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Opinion des enseignants des écoles secondaires de Lukanga face à  l'échec scolaire.

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par dheba fazili
Université Adventiste de Lukanga - gradué en psychologie et science de là¢â‚¬â„¢éducation département des sciences de là¢â‚¬â„¢éducation 2015
  

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TABLE DES MATIERES

DEDICACE i

REMERCIEMENTS ii

SIGLES ET ABREVIATION iii

LISTE DES TABLEAUX iv

TABLE DES MATIERES iv

0. INTRODUCTION 1

0.1. Problématique 1

0.2. Hypothèse 5

0.3. But et objectifs 6

0.4. Intérêt du sujet 6

0.5 Approche méthodologique 7

0.6 Délimitation du sujet 7

0.7. Subdivision du travail 7

CHAPITRE PREMIER CADRE CONCEPTUEL 9

1.1. Définition des concepts 9

1.1.2 L'échec scolaire. 10

1.1.3 Enseignement. 12

1.1.4 Enseignant. 12

1.1.5 Elève. 13

1.1.6 La théorie d'attribution. 13

1.1.7. L'effet Pygmalion 14

1.1.7. ETUDES ANTERIEURES 15

CHAPITRE DEUXIEME CADRE METHODOLOGIQUE 18

2.1. Présentation du milieu 18

2.1.1. Situation géographique 18

2.1.2. La population 18

2.1.2. Echantillon 19

2.3. METHODE ET TECHNIQUE DE RECOLTE DES DONNEES 21

2.3.1. Méthode 21

2.3.2. Technique 22

CHAPITRE TROISIEME PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION

DES RESULTATS 27

3.1. Introduction 27

3.2. Présentation, analyse et interprétation des résultats 28

3. 2.1. Réponses des enseignants sans tenir compte des variables 29

3.2.2. Présentation de l'opinion des enseignants selon les variables 30

3.2.4. Causes d'échecs scolaires selon l'ordre d'importance 44

3.2.5. Fréquences des autres causes relève par les enseignants 47

vi

CONCLUSION ET SUGGESTIONS Conclusion

SUGGESTIONS BIBLIOGRAPHIE

A. Ouvrages

B. Dictionnaires

C. Travaux de fin de cycle

D. COURS

E. WEBOGRAPHIE ANNEXES

0. INTRODUCTION

0.1. Problématique

Dans toutes les activités que l'homme entreprend, il a le vif désir de voir le bout de son travail, le résultat pour connaitre si ses objectifs ont été atteints ou non. Le choix du thème « échec scolaire », dans le cadre de notre étude est motivé par l'importance même du sujet, cette importance est dans le cadre où nous allons étudier les opinions qui nous viennent des enseignants, car ces derniers peuvent être les mieux informés de ce problème qui est l'échec scolaire. Ainsi, nous allons savoir que pour mieux gérer un problème, il nous faut d'abord étudier l'opinion des personnes qui sont mieux informées sur notre problème qui est l'échec scolaire.

S'il est vrai ce que nous dit Mounier cité par Avanzini, (1965, p.73) « désespérer de quelqu'un c'est le déséquilibrer, cela veut dire le retentissement de ces situations sur celui qui est convaincu de l'intelligence abandonne vite tout effort car il ne croit guère à la possibilité d'une amélioration ».

Malgré les efforts fournis par les enseignants, on continue toujours d'observer des situations contraires à ce qu'on s'est fixé comme objectif qui est l'étude des opinions des enseignants face à des échecs scolaires.

Selon Lewis et Dourlay (1991, p 429) « l'objectif de l'école est de favoriser l'apprentissage pour tous. Les enseignants se donnent pour appliquer le programme établit par l'Etat, dans les contrôles des acquis de ses apprenants avec comme but

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d'éliminer les effets qui peuvent limiter l'apprentissage et les capacités des apprenants ».

D'après Hallak et Eisemon cité par Amato (2008, p.1) « dans le système éducatif, lorsque le taux de l'échec scolaire est élevé, cela signifie que beaucoup d'élèves n'ont pas atteint le niveau attendu d'eux. Mais les raisons de ces redoublements peuvent être variées et ne sont pas toujours faciles à détecter, comme il n'est pas facile non plus d'en prévoir les conséquences sur l'apprentissage et la carrière future de l'élève concerné».

Selon Doron et Parot (1998, p 230) « l'échec scolaire est une situation d'un élève dont les résultats ne satisfont pas les normes de l'école. L'échec scolaire se traduit par des mesures institutionnelles (redoublement de classe, orientation imposée) et l'une de ses conséquence est la sortie du système éducatif ».

L'échec scolaire est le plus souvent peu jugé efficace pour 83.8% de professeurs de l'école secondaire. La question du redoublement scolaire est souvent posée sous l'angle économique qui pourrait alléger les parents si on arrivait à réduire le taux de l'échec scolaire. (Edumbe Omadeke Kupelesa, 2008).

Le grand nombre de ceux qui échouent scolairement, leur niveau intellectuel convenable, pose un grand problème aujourd'hui. Il est ainsi envisagé comme un problème social en raison de son coût, de la reproduction des inégalités d'apprentissage et de son caractère inefficace et injuste.

L'échec scolaire tient à ce que le caractère de l'enseignant est incompatible avec le besoin et les aspirations de l'élève spécialement ceux qui présentent une

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lenteur d'esprit soit certaines difficultés psychologiques qui auraient besoin d'encouragement, de soutien et de compréhension.

L'échec est un état où l'individu se sent coupable d'une faute qu'on n'a pas voulu commettre et qu'on ne peut cependant s'abstenir de renouveler. Les parents comme les enseignants fortifient cette conception de l'élève en disant qu'il est paresseux ou bête et cela entraine une confiance en soi altérée.

« L'échec scolaire d'un enfant implique l'infériorité de son niveau d'acquisition scolaire par rapport aux niveaux des objectifs moyens d'enseignement pour son âge. Dans cette situation de l'échec scolaire, l'enfant qui échoue doit effectuer un certain travail psychologique, il a un sérieux problème mental, il doit intérioriser l'échec et les différents statuts de sous-estimation par rapport à ses camarades qui ont réussi, il accepte et gère son échec scolaire. L'échec scolaire affecte l'être dans sa totalité, aussi bien au niveau psychologique et social ».

Les taux des échecs des élèves qui ne cessent jamais à s'observer dans nos écoles et attirent l'attention de tous les partenaires éducatifs.

D'après Kabuyaya (2007, p.35) « l'échec scolaire exerce des incidences psychologiques tant sur l'individu lui-même que sur l'entourage, ces incidences touchent l'élève qui se sent avoir perdu ses efforts, qui ressent une certaine impuissance, le manque de motivation pour les études et le travail, l'abandon des études, sous-estimation qui peuvent le pousser vers l'alcoolisme et les drogues, la délinquance sexuelle, de grossesse et maternité adolescente célibataire. L'opposition est active et bruyante avec des attitudes de bouderie ou de trouble de comportement, instabilité... ».

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Sa famille qui va éprouver un sentiment de déshonneur, de maladies et peut développer l'agressivité envers l'élève et l'école. Les enseignants qui dressent un processus d'aveux ou à l'ordre d'acquisition de faiblesse explicative. Retenons qu'au niveau des écoles où il y a toujours des échecs, cela peut entrainer la déperdition scolaire. C'est pour vouloir dire que l'échec scolaire de 100% peut conduire à la fermeture de l'établissement, or nous savons que « fermer une école, c'est ouvrir les portes de la prison » dit un adage français. Cela étant quand les enfants ne fréquentent plus les écoles, c'est la société qui subit les pots cassés des échecs scolaires, le banditisme, le terrorisme, la barbarie, seront à la une, la société risque d'engendrer les enfants de la rue or la rue n'a pas des enfants. Nous savons bien ce que ces enfants connus sous le nom des « chegues » font dans des villes et même dans le milieu rural. Donc nous devons savoir que l'échec scolaire constitue un danger pour notre société.

Selon le rapport de l'Unesco (1998, pp. 136-137, 138). Voici la statistique de l'échec scolaire dans les pays développé dont nous avons l'exemple de l'Europe précisément en France pour l'année 1997 l'échec scolaire à remonter à 6%, puis en Amérique précisément au Canada vers les années 1970, au Québec le taux de l'échec scolaire était de 8.4%.... En Afrique les taux de redoublement varient entre 30% et 50% selon un rapport de la Banque mondiale (1988). Pour l'enseignement primaire, en Afrique, les taux de redoublants les plus bas sont de 2% au Botswana et les plus élevés sont de 35% au Tchad ; en Amérique du Sud, les plus bas sont de 3% en Guyana et les plus élevés est de 15%, au Pérou, en Asie ils sont respectivement de 0% au Azerbaïdjan, à Chypre, au Kazakhstan et en Mongolie est de 30% en Chine.

Sur le site www.radiookapi.cd nous avions constaté qu'en RDC pour l'année scolaire 2013-2014, le taux de la réussite aux Examens d'État était de 54%, et le taux de l'échec était

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aussi de 46% puis nous avions mené une pré enquête dans notre milieu d'étude qui est Lukanga, nous avons calculé la moyenne des pourcentages de cinq écoles secondaires qui sont institut de Lukanga, institut technique de Lukanga, institut Mwikya, institut Kampala, institut Menge, nous avons eu une moyenne de 31 % d'échec scolaire, en présentant ce taux sous forme chiffré, nous constatons que dans ces 5 écoles (de l'institut de Lukanga, l'institut technique de Lukanga, l'institut Mwikya, l'institut Menge, l'institut Kampala), sur 100 élèves qui sont inscrits dans ces écoles, il y a 31 élèves qui échouent. A partir de cela, nous avons réalisé qu'il y a un problème de l'échec scolaire dans les écoles secondaires de Lukanga. Alors quelle est l'opinion des enseignants face à l'échec de ces élèves qui échouent? Ainsi surgissent à l'esprit quelques préoccupations : comment les enseignants expliquent-ils les échecs que connaissent les élèves ? les expliquent-ils par des causes internes (qu'eux-mêmes peuvent être à la base de l'échec de leurs élèves) ou par des causes externes (donc les élèves qui sont à la base de leurs échecs). Quelles sont les opinions des enseignants face à l'échec scolaire ? Les enseignants expliqueraient ils les échecs par des causes internes? L'opinion des enseignants varierait elles selon nos variables prises en considération ? Y a-t-il une liaison entre les opinions des enseignants et les explications externes ou externes?

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"Tu supportes des injustices; Consoles-toi, le vrai malheur est d'en faire"   Démocrite