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L'ONU et la résolution de la crise du Darfour.

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par Guylain MURHULA MUHIGWA
Université Officielle de Bukavu "UOB" - Licence en Relations Intérnationales 2010
  

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2. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE

Le problème de paix et de la guerre, de la sécurité et de l'insécurité, est un problème qui hante depuis des temps l'humanité.

En effet, le recours à la force et à la violence caractérise les relations internationales. Les Etats étant souverains et la société qui les composent mal organisées, faute d'une centralisation du pouvoir, la compétence de guerre s'exercent librement du moins jusqu'à la création de l'ONU. L'idée d'assurer la paix par le droit et la sécurité collective née avec la première guerre mondiale.

Dans un monde de plus en plus unitaire et solidaire, le rôle du droit de la guerre, a une importance primordiale. D'abord, il devient tout à fait indispensable pour organiser pacifiquement la vie des Etats à l'ère atomique et régler les problèmes transnationaux ; ensuite, il demeure le meilleur protecteur des petits, des faibles et des moyens contre les grands. Jusqu'en 1945, la « force du droit » était le « droit de l'ordre politico - juridique pré nucléaire ». (8)

Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, l'art 224 de la charte de 1945 a supprimé le recours à la violence dans les relations internationales : « les membres de l'organisation s'abstiennent dans leur relations de recourir à la menace où à l'emploi de la force, soit contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout Etat, soit de toute autre manière incompatible avec les buts de l'ONU ».

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La suppression de la compétence de guerre des Etats s'accompagne naturellement de la mise en place d'un système de règlement pacifique des conflits et d'un mécanisme onusien de sécurité collective indispensable, plus efficace et plus performant que celui de la SDN.

Au moment où le reste de l'humanité se mobilise, et s'exerce à ce maintien de la sécurité et de la paix en Afrique des conflits s'amplifient.

Il s'en sort que la forme de la contestation politique privilégiée par les parties au conflit en Afrique a souvent été la violence armée.

La guerre, les coups d'Etats sanglants ou les rébellions armées semblent avoir été le mode de règlement des différends aux quels les protagonistes des crises en Afrique ont le plus souvent recourus (9).

C'est dans cette optique que depuis l'indépendance marquant la fin de la présence Britannique le 1èr janvier 1956, le demi - siècle écoulé n'est qu'une chronique des guerres au soudan.

Le soudan, pays le plus vaste d'Afrique et l'un des plus pauvres du monde, reste en proie aux sanglants déchirements et aux tragédies humanitaires.

Le conflit du Darfour à l'ouest, s'éternise, le sud épuisé, se relève péniblement de 21 ans de guerre. A l'est, des combats sporadiques se poursuivent, les morts se comptent par certaines de milliers, les personnes déplacées et les réfugiés par millions.

Né en septembre 2002 le conflit du Darfour commence par une révolte contre le pouvoir central, pour un meilleur partage des richesses et du pouvoir. (10)

Des milices pro - gouvernementales arabes, les Janjawids, ont été mises à l'oeuvre pour réprimer la révolte du Darfour : les humanitaires estime qu'en trois ans et demi les compte du Darfour et la crise humanitaires qui en découle ont fait entre 180.000 à 300.000 morts et que 2,4 millions des personnes ont étés déplacées sans comptés les viols et les pillages (4).

Il serait erroné de réduire le conflit principal de la nation soudanaise à un antagonisme inextricable entre le Nord arabe musulman et le Sud animiste ou chrétien.

Voir l'actuel conflit du Darfour que sous l'angle social d'un affrontement entre Arabes et Noir musulman, est un simplisme ne rendant pas compte de l'imbroglio soudanais.

9 E. SUY, Conflit en Afrique : analyse des crises et piste pour une prévention, Bruxelles, Fondation roi Baudouin IMSF, 1997 pp 8- 9

10 M. Prunier, le Darfour un génocide ambigu, Rapport de la croix rouge, 2006.

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Mais il est indéniable qu'à travers des régimes successifs surtout issus de coups d'Etat militaire, les dirigeants Nordistes ont tenté d'imposer par les armes leurs dominations sur le reste du pays. (11)

La lecture relativement simple jusqu'alors du conflit, lutte d'arabes contre africains, s'en trouve d'autant plus compliquée « Désormais le conflit concerne le tribu africaine contre le tribu africaine, arabe contre arabe, éleveur des chameaux contre éleveur des chameaux » ; Souligne le responsable du programme DERO à Zalinge (12) l'insécurité est telle que comme au Tchad, le nombre des déplacés a encore augmenté : fait nouveau, certains de ces déplacés viennent de tribus arabes. (13)

La journée mondiale pour le Darfour du samedi 15 Septembre 2006 permis de mettre cette région au coeur de l'actualité mais les réfugiés et déplacés du Darfour de chaque coté de la frontière attendent surtout de la communauté internationale qu'elle se préoccupe du retour de la paix dans leur région par l'envoie des troupes dans les meilleurs délais. (14)

Considérant la crise du Darfour précitée dans les lignes précédente comme menaçant la stabilité et la paix de la communauté internationale toute entière et regardant la mission du conseil de sécurité de Nations Unies la question suivante mérite d'être posée :

Quels sont les moyens du conseil de sécurité de Nations Unies pour la résolution du conflit de Darfour ?

En guise d'hypothèse nous avons estimés que les moyens du conseil de sécurité Onusiens seraient définit par son chapitre VI et VII .Il est également nécessaire d'indiquer des mesures de sanction, d'embargo, des sanctions économiques qui serait votés par le conseil de sécurité à l'encontre des acteurs de la crise qui tenteraient de bloquer le processus de paix.

L'organisation des dialogues politiques, les secours humanitaires aux déplacé et l'organisation des élections serait aussi des moyens efficaces du conseil Onusien et de la communauté Internationale toute entière au dénouement de la crise du Darfour.

La résolution 1769 du conseil de sécurité prévoyant le déploiement d'une force hybride (ONUIUA) au Darfour et la décision de l'envoi d'une force européenne à l'Est du Tchad serait également des preuves tangibles de son engagement.

11 Un seul monde, n° 4 Décembre 2006, Magazine de la DDC sur le développement et la coopération, p.p. 15 - 19.

12 Agir ici - survie, dossier noirs de la politique africaine de la France n° 1 à 5, Paris, Harmattan, 1996, pp 163 - 169.

13 Programme DERO est le programme action - Caritas soutenus par le secours catholique à Zalingei (Darfour).

14 M. Prunier, le Darfour : un génocide ambigu, Ed la table ronde, Paris, 2005, p 23.

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