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L'ONU et la résolution de la crise du Darfour.

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par Guylain MURHULA MUHIGWA
Université Officielle de Bukavu "UOB" - Licence en Relations Intérnationales 2010
  

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IV.3.3. Bilan humanitaire de l'ONU au Darfour

Deux millions de personnes environ, soit le quart de la population du Darfour, sont actuellement déplacées et leur survie continue de dépendre des organismes de secours. Les chiffres concernant le déplacement de la population en 2010 suivent la tendance de ces dernières années : quelque 116 000 personnes déplacées jusqu'ici cette année, contre environ 175 000 en 2009 et 300 000 en 2007 et 2008. (181 )

Des moyens considérables ont été mobilisé par l'ONU pour faire face a la crise humanitaire catastrophique au Darfour sur 1,85 milliard de dollars pour l'ensemble de l'aide humanitaire au soudan : 650 millions ont été mobilisée en 2007,849 millions de dollars en 2008 au titre du plan de travail de l'ONU.

Aussi 17 agences des Nations Unies mobilisées, plus de 80 ONG, 17 000 travailleurs humanitaires dont 95% de ressortissants soudanais (environ 1 millier d'expatriés) (182)

IV.3.3.1.Principaux acteurs humanitaires de l'ONU

a. Programme Alimentaire Mondial (PAM) : 512 millions USD

Le Programme Alimentaire Mondial : un acteur humanitaire clé de l'ONU dans son action au Darfour, 30 000 tonnes métriques d'aide alimentaire distribuée chaque mois à 2,6 M / 2,8 M de bénéficiaires (jusqu'à 53 000 tonnes pour 3,1 millions de bénéficiaires pendant le pic de la saison des pluies).L'aide internationale est acheminée par la mer jusqu'à Port-Soudan, puis elle est transportée jusqu'au Darfour par camions ou par le chemin de fer (terminus de Nyala au Sud Soudan).Les stocks sont ensuite pré-positionnés au plus près des besoins, à travers un réseau d'entrepôts (jusqu'à 300 pendant la saison des pluies - capacité totale de stockage de 100 000 tonnes), pour surmonter au maximum les difficultés d'accès à la population.

180Secrétariat Général de l'ONU, Rapport (S/2010/213/), §3.

181 Conseil de sécurité, (S/2010/382), op. cit, § 34

182 http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/actions-france-830/crise-conflits-1050/soudan-1091/processus-de paix - au Darfour-3486/index. Htli #So-1 consulte le 04 août 2010

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La stratégie de pré-positionnement de l'aide a rendu inutile les largages aériens, qui ne sont plus pratiqués depuis 2006.Mais c'est au cours de ces opérations que les convois du PAM sont régulièrement pris pour cibles. Le PAM s'appuie sur près de 40 organisations humanitaires pour assurer la distribution finale de l'aide alimentaire aux populations.

Le Croissant Rouge soudanais constitue de loin son principal partenaire, tandis que CARE est l'acteur international le plus impliqué à ses côtés. Le PAM joue également un rôle essentiel dans le développement de la scolarisation des enfants du Darfour, en fournissant 360000 repas par jour dans les écoles. Le PAM dispose enfin des principales capacités de transport aérien de l'ONU au Darfour (1 avion et 5 hélicoptères mi-2008 - budget de 2,4 M USD par mois), qui lui permettent d'assurer le transport aérien de 3000 travailleurs humanitaires par mois vers les zones les plus difficiles d'accès. Les capacités de transport aérien du PAM ont diminué au cours des derniers mois pour des raisons budgétaires, tandis que les besoins augmentaient du fait de l'insécurité croissante. (183)

En mai 2010, le Programme alimentaire mondial a distribué des aliments à plus de trois millions de personnes dans tout le Darfour mais 250 000 bénéficiaires ciblés n'ont pu être approvisionnés en raison de l'insécurité et du fait que l'un des partenaires d'exécution a suspendu ses activités pour des raisons de sécurité. La pénurie d'eau au Darfour est croissante et on signale de nombreux puits asséchés.

La qualité des services a baissé en raison de l'expulsion, en mars 2009, d'organismes spécialisés dans l'approvisionnement en eau, l'assainissement et l'hygiène. En mai, 99 000 ménages ont reçu des articles non alimentaires et un hébergement d'urgence au Darfour. Au Darfour Sud, cependant, 61 % des endroits n'ont pu être atteints en raison des difficultés d'accès et de l'insécurité grandissante. (184)

En juin, 70 000 ménages ont reçu des articles non alimentaires et un hébergement d'urgence. (Source : PAM.)

183 http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/actions-france-830/crise-conflits-1050/soudan-1091/processus-de paix - au Darfour-3486/index.htl i#So-1 consulte le 04 août 2010

184 Conseil de sécurité, (S/2010/382), op. cit, § 37-39.

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b. UNICEF :

Tout en continuant de répondre aux besoins immédiats d'assistance humanitaire dans les zones les plus affectées par la situation d'urgence, l'UNICEF appuiera les interventions de relèvement rapide afin de faciliter le retour et la réintégration des personnes déplacées et des réfugiés, en particulier les enfants en danger, ainsi que la réconciliation entre les communautés. En tant que chef de file des groupes sectoriels de l'eau, l'assainissement et l'hygiène, l'éducation (avec Save the Children) et du sous-groupe de la protection de l'enfance, mais également en tant que co-président du groupe sectoriel de la nutrition (avec l'Organisation mondiale de la Santé), l'UNICEF jouera en 2010 un rôle crucial dans le développement de l'approche par groupes sectoriels de l'ONU. De ce qui précède avec un budget de 112 566 200 dollars l'Unicef attend intervenir dans le domaine suivante : Santé et Nutrition 25 706 300 Eau, assainissement et hygiène (WASH) 31 748 100, Éducation 25 874 100, Protection de l'enfance 14 116 000, Sensibilisation au danger des mines 700 000, VIH/SIDA3 239 500, Articles non alimentaires 9 817 200, Communication et Plaidoyer 1 365 000. (185)

c. Les Autres acteurs humanitaires impliqués dans la crise du Darfour

(2006 à 2008)

? Haut Commissariat aux Réfugiés des Nations Unies (HCR) : 27 millions USD

? Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) : 21,7 millions USD .

? Organisations non gouvernementales : CARE (14,6 millions USD), OXFAM GB (13,6 millions USD), IRC (9,7 millions USD).

d. Principaux secteurs d'intervention :

Sécurité alimentaire (pilote : PAM) : 543 millions USD.

Santé et nutrition (pilotes : PAM/UNICEF) : 81 millions USD. Eau et « sanitaire » (pilote : UNICEF) : 73 millions USD.

185 http :// www2.unicef.org/french/har 2010/index-soudan-feature.html

186 http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/actions-france-830/crise-conflits-1050/soudan-1091/processus-de paix - au Darfour-3486/index. Htli #So-2

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Education (pilote : UNICEF) : 45 millions USD. Dont scolarisation de 660 000 enfants. (186)

VI.3.3.4 .Critiques et suggestions sur le bilan de l'ONU au Darfour 1. Critiques du bilan

Cela fait plus de six ans que la situation au Darfour est venue au premier plan dans l'ordre du jour du Conseil de sécurité. Le conflit au Darfour demeure parmi les situations les plus complexes avec lesquelles la communauté internationale est aux prises. Après 3ans d'intervention directe des nations Unies dans la recherche de la résolution de la crise du Darfour (depuis le vote de la résolution 1769 du 31 juillet 2007 à aujourd'hui), son bilan apparaît jusqu'alors négatif et cela sur le plan politique, économique, et humanitaire.

Sur le plan politique et diplomatique il apparaît que toutes les options de négociations envisagées par les Nations Unies au Darfour ne soient vouées qu'à l'échec. Depuis plusieurs années, les progrès vers le règlement de la crise au Darfour suivent un rythme fluctuant. De négociation en négociation, signature à signature, accord en accord mais le combat ne cesse dans le Darfour. De Naivasha à Syrte, de syrte à Abidjan, de Abidjan à N'djamena et de N'djamena à Doha aucun accord n'a été respecté véritablement par les parties.

En dépit des efforts louables de la médiation conjointe de l'Union africaine et des Nations Unies, depuis l'Accord de paix sur le Darfour en 2006, les tentatives faites pour obtenir le concours d'un plus grand nombre de parties à une paix négociée demeurent sans succès en raison de la fragmentation des mouvements armés du Darfour et de la poursuite des opérations militaires sur le terrain,

La situation sécuritaire se dégrade de plus en plus, et fait paraître l'incapacité des effectifs de la MINUAD à protéger l'ensemble de la population du Darfour.

Tout comme la MUAS avait fait la preuve de son incapacité à exécuter son mandat compte tenu de l'indigence de ses moyens, la MINUAD, à son tour, fait à la fois les frais de son montage difficile et de l'opposition déterminée du gouvernement soudanais.

Nous le qualifions ainsi dans la mesure son application reste conditionné par le retour de la paix durable dans la région du Darfour et pourtant question de temps.

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Cette incapacité, pour nous, tire son origine dans la résolution irréaliste (S/R/1769) fixant un échéancier rigoureux de passage du relais entre la MUAS et la force hybride, dans un délai de cinq mois et ne tenant pas compte de l'ampleur des questions militaires, administratives et logistiques à mettre en oeuvre pour la nature même de la mission.

D'abord, il apparaît que le conseil de sécurité en votant cette résolution n'a pas tenu compte des moyens considérable que demandé la mise en ouvre d'une telle mission jamais encore vue auparavant, regroupant des unités Africaines et ceux des Nations Unies.

Cette manque de réalisme de la part du Conseil de sécurité explique même l'échec qui dans le chef de la MINUAD, incapable d'atteindre les effectifs lui alloué après avoir renouvelé son mandat à 3 reprises. Ainsi, jusqu'au 30 Juin 2010 la MINUAD s'est confronté a des multiple problèmes de logistique et de transport rendant impossible voir irréalisable l'exercice de son Mandat surtout celui de protéger la population civile du Darfour profond.

Ensuite, ce manque de réalisme est perceptible dans le voeu de la résolution, de voir l'essentiel des effectifs de la MINUAD être Africains, cela a d'abord y d'impacte de retard dans le déploiement de cette force de maintien de la paix qui étaient du reste non formé n'était pas à la hauteur des tache qui les attendais. Ce qui lui aurait fallu un financement double : de formation et de déploiement des troupes.

Confronté à des situations d'insécurité sans précédent, l'ONU a été incapable de tout projet de développement dans le Darfour. À part ses actions de relèvement de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche qui constitue un secteur clef de l'économie au Soudanais et au Darfour en particulier cela par le biais du FAO depuis 2006 mais également ceux de la MINUAD dont le nombre cumulé des projets à effet rapide entre 2008 et 2010 est de 444, dont 79 ont été achevés sur le plan physique et administratif, mais sont dans l'attente de leur clôture financière. Il apparaît que la plupart de ces projets ont été planifié mais n'ont jamais fait Objet d'exécution.

Signalons aussi la résolution de la conférence des donateurs du 21 mars 2010 au Caire, d'octroie de 850 millions de dollars pour la reconstruction du Darfour, que je me permets de nommé « déclaration d'intention de reconstruction du Darfour ».

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Tous les projets économiques de développement se trouvent bloqués à cause de conditions sécuritaires déplorables à l'intérieur qu'aux frontières du pays. « Des décennies d'insécurité et le manque d'accès aux services sociaux de base ont affaibli les moyens d'existence, accru les niveaux de pauvreté, réduit les opportunités économiques et éducatives et entraîné des taux élevés de malnutrition », face aux quels la communauté internationale semble incapable de relever pour l'instant.

La situation humanitaire reste préoccupante, en dépit des efforts entrepris par la communauté internationale et ses partenaires. Les besoins des populations restent d'actualité et la mobilisation internationale insuffisante. Deux millions de personnes environ, soit le quart de la population du Darfour, sont actuellement déplacées et leur survie continue de dépendre des organismes de secours, dont les moyens sont insuffisants.

Nous estimons également que si l'ONU avait intervenu bien avant, on aurait dit éviter cette catastrophe humanitaire doublé d'insécurité. Certes que ses actions bien que louable aie tourné à des échecs répéter jusque là, nous pensons que ses échecs dépendent non seulement de ses stratégie inapproprié au Darfour mais également du manque de la volonté des États membres, notamment celle des grandes puissances qui ont un siège permanent au Conseil de sécurité et qui possède donc un droit de veto. Leurs stratégies male élaborées font que les deux organisations appelées à gérer la crise conjointement ont, l'intention de travaillé séparer. La nomination de Thabo MBEKI à la tête du Groupe de haut niveau sur le Darfour s'inscrit certes dans la recherche d'une solution qui réconcilie paix et justice. Elle est à l'évidence aussi un élément d'une stratégie, d'une démarche politique de la part de l'organisation africaine de ne pas perdre la main dans un dossier dont on se souvient qu'elle avait entendu piloter dès le début. En témoigne sa médiation à Abuja en 2005, le fait que le Groupe MBEKI ait été réuni au lendemain de la décision de la CPI dont on sait l'impact qu'elle a eue parmi la grande majorité des membres de l'Union africaine.

En témoigne aussi aujourd'hui le fait que, après avoir remis son rapport en octobre 2009, le groupe de Thabo MBEKI continue d'oeuvrer en parallèle à la médiation conjointe Nations Unies/UA. Tout semble donc se passer comme si l'Union africaine tentait de développer une stratégie clairement concurrente sur les lignées de celle de la médiation conjointe. Pour intéressante que soient les propositions du rapport MBEKI, il n'est pas certain que cette initiative vienne véritablement faciliter la négociation.

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Il est aussi vérifiable que l'échec de l'ONU au Darfour est aussi dit au manque de volonté de membres les plus influents du conseil de sécurité ayant le droit de veto. C'est peu dire que dans ces circonstances complexes et répétitives, les grands parrains du processus manifestent une certaine désillusion ; quelque impatience qui peut laisser redouter des voix discordantes à tout instant. Les Etats-Unis, en premier lieu, qui sont revenus sur le théâtre soudanais. L'administration Bush avait déjà apporté son soutien au processus de Doha après la nomination du rapporteur conjoint. Dès la prise de fonctions du président BARACK OBAMA, il a été clair que cette attention particulière pour le Darfour serait maintenue.

Ainsi concernant le dossier darfouri, une approche inclusive a été adoptée, proche de celle défendue par tous les observateurs, qui a tenté de bousculer le rythme jugé trop lent de Djibril BASSOLE. Cela étant, actionnant ses propres réseaux, la politique américaine tente de développer des actions parallèles et par conséquent concurrentes, à celles des médiateurs de Doha, telle la constitution d'un « groupe d'Addis Abeba », réunissant quelques factions dissidentes du SLM d'Abdel Wahid al- Nour. En somme, les Etats-Unis mettent en oeuvre une stratégie identique, avec d'autres acteurs, ce qui n'est pas sans susciter certaines confusions sans doute préjudiciables au déroulement du processus et au leadership des Nations Unies et de l'Union africaine. Signalons également l'opposition de la chine et de la Russie à certaines résolutions touchant le Darfour et tout ceci n'a pas permis les succès des Nations Unies dans la gestion de cette crise.

2. Suggestions

Il ressort de se qui précède que les inefficacités observables quant à la contribution de l'ONU dans la recherche d'une solution à la crise du Darfour nécessité non seulement la reforme des stratégies des Nations Unies mais également la volonté de la part des belligérant à chercher la paix durable. Ainsi nos suggestions et contributions pour une paix durable serait :

1. que les Nations Unies interviennent à temps au lieu d'attendre l'amplification des conflits. Du fait que la diplomatie préventive à montré on incapacité à enrayé la violence de manière efficace, nous plaidons pour le développement de la diplomatie de terrain pour une meilleur synergie de tous les efforts de paix. L'objectif à atteindre est celui de la « paix durable ».Il s'agit d'une paix durable légitime qui se maintient d'elle-même et peut compter sur le soutien de toutes les communautés impliquées.

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Une telle paix est caractérisée par le fait que les conflits ont une chance de se transformer de manière constructive. La réalisation de la paix durable ne requiert pas seulement la pacification (peace making) et le maintien de ma paix (peace keeping) mais surtout des efforts permanents pour reconstruire la paix (peace (re)building)

2. Pour finalement mettre fin a la crise et y rétablir une paix durable nous pensons qu'il faut passer par une proche développementaliste. Le développement du Darfour représente une clé pour la paix de la région, alors que la paix facilitera grandement le développement. Il est donc ardu dans ce cas de faire la part des choses. Surmonter la crise doit donc se faire sur deux avenues différentes, soit le retour à une paix durable et la reconstruction de la région qui passera par son développement.

Nous insistons sur le fait que le rétablissement de l'économie est primordial pour la résolution du conflit. Nous suggérons entre autres que l'agriculture soit modernisée et qu'une commission se penche sur le droit de propriété de la terre. Nous nous rageons derrières les recommandations d'Al-Abdîn suivent les propositions émanant de la théorie de la modernisation de Rostow, puisqu'en résumé ce qu'il propose c'est de moderniser la société archaïque qu'est le Darfour en développant son économie. La diversification des ressources, des moyens de subsistance et des investissements sont également des mesures devant être prises, afin de rendre le territoire attractif à l'introduction de nouvelles entreprises.

Il propose également l'électrification des zones rurales. L'aspect humanitaire ne doit pas être laissé en suspens, il faut sécuriser les populations, réinstaller les réfugiés et mettre en place des programmes de soins physiques et psychologiques ainsi que d'éducation. Au niveau social, il est important de miser sur l'identité commune darfourienne pour tenter d'unifier le peuple.

3. Pour arriver a cette paix par le développement, nous suggérons l'implication du gouvernement de Khartoum dans la reconstruction du Darfour, cela pour enrayé les causes profonde du conflit et chercher d'abord la cohésion régionale des peuple du Darfour véritable obstacle à la paix. Cette implication du gouvernement soudanais dans le développement du Darfour, doit passer par son désengagement dans la crise car il lui est difficile de contribué au développement quant lui-même est acteur dans les hostilités.

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La pratique montre que pour être efficace le développement doit avoir un visage humain, c'est-à-dire que les gouvernements locaux doivent être impliqués dans les processus de reconstruction, ce qui est loin d'être le cas au Darfour si le gouvernement ne se désengage pas dans la crise.

4. La communauté internationale doit continuer à chercher une plus grande cohésion et unité des Mouvements rebelles et groupes armés en usant de ses capacités opérationnelles pour que d'autres ne se créer. Il se fait que, une telle stratégie de rassembler plusieurs factions rebelles en un seul peut donner au moins de l'espoir au retour de la paix sur le sol darfourien, dans la mesure où elle permettra au négociateur de la communauté internationale d'avoir peut des mouvements avec le quel il faut négocier mais aussi de rassembler leurs différentes revendications, ce qui facilite les choses.

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci