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L'ONU et la résolution de la crise du Darfour.

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par Guylain MURHULA MUHIGWA
Université Officielle de Bukavu "UOB" - Licence en Relations Intérnationales 2010
  

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CONCLUSION GENERALE

Au terme de cette étude, il a été question de comprendre comment le conseil de sécurité des Nations Unies gère la crise du Darfour pour sa résolution.

Sans taire l'introduction et la conclusion, ce travail s'est articulé autour deux parties : La première partie a porté sur la considération théorique générale, elle comprend deux chapitres dont le premier chapitre planche sur la Notion d'insécurité : les caractéristiques, les facteurs et les types d'insécurité y sont présentés.

Le deuxième chapitre porte sur la Notion de conflit, il table sur les conflits en R.I, les enjeux et les termes connexes au conflit y sont présentés.

La seconde partie présente le cadre pratique de l'étude où la crise du Darfour est étudiée : les acteurs, les origines et les conséquences de cette crise sont évoqués dans le premier chapitre, En fin, le deuxième chapitre montre la position du conseil de sécurité des Nations unies sur la crise du Darfour en examinant les résolutions du conseil et les réalisations onusiennes dans la gestion de cette crise. Certainement le défi à relever y est aussi soulevé.

Le problème de paix et de guerre, de sécurité et insécurité est un problème qui hante depuis des temps l'humanité. Ainsi pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, l'art 224 de la charte de 1945 a supprimé le recours à la violence dans les relations internationales. La suppression de la compétence de guerre des Etats s'accompagne naturellement de la mise en place d'un système de règlement pacifique des conflits et d'un mécanisme Onusien de sécurité collective indispensable, plus efficace et plus performant que celui de la SDN.

Malheureusement, au moment où le reste de l'humanité se mobilise, et s'exerce au maintien de la paix et de la sécurité, en Afrique les conflits s'amplifient. Il s'en sort que la forme de la contestation politique privilégie par les parties au conflit en Afrique a souvent été la violence armée.

C'est dans cette optique que depuis l'indépendance marquant la fin de la présence britannique le 1er Janvier 1956, le demi-siècle écoulé n'est qu'une chronique des guerres au Soudan. Le conflit du Darfour à l'ouest s'éternise, le sud épuisé, se relève péniblement de 21ans de guerre, à l'Est des combats sporadiques se poursuivent, les morts se comptent par centaines de milliers, les personnes déplacées et les réfugiés par millions.

Né en septembre 2002 le conflit du Darfour commence par une révolte contre le pouvoir central, pour un meilleur partage des richesses et du pouvoir.

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Des milices pro-gouvernementales arabes, les janjawids, ont été mises à l'oeuvre pour réprimer la révolte du Darfour : les humanitaires estime qu'en trois ans et demis le conflit du Darfour et la crise humanitaires qui en découle ont fait entre 180.000 à 300.000 morts et que 2,4 millions des personnes ont étés déplacées sans comptés les viols et les pillages. Il serait erroné de réduire le conflit principal de la nation Soudanaise à un antagonisme inextricable entre le Nord arabe musulman et le sud animiste ou chrétien.

La lecture relativement simple jusqu'alors faite du conflit, lutte arabes contre africains, s'en trouve d'autant plus compliquée : « Désormais c'est tribu africaine contre tribu africaine, arabe contre arabe, éleveur des chameaux contre éleveur des chameaux », l'insécurité est telle que comme au Tchad, le nombre des déplacés a encore augmenté.

La journée mondiale pour le Darfour du samedi 15 septembre 2006 mettra cette région au coeur de l'actualité mais les réfugiés et déplacés du Darfour de chaque coté de la frontière attendent surtout de la communauté internationale toute entière et surtout du conseil de sécurité des Nations Unies de chercher à régler leur situation.

Eu égard de la mission du conseil de sécurité des Nations Unies, et considérant la question du Darfour nous nous sommes posés la question de savoir : -Quels sont les moyens du conseil de sécurité des Nations Unies pour la résolution de la crise du Darfour.

En guise d'hypothèse nous avons estimés que les moyens du conseil de sécurité Onusiens seraient définit par son chapitre VI et VII .Il est également nécessaire d'indiquer des mesures de sanction, d'embargo, des sanctions économiques qui serait votés par le conseil de sécurité à l'encontre des acteurs de la crise qui tenteraient de bloquer le processus de paix.

L'organisation des dialogues politiques, les secours humanitaires aux déplacé et l'organisation des élections serait aussi des moyens efficaces du conseil Onusien et de la communauté Internationale toute entière au dénouement de la crise du Darfour.

Pour nous permettre de comprendre notre thème et vérifier nos hypothèses, nous avons recouru à la méthode systémique et aux techniques documentaires et d'analyse de contenu.

Ainsi après analyse de notre thème, nous avons constatés que le Darfour, région abritant environ 23 % de la population soudanaise, est, depuis 2003, le théâtre d'une guerre civile les plus meurtrières dont résulte une grave crise humanitaire. Les origines du conflit ne sont pas récentes et les causes sont nombreuses : climatique, démographique, propriété des terres et anciens conflits non résolus complètement. Les affrontements se déroulent entre des fractions rebelles et des milices janjawids soutenu par l'armée gouvernementale. L'ONU estime que depuis février 2003, plus de 300 000 personnes ont perdu la vie, à cause du conflit

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que certains ont qualifié de génocide. En outre, plus de 2 millions de personnes ont été forcées de quitter leur foyer. Nous avons constaté que la réponse à la crise été assez lente à venir, il semble que la communauté internationale n'a pas retenu les leçons à tirer du génocide rwandais soit de ne pas attendre que la situation soit à son paroxysme avant d'intervenir. C'est notamment la pression causée par la publication d'images chocs du conflit qui poussera la communauté internationale à réagir. Cependant, le fait que l'État soit directement impliqué dans le conflit et que de graves violations des droits de l'homme ainsi que des actes criminels soient commis avec sa complicité et souvent sous son contrôle rend le règlement de la crise, l'aide humanitaire et le développement subséquent très ambigus.

Nous avons trouvé que le conseil de sécurité de l'ONU pour tenter de mettre fin à cette crise a effectivement recourus à des sanctions économiques (Résolution 1564 de sanction sur pétrole soudanais et la résolution 1044 sur les facilités accordés aux diplomate soudanais et interdisant le trafic aérien aux compagnies d'aviations Soudanaises vers les pays membres de l'ONU), des embargos sur les matériels militaires (résolution 1556 et 1591).

Pour terminer, nous avons estimé que, quoi que l'ONU soit intervenue jusque là son bilan est au négatif suite à son intervention tardive, à de ses insuffisances logistiques, et à son manque de réalisme dans la constitution des forces de la MINUAD, qui n'ont pas tenus compte de l'incapacité africaine d'intervention dans cette crise.

Après quelques suggestions que nous avons pensé nécessaires, pour améliorer le résultat de l'intervention Onusiennes au Darfour, nous avons estimé que l'ONU adopterait une diplomatie de terrain qui non seulement maintiendrait et établirait la paix mais également travaillerait à la reconstruction du Darfour. De ce fait nous avons proposé une approche développementaliste au Darfour, qui consisterait à promouvoir la cohésion des peuples du Darfour en les associant au développement de leur région. La situation reste trouble, la paix demeure incertaine, le temps fait son oeuvre et le développement attend son tour, mais, au Darfour, des millions de gens continuent de souffrir en silence.

Nous remarquons en définitive que nos hypothèses sont vérifiées. Cependant, le thème reste d'actualité pour tous chercheurs qui aimeraient critiqué ou continué ces analyses surtout que la crise Darfour reste d'actualité.

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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle