WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Sociologie des carrières professionnelles dans les entreprises privées au Burkina Faso. Cas de Telecel Faso, Ouagadougou.

( Télécharger le fichier original )
par Antoine Sangue
Université Ouaga I Pr. Joseph Ky-Zerbo - Maîtrise 2015
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

II-2. Milieu humain

Ouagadougou est la plus grande ville du Burkina Fasoavec 12 communes subdivisées en 55 secteurs et 17 villages qui lui sont rattachés (INSD 2012). Selon les statistiques nationales, sa population est passée depuis les indépendances de 59 126 habitants à 465 969 en 1985, avant de connaitre un boom de 1 475 223 en 2006 (INSD 2006), date à laquelle remonte le dernier récemment général de la population. La ville s'est alors densifiée au cours des âges, et comme toutes les capitales, elle est touchée par le phénomène de périurbanisation. La ville de Ouagadougou est confrontée en effet à une extension urbaine démesurée passant ainsi de bancoville à la ville moderneselon Meyer (2008). Cela est lié selon l'auteur à l'augmentation démographique et à un phénomène de migration urbaine et d'exode rural, partant, d'une densification faible du tissu urbain telle les constructions basses en lotissement. Cette urbanisation mal contrôlée s'accompagne derechef des pathologies sociales, de déviances, de vulnérabilité et de chômage massif des jeunes. La jeunesse de la population s'explique par une croissance naturelle soutenue par l'immigration. C'est aussi la capitale d'un pays composé de plus de 60 groupes ethniques se partageant la langue fulfulde, le dioula et le mooré comme principales langues locales, bien que le français soit la langue officielle. L'agglomération est en revanche une ville étudiante avec son université, premier établissement d'enseignement supérieur du pays, et de nombreux autres établissements et instituts privés d'enseignement supérieur, polytechniques qui rivalisent de succès.

Ouagadougou se distingue aussi par son taux élevé d'actifs. Elle comptait respectivement en 2003 et en 2005, 58 % et 60% d'actifs (INSD 2007). Elle est le centre industriel le plus développé du pays, bien que les activités économiques se concentrent essentiellement autour des secteurs de l'agroalimentaire et du textile. Elle regorge en effet la majorité des unités industrielles et se présente comme le second centre économique après Bobo-Dioulasso. Cette concentration de la population favorise la création d'activités du secteur informel, mais constitue aussi une main d'oeuvre pour les entreprises et industries. C'est aussi le centre du pouvoir politique et administratif du pays. Elle concentre en effet l'essentiel des services administratifs et la totalité des ministères. Le secteur privé occupe un large espace dans la ville, dont la fin du 20ème siècle voit l'apparition de nouveaux secteurs d'activités, du fait du développement et de la vulgarisation tout azimut des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (NTIC). Nous assistons alors à l'apparition de trois opérateurs de téléphonies mobiles sur le territoire, dont le premier fut Telmob, sous le couvert de l'Office nationale des télécommunications, et le troisième, Celtel devenu plus tard Zain et actuellement Airtel. Télécel Faso est le second opérateur à voir le jour au Burkina Faso.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote