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Déterminants de la croissance économique au Burkina Faso

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par Edouard Kaboré
ENAM-BF - Conseiller des affaires économiques 2011
  

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Paragraphe II : les performances sectorielles de l'économie nationale

Il seraprésenté successivement les contributions sectorielles, les poids sectoriels de la valeur ajoutée dans le PIB et leurs variations.

A- La contribution sectorielle à la croissance économique

La croissance économique résulte de l'augmentation de la production dans les différents secteurs de l'économie nationale. Pour percevoir la contribution de chaque secteur à la croissance du PIB, il est représenté dans le graphique ci-dessous les différentes contributions sectorielles à la création de richesse au Burkina Faso.

Graphique 2:contributions sectorielles à la croissance au Burkina Faso de 2000 à 2011

Source : DGEP

Chaque bâton dans le graphique ci-dessus définit simultanément les contributions des secteurs primaire, secondaire et tertiaire. La croissance économique est plus élevée si les contributions sectorielles le sont aussi. On remarque que le secteur tertiaire fluctue moins et contribue positivement le plus à la croissance économique.La plus forte contribution (5,9%) à la croissance a été enregistrée en 2006 par le secteur tertiaire. Le secteur primaire enregistre en 2009 la plus faible contribution (-2,9%) justifiée par la mauvaise saison pluvieuse. Le secteur secondaire étant faiblement développé, sa contribution à la croissance reste des moindres sur toute la période 2000-2011.

B- Le poids sectoriel de la valeur ajoutée dans le PIB

Dans ce sous-point, nous présentons le poids de chaque secteur dans le PIB en termes de création de richesses.

Graphique 3:évolution du poids sectoriel de la valeur ajoutée dans le PIB burkinabè

Source : DGEP/DPAM

Le graphique ci-dessus révèle que la création de richesse au Burkina Faso est principalement générée par le secteur tertiaire dont la valeur ajoutée est en moyenne de 45,76% et un écart type relativement faible de l'ordre de 2,41%. La contribution du secteur primaire de l'ordre de 28,86%, dominée par la production végétale prend la deuxième position jusqu'en 2010 ; date après laquelle le secteur secondaire principalement tiré par l'exploitation minière depuis 2009 inverse la tendance et prend le deuxième rang. Pour mieux voir les évolutions des parts sectorielles de création de richesse dans le temps, il sied de présenter leurs taux de croissance.

C- Les taux de croissance sectorielle

Les fluctuations de la croissance économique sont indexées à celles de la valeur ajoutée sectorielle. En effet, une variation positive des valeurs ajoutées sectorielles favorise dans les mêmes proportions la croissance. Le graphique ci-dessous représente les fluctuations sectorielles de la valeur ajoutée.

Graphique 4:évolution de la variation sectorielle de la valeur ajoutée

Source : DGEP

On observe dans le graphique suivant sans surprise, la plus grande variabilité du taux de croissance pour les activités du primaire (8,66%) et du secondaire (9,01%). Cependant, on constate également une grande instabilité des taux de croissance des autres secteurs. L'instabilité des différents taux de croissance sectoriels s'explique par l'influence de la conjoncture du secteur agricole, et notamment de la conjoncture du secteur cotonnier et minier sur les autres secteurs. L'agriculture étant sous le joug des aléas climatiques et les mines, sous le joug des cours mondiaux très instables.

Les fluctuations des activités non primaires semblent décalées d'un an par rapport à celles des activités primaires ce qui est d'ailleurs un facteur de moindre instabilité du produit global.

Après une présentation des performances macroéconomiques nationales, il convient d'étudier l'influence de l'environnement (secteur incontrôlable) interne et externe sur la croissance économique du Burkina Faso.

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