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Mise en place d'une base de données répartie sous Oracle. Cas de la gestion du dossier judiciaire dans les parquets de grande instance de la ville de Kinshasa


par Dieudonné MWADIA BILE
Ecole Supérieure des Métiers d'Informatique et de Commerce - Licence en Informatique 2015
  

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Conclusion

Une base de données répartie est une collection de sites connectés par un réseau de communication. Chaque site est une base de données centralisée qui stocke une portion de la base de données.

La gestion d'une base de données répartie est gérée de manière transparente par un SGBD réparti. Pour améliorer les performances, les données peuvent être répliquées sur plusieurs sites. La principale motivation de la réplication des données est l'augmentation de la disponibilité. En stockant les données critiques sur plusieurs sites, la base de données répartie peut fonctionner même si certains sites tombent en panne. Un second avantage de la réplication consiste à l'amélioration des temps de réponses des requêtes grâce aux traitements parallèles et un accès plus facile et rapide des données.

CHAPITRE II. BASES DE DONNEES REPARTIES SOUS ORACLE

II.1. Introduction

Dans ce chapitre seront présentés les mécanismes de répartition et de réplication des bases de données sous Oracle dans le contexte de notre mémoire. Une présentation d'Oracle et une chronologie des versions seront abordées, suivie de la présentation de l'architecture d'Oracle, structure de stockage, structure de mémoire, structure de processus et structure application et réseau. Y sera présentée ensuite la sécurisation de la base de de données par le contrôle d'accès aux données au niveau utilisateur, profil, privilège et rôle et par la confidentialité des données au travers de vue. En vue de rester dans le contexte de notre mémoire, les objectifs de bases de données réparties liées à la transparence vis-à-vis de la localisation, de la fragmentation et de la réplication y seront présentés (lien des bases de données, synonyme, vue, déclencheur, procédure, la commande copy, snapshot et vue matérialisée). Enfin une présentation non exhaustive des différents outils d'administration, de développement et de configuration réseau fournis par Oracle pour faciliter l'administration des bases de données aux différents utilisateurs.

Oracle est un système de gestion de bases de données relationnelles-objet en perpétuelle évolution à l'exemple de l'informatique et des télécommunications. Comme nous le verrons, les fonctionnent d'Oracle tendent évolues tout en respectant les normes de sécurité des données.

II.2. Présentation d'Oracle

Oracle Corporation, société américaine située en Californie, développe et commercialise un SGBD et un ensemble de produits de développement. Oracle a des filiales dans un grand nombre de pays.

En 1977, Larry Ellison, Bob Miner et Ed Oates fondent la société Software Development Laboratories (SDL). L'article d'Edgar Frank Codd (1923-2003), « A Relational Model of Data for Large Shared Data Banks », Communications of the ACM paru en 1970, fait devenir le mathématicien et ancien pilote de la RAF durant la Seconde Guerre mondiale, inventeur du modèle relationnel et de SQL. Les associés de SDL devinent le potentiel des concepts de Codd et se lancent dans l'aventure en baptisant leur logiciel « Oracle ». En 1979, SDL devient Relational Software Inc. (RSI) qui donnera naissance à la société Oracle Corp. en 1983. La première version du SGBD s'appelle RSI-1 et utilise SQL. Le tableau suivant résume la chronologie des versions (Tableau 1).

Année

Version

Brève description

1979

Oracle 2

Première version commerciale écrite en C/assembleur pour Digital - pas de mode transactionnel.

1983

Oracle 3

Réécrit en C - verrous.

1984

Oracle 4

Portage sur IBM/VM, MVS, PC - transaction (lecture consistante).

1986

Oracle 5

Architecture client-serveur avec SQL*Net - version pour Apple.

1988

Oracle 6

Verrouillage niveau ligne - sauvegarde/restauration - AGL - PL/SQL.

1991

Oracle 6.1

Parallel Server sur DEC.

1992

Oracle 7

Contraintes référentielles - procédures cataloguées - déclencheurs - version Windows en 1995.

1994

 

Serveur de données vidéo.

1995

 

Connexions sur le Web.

1997

Oracle 8

Objet-relationnel - partitionnement - LOB - Java.

1998

Oracle 8i

i comme Internet, SQLJ - Linux - XML.

2001

Oracle 9i

Services Web - serveur d'applications - architectures sans fil.

2004

Oracle 10g

g comme Grid computing (ressources en clusters).

2007

Oracle 11g

Auto-configuration.

2013

Oracle 12c

c comme Cloud computing

Tableau 1. Chronologie des versions d'Oracle database.

Avec IBM, Oracle a fait un pas vers l'objet en 1997, mais cette approche ne compte toujours pas parmi les priorités des clients d'Oracle. L'éditeur met plus en avant ses aspects transactionnels, décisionnels, de partitionnement et de réplication. Les technologies liées à Java, bien qu'elles soient largement présentes sous Oracle9i, ne constituent pas non plus la majeure partie des applicatifs exploités par les clients d'Oracle.

La version 10g renforce le partage et la coordination des serveurs en équilibrant les charges afin de mettre à disposition des ressources réparties (répond au concept de l'informatique à la demande). Cette idée est déjà connue sous le nom de « mise en grappe » des serveurs (clustering). Une partie des fonctions majeures de la version 10g est présente dans la version 9i RAC (Real Application Cluster).

La version 11g Oracle insiste sur les capacités d'auto-diagnostic, d'auto-administration et d'auto-configuration pour optimiser la gestion de la mémoire et pour pouvoir faire remonter des alertes de dysfonctionnement. En raison des exigences en matière de traçabilité et du désir de capacité de décision (datamining), la quantité de données gérées par les SGBD triplant tous les deux ans, 11g met aussi l'accent sur la capacité à optimiser le stockage.

Oracle Database est disponible en plusieurs versions qualifiées de « Standard » ou « Enterprise ». Le nom du produit monoposte pour Windows ou Linux est Personal Oracle.

Plusieurs options permettent de renforcer les performances, la sécurité, le traitement transactionnel et le datawarehouse. Citons Oracle Data Guard, Oracle Real Application Clusters, Oracle Partitioning, Oracle Advanced Security, Oracle Label Security, Oracle Diagnostics Pack, Oracle Tuning Pack, Oracle OLAP, Oracle Data Mining, Oracle Spatial.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus