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Evaluation sur le fonctionnement de services de sécurité et leur rôle dans la politique extérieure

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par Blaise MBULA KILIMBALIMBA
Université technologique Bel Campus - Licence 2012
  

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6.4.3. Organisation structurelle et présence à l'extérieur

Assurément, on peut considérer qu'il existe deux manières de pratiquer les renseignements, l'une respectable, et l'autre qui ne l'est guère. Chaque service de renseignement à l'étranger a deux organismes, chacun illustrant l'une de façons de renseigner. L'espion respectable fait partie du corps diplomatique et vit à l'ambassade, l'autre fait partie d'un réseau secret. Tous deux sont d'ailleurs, d'importance égale.

Il est vrai que la base de l'espionnage, c'est l'accessibilité. Quelqu'un doit pouvoir s'approcher suffisamment d'un endroit donné ou d'une personne donnée pour prendre connaissance des faits importants sans éveiller des soupçons. Et parfois, pour concrétiser ou réaliser une opération à tendance subversive dans le cadre de service action. Le renseignement ou le résultat doit ensuite être acheminé à bon port.

Plus important et plus précieuse qu'une mission de reconnaissance est une « pénétration », c'est-à-dire l'exploit réalisé par l'agent qui s'introduit dans les sphères dirigeantes d'une notion ou de puissance étrangère, qui a ses entées dans les services de l'administration. De tels agents sont « placés » pour obtenir pendant longtemps des renseignements, tout en demeurant à couvert.

Quand un service ne peut introduire son agent dans les milieux officiels, il faut qu'il recrute quelqu'un qui s'y trouve déjà, ou qui peut y avoir accès du fait de sa profession. De toute évidence, l'utilisation des services d'un homme en place est plus payante plus pratique et plus sure que celle d'u agent de l'extérieur qu'on « plante ». L'agent qui doit aller s'exercer à l'étranger aura à assurer sa « couverture » dans le pays de résidence. Il aura à constituer son réseau clandestin en recrutant des membres et devra disposer suffisamment des fonds pour faire des offres attrayantes.

Pour ce qui est des agents des renseignements, en terme clair, espions membres du service diplomatique, ils n'ont pas besoin de se camoufler sous une couverture. Si on le découvre en cas d'abus trop flagrant ou par représailles, ils sont déclarés personae non grata et expulsés.

Le nouvel agent envoyé à l'étranger doit s'atteler à constituer un réseau de renseignement. C'est notre étude du point suivant.

6.4.4. Réseau de renseignement

Un réseau est fait d'une structure de cloisonnement qui constitue d'ailleurs le principe de base pour la sécurité de celui-ci exigeant que chaque agent joue un rôle dans les limites du champ d'action lui assigné et dans les nombre qui lui sont dévolues. Car il est plus que notoire que dans ce métier une erreur coûte chère et parfois même extrêmement chère.

Un réseau de renseignement est un ensemble de personne composé des organes de recherche (manipulateurs et détectives) et des sources d'information travaillant dans la clandestinité sous la direction d'un responsable. Son rôle principal est d'informer la hiérarchie sur toutes les situations dont il peut avoir connaissance, situation intéressant l'office. Et par extrapolation de préparer ou d'aider à l'exécution de certaines opérations en rapport avec le service de renseignements. Il est composé des agents naturels et permanents de l'information, qui sont policiers, sous-officiers, il existe un personnel spécialisé dans le domaine du renseignement proprement dit. Ce personnel spécialisé comprend des officiers traitants (manipulateurs et détectives) et les sources (humaines ou matérielles). La nature du travail des agents d'un réseau de enseignement, la clandestinité dans la quelle ils doivent opérer, les moyens qu'ils emploient parfois pour obtenir les informations font qu'en examinant leur professions d'origine, elles figureraient presque toutes, depuis le haut fonctionnaire jusqu'aux métiers les plus inattendus. L'agent à l'échelle le plus humble peut être celui qui vide les corbeilles à papiers, ou même l'inoffensif flâneur qui compte les véhicules militaires. L'essentiel étant avant tout de passer inaperçu.

Le champ d'action de service spéciaux est sans limite : l'ingérence, la désinformation, la subversion qu'il faut dépister et contrer, l'observation des planètes où il existe de surprenantes coïncidences entre certains phénomènes, l'observation aussi de l'espèce, et du dessous des mers. La tache d'un grand service de renseignement est on seulement d'avoir une idée sur la manière dont les autres agents agissent dans son propre pays et ailleurs, mais aussi d'avoir une connaissance générale de ce qui se passe dans le monde. Après cette explication sue le service de sécurité, nous allons nous attarder dans la section suivante à définir les termes « élaboration » et  « conduite.»

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway