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Comportement des clients sur le marché de la bière à  Bukavu : cas de la commune de Kadutu

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par Steven Binja
Université Catholique de Bukavu (UCB) - Graduat 2013
  

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SECTION III : L'HYPOTHESE DU CYCLE DE VIE DE MODIGLIANI

Dans les années 1950, Franco Modigliani va se référer aux conclusions du modèle de Fisher de la consommation pour tenter de résoudre l'énigme de la consommation et expliquer la contradiction entre la théorie keynésienne et les faits observés. Comme nous l'avons vu, le modèle de Fisher suppose que la consommation d'une période dépend des revenus de toutes les périodes. L'hypothèse que va poser Modigliani est que le revenu est cyclique, qu'il est variable le long de la vie et que les ménages vont transférer une partie de leurs revenus des années « grasses » vers la consommation des années « maigres ». L'objectif de ces transferts de revenus est d'avoir une structure de consommation relativement stable durant toute la vie.

La principale raison à l'origine des fluctuations des revenus est l'existence d'une période d'activité où les revenus sont relativement élevés, et d'une période d'inactivité (la retraite) où les revenus sont relativement faibles, voir nuls. Le rôle de l'épargne, dans ce cas, est de répondre au désir des ménages de ne pas voir leur consommation baisser substantiellement durant la période de retraite ou de jeunesse. Cette incitation à épargner va avoir des implications sur la fonction de consommation.

Pour illustrer la contribution de Modigliani, nous supposons un ménage qui dispose d'une richesse initiale égale à Wo. Ce ménage s'attend à vivre encore n années dont e années d'activité et (n - e) années de retraite. Il perçoit, durant la période d'activité, un revenu annuel constant égal à Y. Il ne lègue rien à ses héritiers.

SECTION IV - L'HYPOTHESE DU REVENU PERMANENT DE M. FRIEDMAN

Comme Modigliani et d'autres auteurs, Friedman va fonder son hypothèse sur celle de Fisher et va élaborer un plan de consommation qui dépasse de loin la période courante. Il va avancer les notions de revenu permanent et de consommation permanente. La théorie du choix inter temporel montre que la richesse et le taux d'intérêt sont des variables explicatives de la consommation. Et comme les revenus futurs ne sont pas observables directement mais anticipés, la richesse elle-même est une notion qui sera, selon l'approche du revenu permanent, anticipée.

A) LA NOTION DE REVENU PERMANENT

Le revenu permanent est défini comme « la somme qu'un consommateur peut consommer en maintenant constante la valeur de son capital ». Vu sous l'angle des avoirs d'un ménage, le revenu permanent sera considéré comme le reflet des revenus annuels stables sur une longue période dont la valeur présente actualisée est égale à la richesse de ce ménage. Quand un ménage épargne, il ajoute à sa richesse et accroît donc son revenu permanent. C'est pourquoi, nous pouvons dire que ce concept est intimement lié au concept de richesse (W).

L'hypothèse de base est que les revenus courants subissent, d'année en année, des chocs temporaires aléatoires. Le revenu courant est donc formé par deux composantes : une composante permanente et une composante transitoire.

Le revenu permanent est la composante du revenu que les ménages s'attendent à conserver l'avenir. Il représente donc la partie stable du revenu. Le revenu transitoire est la composante du revenu dont les agents ne prévoient pas le maintien à l'avenir. Il représente la différence à court terme entre le revenu courant et le revenu permanent à long terme. Si le revenu permanent est le revenu moyen, le revenu transitoire apparaît comme l'écart aléatoire par rapport à cette moyenne. Cet écart peut être positif ou négatif selon que le revenu courant est supérieur ou inférieur au revenu permanent. Ce dernier est une notion continuellement ajustée dans le temps en fonction de l'évolution des revenus courants des ménages. Il peut être estimé à partir d'un processus d'anticipations adaptatives où le revenu permanent d'une période serait égal au revenu permanent de la période précédente qui sera ajusté à la hausse ou à la baisse selon que le revenu transitoire est positif ou négatif.

B) LA CONSOMMATION

L'idée de base de la théorie du revenu permanent est que les ménages orientent leur consommation permanente en fonction de la partie permanente de leur revenu et adoptent un autre comportement face à leur revenu transitoire. Quand les revenus courants augmentent ou baissent temporairement, les ménages ne bouleversent pas complètement leurs habitudes de consommation. S'il s'agit d'une baisse temporaire, ils puisent dans leur épargne accumulée pour financer leurs dépenses normales de consommation ; s'il s'agit d'une augmentation temporaire, ils consacrent à l'épargne une proportion plus élevée de leur revenu que d'habitude. L'idée maîtresse derrière la théorie du revenu permanent est que la consommation courante est une proportion du revenu disponible courant, mais cette proportion est plus importante pour la partie du revenu qui est permanente et plus faible pour celle qui est transitoire. Les ménages épargnent une plus grande proportion de leur revenu transitoire que celle relative à leur revenu permanent. Si leurs revenus transitoires deviennent négatifs, ils puisent dans leurs épargnes pour maintenir leurs niveaux de vie. L'une des conséquences de la distinction entre le revenu permanent et le revenu transitoire est la variation de la PMC et de la PmC à court terme par rapport à leurs valeurs de long terme au cours du cycle économique. En effet, en période d'expansion économique, les ménages réalisent des revenus transitoires positifs et importants, ce qui les incite à l'épargne ; leur richesse va donc augmenter. Ils ont un comportement inverse en cas de récession et de revenus transitoires négatifs.

I.2. REVUE EMPIRIQUE

Ce volet présente les résultats empiriques de certaines études réalisées sur le comportement (consommation) du client dans l'achat des biens et services.

MAPENDANO NYAMBWE J.P (2008 - 2009) a mené une étude sur la problématique du choix des consommateurs face aux marques de téléphone portable à Goma. L'objectif était de permettre aux vendeurs de téléphones portables de comprendre le comportement des consommateurs enfin de proposer des produits en conséquence, mais aussi permettre aux consommateurs de connaitre les autres marques présente sur le marché et ainsi élargir leur pouvoir de choix.

FRANCO MODOGLIANI en 1950, va se référer aux conclusions du modèle de Fisher de la consommation pour tenter de résoudre l'énigme de la consommation et expliquer la contradiction entre la théorie keynésienne et les faits observés. L'hypothèse que va poser Modigliani est que le revenu est cyclique, qu'il est variable le long de la vie et que les ménages vont transférer une partie de leurs revenus des années « grasses » vers la consommation des années « maigres ». L'objectif de ces transferts de revenus est d'avoir une structure de consommation relativement stable durant toute la vie.

IRVING FISHER en 1930 avance une théorie sur le choix inter temporel dans le but de donner un fondement microéconomique à la fonction de consommation macroéconomique. S'inspira de la théorie néoclassique, cette théorie suppose des agents rationnels qui agissent dans un environnement de concurrence parfaite. Ces agents raisonnent en terme et adopte un comportement calculateur de maximisation de la fonction objectif sous contrainte. L'hypothèse de base de Fisher est que la finalité de la consommation des ménages et la maximisation de l'utilité.

LILIEN & KOTLER (1983), parle du modèle de comportement du consommateur et ils disent que c'est un modèle est «la spécification d'un ensemble de variables et de leur interrelation, destinée à représenter un système ou un processus réel en intégralité ou en partie ». La recherche des principales variables qui déterminent les comportements des consommateurs s'est traduite par l'élaboration progressive de nombreux modèles de comportements de consommateurs.

LANCASTER (1966a, 1966b) a développé une approche de la consommation, par analogie à la théorie de la production, qui a complété substantiellement la théorie standard. Selon cette approche, l'utilité du consommateur ne provient pas directement des biens consommés eux-mêmes, mais est issue d'une technologie de production domestique intégrant comme inputs une combinaison (un vecteur) d'attributs (également appelés caractéristiques). De nombreux travaux se sont appuyés sur l'approche de Lancaster pour chercher à mesurer le consentement à payer pour les différents attributs de consommation des biens, en particulier lorsque la qualité n'est pas directement valorisée par le marché (Coestier et Marette, 2004). Dans le cas des biens alimentaires en Afrique de l'Ouest, Jabbar (1998), sur le marché des chèvres et des moutons au Nigéria, et Dalton (2004) sur la consommation de riz en Afrique de l'Ouest, utilisent des régressions hédoniques pour révéler les attributs des produits qui déterminent les préférences des consommateurs. Sanogo et Masters (2002) évaluent la demande pour la certification des aliments infantiles au Mali au moyen de méthodes relevant de l'économie expérimentale.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams