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La coopération internationale comme facteur du développement en Afrique. Cas de la RDC.

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par Thierry MATUZOLELE MAKIESE
Université Kongo - Licence 2015
  

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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

UNIVERSITE KONGO

U.K.

B.P 202

KONGO CENTRAL

FACULTE DE DROIT

DEPARTEMENTDE DROIT PUBLIC

COOPERATION INTERNATIONALE COMME FACTEUR DU DEVELOPPEMENT EN AFRIQUE : Cas de la RDC

251657728

Elaboré par l'étudiant : MATUZOLELE MAKIESE Thierry

Travail présenté en vue de l'obtention dugrade de licencié

Directeur :LUMBIKA NLANDU Richard

Professeur Docteur

ANNEE ACADEMIQUE 2014-2015

INTRODUCTION

La présente introduction est subdivisée en six points. Il s'agit de la problématique, des hypothèses de travail, de l'intérêt du sujet, de la méthode du travail, de la délimitation du sujet et du plan du travail.

1.Problématique

L'essor des Etats Africains en général et de la RDC en particulier ne peut provenir que de la manière dont ils entretiennent leurs relations non seulement entre eux, mais surtout avec le reste du monde. La coopération internationale apparait de nos jours comme une nécessité qui se justifie par la communauté des besoins des Etats et des individus à travers les échanges de toutes sortes. Ceux-ci ne sont donc possibles que si toutes les parties observent scrupuleusement certaines règles qui s'imposent à eux.

Actuellement avec la mondialisation, il est sans nul doute imaginable qu'un Etat non compétitif sur l'échiquier international puisse se développer ou se désenvelopper intégralement sans au préalable entretenir des rapports amicaux et pacifiques, des échanges dans plusieurs domaines avec les autres.(.1(*))Tous les Etats Africains en général et la RDC en particulier sont impérativement concernés par cette civilisation ou pratique universelle et doivent forcement inciter la communauté internationale à régenter un nouvel ensemble des règles pouvant régir leurs rapports avec les autres sur la scène internationale. Ce, pourla sauvegarde de la paix et de la sécurité internationale, sources de tout développement fiable durable.(2(*))

Il est vrai que tout au long de l'histoire, on a vu s'effectuer des transferts de connaissances d'un groupe humain à un autre, d'une civilisation à une autre. Ces transferts ont emprunté les voies les plus diverseséchanges pacifiques, exode des minorités persécutées, notammentla colonisation. Suite au phénomène de décolonisation, plusieurs Etats ont vu le jour à l'échelle mondiale, en particulier les Etats africains.

Ces Etats, à l'avènement de leur indépendance, ont inconditionnellement adhéré à un ordre juridico-politique préétablit par lespuissances colonisatrices ; ce qui a engendré peu après une terrible collision d'intérêt entre le centre et la périphérie. (.3(*))

Le problème qui se pose dans le cadre de notre travail n'est pas celui de tergiverser, de bouleverser l'ordre international ou la société internationale mais plutôt celui de militer, de procéder pour l'application des données nouvelles ou des facteurs nouveaux en vue de promouvoir le développement du tiers monde, source de paix et de sécurité internationale.

Trois grandes questions peuvent être posées concernant notre travail ;

· Si la coopération internationale peut procéder à la traduction du développement dans la périphérie en termes d'échanges des valeurs

· Celle de savoir si les Africains sont-ils responsables du sous-développement de l'Afrique ; cette même question se pose au niveau de la RDC, de savoir si également les Congolais peuvent-ils être responsables du sous-développement de leur pays ?

· Qu'est-ce qui pourrait justifier le recours à la pratique de la coopération internationale entre les Etats ?

Telles sont nos préoccupation majeures auxquelles nous tenterons de répondre dans la suite du présent travail mais nécessite les hypothèses.

2. Hypothèse de travail

Sachant que les hypothèses sont un ensemble de réponses provisoires qui rendent plus éminente les questions posées dans la problématique et ces dernières mettent en évidence notre préoccupation majeure. Nous serons tous insinués qu'elles trouveront des réponses satisfaisantes, car aucun travail scientifique ne saurait être, épluché, pilé sans hypothèses.

Partant de nos préoccupations, il sied de noter que la question de la traduction du développement met en évidence les analyses de Joseph STIGLITZ dans «le Prix de l'inégalité » les liens qui libèrent 2012, en suite Samir AMIN dans « le centre et la périphérie 1973 ». En fin Walter RODNEY dans « Et l'Europe sous développa l'Afrique ? 1972 ». Les solutions aux problèmes du développement dans leur relation avec l'environnement doivent impérativement et inconditionnellement venir de l'Afrique elle-même en premier lieu loin de recourir à l'intelligence extérieure.

C'est en préconisant une politique de coopération entre partenaires égaux en droit et en devoir, en effort et en sacrifice que seront résolues les difficultés actuelles « Aider le tiers monde, c'et s'aider soi-même à sortir de la crise » disait l'ex-Chef de l'Etat Français François MITTERRAND. Concernant la dernière question c'est les relations de la vie ou la réalité internationale pourra justifier le recours à la pratique de la coopération internationale entre les Etats.

3. Intérêt du sujet

Notre travail s'intitule « la Coopération internationale comme facteur du développement en Afrique cas de la RDC » à travers cette analyse, nous serons obligés de dégager les spécificité, les atouts et les faiblesses de l'Afrique et ainsi que ceux de la RDC en terme d'échange de valeurs.

4. Méthodes de travail

Le choix d'une méthodologie est nécessaire dans la conception et la rédaction d'un labeur compte tenu du rôle de facilitation, de commodité, d'aisance qu'elle joue. A cet effet pour mieux éplucher, dépouiller notre analyse, il nous faudrait une méthode que nous définissions comme un cheminement cohérent de la pensée humaine en vue de donner solution définitive à une question de fond. Cette méthode est nécessaire parce qu'elle permet à tout chercheur d'éclairer au début du travail ses options fondamentales. Voilà pourquoi notre formation de juriste nous oriente vers les méthodes juridique et sociologique.

La méthode juridique consiste à analyser, à décrire les dispositions légales tant internes qu'internationales ainsi que la doctrine afférente à la situation de l'action de la coopération internationale pour scruter ou examiner en fin, leur application à travers ses acteurs coopératifs bilatéraux et multilatéraux.

Quant à la méthode sociologique, elle vise à décrire les phénomènes concrets avec toutes les manifestations en tenant compte de toutes leurs applications dans la vie sociale. Un travail scientifique est complexe lorsqu'il se situe dans le temps et dans sur ode, dans cette chanson il y a lieu d'élaborer, de préparer murement la délimitation que va revêtir notre sujet de recherche.(4)

5. Délimitation du sujet

Un chercheur pour mieux conduire son étude, expertise, il lui sied de former la limite soit de déterminer les limites de son champ d'investigation dans le temps et dans l'espace. Dans le temps, cette étude partira des années 1960 à nos jours. L'ère à laquelle beaucoup de pays Africains Commençaient à entretenir des relations non seulement avec eux mais également avec le monde extérieur sous l'organisation de l'unité Africaine (O.U.A) en 1963 avec comme l'un de ses objectifs renforcer l'unité et la solidarité des Etats Africains.

Dans l'espace, notre étude se localise sur le continent Africain en général et plus précisément en RDC. Dans cet espace, nous allons étudier la « Coopération internationale comme facteur du développement en Afrique : cas de la RDC ».

6.Plan sommaire

Mener une étude scientifique est une chose, mais la structure en est une autre. C'est pourquoi pour bien mener notre expertise ou investigation, cette dernière ne peut se circonscrire que dans un plan bien précis.Ainsi nous avons voulu repartir notre travail suivant une subdivision certaine. Cette étude comprendra deux parties. D'une part le cadre juridique de la coopération internationale (Partie I)dans laquelle nous avons deux chapitres.L'évolution de la coopération internationale (chap. I), types, principes et acteurs de la coopération internationale (chap. II). D'autre part, la coopération internationale commeustensile du développement. Dans laquelle nous avons également deux chapitres. Dans la sphère plurilatérale (chap. I) et dans la sphère nationale (chap. II). En fin, nous apporterons nos critiques et suggestions.

________________________

(4)S. SHOMBA KINYIAMBA ; Méthodes de la Recherche Scientifique, M.E.S. Kinshasa 2006.

Ière PARTIE : CADRE JURIDIQUE DE LA COOPERATION INTERNATIONALE

Dans cette partie, il sera question d'étudier l'évolution de la coopération internationale (chap. I), la typologie, les principes et les acteurs de la coopération internationale (chap. II).

CHAPITRE I. EVOLUTION DE LA COOPERATION INTERNATIONALE

Dans ce chapitre, nous allons donc étudier Les étapes dans l'évolution de la coopération internationale (section I), la notion générale sur le développement (section II) et la coopération internationale (section III).

Section I. Etapes.

Dans cette section, il nous sera question de distinguer trois étapes dans l'évolution de la coopération internationale. (§1), de la période de l'entre- deux guerre avec de la SDN (§2) et la période allant de la 2eme Guerre mondiale à l'époque contemporaine (§3).

§1. Du congrès de Vienne de 1815

Cette coopération est fondée sur système de Westphalie 1648 qui consacre l'Etat souverain et indépendant comme entité du système internationale vers XIXème siècle les Etats auront réalisé leur limite quant à la gestion de problème technique, économique et même politique auxquels ils sont confrontés. Raison pour laquelle malgré leur divergence, ils vont exprimer la volonté de coopérer notamment par système de la Haya qui envisage la gestion de la paix en associant les petits Etats avec une approche préventive et une périodicité régulière.

§2. Période l'entre-deux-guerres avec la SDN (1919-40)

C'est une transition importante en matière de coopération internationale c'est avec la création de la SDN que le concept de la coopération international apparaitra effectivement soit en 1920 : maintien de paix par une action collective ; promotion de la coopération internationale dans la sphère économique et social.

§3. Période allant de la 2èmeguerre mondiale à l'époque contemporaine

Pendant cette période les Etats vont tenter de restaurer progressivement un ordre économique effectif. Cette période nous ramène à l'élaboration du cadre du nouveau système économique internationale avec les institutions de brettons Wood. Axées sur la définition des règles, la restauration, système monétaire international.

La coopération internationale prend alors son élan d'une manière significative surtout après la deuxième guerre mondiale lors de la création de l'ONU en 1945 suite aux faiblesses de son précurseur qui est donc la SDN : l'absence des Etats puissants ; manque des institutions des pressions efficaces et ses principaux courants idéologiques n'étaient pas clairs. La charte de l'ONU a consigné l'émergence des principes égalité des Etats et ayant progressivement évolué jusqu'à la reconnaissance du droit de l'auto-détermination. Cette coopération implique de partenariat extérieur, c'est notamment la relation entre Nord-Sud fondée sur l'idée à la fois de renforcer de la coopération intergouvernementale. (5)

Section II. Notionsgénérales sur le développement

Dans section nous avons distingué : Concept du développement (§1) et types de développement (§2).

§1. Concept du développement

La nation du développement recouvre une panoplie de définitions dans des domaines différents.

La complexité de sa définition créée des divergences entre les spécialistes, parfois de même discipline par des opinions différentes. Ce terme se définie en fonction du domaine dans lequel l'on se trouve. Quant à nous, nous retiendrons seulement les définitions données par ces deux auteurs.

Pour François PERROUX, le développement est une combinaison des changements mentaux et sociaux d'une population qui la rende apte à accroitre cumulativement son produit réel. (6)

Quant à Herman STRAUS, le développement est un état réalisé ou atteint par une personne, un pays, une entreprise... consistant aux changements de la situation ancienne considérée comme mauvaise, par la nouvelle fondée sur un progrès dans les réalisations quotidiennes et dans un domaine spécifique.

Le développement auquel il faut s'habituer est celui de la croissance spirituelle ou morale, matérielle et sociale c'est-à-dire l'état antérieur est amélioré par l'état présent ce dernier par l'état futur par une dynamique cumulative de réalisation. (7)

§2. Types de développement

Dans ce paragraphe, nous avons analysé quatre types de développement.

(5).Principles of international Law, in works, vol. II p535-536. Ed. John Bowring, Edinburg, 1843.

(6).F. PERROUX, Notion générale sur le développement, Montons, France 1963,p.13

(7).H. STRAUS, Le danger du développement, Bruxelles 1989, p55

1. Développement politique

Dans l'approche de la dynamique institutionnelle issue de régimes pluralistes fondés sur le principe de la démocratie et des droits, le développement politique représente un ensemble des faits, des actions à caractère idéologique ou politique dont la base consiste à provoquer les changements pour les progrès des institutions établis dans un pays. Ce type de développement se caractérise ou se consacre par les idéologies ou des régimes politiques, les systèmes politiques, la gouvernance, la vision de l'Etat (ambition, projection perspective).

Ce type de développement est plus important guide même les autres types de développement, il est plus déterminant en relation internationale même s'il n'y a pas de ressource, le pays va émerger si la politique est mise en place. Dès qu'il y a la volonté politique on prétend harmoniser tous les autres développements.

Dans la réglementation des institutions politiques, Michel ROCARD, donne quelques conditions de développement politique comme moyen de réussir le défi de l'union. Le développement politique exige notamment :

v L'ouverture des Etats à la démocratie pluraliste

v Le respect mutuel des règles et de droit de l'homme

v L'intégration de population dans les différents secteurs par une meilleure politique de répartition et de distribution du travail

v La participation de chaque citoyen aux efforts du développement.

v Conscientisation de l'ensemble de la classe politique à la défense des intérêts publics.(8)

2. Développement économique

Contrairement au courant politique du développement, le développement économique dans les stratégies de lutte contre la pauvreté, est un ensemble de réalisation matérielle traduite par la croissance des activités économiques (capitaux financiers, machines, technologies, bien physiques).

D'après Bruno LETARGIE, le développement économique constitue une accumulation des infrastructures d'accueil des investissements. Autrement dit le développement économique ne trouve son fondement que lorsque le pays se dote des infrastructures d'accueil pouvant servir la création des activités multisectorielles pour l'accroissement de la production intérieure. (9)

(8)Counin, Politique étrangère, 2002 vol. 67, No 2, p. 506-507

(9) B. LETAGIE, Le soutien du développement dans le pays du tiers monde, colin, Paris, 1998, p. 55

Quant à Lee KUAN YU, dans Premium vivre, dindephilosophie ou du pain avant les roses. Autrement appelé thèse de Lee. Dans cette théorie, il a donné de la primauté au développement économique et en reléguant au second plan les questions de liberté et de droits publics. Le développement économique conduit à un idéal de changement positif de l'être humain. D'où il sied de porter cette dynamique dans le développement social.

3. Développement social

Les mutations enregistrées vers la fin de la 2ème guerre mondiale le 28 Novembre 1945 et vers le début des années 50, touche le secteur social ont formé de nouvelle orientation redonnant la valeur à l'homme comme centre de gravité dans tous les domaines cet à ce niveau qu'Etienne BERTHE suppose que le développement social est une transformation de certaines mentalités structure sociale. L'économiste REDUING AVALANGE donne quelques critères sur le développement social aboutissant des échanges en ce terme. Le développement social se mesure par :

v La capacité d'un peuple à se nourrir plus ou moins trois fois par jour sur base d'un revenu mensuel de 400$

v Réduction considérable du taux de mortalité 30% par an et de mobilité

v Capacité de regrouper et d'insérer la population dans le centre urbain.

De l'avis général, le développement social s'observe à partir des plusieurs éléments combinés se rapportant principalement à la nourriture ou à l'alimentation, transport et télécommunication, santé, loisir et alphabétisation.(10)

4. Développement humain

Le rapport mondial sur le développement depuis 1990 et propose une conception du développement humain, un indicateur pour sa mesure, l'IDH et une analyse des différents problèmes politiques, économiques et sociaux et de leur impact sur le développement humain.

D'après le rapport du PNUD, le développement humain est le processus selon lequel le plus d'opportunités sont offertes aux personnes. Parmi celles-ci, vivre longtemps grâce à l'accès à de bonnes conditions de santé, l'accès à l'éducation et aux ressources nécessaire pour jouir d'un niveau de vie décent. D'autres opportunités incluent la liberté politique, garantie des droits humains.

D'après Amaya Sen, qui lui est professeur d'économie, université, Harvard, lauréat du prix Nobel d'économie 1998. Il apporte l'humanisation sur la notion du développement qui dans l'économie comme liberté, on ne peut pas faire de l'économie sans liberté.

(10) E. BERTHE, Développement et sous-développement, PUF, Paris, 1996, p.45

Le développement doit se centrer sur la personne et non sur les biens. Il fait référence autant à ce que la personne peut faire ou être (option) et ce qu'elle peut en effet arriver à faire ou à être (des buts), et non aux biens dont elle dispose. Vivre longtemps, bénéficier de plus d'éducation, de la dignité. Ces sont de éléments qui permettent d'élargir la gemme d'option disponible pour un individu. Avoir les biens est une condition nécessaire mais non suffisante pour élargir ces options. Le principal objectif du développement est d'élargir les choix qui s'offrent aux gens.

Le développement humain, en tant qu'approche, repose sur l'idée fondamentale du développement à savoir faire progresser la richesse de la vie humaine, plutôt que la richesse de l'économie dans laquelle les êtres humains vivent ce qui n'en représente qu'une partie. (11)

Section III. La coopération Internationale

Cette section nous parle de deux paragraphes à savoir : (§1) et Outils ou termes de la coopération internationale (§2).

§1. Notion de la coopération internationale

Le concept coopération désigne une forme d'organisation dans laquelle des personnes physiques ou morales s'assoient volontairement au plein pied pour défendre leurs intérêts économiques, politique, culturels et autres et qui grâce à cette coopération des uns avec les autres peuvent même obtenir des avantages qu'elles ne pouvaient pas assurer en agissant séparément et individuellement. La coopération internationale dans les relations internationales s'opère dans un cadre de partenariat et de réciprocité ce qui ne signifie pas nécessairement un équilibre ou avantages. (12)

Mais en réalité, cela ne constitue qu'une vue caricaturée de la communauté internationale qui répond au fond à la philosophie du donnant-donnant, la philosophie chère à un auteur international « Axel RODE » qui met un accent particulier sur les mécanismes de coopération et de négociation entre Etats dans les relations internationales.

(11)Cfr.PNUD, RapportMondialsurledéveloppementhumain2005,http:/hdr.undp.org/repport/global/2005/Français/pdf/HDRO5_Fr_overview.pdf, page consultée le 25 janvier 2015.

(12) NGANZI KIRONGO, Droit de la coopération internationale, UK, Fadroit, Mb/ngungu, 2012-2013, p. 3-4

Cet auteur considère que pour éviter le régime de l'anarchie pure dans les rapports interétatiques, les Etats en particuliers ont intérêts à mettre sur pied des modalités de coopération où chaque acteur trouve son compte et préserve ses intérêts. Il s'agit d'une opération où chacun donne et chacun reçoit en d'autre terme donnant-donnant.(13)

La coopération internationale pourrait aussi être définie comme étant une volonté politique commune entre Etat A et B pour mener une action en observant la réalité de la vie internationale, la coopération internationale est une emprise sur celui qu'on aide et non une coopération entre Etat.

§2. Les outils ou terme de la coopération internationale

Plusieurs outils et termes peuvent embrasser cette notion de la coopération internationale notamment :

v Aide ;

v Assistance ;

v Aide non remboursable communément appelé don ;

v Commission mixte ;

v Commission paritaire ;

v Bailleur ;

v Accord de non objection ;

Tous ces termes ont une connotation diplomatique. Seuls 3 premiers outils de base feront l'objet d'étude.

1.L'aide

Si la coopération internationale étant une volonté politique commune entre Etat A et B pour mener une action. L'aide en est une opération d'apport matériel remboursable après un certain temps, elle est toujours donnée avec facilité. Autrement dit cette aide n'entre pas dans une logique purement commerciale plutôt stratégique mais qui finit par la commercialité. L'aide ici est comprise dans sa signification diplomatique, donc une facilitation et non une gratuité.

En conclusion, nous pouvons dire que le terme aide ne signifie pas gratuité. Autrement dit l'aide est remboursable.

2.Assistance

L'assistance peut être définie comme l'action d'assister, de secourir et de venir en rescousse à autrui cela se concrétise en coopération internationale par la prestation de service, par le canal des experts ou soit par la fourniture de matériels.

(13) NGANZI KIRONGO, Idem.

D'après MASSON, dans son livre « aide bilatérale : assistance commerce ou stratégie » cette assistance est caractérisée par une prestation de service en personnel ou en agent. Elle consiste à mettre à la disposition de pays sous-développés, un capital humain en vue de seconder les responsables locaux dans l'exécution de leur plan du développement : (les experts, militaires, les professeurs qui vont communiquer leur savoir, etc....). (14)

Bref, l'assistance est un appui en expertise mais un appui très couteux, elle est négociée dans le délai et facturée.

A titre exemplatif : on veut construire un barrage en RDC par manque d'experts, il y aura une assistance technique de la Banque Mondiale qui elle seule finance l'expertise et paie les experts ; toutes ces charges entre dans la dette.

3. Don

Le terme « Don » était utilisé vers les années 1960-70, il avait un caractère humanitaire qui caché le caractère diplomatique. Autrement dit lorsqu'un Pays fait un Don, il exprime la solidarité. Si le Don est gratuit mais diplomatiquement ce payant.

Vers 1990, terme est transformé en aide non remboursable. Cette dernière est faite lorsqu'il y a nécessité, impératif ou sensibilité aux êtres humains. Cet outil nécessite toujours un accord.(15)

(14) P. MASSON, Aide bilatérale, assistance, commerce ou stratégie, PUF, Paris 1962, p269

(15)D.MAKIESE, Droit de la coopération internationale,UK,notes manuscrites, Fadroit, Mb/ngungu, 2013-2014

CHAPITRE II. TYPES, PRINCIPES ET ACTEURS DE LA COOPERATION INTERNATIONALE

Le présent chapitre est subdivisé en trois sections : Types de coopération internationale (section I), principes de la coopération internationale(section II) et acteurs de la coopération internationale (section III).

Section I. Types de coopération internationale

Il sied de signaler que plusieurs types de coopération peuvent être épluchés à travers cette étude notamment : La coopération bilatérale (§1), la coopération régionale (§2), la coopération multilatérale (§3), et faire un commentaire sur la coopération internationale décentralisée (§4).

§1. Coopération bilatérale

On peut définir la coopération bilatérale comme la collaboration entre deux pays souverains tant au niveau économique, diplomatique, social, culturel, scientifique etc. ce type de coopération trouve son fondement dans le souci qu'ont deux pays de défendre en commun leurs intérêts, de réaliser en commun des projets. La coopération bilatérale ne met en rapport que deux Etats par voies d'accords internationaux qui peuvent être :

1.Les accords d'assistance technique. Ils consistent à l'envoi des experts d'un Etats vers un autre, en l'octroi des bourses d'études, pour une formation accélérée.

2. Les accords de coopération économique et financière. Ils sont conclus en vue de réalisation de programme précis (prêt des crédits).

Cette coopération a comme source ce qu'on appelle accord de commission mixte (accord-cadre, accord général ou politique) sont ceux signés entre les deux partenaires. Qui pose de grandeslignes. Est un accord multisectoriel qui ouvre la porte aux autres.  Autrement dit accord spécifique

par secteur. Il y a également ce qu'on appelle accordssièges ceux signés entre un Etat et les OI.

La coopération sectorielle suppose un accord général sans cela, on ne va pas dans le secteur celui-ci suppose un soubassement qui est donc l'accord général.(16)

Cette coopération sera analysée dans une perspective verticale et horizontale. Dans la première hypothèse, il s'agit des échanges entre les pays de l'hémisphère Nord et ceux de l'hémisphère Sud (N-S) autrement qualifié la coopération au développement ; et dans la seconde hypothèse, il découle des échanges des pays appartenant à une même sphère (N-N) ; (S-S) et ce pays se localise au moins au plein pied du développement.

(16) D. MAKIESE, Idem

La coopération bilatérale est gérée par une commission dite mixte créée par les deux Etats. Lorsque les relations sont très développées et suivies par la plus haute hiérarchie, cette commission porte le nom de grande commission mixte créée par deux chefs d'Etats parce que tous les secteurs sont représentés. Cette coopération réunie en nombre paritaire des experts de deux Etats.

Bref ce sont les mêmes accords qui arrêtent des mécanismes et mettent en place des structures de coopérations le plus souvent, ils sont l'émanation d'une « convention générale de coopération ». Certains d'autres peuvent être notamment :

1.Le fond de contre partie

Il s'agit du fond qui provient du fruit de la vente d'un produit agricole ou tout autre produit dans un PVD, acheté à crédit dans un PD. Et c'est le dernier qui octroie le crédit. Ce mécanisme permet au PD de participer dans le PVD au financement des activités ayant un rapport avec le développement. Il est également géré en commun par les deux partenaires.

2.Le cofinancement

Ce mécanisme est généralement connu sous l'expression « projet à contrepartie ». Il fonctionne de la manière suivante : un PVD conçoit un projet, il le chiffre dans sa monnaie nationale et en devises. S'il trouve un partenaire (PD) il se met d'accord avec lui pour l'exécution en commun dudit projet. Ensemble, ils fixent la quatre-part de chacun qui, pour le PD sera libérée en devises et pour le PVD, soit intégralement dans sa monnaie nationale.

NB : Le projet n'est pas commun, il est tout simplement exécuté en commun.

Le PD se limite à participer à son financement et donc à sa réalisation.

3. Commission mixte

Elle est un cadre de rencontres périodiques entre partenaires et qui permet de discuter des problèmes de coopération. Elle trouve sa création dans un accord spécifique. Ce mécanisme présente l'avantage d'organiser le suivi des actions de coopération bilatérale, car à chaque session, les partenaires évaluent le niveau d'exécution.(17)

§2. Coopération régionale (continentale ou plurilatérale)

La coopération régionale appelée également continentale ou plurilatérale est celle qui porte limitativement sur un grand nombre d'Etat. C'est l'image de la coopération limitée par région parce que ceux qui s'intègrent ont presque les mêmes caractéristiques notamment politique, géographique ...A titre exemplatif nous pouvons citer : Union Africaine et Union Européenne.

(17) NGANZI KIRONGO, Op. cité, p. 11

La coopération régionale est un phénomène qui concerne aujourd'hui l'ensemble des régions du monde. Cette coopération pourrait favoriser la création d'un espace d'échanges. Comme l'objectif entre autre faire valoir leurs intérêts avec plus d'assurance et plus de force dans le concert des Nations.(18)

C'est la solidarité régionale ou continentale à travers un traité international appelé charte de l'Union Africaine (UA) adopté à Lomé (Togo) le 11 juillet 2000 avec comme objectif notamment renforcer l'unité et la solidarité des Etats Africains. Elle est une coopération particulière par le fait que ceux qui y entre ont presque les mêmes profits.

Par son essence, la coopération a vocation d'intégration,Les Etats se fusionnent et gèrent ensemble pas seulement les questions économiques de départ mais aussi toutes les autres questions de différent domaine. Comme les organisations Africaines ne sont pas en mesure d'assurer seules ces opérations de maintien de paix. Elle ne dispose ni des moyens financiers, ni des moyens institutionnels, pour gérer les crises et conflits très nombreux en Afrique. La présence de l'ONU reste également indispensable pour veiller au respect des principes des opérations de paix.(19)

§3. Coopération multilatérale

Cette coopération et directement liée à l'apparition des organisations internationales des types universelles. Elle est surtout l'oeuvre des O.I regroupement d'Etats qui poursuivent des objectifs communs. Sous une identité juridique propre et dotés d'organes autonomes et permanent constituant des cadres, les mieux indiqués pour défendre et atteindre les objectifs de leurs coopération.

Cette coopération se situe au niveau mondial avec l'adhésion de tous les Etats de la communauté internationale. Elle est donc à vocation universelle et a compétence universelle ou totale.

Cette coopération a comme source initiale la charte des Nations-Unies. En dehors de cette dernière, la coopération multilatérale repose sur tous les traités signés depuis 1945 sous l'égide ou pas de l'ONU. La source principale de la coopération multilatérale c'est le droit international public (traités internationaux).

(18) P. MALENGA, Coopération Belgo- Congolaise en faveur de la province du Bas- Congo, Mémoire, Fadroit, UK, 2007-2008, p. 11

(19) D. MAKIESE, Cours de Relations Internationales Africaines, notes manuscrites, de L1 Fadroit, UK, 2013-2014

Le mécanisme de cette coopération est le système Onusien. Autrement dit les six principaux organes avec toutes les institutions spécialisées de l'ONU.(20)

§4.Coopérationinternationale décentralisée

La coopération décentralisée est un mode de coopération comprenant toutes les relations d'amitié, de jumelage ou de partenariats noués entre les collectivités locales d'un pays et celles d'autre pays. Elle se concrétise par une convention entre deux autorités locales.

Elle repose sur l'ensemble des actions des coopérations internationales menées entre une ou plusieurs collectivités territoriales et uneou plusieurs autorités étrangères locales dans leurs intérêts commun.

Ace sujet, deux écoles existent. L'école classique qui considère que le développement des pays sous-développés passe par la coopération avec les pays développés. L'école radicale par contre, pense que, dans ces échanges, les pays développés gagnent plus que les pays pauvres qui ne sortiront pas de leur misère. Selonla même, 'école la loi du marché qui domine la mondialisation des échanges rend les pays riches plus riche et les pays pauvres plus pauvres,

Par ailleurs, nous estimons que par une coopération décentralisée, l'aide de l'occident pourra profiter aux groupes vulnérables. D'où la politique des O.N.G la coopération décentralisée fondée sur la désétatisation de l'aide.(21)

Section II. Principes de la coopération internationale

Tous les Etats sont juridiquement égaux et souverains. Tous ont les mêmes droits et devoirs fondamentaux. Cependant il existe les principes politico- juridiques de l'un côté (§1) et les principes «pactesontServan da » de l'autre côté (§2).

§1. Les principes politico-juridiques de la coopération internationale.

Il y a trois principes politico-juridiques fondamentaux qui président la coopération internationale (22)

1. Les principes de l'égalité des Etats

Sous le pied de l'article 2, §1 de la charte de l'ONU stipule« l'organisation est fondée sur le principe de l'égalité souveraine de tous les membres», il se manifeste d'une part sur le plan diplomatique et d'autre part sur le plan économique.

(20)M. DARRIBERE, Rôles de collectivités territoriales, cas de la province du Bas-Congo, Mémoire, Fadroit, UK, 2007, p. 20

(21) BAVANDA LUBOTA, Cours Administration publique et développement, 3ème Graduat, adroit, UK, 2011-2012, p. 10

(22) Dictionnaire de la terminologie du droit international, Sirey, Paris, 1979, p264-265

Sur ce plan diplomatique, la norme fondamentale qui régit la participation des Etats aux conférences internationales est celle de l'égalité. Elle s'aspire par la formule selon laquelle « Etat, une voix ». Sur le plan économique ce principe se concrétise par l'égalité de traitement qui intervient souvent dans le domaine commercial. L'inégalité de développement des Etats remet partiellement en cause ce principe de l'égalité économique.

2.Le principe de non intervention 

Si le principe de l'égalité et un fait de la souveraineté, le principe de non intervention ou de non-ingérence par contre trouve sa base juridique dans l'article2 §7 de la charte aux termes duquel : « aucune dispositions de la présente charte n'autorise les Nations-Uniesintervenir dans les affaires qui relèvent essentiellement de la compétence nationale d'un Etat ni n'oblige les membres à soumettre des affaires de ce genre à uneprocédure derèglement aux termes de la présente charte».

Toutefois, ce principe ne porte en leur atteinte à l'application des mesures de concrétisation prévues au chapitre XVII de la charte des Nations-Unies.

3. Le principe decoexistence pacifique

A la date du 24 octobre 1970, la matière de ce principe a été codifiée par une grande importance déclaration des N.U. Ce principe rêvait notamment dansla résolution 2625 (XXV). Il postule pour les relations de paix entre Etats au régime sociopolitiques opposées. La coexistence pacifique comprend quatregrands éléments figurant dans un traité SINO Indien en plus duprincipe quicaractérise lui-même, qu'on peut citer :

v Le respect mutuel de l'intégrité territoriale et de la souveraineté ;

v Non-agression mutuelle ;

v Nom immixtiondans lesaffaires intérieures ;

v Egalité et avantages mutuels.

§2. LeprincipePacaShuntServan da

« C'estle principe selon lequel lesEtats remplissentde bonne foi, les obligations qu'ils ont assurées conformément à la charte ». Il veut dire que les Etats doivent exécuter fidèlement et partiellement leurs obligations sur la coopération internationale. Il arrive de fois quel'Etat neremplit pas ses obligations, ce dernier va engager sa responsabilité internationale. Ce pendant nous pouvons retenir comme principe celui de la clause dela Nations la plus favorisée. Par cette clause il faut entendre que tous les Etats font parties de la signature s'engagent mutuellement à charger automatiquement tout avantage coopératif consentie à un Etat non signataire à l'autre Etat signataire. Cette clause incarne le multilatéralisme et tend à lutter contre toutes discriminations à l'égard de certains partenaires du commerce international. L'objectif est de décloisonner le commerce mondial.

Supposons que deux Etas A et B concluent un traité par lequel il favorise le développement des échanges entre eux et qu'ils y insèrent une clause de la nations la plus favorisée, si par la suite l'Etat a accordé un avantage intéressant à un troisième Etat y, il est tenu de l'étendre automatiquement à l'Etat B qui, pourtant , n'est pas partie à l'accord passé entre A et Y. cette clause a pour effet de niveler par le haut les avantages que se concèdent les Etats. On la retrouve à l'article 1er de l'accord de GATT.(2(*)3)

Section III. Acteurs de la coopération internationale

Par acteur , il faut entendre toute autorité, tout organisme et même à la limite toutes les personnes morales susceptibles de jouer un rôle dans les champ social, à l'occurrence sur la scène internationale.(24)Autrement dit, il s'agit de tout ce qui est à même d'entreprendre une action ou, tout simplement, de tenir un rôle ou de prendre une décision ou d'exercer une influence sur les détenteurs du pouvoir de décision et de force.(2(*)5)

Concernant les acteurs de la coopération internationale quatre d'entre eux vont tirer l'attention de notre section. Il s'agit notamment de l'Etat qui est le sujet principal ordinaire du droit international, les organisations internationales, la question qui se pose est celle de savoir si les ONG et les sociétés transnationales ont de personnalités juridiques sur le plan international ? Nonobstant cette interrogation fait l'objet de controverse doctrinale, mais en principe elles ne disposent pas, à part le cas particulier du comité international de croix -rouge (CICR).

Dans cette section, nous allons développer deux paragraphes : Les acteurs étatiques et interétatiques (§1) et les acteurs non étatiques (§2).

§1. Les acteurs étatiques et interétatiques

Dans cette perspective des acteurs de la coopération internationale dans ce paragraphe on sera à la mesure de décrire brièvement l'action étatique qui est l'Etat ( I) et les acteurs interétatiques : les O.I (II).

1.Etat

Le dictionnaire de la terminologie du droit international désigne par un Etat «  un groupement humain établi de manière permanente sur le territoire ayant une organisation politique propre dont l'existence politique dépend juridiquement de lui-même et relevant directement du droit international. Il est étudié en droit interne et également en droit international comme sujet de ses droits, dans le cadre de notre travail, il est aperçu comme acteur principal du milieu international.

Les éléments constitutifs de l'Etat

Traditionnellement, trois éléments sont considérés comme nécessaires pour la constitution de l'Etat à savoir, une population établie sur le territoire soumis à l'autorité de gouvernement indépendant

Il est évident que ces 3 éléments constitutifs ci-haut, ne sont pas suffisants pour qu' on se trouve en présence d'un Etat. La doctrineinternationale ajoutela souveraineté et la reconnaissance internationale.(26)

2. Les organisations internationales (O.I)

Une organisation internationale est un rapport coordonné entre les Etats, quelles que soient les modalités de ces rapports. Une organisation internationale (O.I) est une structure de la coopération internationale, une association d'Etats souverains poursuivant des buts d'intérêts communs d'organes autonomes.

Dans les diverses compétences des O.I, une analyse du point de vue de la science politique pour apparaitre l'importance de la fonction des O.I. Du point de vue juridique, les compétences des O.I. peuvent être rapprochées de celles exercées par les Etats.(27)

Partant des OI comme acteur de la coopération internationale, il y a lieu de faire la part de chose entre les OI universelles qui veulent embrasser le problème de la coopération au niveau mondial, par contre les organisations interrégionales qui engagent en son sein plusieurs Etats appartenant à une zone géographique (pt1), les organisation régionales qui s'intéressent également de la coopération au niveau d'un continent comme région (pt 2).

(26) M. Vasse, (dir), Dictionnaire des Relations internationales, au XXème siècle, Collins, Paris 2000

(27)B. K.AZADI BASUE, Cours des Organisations internationales, L1 Fadroit, UK, 2013-2014, p. 19

2.1. Lesorganisations internationales au niveau universel

Les O.I à vocation universelle comprennent théoriquement tous les Etats. Sans exception que ce soient grands ou petits indépendant de leur système politique ou économique, dans seule condition qu'ils répondent à la définition juridique donnée, c'est -à-dire le respect des dispositions de l'acte constitutif de l'organisation. A cet effet, nous invoquerons l'ONU et ses institutions spécialisées qui lui sont rattachées constituent par excellence un modèle des organisations universelles.

2.1.1. L'ONU

Nous ne pouvons parler des O.I sans autant recourir à l'ONU ainsi que les organismes de son système qui s'occupent mieux de la coopération internationale. En effet, en vertu de l'article1 pt 3 de la charte des NU inscrit la coopération parmi les principaux buts ou objectifs de cette dernière.

2.1.2. Les institutions spécialisées

Le système des NU pour le développement est né empiriquement sous la pression des PVD ; des organismes nouveaux ont ainsi été créés des institutions spécialisées telles que notamment.

v AID (à vocation internationale pour ce développement siège Washington 1960)

v BIRD (Banque internationale derecherche etde développement, siège Washington 1945)

v FMI fond monétaire internationale, siège Washington 1945.

v SFI société financière internationalesiège Washington 1956.(2(*)8)

Après avoir étudié les O.I au niveau universel, il nous sied récemment d'analyser les O.I qui assurent la coopération internationale au niveau interrégional.

2.2.Les organisations internationales au niveau interrégional

Les O.I. dites interrégionales sont celles qui regroupent une litanie d'Etatsappartenant à de diverses zones géographiques. Celles-ci sont fondées sur les intérêts commun de leurs membres ex : OPEP (organisation de pays exportateur de pétrole suivant le critère géographique ( les OI universelles et interrégionales) il nous semble impérieux d'éplucher les OI à vocation régionale et sous régionale.

2.2.1. Les organisations régionales et sous régionales

Ces O.Iconstituent des groupements d'Etat sur base d'affinités coopératives. Elles sont la prétention de rassembler quelques Etats seulement à raison de leur appartenance à une région ousous-région.

2.2.1.1. Les organisations régionales

Il sied de noter que, la coopération internationale se développe le plus souvent entre les Etats et qui ont entre eux certaines affinités politiques, idéologique etc.). Mais la proximité géographique joue un rôle plus déterminant notammenten Afrique, dans le continent africain, on peut libeller l'OUA qui est devenue l'UA.

Comme toute oeuvre humain n'est pas parfaite, il y a eu quelques imperfections au sein de l'OUA notamment au niveau de mécanisme de prévention, de gestion et de résolution de conflit également n'a pas fait promotion de l'Etat de droit et de démocratie.

Suite à ces différentes imperfections que l'UA a vues le jour. A travers d'adoption de l'acte constitutif de l'union 11/7/2000, l'adoption de la déclaration de syrte (Lybie) qui prévoyait la création de l'UA. ((*)29)

2.2.1.2.Organisations sous régionales

Comme on l'a déjà dit les organisations ont pour but de faciliter la coopération dans un secteur précis, en Afrique , depuis l'adoption du plan d'action de Lagos, l'on parle beaucoup d'organisations sous régionales. L'Afrique parrapport à elle-même, a été divisée par l'OUA en cinq régions

v L'Afrique du Nord

v L'Afrique de l'Ouest

v L'Afrique Centrale

v L'Afrique de l'Est

v L'Afrique du Sud

A chaque région correspond une organisation internationale et d'intégration économique. Nous avons comme :

UEDEAC  : union douanière et économique des Etats de l'Afrique 1964 ;

CEDEAO  : Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest 1964 ;

CEPGL  : Communauté économique depays de grand Lac 1976 ;

CEEAC : Communauté économique des Etats d'Afrique Centrale 1983 ;

SADEC en 1992 et OHADA : Organisation d'harmonisation de droit des affaires en Afrique 1996.

§2. Les acteurs non-étatiques

Dans le milieu il n'y a non seulement les institutions étatiques ou interétatiques qui agissent comme les acteurs de la coopération internationale, mais on note à-côté d'elles, de nombreuses autres institutions dites non étatique qui disposent d'importants moyens financiers et dont les actions sont souvent suivis d'impacts immédiats en matière de coopération internationale qui peuvent être les sociétés transnationales et les ONG.

1. Les sociétéstransnationales

Il sied de signaler que plusieurs appellations sur le monstre de l'économie moderne : fermes internationales, entreprises internationales, sociétés multinationales, sociétés transnationales ou mondiales. Mais le terme qui tire notre attention est celui de l'expression que les NU recourent plus souvent «  sociétés transnationales ».

Un rapport des experts de NU fournit ceci à leur propos en définissant «  ce sont des entreprises qui sont propriétaire d'installations de production ou de services ou les contrôles en dehors du pays dans lequel elles sont basées ». Certainement le professeur Dieudonné NGANZI KIRONGO les définit comme une entreprise composée d'entités économiques qui opèrent dans deuxou plusieurs pays, quelle que soit la structure juridique et le secteur d'activité » (SAMSUNG).((*)30).

a. Caractéristiques des sociétés transnationales

Ces entreprises se caractérisent notamment par :

v Un statut national puisque toute société commerciale ou financière possède une nationalité

v Une implication de filiales à l'étranger

v Une internationalisation des activités de production

2. Les organisations non gouvernementales (ONG)

Les ONG apparaissent et se développe pour la première fois aux USA ou début des années 70 et l'initiative d'hommes comme Ralph NADER et John GARDER allaient limiter à la sphère des produits de consommation de la grande masse , cette lutte citoyenne gagne d'autres domaines et se mondialisent. Elles peuvent se définir comme des groupementssans but lucratif. Crées par des « Quidam » et qui expriment une solidarité transnationale.

Par contre ledictionnaire du droit international public le définit comme : une association privée quiexerce sesactivités à but non lucratif. Elle intervient dans une gamme variée dedomaines de la vie sociale.

Sur ce point ou pourrait citer quelques types ONG dans le domaine notamment :

Ø Religieux (Caritas)

Ø Humanitaire (CICR)

Ce qui nous intéresse dans lecadre denotre étude, c'est ledernier secteur (CICR) qui est laseule ONG sur le plan mondial àavoir la personnalité juridique internationale.

v Analyse en CICR

Le CICR est une organisation àcaractère humanitaire laplus célèbre, crée en 1963 à l'initiative ducitoyen suisse Henry DUNANT. En réalité c'estune association de droit suisse.

2.1. Mission

Il a pour mission de faire respecter et promouvoir le droit humanitaire en temps de guerre politique ou civile par les gouvernants et les belligérants. Il faut à cet effet, une application de la règle selon laquelle les gouvernement pourront en temps s'entendre pour confier à une organisation présentant toutes les garanties d'impartialité et d'efficacité des tâches humanitaires dévolues par les conventions.((*)31).

2.2. Nature juridique

Le CICR dispose d'une certaine capacité juridique fonctionnelle découlant parfois au mandat leur imparti parles Etats. Ces prérogatives lui sont reconnues par le statut des conventions deguerre de 1949. En tout état de cause, CICR demeure une ONG à laquelle lesEtats ont reconnu certaines compétences spécifiques.

SECONDE PARTIE : LA COOPERATION INTERNATIONALE COMME MULTIPLICATEUR DU DEVELOPPEMENT

Dans cette seconde partie, nous allons étudier en deux chapitres la Coopération internationale comme multiplicateur du développement en Afrique (chap. I) et la coopération internationale comme multiplicateur du développement en RDC (chap. II).

CHAPITRE I. LA COOPERATION INTERNATIONALE COMME QUOTIENT DEDEVELOPPEMENT EN AFRIQUE

Dans ce chapitre nous analyserons la participation de l'Afrique dans les affaires internationales (section I), la perdition de l'Afrique sur la science internationale (section II).

Section I. Participation de l'Afrique dans les affaires internationales

L'importance du continent Africain réside du fait qu'il est considéré comme étant une partie indissociable du monde dans toutes ses dimensions notamment géopolitique, géostratégique, géophysique et géoéconomique. Son importance relevée également dans sa participation à l'Assemblée générale des nations-unies où elle représente la moitié de l'effectif total.

Pour mieux comprendre notre démarche, nous procéderons à l'appréciation géopolitique de l'Afrique sur la scène internationale (§1), l'appréciation géostratégique de l'Afrique sur la scène internationale (§2) et les facteurs d'influence de l'Afrique sur scène internationale (§3).

§1. Appréciation géopolitique de l'Afrique sur la scène internationale

L'Afrique est au coeur de nouvelles relations internationales, la géopolitique africaine est l'instrument privilège de la réflexion africainesur l'intégrationpolitique économique et sociale. Récemment l'Afrique n'est plus le mouton de la planète, elle séduit et intéresse les autres, dit Henry LOPEZ «  dans les R.I nouvelles » , l'Afrique est aujourd'hui incontournable dans les relations internationales.

Sur le plan géopolitique, l'Afrique devrait consolider sesacquis économiques et concentrer prioritairement ses efforts d'affirmation au plan interne, afin d'acquérir l'influence nécessaire pour siéger utilement auconseil de sécuritédes Nations-Unies. Du fait que l'Afrique le principalthéâtre des opérations de maintien depaix desNations-Unies.((*)32).

Ce heurtent à des arguments d'ordre factuel et empirique qui supplantent la simple rhétorique l'Afrique doit en outre se résoudre à considérer « qu'une puissance ne se décrète pas, mais ça se constate notamment àl'épreuve de faits »incapacité de l'Afrique à affirmer un statut de puissance au plan interne, malgré la politique de sécurité par les instances africaines, le défi de la conflictualité reste encore à relever par l'Afrique.

Dans les conditions actuelles, cela ne représenterait qu'un intérêt symbolique, une sorte de discrimination positive pour l'Afrique de siéger au conseil de sécurité avecun droit de veto. Or pourun continent avec autant de défis que d'opportunité est un projet depuissance dont il est question. Autrement dit siéger au conseil de sécurité sans capacités inhérentes au statut de membre permanent, peut s'avérer contre -productif voire confiner le continent africain au ridicule. L'Afrique devrait consolider ses acquis économiques actuels et concentrer prioritairement ses efforts d'affirmation au plan interne afin d'acquérir la respectabilité internationale et influence nécessaires pour siéger utilement au conseil de sécurité des Nations-Unies.((*)33).

Mesuré : ce résumé porte sur ce que géopolitiquement représentel'Afrique sur la scène internationale. L'Afrique est considérée et participe à toute les grandes conférences internationales, elle estaussi reconnue par les grandes puissances de l'époque, par sa présence commence à modifier le système des nations-Unies, elle a également l'avantage de l'exclusivité. C'est-à-dire la liberté de réunirtoutes les races, religions.

Frederick Ratzel/ allemand/ définie la géopolitique comme étant sciencequi traite les relations qui tiennent les événements politiques. La plupart des évènements politiques sont liés à la nature.

Pour Henry Kissinger, la géopolitique se définit en termes de rivalités de pouvoir autour des enjeux territoriaux. La politique internationale c'est la politique étrangère des intérêts, politique de puissance ou politique de sécurité. Ces enjeux géopolitiques seraient donc ceux-là.

Selon le même, il est impossible d'arriver à une sécurité absolue dans les relations internationales car, poursuit-il, le champ international est un lieu de perpétuel réajustement des intérêts. Un Etat qui cherchait à réaliser la sécurité absolue pour lui-même et en fonction de ses seuls intérêts finirait par introduire de l'insécurité sur la scène internationale non seulement pour les autres mais également pour lui-même.

D'où il faut rechercher une sécurité relative, acceptable à ses propres intérêts qui ne nuisent pas totalement aux intérêts des autres.((*)34)

Bref la géopolitique est considérée comme une gouvernance de la terre par des idéologies. C'est la capacité de définir l'agenda du monde.

§2. Appréciation géostratégique de l'Afrique sur la scène internationale

La question principale qu'on se pose est celle de savoir quelles sont les chances des Etats Africains d'atteindre leur idéaux. Autrement dit, il revient de savoir si l'Afrique peut redevenir un enjeu stratégique dans le monde d'aujourd'hui ?

Répondre à la question de savoir si « l'Afrique peut redevenir un enjeu stratégique dans le monde d'aujourd'hui » reviendrait à démontrerqu'elle a été enjeu stratégique et qu'elle a entre temps perdu cette position. Si elle peut redevenir un enjeu stratégique ?

Ce dans le monde d'aujourd'hui que l'Afrique est appelée à opérer son développement celui de garantir tout le droit de s'exprimer et de vivre librement à ses populations que de leur assurer le minimum social commun. Il faut convenir aussi que l'enjeu implique indubitablement les défis. L'enjeu permet de relever des défis. Ce qui fait que dans la littérature ces deux termes soient toujours utilisés simultanément.

L'Afrique a l'avantage stratégique notamment les ressources naturelles importantes et non exploitées suffisamment. L'importance stratégique de l'Afrique relève par le fait que celui qui contrôle l'Afrique, contrôle le monde. Les grandes puissances veulent maintenir leurs puissances en contrôlant certains espaces qui leur permettent de rester toujours puissants. Si un espace a des éléments qu'il faut contrôler cet espace est dit stratégique. Bref tous les grands acteurs du monde sont en partenariat avec l'Afrique.

Une des faiblesses de l'Afrique tient au fait qu'aucun pays ne dispose de la puissance nécessaire pour y imposer une paix impériale.

§3. Facteurs d'influence ou de faiblessede l'Afrique sur la scène internationale.

Au niveau de ce paragraphe, nous allons distinguer cinq types des facteurs.

1. Facteur géographique

Le facteur géographique a beaucoup plus d'influence.Le nombre de population peut être un facteur de puissance. La plupart de pays de forte densité sont de pays expansionnisteconflictogène. Ces Etats se mesurent non seulement à la grandeur de leur pays mais également au nombre de population, aussi que l'emplacement d'un Etat influence sa position au niveau international.

2. Facteur historique

Le parcours d'un Etat est un facteur de puissance en relations internationales. Le passé influence le présent. Souvent les Etas glorieux du passé donnent de l'influence au présent.

3.Facteur sociologique et culturel

La sociologie nous renvoi à la civilisation qui est donc le mode de fonctionnement communautaire par contre la culture c'est l'être intrinsèque d'un peuple. Autrement dit, ce sont les actions connivencespar tout le monde. (Par l'individu, pays et la population). Bref laculture est donc échelle de valeur inscrit dans nos cerveaux, elle influence les Etats et les peuples.

4.Facteur économique

L'industrie, la production économique, production industrielle, la monnaie la valeur de monnaie d'un Etat, est un facteur de puissance.

5.Facteur politique et institutionnel

Le facteur institutionnel reste le plus important qui guide les autres facteurs. Il est le plus déterminant en relations internationales, même s'il n'y a pas de ressource, le pays va se développer si la politique est mise en place dès qu'il y a volonté politique, on prétend harmoniser tous les restes de facteurs. Les facteurs est plus important à travers plusieurs éléments notamment système politique, la bonne gouvernance, la vision en relation internationale, en géopolitique le budget est une ambition ; La cohésion sociale qui donc est une force pour un Etat, un Etat où les gouvernants sont en conflit avec les gouvernés il y aura désagrégation.((*)35)

Il sied de signaler lavaleur réelle de l'Afrique au niveau international découle de l'appréciation de ce que représente l'Afrique par rapport à chaque facteur de puissance. C'est donc la réalité de vie internationale à travers tous ces facteurs, qui pourrait justifier le recours à la pratique de la coopération internationale entre les Etats.

Section II. Position stratégique de l'Afrique dans le système international au regard du jeu des acteurs

« L'Afrique est une chance pour la France » proclamait Dominique de VILLEPIN devant le parlement Français en 2003 lors d'un débat relatif à la politique africain de la France. Cette perception de la position stratégique est mitigée à cause de la diversité et de la multiplicité des acteurs de la société internationale.

Pour mieux comprendre notre démarche, nous procéderons à l'analyse de stratégies des acteurs externes dans leur rapport avec l'Afrique (§1) puis à celle développées par les acteurs internes dans les relations de l'Afrique (§2).

§1. Les stratégies des acteurs externes dans le rapport avec l'Afrique.

Les premières relations entre l'Afrique et le monde ont commencé au début du XVème siècle selon l'approche diachronique au moment oùl'Afrique jouissait encore son âge d'or par le truchement de son rayonnement culturel. Cette rencontre entre l'Afrique et le monde a engendré d'énormes évènements notamment : la colonisation, les problèmes liés à l'émergence des Etats Africains de même que les partenariats et les coopérations multiformes pour le développement de l'Afrique, les mesures d'allègement de la dette.Bref toute sorte de mesures d'intéressement de l'Afrique ces nombreuses actions engendrées par la rencontre de l'Afrique avec le monde, suscitent des préoccupations.

§2. Les stratégies des acteurs internes dans le rapport de l'Afrique avec le monde.

Ici il se dégage l'image d'une Afrique contrastée, façonnier de son malheur, une Afrique endettée et affamée, affaiblie par des guerres fratricides (meurtre d'un frère ou d'une soeur), évènement qui conduit les humains à s'entretuer génocide... Une Afrique absente ou sans représentée dans le concert des nations. Mais une Afrique qui présente les fleurs d'espoir. C'est aussi la position de (Ki-zerbo 2003) lorsqu'il affirmait : « Nous sommes les wagons de l'histoire et de la mondialisation... ».Cette position unanime de ces différents auteurs peut être interprétée comme l'expression de la cessation de l'attractivité de l'Afrique vis-à-vis du reste du monde. L'Afrique n'est plus un enjeustratégique du monde d'aujourd'hui. Elle relativise le concept de « Enjeu stratégique ».((*)36)

SectionIII.Glossaire

Dans cette section, il nous revient d'expliquer les théories des auteurs suivants en termes d'échange de valeurs :

§1. CELSO FURTAGO

Avec sa théorie de la « dépendance » et Samir AMIN avec sa théorie du « centre et de la périphérie » selon laquelle à l'enrichissement du centre correspond la paupérisation de la périphérie. Ces théories dites de la dépendance, formulées dès la fin de la décolonisation par les auteurs tiers-mondialistes considèrent l'exploitation du tiers-monde par l'impérialisme comme facteur explicatif d'un sous-développement qui se perpétue essentiellement à cause des échanges inégaux entre le centre et la périphérie.

Donc pour lui, ce sont les échanges inégaux entre les Nord et le Sud qui démystifient le développement du continent. Pour sortir de ce système, il faut que les Etats du sud s'inscrivent dans un développement dit autocentré.Un tel modèle tend à ce qu'une production locale nourrit et rencontre une demande locale, il faut également protéger la production locale de la concurrence inégale de produit de pays plus développés, il faut aussi miser de la production agricole pour atteindre l'autosuffisance alimentaire. Bref maintenir le système autocentré sous une certaine pression en privilégiant la concurrence interne.

Selon Max, les Etats du Nord exploitent ceux du Sud. Pour sortir, il faut une révolution c'est-à-dire les Etats du Sud doivent s'unir pour contrôler les capitalistes.

§2. WalterRODNEY

Dans « Et l'Europe sous développa l'Afrique » publié pour la 1ère fois en 1972. Ce livre reste d'actualité car il demeure incontournable pour ceux d'entre nous qui s'interrogent face à une actualité qui regorge d'exemples démonteront l'incapacité du continent Africain à se développer. Sa préoccupation était celle de savoir si les africains sont-ils responsables de leur sous-développement ? L'auteur introduit l'idée selon laquelle le développement de l'Europe et le sous-développement du sud sont liés. Le sous-développement de l'Afrique étant la conséquence de l'expatriation des ressources, mortalité, morbidité.

Du point de vue politique, les Européens profitent du manque d'unité entre les groupes politique africains. C'est aussi que certaines souverainetés africaines forgèrent des alliances avec les puissances Européennes pour vaincre leurs voisins. L'auteur offre une reforme cinglante à tous ceux qui aujourd'hui encore prétendent que l'Afrique devrait être reconnaissante envers l'Europe et admettre les bienfaits du colonialisme.

Il n'y a pas l'avenir sans pardon. Celui-ci s'explique par la reconnaissance. Après avoir démontré comment l'Europe était à l'origine du sous-développement de l'Afrique, il a également expliqué comment le commerce des esclaves, le colonialisme et d'autres impérialismes occidentaux ont volé à l'Afrique son développement. Nous devons nous dire la vérité que ce qui est déjà arrivé appartient au passé et ceux qui en parlent encore votent le présent et obstruent leur avenir. Cela veut dire qu'actuellement, les Africains sont responsables du sou développement de l'Afrique.Pour dire que la traite négrière et le colonialisme appartiennent au passé...

A l'heure actuelle, il est évident que l'Afrique est le continent le moins avancé du monde. La région souffre de toutes sortes de problèmes dont 90% sont d'origine humaine. Naturellement la région semble être la plus chanceuse parce que l'un de continent le plus table géographiquement enregistrant les moins de catastrophes naturelles. Par ailleurs l'Afrique est le principal fournisseur mondial de Matière première plutôt que de transformer et valoriser les matières premières, l'Afrique les exporte vers les pays qui vont les transformer et les lui revendre a de prix exorbitant.

Selon lui, l'un des principaux problèmes qui démystifient le développement de l'Afrique est l'échec du leadership. La plupart des dirigeants Africains passés et présents ont fait échouer lamentablement la région. Leur observation de rester au pouvoir à rendu très difficile voire impossible leur remplacement. Plus de 80% des élections en Afrique ne sont pas crédible, libre et justes. Quelques pays peuvent se vanter d'élections relativement libres et équitables.

L'autre problème est donc l'incapacité de se citoyens à se reconnaitre mutuellement comme des frères naturels ne serait-ce que parce qu'ils sont tous être humain. Chaque année, des milliers de vie et de propriétés sont perdues en Afrique au nom de différences religieuses et ethniques

Bref, le développement des pays africains est ironique dans le sens où il s'agit d'une évolution qui accroit la souffrance du peuple qui rend les pauvres plus pauvres et les riches plus riches. L'Afrique à encore la chance de se développer tous les atouts sont là ce qui font défaut sont la volonté et la détermination.

Son savoir fait appel aux gens afin qu'ils reconnaissent que le chemin vers la résolution des injustices historiques vient de la compréhension du passé((*)37)

§3. Joseph Eugene STIGLITZ

Dans « le prix de l'inégalité » le lien qui libèrent. Dans l'ouvrage, il s'attaque à l'injustice. La montée des inégalités sociales n'étant désormais plus contestable, surtout aux USA. La mondialisation a une lourde part, elle donne en effet du pouvoir au capital en déterminant du travail et accroitre les risque d'instabilité : ceux qui y perdent leur travail ne peuvent en retrouver et les gagnants refusent toujours de redistribuer une partie de ce qu'ils gagnent aux perdant.

Stieglitz affirme que la politique économique peut jouer unrôle pourréduire les inégalités. Il faut une politique budgétaire orientée vers la promotion de l'investissement public, taxer la pollution plus que le travail, augmenter les impôts sur les riches.(38)

§4. Karl MARX

Dans matérialisme historique notons que ce courant de pensée analyse l'évolution historique des sociétés humaines.  Ici l'auteur a privilégié le conflit comme moteur du développement. Il souligne que dans une société où le silence règne, est unemauvaise société. Il faudra avoir de conflit pour se développer c'est par cela, il définit le système disant « qu'une thèse confrontée à une antithèse, donne une synthèse » dit que la richesse du capitaliste n'est que le résultat du vol capitalistique.

Pour lui tout conflit qualitativement aboutit à un bon changement. Il conduit au bon développement d'une nation, il considère que l'Etat est au service de Bourgois pour exploiter les prolétaires. Contrairementà Georges BALANDIER dans le dynamisme cette théorie comme le matérialismehistorique, croit au changement.  L'auteur est tout à fait d'accord que le conflit constitue le moteur du développement ou de l'histoire.

Il croit aussi que l'Etatn'est pas neutre mais il nuancier en disant « qu'unethèseconfrontée àuneantithèse, cela aboutit à plusieurs synthèses possibles ».Parce quel'avenir est incertain. Quand il y a confrontation des idées, le changement est incertain.Tous ces facteurs que nous venons de citer ci-haut constituent des pesanteurs qui ont empêché et continuent d'entraverl'émergence de la pensée stratégique sur le continent africain.(39)

(38) J.E. STIGLITZ, « le prix de l'inégalité », les liens qui libèrent, 2012, p. 540

(39) K. NSABI, cours de méthode de recherche en science sociales G2 FASEG UK 2015, p.18-20

Section IV. La problématique de l'Afrique sur la scène internationale

L'idée de l'unité Africaine est un fait politique déterminant bien que très difficile à analyser. Les Africains eux même n'arrivent pas à préciser ce qu'ils entendent par « Unité Africaine »

Cette section distingue deux chapitres : Sur le plan économique (§1) et sur le plan politique (§2).

§1. Au plan social 

Il faut noter que les problèmes de développement de l'Afrique ou son piètement tiennent compte notamment àla croissance démographiquequi constitue un excitateur de développement, il n'en demeure pasmoinsvrai qu'au niveau africain. L'Afrique contribue pour très peu aucommerce international en raison de son insuffisance de production. Cet état de chose ne permet pas une forte mobilisationfinancière pourrésoudre les problèmes d'une population en forte croissance. Les conséquences directes deces deux éléments (Production) croissance démographique) sont la faiblesseou la détérioration de la formation académique et professionnelle et de son corollaire de sous-emploi. 

§2. Au plan politique

 

Il faut retenir que l'Afrique des indépendances a été caractérisée par une nécessité d'assimilation des modèles de politiques occidentales. Il en découle une instabilité des régimespolitiques, la démocratie en Afrique rime le multipartisme (avec unnombre incalculable de partis politiques). Les partis politiques africains n'ont pas l'idéal démocratique bien défini. Latranshumance politique est la monnaie courante, ils délaissent leur rôleprincipal d'animateurde la vie politique au service de la population et se sont inscrit dans l'ethnicisassions dans la perspective et de prendre le pouvoir et de le conserver. Le débats politiques se limitent aux critiques subjectives et discriminatoires, les contestations électorales sont d'actualité, la transparence électorale demeure un défi à relever.

Dans certains pays Africains, le jeu des acteurs politique a encouragé les révisions répétées de la constitution. Dans ces Etats pour pérenniser certains dictateurs au pouvoir. La notion d'intérêt général et des peuples est absente dans le débat politique. L'engouement pour la politique en Afrique s'explique par le fait que l'accès au pouvoir donne une emprise sur la richesse. Il y a donc confusion depatrimoine public et privé des dirigeants politiques.

Selon Jacques Attali, Le plus grand problème en Afrique, c'est l'absence d'Etat ! Et lorsqu'il y a l'Etat, l'absence de la démocratie. Pour les Africains la conception de la démocratie reste une perfectible. Autre problème serait donc celui de la carence desystème éducatif(l'inadaptation de ses modèles depuis la famille jusqu'au sommet). L'Afrique continue àsouffrir d'une crise intellectuelle seulementà cause de la mauvaise gestion de ses intellectuels.

Le problème de coordination de conscientisation de responsabilisation d'application intelligible et rationnelle des stratèges de développement par rapport aux besoins nous avons également le non-respect aux textes tant nationaux qu'internationaux.((*)40)

Section V. L'Union Africaine et la solution aux problèmes africains

Union africaine est une organisation continentale pour résoudre le problème de l'Afrique. Est une institution qui englobe tous les pays du continent excepté le Maroc. Cette section comprend deux paragraphes : Les déboires de l'Organisation de l'Unité Africaine (§1) et l'Union Africaine (§2).

§1. Les déboires de l'Organisation de l'Unité Africaine

L'idée de la notion de l'OUA plonge ses racines à la fin du XIXème siècle. L'OUAofficiellement crée le 25 Mai 1963 à Addis-Abeba sous les efforts de l'empereur d'Ethiopie SélassiéIer, conduisant àréunirles représentants la plupart des Etats africains indépendants. Les raisons justifiant ces déboires ne sont pas seulement le fait des pressions extérieures mais également des blessures qu'elle connaissait de son fondement idéologique« le panafricanismeminimaliste », celui-ci est basé sur l'intangibilité des frontièreshéritées de la colonisation et de lanon-ingérence dans les affaires des pays membres. En opposition au « panafricanisme maximaliste », (Libyen Mouammar al-Kadhafi) qui prône pour la création des Etats-Unis d'Afriques.

Les souhaits des Africains étaient que l'OUA atteigne ses objectifs pour libérer l'Afrique notamment : de défendre efficacement les intérêts du continent, la non-ingérence dans les affaires intérieures des autres Etats. Règlement pacifique des différends par voie de négociation, médiation. Ce souhait hélas risque de demeure un voeu pieux étant donnéela montée sans cesse croissante de la domination occidentale et orientale.

Comme toute oeuvre humaine n'est pas parfaite, il y a eu quelques imperfections au sein de cette organisation notamment au niveau des mécanismes de prévention de gestion et de résolution de conflits. Elle n'a pas mis également en place un plan de défense du continent pouvant assurer une paix durable sur le continent. Elle n'a pas aussi faitpromotion de l'Etat de droit et de démocratie. Suite à tous ce déboires que l'OUA va donc donner naissance à l'UA.

§2. L'Union Africaine

Comme nous l'avions dit au début de la section V du chapitre I, Seconde partie. Elle est donc une institution plurilatérale récemment regroupetous lespays d'Afrique à l'exception du Maroc, celle qui donc est venu corriger les insuffisances de l'OUA.

Pour résoudre les problèmes de l'Afrique, il nous faut beaucoup plus des solutions endogènes qu'exogènes. Parce que les solutions endogènes sont les meilleurs moyens de résoudre les problèmes, elles sont plus proches de gens facile à suivre lorsqu'elles sont soutenues par une volonté politique. Car cette dernière peut amener l'Afrique à une union pacifique.

La réponsequ'apportera l'union aux problèmes chroniques de l'Afrique participera à modeler sa vocation. Les enjeux de l'union Africaine sont ceux de l'Afrique tout entière. Il est certain qu'un Etat isolé ne pourrait réussir à relever seul ses défis, car les pandémies ne reconnaissent pas de frontière. Les problèmes quiternissent l'Afrique trouvent leurs fondement dans les situations régionales sur ce, le développement économique nécessite une réponse coordonnée entre les pays africains car la démocratie et le respect des droits de l'homme ne s'imposent pas d'eux-mêmes, l'idée d'une Union Africaine incontournable est nécessaire la suivie de l'Afrique.

L'une des principales forces d'influence en matière de développement est encore la procédure d'adhésion, l'exemple de l'Espagne, du Portugal, de la Grèce et la Turquie montrent bien comment la perspective d'adhésion à l'Union Européenne est un moteur de changement.

Bref, pour que les pays africains aient de l'influence entermes de coopération internationale, il faudrait qu'ils se regroupent en organisation régionale.((*)41)

CHAPITRE II. LA COOPERATION INTERNATIONALE COMME INSTRUMENT DUDEVELOPPEMENT

En République Démocratique du Congo, la question de la coopération internationale entre Etat est réglée par les articles 213, 214,215, 216 et 217 du titre IV de la constitution du 18 Février 2006 telle que modifiée par la loi n° 11/002 du 20 janvier 2011 portant révision de certains articles.((*)42)

Section I. Relation de l'UE avecRDC

Les relations entre la RDC et l'UE reposent sur l'aide fournit par l'union et ses Etats membres pour assurer la stabilité du pays. La commission de l'union européenne est un partenaire historique majeur de la RDC présente depuis 1958 , elle a appui la RDC dans ses actions.

L'UE a un passé récent, déployé des projets partiellement importants en faveur de la paix et de la stabilité en RDC. Entre janvier 1992 et janvier 2002la coopération officielle del'UE avec la RDC aété suspendue et limitée à une coopération décentralisée. Cette suspension s'explique par le déficit démocratique et la gestion peu transparente del'Etat et de ses ressources.

Pendant cette période, l'UE lance un programme d'appui à la réhabilitation des infrastructures sociales de base mis en oeuvre par des opérateurs non gouvernementaux.

Elles soutien également fermentle dialogue inter congolais par le financement des activités de la médiation et de la réintégration des anciens combattants à travers (MDRP) multi country démobilisation and réintégration program. Une aide d'urgence estégalement octroyée aux personnes réfugiées, déplacées.

Avec la stabilisation de la situation politique du pays et l'ouverture du dialogue inter congolais deSun city, la coopération UE et la RDC est renouéeofficiellement enjanvier 2002 par la programme indicatif national duFED entre UE et RDC pour un montant de 120 million $.

Cette section comprend deux paragraphes : Mots clés de la coopération entre UE-RDC (§1) et intérêt national de la coopération (§2).

§1. Mots clés dela coopération entre UE-RDC

Les relations se sont beaucoup plus basées sur la réforme du secteur de la sécurité et de l'Etat de droit, les appuis de l'UE aux processus, ont contribué au respect de l'Etat de droit et à l'amélioration de la sécurité des personnes et des biens sur l'ensemble du territoirenational.

L'UE a également contribué à améliorer l'application du droit en RDC dans des zones géographiques précises en fournissant des appuis au fonctionnement et à l'accessibilité du système judiciaire.

En ce qui concerne de la faible capacité des administrations, la durabilité et, en conséquence les impacts des interventions financées par l'UE ont été fortement hypothéqués par les faiblesses structurelles et de dysfonctionnement qui caractérisent la conduite de l'action publique : carence dans la programmation et l'exécution du budget, faibles capacités des administrations centrales, faible respect du principe de l'Etat de droit.

Pour rappel, la coopération entre UE avec la RDC avait été sus pendue entre 1992et 2002. Pendant de cette coopération entre UE ACP serait donc les accords de Cotonou , signés le 23 Juin 2000 pour une période de vingt ans révisable tous les cinq ans ces accords révisés en 2005.((*)43).

L'Union Européenne a pour objectif ultime non seulement de contrôler les lacunes juridiques qu'exploite le crime organisé en RDC mais également soutenir la construction d'un Etat de droit et de la justice d'un côté et d'autre coté l'instauration des droits de l'homme.

§2. Intérêt national de la coopération

La RDC, elle s'engage dans une politique d'hégémonie elle tend à jouer un rôle sur la scène internationale , c'est-à-dire apporter sa contribution à la solution des problèmes internationaux, à marquer l'évolution de la communauté ou à devenir la plaque tournante d'un ensemble régionale auquel il appartient. La RDC peut pour passer son ambition dans les faits compter uniquement sur l'intelligence, l'imagination, la clairvoyance et le savoir-faire de ses dirigeants mais la tâche sera plus aisée si les dirigeants construisent leur actions à partir d'une certaine puissance.

But de dialogue Nord-Sud et de rechercher un nouvel ordre économique au bénéfice du sud, la relance du dialogue de la conférence de Cancun en Mexique du 21 ou 25 octobre 1971((*)44).

Section II. Facteurs dudéveloppement de la RDC

Le salut de la RDC ne dépendra pas non seulement des facteurs exogènes c'est-à-dire des relations de coopération qu'elle entretient avec les autres, mais également et surtout des facteurs endogènes c'est-à-dire de l'organisation urgente de l'administration de la territoriale aux préoccupations du développement et du progrès social (infrastructures, énergétique, de transport et de communication).

Cette démarche vers le progrès ne peut provenir que d'unebonne coopérationde congolais entre eux.((*)45)

Le développement est quelque chose de simultané : il part de l'homme pour atteindre toute sa société et part de celle-ci pour aboutir à l'homme. Pas donc de développement social et économique sans développement humain et vice versa.

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Ledéfi du développement de la RDC, nécessite qu'une attention particulière soit accordée à l'éducation comme socle du développement (§1) et à l'explosion démographique comme défi à relever (§2).

§1. Education comme socle du développement

Un pays sans éducation est un pays sans avenir. L'éducation est un investissement pour un avenir meilleur. Eduquer c'est aussi instruire pournourrir des ambitions. C'est aussi former pour canaliser un potentiel et mieux l'orienter. L'instruction devrait être d'avantage privilégiée en Afrique. L'accessibilité à l'éducation doit être une des priorités des Etats Africains. Elle constitue un desmoyens pour réduire lapauvreté etaider à l'instauration de sociétés plus intégratrices, elle est le fondement du développement durable, un instrument essentiel pour faire évoluer les valeurs.

L'éducation aide l'homme à comprendre

v La société : pour augmenter la compréhension des institutions sociales, promouvoir la justice sociale, le système démocratique et participatifs et les soins de santé.

v L'environnement : pour renforcer la sensibilisation aux ressources naturelles et à la fragilité del'environnement physique, la protection de l'environnement

v L'économie : pour sensibiliser aux potentialités et aux limites de la croissance économique.

De grands penseurs comme Rousseau, Kant, Aristote ont insisté sur (importance de l'éducation. L'éduction sortl'homme de l'Etat primaire, mieux, de l'Etat de nature. Pour Kant d'ailleurs, l'homme ne devient homme que par éducation sansl'éducation l'homme n'est rien. Elle favorisel'harmonie sociale, des personnes éduquées savent comment secomporter ausein dela société. Elle est l'essence même du développement humain. La RDC doit, si elle veut s'assurer un développement rapide, adapter le type de formation à l'évolution du monde, elle doit orienter sonéducation selon ses potentialités pour qu'elle réponde aux exigences de développement qui s'imposent à elle.

§2. L'explosion démographique comme défi pour le développement de la RDC

La croissance démographique excessivement rapide n'est par unegarantie dedéveloppement et de progrès dans un contexte comme lenôtre. Avoir une famille est une bonne chose.Nourrir et faire émerger une famille nombreuse peut être un rendez-vous manqué. Avec ce système, il y a accroissementdes bouches ànourrir plutôt que des ressources.Les bouches à nourrir étant plus nombreuses que les richesses et ressources disponibles.

Comment les sociétés peuvent-elles faire face à la croissance démographique excessivement rapide ? Selon Robert MALTHUS, il faudrait faire intervenir la nature : famine croissante, conflit ouvert,guerre et maladie, réduiraient peut-être de manière draconienne la taille de la population.Et c'est la solution idéale ?

Non. Parce que le jour où la nature décide de faire ce qu'elle veut, cela ne devrait pas être connu de l'homme. A celui-ci incombe le devoir de programmer la façon dont il entend gérer la crise, cette crise est réelle,plusieurs plan sont possibles ; favoriser les grands investissements, planifier la production et la consommation.

L'une des solutions pour absorber la crise et tenter l'affront du développement, c'est peut être réduire l'accroissance démographique pour pouvoir satisfaire ces nombreuses bouches sans énergie vitale. En entretenant sérieusement etde manièreidoineles bouches existantes en canalisant celles qu'on entend nourrir.((*)46)

Section III. La diplomatie congolaise comme ustensile du développement socio-économique en RDC.

Nous ne pouvons distinguer que deux paragraphes : Définition du concept (§1), lapolitique extérieure (§2).

§1 : Définition du concept

On a toujours eu àfaire usage de concept de « diplomatie » sans pour autant chercher d'en connaître sa signification ou son sens. Du moins, chacun d'entre nous en retient une essentielle de la sauvegarde de la paix et de son établissement ; c'est-à-dire la prévention du climat de sérénité dans les relations des divers ordres qu'entretiennent les Etats.

Selon le dictionnaire Larousse :La diplomatie est considérée comme science ou pratique des RI. D'une part comme carrière ou fonction d'un diplomate, d'autres parts comme ensemble des diplomates.((*)47)

Il faut savoirque jadis, pour exprimer les relations entre Etats ou caractériser la pratique de ces relations, on parlait de négociation. Ce n'est que vers la fin du XVIIIème qu'a parût l'emploi du concept « diplomatie » celle-ci visait la science qui permettait de retrouver les droits inscrits dans les chartes et sur lesquels les souverains pouvaient appuyer leurs revendication.

Henry KISSINGER dit que le concept de diplomatie dans son action classique consiste à rapprocher les points de vue divergents par le biais de la négociation.((*)48).

Paul REUTER, Lui pense que la diplomatie est en principe l'ensemble des négociations diplomatiques, comme étant le mode d'achèvement normal des litiges internationaux.((*)49)

PLANTEY quant à lui,Attribue à la diplomatie la fonction d'atténuer les conséquences de la modification des rapports de force entre États.((*)50).

§2. La politique extérieure

Cette politique a toujours fait de confusion avec la diplomatie mais il fait savoir qu'une nette disparité importante existe entre diplomatie et politique étrangère, même si , elles sont étroitement liées.

LaPolitique extérieure correspond aux stratégies et politique de plusieurs hautes autorités de l'Etat. Par contre la diplomatie est la mise en oeuvre de la politique étrangère par l'intermédiaire des diplomates.((*)51)

M. KESSLERestime quela politique extérieure est une politique protéiforme. Elle est l'activité par laquelle un État établit, définit et règle ses rapports avec les gouvernements étrangers.((*)52)

Par la même occasion , il nous faut relever une nette antinomie qui existe entre politique étrangère et politique internationale, la première est définie comme étant les différents mécanismes de la préservation de l'intérêt national d'un Etat dans ses relations avec l'étranger, tandis que la politique internationale quant à elle , est perçue comme l'ensemble des interactions entre Etats sur la scène internationale.

À travers la situation économique , la RDC qui est l'un des pays parmi les plus vastes et le plus peuplés du continent Africain, n'a pour autant par le niveau de vie qui devrait correspondre à ses immenses ressources naturelles (minerais , bois, produit agricole ) et cela par le simple fait que son système socio-économique a longtemps été handicapé par une guerre civile et un niveau de corruption active et passive le plus élevé de la planète.((*)53).

Dans ce paragraphe, il sied de déterminer les différentscoefficients de la politique extérieure notamment : la démographie (pt 1), la géographie (pt 2) et l'économie (pt 3). Celles-ci constituent les soubassementsdans laformation dela politique extérieure de notre pays.

1. La démographie

Nous affirmons ensemble avec LABANA LASAY'ABARque le capital humain joue un rôle important dans les politiques nationales et dans la politique mondiale. La démographie dela RDC essentiellement constituée d'une population inégalement répartie. La population de la RDC est estimée à près de 54 Millions d'habitants (en 2003), situé au 4èmerang des pays africain avec une densité de 22.4 hab./km2.( 54)

2. La géographie

Dans l'exercice de leurs fonctions, les diplomates congolais tiennent compte desaspects relatifs aux exigences qui découlent de la géographie continentale et de l'immensité territoriale. Avec une dimension superficielle de près de 2.345.000Km2 au coeur du continent africain, le Congo apparait comme moteur de par sa position stratégique tant sur le plan Africain que sur l'échiquier mondial C'est dans ce sens que nombreux acteurs confirment que grâce à sa position centrale et à la l'immensité de sa superficie deuxième après le soudan, notre pays est appelé à jouer un rôle important dans les relations internationales du continent africain.

Il nous faut dire que la configuration géographique de la RDC, lui est favorable et lui permet de jouir d'un statut régional privilégié.((*)55).

3. L'économie

L'importance de ces matières premières est fondamentale.L'accès et le contrôle de ces gisementssont l'une desraisons déterminantes de la présence des pays occidentaux.

La politique étrangère d'un État ayant comme objectif premier, la recherche de l'intérêt général, la RDC devra orienter sa diplomatie en tenant compte de la valeur qu'attachent des différentsÉtats en vue de réaliser en son tour son intérêt, celui d'atteindre un développement socio-économique.((*)56).

Section IV. Démystification du développement en RDC

Cette section comprend quatre paragraphes : la diplomatie congolaise (§1), la mauvaise gouvernance et la corruption (§2), le non-respect de droit de l'homme (§3) et absence de l'Etat de droit et démocratique (§4).

§1. La diplomatie congolaise

Les faiblesses de notre diplomatie se situent d'abord au niveau de l'effectif et des relations humaines. Ce problème date depuis l'avènement de la deuxième République ; les affectations des autorités tenaient compte du militantisme politique qui avait favorisé l'injection d'agents membre du groupe d'animation du ministère desaffaires étrangères, et de la coopération internationale. Les personnes ayant échoué dans leurs activités viendront ensuite renforcer l'instabilité des ministres appelés à animer le MINAFFECI. C'est la mêmeidée lors de la prise dupouvoir par les autorités de l'AFDL. Les relations humaines au MINAFFECI ont partide ce clientélisme. Cette autorité estdiminuée dufait del'insubordination de ces ambassadeurs.

En suite certaines faiblesses se montrent par l'insuffisance des moyens financiers, les financements des activités des diplomates s'est compliqué davantage sous la 2ème République. De même par la pléthoredes missions diplomatique et des postes consulaires. Compte tenu du nombre élevé de ces missions 10 à 68 ambassades, il s'avère que le budget qui y était alloué chaque année était insuffisant pour résoudre les problèmes des frais de fonctionnement et ceux des salaires de diplomates en poste.

En fin la participation à l'administration publique internationale et l se fait d'une manière désordonnée et sans objectifs clairement précis. Il n'existe pas une politique extérieure bien définie. Cette situation se traduit par le retard de paiement des contributions annuelles, c'est l'absence et le retard de la RDC aux rencontres internationales.((*)57).

§2. La mauvaise gouvernance et la corruption

Ce sont donc deux grands maux qui caractérisent le régime politique actuel Dans une étude publiée sur le site de « unmondelibre.org », l'économiste Congolais Oasis KODILA TEDIKA, a fait remarquer que la corruption est inscrite dans les moeurs du Congo et touche tous lesstades de la société. Au niveau de l'Etat, il estimé que 55% de recettes échappent au trésor congolais à cause de la fraude fiscale liée à la corruption. Mais au niveau du gouvernement des efforts sont fournis pour renverser cette tendance depuis 2009. Notamment la mise en place de la TVA.Notre étude présumel'héritage colonial belge qui ne fait pas parmi les meilleures et d'indépendance quecertains analystes qualifient de « précoce ratée » du fait qu'aucun cadre congolais a été préparé pour gouverner à cause évident deleur absence au pays.

MINANI BIHUZO, à la question de la gouvernance, il suggère dans ses études que l'héritage colonial en Afrique est l'une des raisons expliquant l'instabilité apparemment endémique de ce continent.((*)58)

§3. Non-respect de droit de l'homme

Les droits socio-économiques ne sont pas respectés au pays il avait fait allusion notamment aux droits d'avoir la nourriture, d'avoir un emploi, d'accéder aux soins de santé et à l'éducation

En RDC, nous vivons d'une très grande violation de droit de l'homme tous les territoires sous contrôle du gouvernement de l'actuel régime

Lesatteintes à la liberté individuelle sont prévues à l'article 17 de la constitution, il est de principe que laliberté estla règle et la détention en est l'exception. Suivant les instruments internationaux surles droits de homme, l'arrestation doit se réaliser dans lecas et formesprévus par la loi. Elle doit êtresoumise àun contrôle ou une surveillance judiciaire pour assurer qu'elle est légale. Le code congolais de procédure pénale reprend ce principe et fixe les modalités dans lesquelles doit être opérée une arrestation.

Quant à la violation de la liberté de mouvement, (article 30 de la constitution de la RDC.Cette liberté est protégée par la DUDH dans son article 13.((*)59).

§4. Absence de l'Etat de droit et démocratique

Dire que la démocratie est le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple, tout le monde sait le dire mais on ne va pas suffisamment au-delà pour expliquer à ce terme peuple que c'est lui ; lors de scrutins libres et dont il doit exiger la transparence, qui choisit ses dirigeants et sanctionne ou renouvelle leur mandant.

Pour André MBATA « RDC » a des problèmes d'Etat de droit et démocratique. Question est celle de savoir si le Congo (RDC) est-il un pays démocratique ? En règle générale, les pays qui affichent l'étiquette démocratique dans leur appellation nele sont pas. En commençant par la République Démocratique d'Allemagne (ex RDA ) avant sa réunification avec la République fédérale d'Allemagne. De ce constat, la réponse à notre question est donc Non, la RDC n'est pas un Etat démocratique.((*)60).

Pour J.J ROUSSEAU, la démocratie est le régime qui convient mieux aux anges qu'aux hommes.Dece point de vue, découle l'idée selon laquellela démocratie est un idéal qui ne sera jamais atteint par les Etats. Chaque fois qu'on s'y approche, les exigences des citoyens éloignent l'horizon démocratique.

Dans la théorie du contrat social, la source ultime de l'autorité gouvernementale provient des individus qui sont dotés de la liberté naturelle et des droits naturels. En RDC les congolais ne sont dotés de la liberté naturelle ni des droits naturels.

L'idéal démocratique incarné par l'esprit du contrat social. Car la pratiquedémocratique repose sur le recours à l'extension du droit de vote. C'est par l'usage dusuffrage universel direct que les hommes quelle que soit leur classe sociale réalise leur condition l'égalité naturelle en tant qu'êtres humains.

En RDC, l'expérience de 2006 et celle de 2011 montrent que le suffrage universel direct n'est pas la condition de l'égalité naturelle des êtres humains. Le rôle des pauvre est réduit à élire les riches mais jamais à être élus ni à représenter les leurs à l'ASS. Nat.

L'État de droit se distingue de la démocratie en ce sens que la démocratie est juste un système politique tandis que l'Etat de droit signifie la primauté de la constitution sur tous les citoyens, car, c'est ce qui garantit la protection des droits fondamentaux et libertés fondamentales.

Bref, la démocratie concerne la politique et l'Étatde droit couvre tout. Un Etat de droit est celui dans lequel le pouvoir est rationalisé, où l'on protège les libertés individuelles et collectives, celui où les pouvoirs sont séparés, où l'Etat est soumis à son propre pouvoir(hiérarchisation du droit, des normes, pyramide kesselienne), par contre un Etat démocratique est celui qui applique le pluralisme.((*)61)

CONCLUSION

Comme le souligne Joseph Ki-zerbo historien africain en disant que « le développement estun phénomène total qu'il faut également embrasser dans sa totalité ».

Notre suggestion partirait plus particulièrement auniveau dela recherche pluridisciplinairecomme moteur de la pensée stratégique. Bien que celle-ci s'est essentiellement développée dans un conteste militaire où la pensée stratégique n'est concevable que dans une approche pluridisciplinaire. Elle ne pourra donc émergervéritablement surle continent qu'à condition que les civiles et les militaires travaillent en synergie. La recherche doit être considérée à la fois comme le moteur et le fondement du développement de la pensée stratégique sur le continent africain.

Il faut donc privilégier l'approche pluridisciplinaire cela veut dire qu'elle soit applicable à tous lessecteurs d'activité, la pensée stratégique doit faire l'objet de recherche tous azimuts. Elle doit être le centre d'intérêt deplusieurs disciplinesnotamment la géopolitique, la science politique, les relations internationales et la diplomatie. Considérée comme un instrument d'aide à la décision politique, au service d'intérêts des Etats.

Cette recherche constitue lesocle dela stratégie globale dans la mesure où elle permet d'aborder de façon transversale les questions qui touchent aux intérêts des Etats africains.

La mise en oeuvre de la pensée stratégique nationale fondée surla notion de stratégique globale suppose la mise en relation de toutes lesstructures nationalesd'intelligence (politique, universitaire) afin de la sauvegarde des intérêts vitaux des Etats.

Le développement de la pensée stratégique sur le continent à travers la recherche pluridisciplinaire, implique la définition de concepts et méthodes qui permettent à la pensée stratégique d'envisager des solutions axées sur la sécurité globale.

Le développement de la pensée stratégique en Afrique doit passer par une coopération inter étatique et se manifeste par des échanges entre secteur public et privé. Cela permet de décloisonner la pense stratégique de la sortir du domaine militaire et de la situer au coeur de plusieurs domaines. Cette approche permettra aux Etats africains de mieux gérer, appréhender les dangers et menacesqui guettent le continent africain.

Bref la recherche pluridisciplinaire doitêtre la condition sine qua non de la construction et du développement de la pensée stratégique sur le continent africain.

Pour l'Afrique, ce sont donc ses potentiels culturels et intellectuels qui la mettent en capacité d'émerger. Au XXIème siècle avec sa propre vision du monde, sa propre conception de la gouvernance, son propre itinéraire de développement pour cela il faut un sursaut collectif.

Au niveau national, nous allons rétrécir nos annotations parce que comme la RDC est dans l'Afrique, tout presque a été déjà dit dans la sphère continentale. Etantpays Africain, tous les Etats africains n'ont pas connu unemême dosede colonisation sur base des obstacles surmontables de l'intégration en Afrique,

Nos suggestions au niveau national, c'est que notre civilisation ne nous permet pas d'évoluer parce qu'il y a absence de la science,ne nouspermet pasd'avoir lesaptitudes de réaliser nos objectifs. Il faut donc que chaque province crée ses propres institutions pouvant répondre aux besoins de la province. Donc pas nécessairement question de la coopération avec le monde extérieur qui pourrait développer la RDC. Il faut mettre une armée forte et puissance, une économie forte et une diplomatie bien rodée.

Le constituant congolais a voulu que les règles qu'il a mises soient directement d'application et également respectées. Malheureusement nos autorités vont à l'encontre. Pour y arriver, elles doivent imprimer ce qu'on appelle enscience politique une démocratie de conscience. C'est-à-dire toutes assumassions sans complaisance, qu'elles soient de la majorité ou de l'opposition, elles doivent prendre un charge en premier lieu le peuple par le biais de leurs fonctions assumées et gérer la chose publique non pas avec l'état d'âme mais plutôt avec l'âme de l'Etat.((*)62).

Cette démarche vers le développement ne peut provenir que d'une bonne coopération de congolais entre eux pour faire bloc à notre conspiration internationale, en effet, les congolais doivent à tout prix militépour la cohésion nationale. De manière générale, les congolais doivent veillerà la cohésion nationale par les mécanismes des concertations et des dialogues.

Notre travail s'intitule « La coopération internationale comme facteur du développement en Afrique cas de la RDC », a travers cette analyse, nous sommes obligés de dégager les spécificités, les atouts et les faiblesses de l'Afrique en général ainsi que ceux de la RDC en particulier en matière de la coopération internationale et aussi en terme d'échange de valeurs

Notre étude a porté sur deux parties. La première traite sur le cadre juridique de la coopération internationale. Dans cette partie, nous avons l'intérêt d'étudier l'évolution de la coopération internationale comme chapitre premier et Types, principes et acteurs de la coopération internationale comme second chapitre. La seconde partie porte sur la coopération internationale comme multiplicateur du développement. A ce niveau, nous aurions affaire à la coopération internationale comme multiplicateur du développement en Afrique comme chapitre premier et la coopération internationale comme multiplicateur du développement en RDC comme second chapitre.

A travers cette étude, nous avons utilisé la méthode juridique ainsi qu'à la méthode sociologique, complétées par technique documentaire

Comme nous l'avions dit au départ qu'un Etat isolé sur la scène internationale ne peut prétendre à un développement. Soit l'autarcie n'a pas sa place de développement. Il faudrait que les africains entretiennent les relations non seulement avec le monde extérieur pour prétendreà un développement mais également avec eux-mêmes.

Malgré ces efforts de la coopération, Machiavel à travers ses réflexions consignées dans son ouvrage capital « le prince » paru en 1513. Il y réfléchit sur la façon d'accéder au pouvoir et de le conserver.

Pour lui, c'est la loi de la jungle qui régit les relations entre les Etats ; le plus fort impose sa loi au plus faible.Par conséquent, les relations entre Etats ne peuvent être qu'anarchiques et conflictuelles. Ils sont en compétition permanentes dans ce climat d'insécuritégénéralisé, de conflictualité, les Etats ne doivent avoir d'autres préoccupations, d'autre part que celui de la guerre et des préparatifs de la guerre.

Assurer le développement socio-économique d'une nation a toujours été au centre des préoccupations d'un gouvernement et de ses dirigeants. Le Prof BUABUA souligne quedans un monde entier, tous les Etats sont confrontés aux préoccupations majeures : Il s'agit d'unepart, de préoccupation de trouver des ressources pour favoriser le fonctionnement continu et normal de la machine administrative. Et d'autre part celle de répondre aux problèmes Socio-économiques de la population. Ces deux préoccupations constituent le socle de ce que nous appelons intérêt général.

Comme le souligne MACHIAVEL toujours dans son ouvrage le prince : Il pense que deux craintes doivent habiter le prince. La crainte du dedans et la crainte du dehors.

La première pousse le prince à assurer sa propre sécurité et à veiller sur la conduite de ses sujets. Laseconde doit pousser le prince à chercher à connaître les intentions et les desseins des puissances environnantes. Meilleur moyen de se prémunir contre la crainte extérieure, c'est de se faire debons amis et avoir une bonne armée. C'est ce qui donc justifie le recours à la pratique de la coopération entre Etats.

Table des matières

INTRODUCTION 1

1. Problématique 2

2. Hypothèse de travail 3

3. Intérêt du sujet 4

4. Méthodes de travail 4

5. Délimitation du sujet 4

6. Plan sommaire 5

Ière PARTIE : CADRE JURIDIQUE DE LA COOPERATION INTERNATIONALE 6

CHAPITRE I. EVOLUTION DE LA COOPERATION INTERNATIONALE 7

Section I. Etapes. 7

§1. Du congrès de Vienne de 1815 7

§2. Période l'entre-deux-guerres avec la SDN (1919-40) 7

§3. Période allant de la 2ème guerre mondiale à l'époque contemporaine 7

Section II. Notions générales sur le développement 8

§1. Concept du développement 8

§2. Types de développement 8

Section III. La coopération Internationale 11

§1. Notion de la coopération internationale 11

§2. Les outils ou terme de la coopération internationale 12

CHAPITRE II. TYPES, PRINCIPES ET ACTEURS DE LA COOPERATION INTERNATIONALE 14

Section I. Types de coopération internationale 14

§1. Coopération bilatérale 14

§2. Coopération régionale (continentale ou plurilatérale) 15

§3. Coopération multilatérale 16

§4. Coopération internationale décentralisée 17

Section II. Principes de la coopération internationale 17

§1. Les principes politico-juridiques de la coopération internationale. 17

§2. Le principe Pacta Sunt servanda 18

Section III. Acteurs de la coopération internationale 19

§1. Les acteurs étatiques et interétatiques 19

§2. Les acteurs non-étatiques 23

SECONDE PARTIE : LA COOPERATION INTERNATIONALE COMME MULTIPLICATEUR DU DEVELOPPEMENT 25

CHAPITRE I. LA COOPERATION INTERNATIONALE COMME QUOTIENT DE DEVELOPPEMENT EN AFRIQUE 26

Section I. Participation de l'Afrique dans les affaires internationales 26

§1. Appréciation géopolitique de l'Afrique sur la scène internationale 26

§2. Appréciation géostratégique de l'Afrique sur la scène internationale 28

§3. Facteurs d'influence ou de faiblesse de l'Afrique sur la scène internationale. 28

Section II. Position stratégique de l'Afrique dans le système international au regard du jeu des acteurs 29

§1. Les stratégies des acteurs externes dans le rapport avec l'Afrique. 30

§2. Les stratégies des acteurs internes dans le rapport de l'Afrique avec le monde. 30

Section III. Glossaire 30

§1. CELSO FURTAGO 30

§2. Walter RODNEY 31

§3. Joseph Eugene STIGLITZ 32

§4. Karl MARX 33

Section IV. La problématique de l'Afrique sur la scène internationale 33

§1. Au plan social 34

§2. Au plan politique 34

Section V. L'Union Africaine et la solution aux problèmes africains 35

§1. Les déboires de l'Organisation de l'Unité Africaine 35

§2. L'Union Africaine 36

CHAPITRE II. LA COOPERATION INTERNATIONALE COMME INSTRUMENT DU DEVELOPPEMENT 36

Section I. Relation de l'UE avec RDC 37

§1. Mots clés de la coopération entre UE-RDC 37

§2. Intérêt national de la coopération 38

Section II. Facteurs du développement de la RDC 38

§1. Education comme socle du développement 39

§2. L'explosion démographique comme défi pour le développement de la RDC 40

Section III. La diplomatie congolaise comme ustensile du développement socio-économique en RDC. 40

§1 : Définition du concept 40

§2. La politique extérieure 41

Section IV. Démystification du développement en RDC 43

§1. La diplomatie congolaise 43

§2. La mauvaise gouvernance et la corruption 44

§3. Non-respect de droit de l'homme 44

§4. Absence de l'Etat de droit et démocratique 45

CONCLUSION 46

BIBLIOGRAPHIE

A. DOCUMENTS OFFICIELS

1. Charte de Nations-Unies (N.U).

2.Charte de l'union Africaine (U.A).

3.Constitution de la RDC du 18 Février 2006 telle que modifiée par la loi n°11/002 du 20 janvier 2011 portant révision de certains articles.

B. OUVRAGES

1. KISSINGER, (H), Le chemin de la paix, Dembélé, Bruxelles 1972.

2. KODJO(E)Et demain l'Afrique, stock, Paris 1985

3. LABANA(J B), La politique extérieure du Congo, Sirius MES Kinshasa 2004

4. LABANA (J B), Les relations internationales, présentation panoramique et

Approche théorique, Sirius Kinshasa 2006.

5. LETHARGIE(B), Le soutien du développement dans le pays du tiers

Monde, colin, Paris1998.

6. MINANI(R),Du pacte de stabilité de Nairobi à l'acte et D'enseignement des opérations de Paix En RDC. Kinshasa 2008

7. PERROUX(F),Notion générale sur le développement, France 1963.

8. PLANTEY(A), La négociation internationale, Dunaires, Paris, 1980.

9. Principlesof international law, in works, vole 2 john Bailing .Ed.Hamburg

10. REUTER(P),Droit international public, PUF, Paris 1962.

11. STRAUS(H),Le danger du développement, Bruxelles 1989.

12. SHOMBA KINYAMBA (S),Méthode de la recherche scientifique, M.E.S. Kinshasa 2006.

13. STIGLITZ (J), Le prix de l'inégalité, les liens qui libèrent2012.

14. SALOMON (J), Dictionnaire international public, Bruyant Bruxelles, 2001.

15. RODNEY (W)Et comment l'Europe sous développa l'Afrique 1972.

C.ARTICLES ET REVUE

1. ATTALI (J), Major de promotion polytechnique, (x63) docteur d'Etat en

Science économique BERD. Londres 1991-1993.

2. BARREA (J),Théories des relations internationales, la grammaire des événements 3ème Ed. Artel, Bruxelles, 1994.

3. BASTIEN (J), De bonnes raisons d'espérer, in jeune intelligent, l'Etat d'Afrique, hors-série no6, 2004.

4. COULLIN, Politique étrangère, 2002 vol 67, no 2.

5.Déclaration de léonard Shé Okitundu Ministre des affaires étrangères de la

RDC, émission salon de la presse, CNB, 16 juillet 2002

6. Forum économique mondiale sur l'Afrique, tenu du 13 au 15 juin 2007 : Ron

Kings 2007.

7. HOULU (Y),Sur la difficulté et retard de développement économique que

Connait le continent africain.

8. KELSEN (H), Théorie pure du droit, traduction Eisen Man, Paris, 1962.

9. KESSLER, M-C,  Evaluation de la politique étrangère  l'exemple François

Caribe politique, in l'évolution des politiques de développementapproche

Pluridisciplinaire. Harmattan, Paris 2001

10. MASSON (P),Aide bilatérale, assistance, commerce ou stratégie, PUF, Paris 1992

11. MBATA (A)La RDC a le problème d'Etat de droit et Démocratique 

12. MUYAYA(P),Défis du développement de la RDC. 2015

13. SCOTT(C), représentant du Haut-Commis des Nations-Unies aux Droits

De l'homme en RDC

14.Secrétariat de la société de N.U, Dix ans de la coopération internationale,

Genève, 1930

15. TALA NGAI Ferdinand, RDC de l'an 2001 ; Déclin ou déclic. Analyses

Sociales.

16. TAVERNIER P, Soixante ans après la réforme du conseil de sécurité des Nations-Unies Actualité et droit international Aout 2005

D.NOTES DE COURS

1. BASUE KAZADI (G),Cours d'organisations internationales, notes de cours,

L1, Fadroit, UK, 2013-2014.

2. BAVANDA LUBOTA , Cours administration publique et développement, G3

Fadroit, UK, 2011-2012.

3. BUABUA WA KAYEMBE, Cours de législation fiscale douanière, G3, R.I.UNIKIN 2007-2008.

4. DZAKA KIKOUTA, Relations Economiques Internationales, notes

manuscrites L1, Fadroit, UK, 2013-2014

5. KABAMBA WA KABAMBA, (G), Cours de droit diplomatique et consulaire G3, Relations Internationales, UNIKIN, 2007-2008

6. KINKELA NSABI,Cours de Méthode de recherche en science sociales, G2 FASEG, UK 2015.

7. MAKIESE (D),Cours de droit de la coopération internationale, notes de Cours L1 Fadroit, UK, 2013-2014.

8. MAKIESE (D),Cours de relations internationales africaines, L1Fadroit,

UK, 2013-2014

9. MVIOKI BABUTANA, Cours de droit international public, G3, Fadroit, UK,

2011-2012.

10. NGANZI KIRONGO,Droit de la coopération internationale notes de cours,

UK, Mbanza-Ngungu 2009-2010.

12. NGANZI KIRONGO,Cours des Théories des Relations Internationales

Fadroit2ème licence, UK, 2014-2015.

E. MEMOIRES ET TRAVAUX DE FIN DE CYCLES

1. MBUMBA (D), Rôles des collectivités territoriales infra étatiques : Cas de la Province du Bas Congo ; Mémoire, Fadroit, UK, 2007.

2.KIANGA (T),La RDC vers l'alternative de la diplomatie dynamique.

Master en International Relation and International public, Center for American student/China, Ferrier 2006

3. MALENGA (P),Coopération Belge congolais en faveur de la province du Bas-Congo, Mémoire, Fadroit, UK, 2007-2008.

4. MATUZOLELE MAKIESE (T),La province et l'exercice du pouvoir sous la

Constitution du 18 février 2006 telle que révisée àCe jour : cas de la province du Bas Congo. TFC, G3 Fadroit, UK, 2011-2012.

F. AUTRES DOCUMENTS

1.Dictionnaire de la terminologie du droit international, Sirey, Paris 1979, p264-265.

2.Dictionnaire Larousse. 2008, brocard coulommiers Paris 2007, p324.

3. VILLEPIN (D)L'Afrique est une chance pour la France. 2003.

G. SITE INTERNET

1. PNUD Rapport mondial sur le développement humain 2005, Vue d'ensemble. Http:/hdr.Undp.org/reports/global/2005/Francois/pdf/HDR05-fr overview, pdf.

2.Http:/Europa.eu/euro paid/what/human rights/index.fr.

* (1) NGANZI KIRONGO, Cours de la coopération internationale, UK, faculté de droit, 2000, inédit

* (2) F. TALA-NGAI, RDC de l'an 2001, Déclin ou déclic, analyses sociales, Kinshasa, 2001

* (3) EDEM KODJO, Et demain l'Afrique, Stock, Paris 1985

* (23) MVIOKI BABUTANA, Cours de droit international public, G3, Fadroit, UK, 2011-2012, p. 83-84

(24) Salomon (J) (dir), dictionnaire de droit international public, Bruyant, Bruxelles, 2001

* (25)Secrétariat des sociétés de nations, Dix ans de la coopération internationale, Genève, 1930

* (28)DZAKA-KIKOUTA, Relations économiques internationales, notes de cours manuscrites 1er Licence, Fadroit, UK 2013-2014, P. 4

* (29) D. MAKIESE, Op. cit.p.15

* (30)D. MAKIESE, Op. city p. 15

* (31)Jacques bouleverse, droit et politiques du développement et de la coopération PUF, p.111

* (32) D. MAKIESE, Op. cityp. 15

* (33) P. TAVERNIER, soixante ans après la réforme du conseil de sécurité des nations-Unies, Actualité et Droit international, Août 2005, consulté le 20 mai 2013 ridi-org/Adi

* (34)NGANZI KIRONGO, Cours de théories des relations internationales, Fadroit, UK 2ème Licence 2015 p. 21

* (35) D. MAKIESE, Opacity p. 15

* (36) D. de VILLEPIN l'Afrique est une chance pour la France devant le parlement Français 2003.

* (37) W. RODNEY, Et comment l'Europe sous développa l'Afrique 1972

* (40)Jacques Attali ,Major de promotion polytechnique, (x63) docteur d'Etat en science économique ingénieur de l'école de mine à paris, chroniqueur à l'express et l'auteur de plus de 40livre , traduit , dans plus de vingt langues diffusé à plus de 6 million d'exemplaires fut le premier produit de la banque européenne pour la reconstruction et de développement à Londres 1991 à 1993

* (41)) R. A.Y. HOLOU, Sur la difficulté et retards de développement économique que connait le continent Africain

* (42)Constitution de la République Démocratique du Congo du 18 février 2006 telle que modifiée par la loi n°11/002 du 20 janvier 2011 portant révision de certains articles

* (43)http://ec.europa.eu/europeaid/what/humain right/index= Fr.htm, consultée le 12 Mars 2015

* (44)(J).BARREA, Théories des relations internationales la grammaire des évènements, 3ème Ed. Artel, Bruxelles, 1994, p. 90-112

* (45) Déclaration de Léonard Shé Okitundu, ministre des affaires étrangères de la RDC, émission salon de la presse, CNB, le 16 Juillet 2002

* (46)P. MUYAYA, Défi du développement de la RDC, conférence de Presse, UPC, 05 Mars 2014

* (47)Dictionnaire Larousse 2008, Brocard Coulommiers, Paris2007, p. 324

* (48) H. KISSINGER, le chemin de la paix,Dembélé, Bruxelles, 1972, p. 409

* (49)P. REUTER, Droit international public, PUF, paris 1962, p. 887

* (50)A. PLANTEY, la négociation internationale, Dunaires, paris 1980 p. 31

* (51) G. KABAMBA WA KALAMBA, Cours de droit diplomatique et consulaire, 3ème graduat, Relations internationales UNIKIN 2007-2008.

* (52)M-C KESSLER, l'évaluation de la politique étrangère, L'exemple François au crible politique, l'évolution des politiques de développement. Approche pluridisciplinaires Ed Harmattan, Paris, 2001.

* (53) Forum économique mondial sur l'Afrique, tenu du 13 au 15 juin 2007 : Crackings 2007

(54) J. BASTIEN, De bonnes raisons d'espérer, in jeune Afrique l'intelligent (l'Etat d'Afrique, 2004, hors-série no6, 2004, p. 202

* (55) J.B.LABANA, Politique extérieure du Congo, Sirius Mes, Kinshasa, 2004, p. 59

* (56) Idem.

* (57) T. KIANGA, la RDC vers l'alternative de la diplomatie dynamique. Master en international relation and international publics, center for American, surdents, Shanghai / china, février 2006, p. 19

* (58) R. MINANI BIHUZO, du pacte de stabilité de MAIROBI à l'acte d'enseignement de Goma : en jeux et défit du processus de paix en RDC Ed CEPAS/ PRODHECIC, Kinshasa 2008.

* (59) Scott Campbell, représentant du haut-commis des Nations-Unies aux droits de l'homme en RDC

* (60) A. MBATA, la RDC a des problèmes d'Etat de droit et démocratique (André MBATA BETUKUMESU MANGU, auteur du livre sur l'abolition de la peine de mort et le constitutionalisme en Afrique, professeur, rédacteur en chef de l'institut pour la démocratie la gouvernance la paix et le développement

* (61) Cfr Hans Kelsen, Théorie pure du droit, traduction, Paris, Dallez, 1962

* (62) MATUZOLELE MAKIESE ; la province et l'exercice de pouvoir sous constitution du 18 février 2006 telle que révisée à ce jour : cas de la province du Bas-Congo, TFC, G3 UK 2011-2012, p. 42






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