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L'effet du commerce international sur la croissance économique du Burkina Faso.

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par Moussa VALIAN
université de Koudougou - Maitrise 2011
  

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Conclusion générale

La question principale soulevée par cette étude est de savoir si l'ouverture commerciale influence la croissance économique au niveau du Burkina Faso. La littérature économique est divisée sur cette question. Principalement deux tendance : ceux qui sont pour le libre échange comme D. Ricardo et ceux qui préconise une stratégie de politique commerciale ou le protectionnisme éducateur de F.List. Sur le plan théorique aucun consensus n'a été trouvé concernant la relation ouverture-croissance. Par contre les études empiriques concluent en générale qu'il y'a un lien positif entre croissance et ouverture même si elles divergent sur la robustesse de ce lien. Une brève présentation de la structure commerciale du Burkina Faso montre que sa politique commerciale est fortement liée à celle de l'UEMOA et de la CEDEAO et dans une moindre mesure aux autres institutions commerciales. Il y a également un encouragement à l'exploitation des ressources nationales dans l'optique de dynamiser l'économie nationale afin d'affronter la concurrence étrangère.

Pour la réalisation de l'objectif principal, un modèle économétrique est utilisé pour tester les hypothèses émises. Compte tenu de long terme, les tests de stationnarité est de cointégration sont utilisés afin d'assurer des résultats non biaisés. L'estimation a nécessité un modèle à correction d'erreur. Les résultats de l'analyse ont été présentés dans le court et le long terme. L'ouverture commerciale étant mesurée par le degré d'ouverture et les IDE. De passage, le constat est que le modèle est adéquate dans son ensemble' en témoignent les valeurs de F-statistique et R².

Dans le court terme le degré d'ouverture impacte négativement la croissance économique, l'hypothèse 1 est donc infirmée. Dans le long terme, l'impact est positif, l'hypothèse 1 est confirmée. Par contre les IDE impactent positivement la croissance économique dans le court terme et le long terme, l'hypothèse 2 est confirmée. Pour le reste des variables explicatives le FBCF contribue positivement à la croissance à court et long terme. La population contribue positivement à la croissance à court terme et négativement à long terme. La population doit être formée et éduquée. L'augmentation de la population étant une loi naturelle, il est difficile de l'ajuster pour avoir un équilibre avec le taux de croissance garantie ( Harrod-Domard). La solution sera donc de créer la richesse (emploi) afin d'avoir un équilibre entre taux de croissance naturelle et garantie.

Le degré d'ouverture ayant une influence négative à court terme, l'Etat doit créer des conditions pour un meilleur accueil des IDE (afin qu'il n'évince l'investissement de souche nationale). L'accessibilité à la mer étant une donnée, le pays doit travailler à diminuer les importations et à rechercher le renforcement de l'intégration économique(UEMOA). Ce qui impliquera une bonne relation avec ses voisins côtiers dans l'espoir de diminuer les coûts de transport. La diversification des exportations est nécessaire ainsi que la diminution des importations des biens de consommation finale en créant les conditions de production et de consommation nationale ; exemple, le riz dont les 2/3 sont importés et l'habillement. Pour ce qui est de long terme il suffit de renforcer les effets positifs détectés. Les importations des biens d'équipement et intermédiaires sont nécessaires à la production.

Les recommandations portent dernièrement sur les IDE. Quel que soit le temps les flux d'IDE contribuent positivement et non significativement à l'explication du PIB par tête. L'Etat doit rendre le climat des affaires propice par la création des institutions fortes (économie institutionnelle) pour les attirer davantage à la manière des pays d'Asie de l'Est. Ces IDE ne doivent pas cependant faire diminuer l'investissement national. Ils doivent être implantés dans les domaines où des nationaux n'excellent pas par manque des capitaux de technologie et/ou d'expérience.

Dans un contexte de mondialisation et de signatures des accords dans lequel le pays est engagé, la politique de substitution aux importations proposées par la thèse Prebish-Singer n'est pas envisageable. D'abord il n'est pas possible de protéger les économies dans un contexte d'intégration économique (UEMOA, CEDEAO...). La ^politique de substitutions aux importations en lui-même est inefficace car elle a déjà échoué dans les années 70 pour des raisons de mal gouvernance qui restent toujours d'actualité. Cet échec est aussi lié au fait de la dépendance des intrants et des équipements qui créent des coûts élevés. Or ces coûts sont difficilement supportables dans un contexte de baisse des prix de matières premières.

Ainsi l'analyse coût-avantage serait la solution la mieux indiquée tout en se souciant de long terme.

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway