WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Evaluation sur le fonctionnement de services de sécurité et leur rôle dans la politique extérieure

( Télécharger le fichier original )
par Blaise MBULA KILIMBALIMBA
Université technologique Bel Campus - Licence 2012
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

6.4.1. Définition et rôle

Nous le concevrons comme état une organisation d'aide, d'assistance et d'utilité dans la recherche et le traitement de renseignement, oeuvrant pour des raisons de convenances, légalement dans la clandestinité. Il est à noter que chaque Etat entoure de secret certains aspect de sa diplomatie ou de sa défense nationale (plan de mobilisation, études tactiques en cours construction de certains matériels,...) .

Selon Alexandre Orlow, ancien secrétaire général de NKVD russe cité par Solo et Frankkin57(*), dit que « c'est le rôle des services de renseignement de se préoccupe des secret pour les transmettre à leur gouvernement. Ceux-ci, dument informés, pourront orienter leur politique et prendre des décisions en connaissance de cause. »

Mais quels sont les méthodes et les modes d'action d'un service de renseignements pour l'exécution de ses tâches ? C'est à cette question que nous allons essayer de répondre dans le point suivant.

6.4.2. Méthodes et modes d'action

Les méthodes utilisées pour obtenir les renseignements ou pour lutter contre l'espionnage ne sont pas toujours parfaitement légales, mais chaque pays y a recours : emploi de matériel optique et électronique, collaboration d'agents spécialement entrainés, « achat » d'honorables correspondants, etc.

Un fait particulier est à relever pour un service de renseignement, mis à part les services qui le composent (gestion administrative et financière, recherche, sécurité, communication, contre-espionnage, etc.), la plus importante structure est celle des opérations. Cette structure contrôle ce que nous appelons « service ACTION », chargé de réaliser certaines opérations à caractère violent (subversion, putsch, assassinats, enlèvements,...) et les opérations clandestine (covert action en anglais), dans les divers sphères géographiques d'intervention. Notons que la notion de d'opérations clandestines est définie aussi par Richard BISSEL, ex-chef des services clandestins de la CIA, cité par Roger FALIGOT58(*) comme étant :

- Les conseils et assistantes

- Les subsides versés à des individus ;

- Soutien à des organisations privées, y compris les syndications, les firmes commerciales, les coopératives, etc.

- Soutien financier et « assistance technique » aux partis politiques ;

- La propagande clandestine ;

- L'entrainement privé des individus et l'envoi du personnel ;

- Les opérations économiques

- Les opérations d'actions paramilitaires (ou) politiques ayant pour but de renverser ou de soutenir un régime

Ces opérations clandestines sont complémentaires et subordonnées à la collecte du renseignement. Et si l'espionnage présente un caractère en quelque sorte offensif, le contre-espionnage, ou surveillance et dépistage des espions, a un caractère défensif. Dans le point qui suit, nous essayerons d'analyser l'organisation structurelle et la présence à défensif.

* 57 SOLO et KURYAKIN, op.cit., p. 155.

* 58 FALIGOT, R. Services secrets en Afrique, éd Sycomore, Paris 1982, p.10.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon