rédaction de notre Mémoire intitulé « Réalisation d'un espace collaboratif de partage d'informations d'un milieu rural en ligne : cas du groupement de Kaniola par Facebook », je vous prie, moi BIRHASHWIRWA Bacishoga, de vouloir bien m'aider à répondre objectivement à ce questionnaire tout en vous garantissant l'anonymat et la sécurisation des données que vous me fournirez.

    IDENTITE DE L'ENQUETE

    1. Quel est votre sexe  3. Quelle est votre profession ?

    1. Masculin 2. Féminin

    2. Quel est votre âge ? 4. Quel est votre sous-groupement d'origine à Kaniola ?

    QUESTIONNAIRE PROPREMENT DIT

    14. Quelles informations voudriez-vous qu'on puisse publier ou poster sur la Page « Tout sur Kaniola ? »

    1. Informations socioculturelles

    2. Informations sociopolitiques

    3. Informations socio-économiques

    4. Le vécu quotidien en général

    5. je ne sais pas

    6. rien

    15. Pensez-vous que la Page « Tout sur Kaniola »

    permettrait à nos villages d'être informés de ce

    qui se passe au jour le jour dans

    le groupement de Kaniola ?

    16. Pensez-vous que la Page « Tout sur Kaniola »

    peut contribuer au développement du groupement ?

    Oui (1), Non (2).

    17. Si oui, cela pourrait se faire par :

    1. L'interaction de ses membres

    2. La promotion de l'information sur Kaniola

    3. La participation à l'interculturalité

    4. Rien

    18. A part cette Page « Tout sur Kaniola », quelle autre voie de sortie proposez-vous pour le développement de Kaniola ?

    1. La création d'un site Web

    2. La mise en place d'un cybercafé

    3. La mise en place d'une radio communautaire

    4. Aucune

    5. Possédez-vous un téléphone portable ? 14. Quelles informations voudriez-vous qu'on puisse pu

    1. Oui 2. Nom

    6. Si Oui, quelle marque ?

    1. 0 2. Itel it5120 3. Itel it5130

    4. Motorola 105 5. Smartphone 6. ZTE A35

    2

    1

    2

    1

    7. Votre téléphone portable vous permet-il

    d'accéder à Facebook ?

    8. Si oui, savez-vous comment créer un

    compte Facebook ?

    9. Si oui, avez-vous déjà un compte

    Facebook ?

    Oui (1), Non (2).

    10. Si non, souhaitez-vous avoir un compte

    Facebook ?

    1. Oui 2. Non

    11. Quelle est selon vous, l'importance du réseau

    Social Facebook ?

    1. Diminuer le coût de la communication

    2. Parler de soi et stimuler les ingéniosités

    3. Promouvoir le développement

    2

    1

    4. Le tout

    12. Savez-vous l'existence de la Page

    « Tout sur Kaniola ? »

    13. Si oui, en êtes-vous déjà membre ?

    Oui (1), Non (2).

    * 1 http://fr.wikipedia.org/.../sommet_mondial_sur_la_société_de_l'information

    www.itu.int/wsis/index-fr.html (SMSI) consulté le 10 juillet 2014

    * 2 Jam KOUM, concepteur de WhatsApp

    * 3 Mark ZUCKERBERG , PDG et Fondateur de Facebook

    * 4 http://doctrinesocialeeglise.org/IMG/pdf/Methode_DSE_Voir_-_Juger_-_Agir_PPT.pdf visité le 4 février 2015

    * 5 https://www.google.cd/?gws_rd=cr,ssl&ei=63jxVYvBNoLparLTk4gF#q=methode+experimentale visité le 20 mars 2013

    * 6 https://www.google.cd/?gws_rd=cr,ssl&ei=xYDxVbCRMoXbU9O4v7gG#q=bataille consulté le 18 novembre 2014

    * 7 https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A8lerinage consulté le 20 mai 2015

    * 8 fr.wikipedia.org/wiki/village consulté le 18 avril 2015

    * 9 http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Interaction_(sciences_sociales) visité le 5 janvier 2015

    * 10 www.futura.sciences.com/magazines/h... ; www.commentcamarche.netAccueilForumInternet consulté le 1er octobre 2014

    * 11 www.commentcamarche.netAccueilEncyclopédieRéseauxInternetAdministration réseau

    visité le 14 août 2015

    * 12 fr.wikipedia.org./wiki/Google2528 site Web consulté le 9 septembre 2014

    * 13 https://www.facebook.com/help/104002523024878 visité le 10 août 2015

    * 14 Patrick Sébastien de son vrai nom Patrick Boutot est un animateur, humoriste, réalisateur, écrivain... de nationalité française

    * 15 www.dicocitations.com/../430.php; www.patricksebastien.fr/les-citation... visité le 29 juin 2016

    * 16 www.duperrin.com/.../les-reseaux-sociaux-grand-public-sont-ils-vraiment-centres-sur-l'utilisateur/ visité le 18 septembre 2014

    * 17 Facebook, Conditions et règlements_2015

    * 18 Les dangers des réseaux sociaux et surtout Facebook in www.psycho-bien-etre.beAccueilpsychoAdolescent consulté le 13 septembre 2015

    * 19 Le président Charles Logan est un personnage de la série 24 heures chrono, interprété par l'acteur Gregory Itzin (acteur américain né le 20 avril 1948 à Washington DC).

    * 20 Logan, C., 24 Chrono-film, Saison5.

    * 21 Teddy Riner est un athlète international Français

    * 22 Professeur Jean-Paul Pougala, Economiste Camerounais de renon international

    * 23 Claude Lelouch est une grande icône française : acteur, scénariste, réalisateur et producteur de cinéma français.






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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand