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Déterminants du recours à  la contraception en postpartum.

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par Ulrich Stéphane MPELI MPELI
ISSEA - Ingénieur dà¢â‚¬â„¢Application de la Statistique 2015
  

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1.5.2. Approches en faveur de la contraception hormonale

Une étude menée en Californie a permis de suivre 4913 femmes à risque, âgées de 18 à 49 ans, sur une période de deux ans. Selon les auteurs, il n'existe aucun lien entre le recours à la contraception et l'augmentation du risque d'infection par le VIH. Néanmoins, la contraception injectable présente une légère augmentation du risque, tout en restant non significative.

Une seconde étude menée en Ouganda aboutit pratiquement aux mêmes résultats que la précédente. Le risque de transmission et de contraction du VIH n'est pas lié à l'utilisation des contraceptifs hormonaux. Mais à l'inverse de la précédente, c'est la contraception injectable qui présente une légère augmentation du risque, tout en restant non significative.

Une troisième étude s'est penchée sur le problème en suivant 2236 femmes séropositives. Les conclusions montrent que la contraception n'est pas associée à une augmentation du risque de transmission du VIH. Tout au contraire, il y a même non seulement une baisse non significative du risque, mais aussi aucune différence entre les contraceptions orale et injectable.

14 Depo-Provera.

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Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année

1.5.3. Position de l'OMS

Face à ces contradictions, il est difficile de prendre position. Aucune des études déjà réalisées n'étaient des essais contrôlés randomisés ; ce qui implique que les différents résultats sont loin d'être certains : les liens établis au Canada pourraient simplement être dus au fait que les femmes ayant recours à une contraception hormonale présentent des caractéristiques communes, qui les exposent au risque de transmission ou de contraction du VIH (WILTON J., 2012).

L'OMS et un groupe d'experts ont organisé une consultation technique en 2012. Cette consultation a rassemblé 75 participants de 18 pays, et avait pour objectif de faire des analyses approfondies sur le sujet.

Ne disposant pas d'informations assez concluantes sur le sujet, le groupe technique de l'OMS a maintenu l'utilisation des contraceptifs hormonaux chez les femmes vivants avec le VIH ou à risque, mais conseille d'ajouter à ces méthodes, l'utilisation du préservatif (double protection).

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Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus