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Déterminants du recours à  la contraception en postpartum.

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par Ulrich Stéphane MPELI MPELI
ISSEA - Ingénieur dà¢â‚¬â„¢Application de la Statistique 2015
  

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1.5. Pratiques contraceptives et transmission VIH

Le recours à la contraception en contexte VIH a suscité de nombreux débats ces dernières années, surtout chez les professionnels en charge des femmes infectées par le VIH. En effet, des études7 récentes apportent des résultats contradictoires sur la transmission du VIH sous contraception.

6 Les valeurs entre parenthèses sont basées sur 25-49 cas non pondérés.

7 LIBBEY, 2012.

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Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année

Les différents résultats sont repris par le Département Santé et recherche génésiques de l'OMS. Certains chercheurs estiment que l'utilisation de certaines méthodes contraceptives (hormonales précisément) augmente le risque de transmission du VIH chez les femmes, tandis que d'autres affirment le contraire. Aussi, WILTON J.8 a fait une mise à jour9 sur la problématique du lien entre la contraception et la transmission du VIH en 2012.

1.5.1. Approches en défaveur de la contraception hormonale

Plusieurs études récemment publiées 10 indiquent que certaines pratiques contraceptives augmentent le risque d'infection au VIH.

En mars 2012, des chercheurs canadiens ont mené une étude pour évaluer l'association entre l'usage des contraceptifs hormonaux et le risque de contraction du VIH par les femmes d'une part et la transmission du VIH des femmes à leurs partenaires d'autre part. Il s'agissait d'une étude prospective qui a suivi 3790 couples hétérosexuels sérodiscordants participants à des études dans différents pays africains. L'échantillon a été scindé en deux groupes :

? Les utilisatrices des contraceptifs hormonaux oraux et injectables ;

? Les non utilisatrices des contraceptifs hormonaux oraux et injectables.

L'objectif11 principal était de comparer les taux de contraction et transmission du VIH entre les deux groupes. Au total, 1314 couples étaient composés de femmes séronégatives contre 2476 couples composés d'hommes séronégatifs.

Dans la première strate12, le taux annuel de transmission du VIH était de 6,61 % chez les utilisatrices des contraceptifs hormonaux, contre 3,78 % chez les non utilisatrices. Pour ce qui est de la seconde strate13, le taux annuel de transmission du VIH était de 2,61 % chez les utilisatrices des contraceptifs hormonaux, contre 1,51 % chez les non utilisatrices. Ainsi donc, peu importe la strate, le taux de transmission du virus était à peu près deux fois plus élevé chez les couples

8 Coordonnateur de projet Sciences biomédicales de la prévention du VIH, Canada.

9 Les grandes lignes sont présentées ci-après.

10 Etude publiée dans Act-Up Paris, Protocole 71.

11 Le principal critère de jugement étant la séroconversion au VIH.

12 Couples formés des femmes séronégatives.

13 Couples formés d'hommes séronégatifs.

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Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année

utilisant des contraceptifs hormonaux que chez des couples n'en utilisant pas. Face à ces résultats, les chercheurs canadiens concluent que l'utilisation de la contraception hormonale (particulièrement injectable) augmente la transmission du VIH.

Par ailleurs, une autre étude menée en Afrique a révélé que les femmes séronégatives d'Afrique orientale et australe prenant des injections hormonales14 courent deux fois plus de risques d'être infectées par le VIH que les femmes n'en prenant pas. En outre, les femmes séropositives utilisant cette méthode contraceptive sont deux fois plus susceptibles de transmettre le VIH à leurs partenaires.

D'autres études apportent cependant des résultats contraires à ceux présentés ci-dessus. En effet, certaines études suggèrent que les contraceptifs hormonaux n'augmentent pas le risque de transmission du VIH.

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