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à‰tude technico-économique de l'élevage laitier.

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par EL HOUSSAIN BOUICHOU
Université Sultan Moulay Slimane  - Ingénieur zootechnicien 2014
  

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Conclusion

Dans ce chapitre, nous avons essayé de caractériser les exploitations agricoles enquêtées et cela nous a permis de tirer les principaux résultats suivants :

Ø Le taux d'analphabétisme est relativement faible, soit 13% du total de la population enquêtée avec 17%, 27% et 23% qui ont accédé respectivement aux écoles primaires, secondaires et universitaires;

Ø Les terres exploitées au niveau de cette région sont principalement des terres Melk (100% de la SAU totale) ;

Ø La dominance des cultures fourragères au niveau de l'assolement des exploitations enquêtées avec un pourcentage de 42,3%,

Ø Une importance de la race pure pour les exploitations de la classe 3, la race améliorée reste la plus dominante pour la classe 1 ; alors que la race pure et la race améliorée sont presque égales au niveau de la classe 2.

Ø Le mode de reproduction le plus fréquent est l'insémination artificielle.

Ø En matière de commercialisation, 17% des exploitations transitent leurs productions par le circuit non organisé. Les éleveurs qui s'abonnent à cette stratégie justifient ce choix par l'importance du prix offert par les colporteurs ainsi que la cherté des aliments de bétail.

Ø La paille représente l'aliment grossier principale dans la ration de base utilisées par les éleveurs échantillonnés, puis l'ensilage mais vient en deuxième lieu, ces ration de bases sont souvent complétées par la PSB et son de blé.

Ø L'analyse des rations totale a montré que les concentrés couvrent aussi bien les besoins d'entretien et une partie des besoins de production.

CHAPITRE IV : ANALYSE DE LA RENTABILITE ECONOMIQUE

DES EXPLOITATIONS LAITIÈRES

Introduction

Dans ce chapitre, nous présenterons les résultats, à partir de la base des données collectées et traitées,. Ainsi, on va relater caractériser des différentes charges nécessaires pour le fonctionnement d'un élevage laitier, et une détermination de revenu des éleveurs enquêtés en connaissant les produits, toute en calculant le coût de revient alimentaire et moyen d'un litre de lait.

I. Charges de la production laitière

La structure des charges relatives à la production laitière dans la zone étudiée tient compte des charges variables et des charges fixes.

1. Les charges variables :

Elles constituent principalement de :

? Frais d'alimentation ;

? Soins vétérinaire et reproduction ;

? Bâtiments hors amortissement (électricité, eau, carburants,...) ;

? Et Les frais financiers ;

Le tableau 12, montre la moyenne des charges variables qui contribue à la production laitière chez les groupes des éleveurs enquêtées.

Tableau N° 12: Coûts variables moyens de la production laitière (DH/exploitation)

Charges Variables

< 5 têtes

5-20têtes

> 20 têtes

 

Montant

CV

%/

Montant

CV

%

Montant

CV

%

Cultures

Fourragères

4000

93.1

10,36

18000

152

9,81

90200

70

8,94

Aliments de commerce

26600

45.5

68,94

135000

43

73,61

832500

45

82,57

Soins Vétérinaires

490

65.8

1,27

2000

87

1,09

23600

59

2,34

Insémination Art

90

158

0,23

1200

38

0,65

6200

39

0,61 5

Main oeuvre occasionnelle

5200

42.1

13,47

18200

39

9,92

10600

38.8

1,05

bâtiments hors amortissement

2200

45.1

5,70

9000

28.9

4,90

45100

39

4,47

TOTAL

38580

35.6

100

183400

33.5

100

1008200

39.5

100

Nos calculs à parti des données de l'enquîtes 2014

CV : coefficient de variation

%: Taux sur total des charges variables

On constate que les résultats obtenus chez l'échantillon révèlent une prédominance des charges alimentaires de l'élevage laitier dans tout l'échantillon avec des proportions élevées qui sont entre 80% (classe 1) et 83% (classe 2) et 91% pour les grands producteurs ;

Analyse des charges variables

Classe1. Classe 2. Classe 3 .

 
 
 

Figure 14 Présentation graphique des charges variables classe1, classe2, et classe 3 ;

Légende :

1) Alimentation 2) Frais de Reproduction 3) Main oeuvre occasionnelle

4) bâtiments hors amortissement.

§ Frais de l'alimentation

Chez la classe 3 dont > 20 têtes on constate que les frais d'alimentation atteint 922700dh/an qui est un frais très élevés due à l'importance de l'effectifs des vaches dans ce groupe ainsi ces besoins alimentaires.

Pour la classe 2, ces charges sont également élevées par rapport aux autres charges de l'exploitation ; elles sont de l'ordre de 153000 DH par exploitation. Elles représentent 83% des charges totales. Ces dépenses atteignent aussi une valeur de 30600 DH par exploitation chez la 1ère classe avec une dispersion moins importante au sein de la même classe exprimée par un taux de 80%, des charges Total ceux-ci était expliqué par la présence des UF Gratuite dans ce groupe pendant la période printanière (parcours et jachère).

En plus des dépenses liées à l'achat des aliments du bétail qui constitue une charge très importante, on ajoute les coûts des productions des fourrages sur l'exploitation (orge fourrager, maïs fourrager, luzerne, bersim, avoine...).Ces charges varient entre 18000 DH et 90200 DH respectivement pour les classes 2 et 3.Elles représentent 12% des charges totales pour la classe 2 contre 10 % pour la classe 3 ( figure 15) .

Figure15 Répartition des charges de l'alimentaion dans les classes étudiées .

En résumé Au niveau des groupes 2 et 3, les frais de l'alimentation domine le coût total des charges variables avec 83% (153000 dh/an) et 91% (922700dh/an) respectivement par groupe, suivi par les frais des bâtiments hors amortissement.

§ Bâtiments hors amortissement

Chez la classe 3, les charges des bâtiments hors amortissement viennent en deuxième place avec un coût de 45000 dh/an (4,5%) et elles varient entre 5 et 5,5 pour les classes 1 et 2.

§ Frais des soins vétérinaires

Pour la classe 3, les frais des soins vétérinaires et de reproduction en cas de l'insémination artificielle ne dépassent pas le 3% des charges totales avec 29800dh/an, les bonnes conditions aussi bien sanitaires, de logement que d'alimentation et d'encadrement expliquent cette part minime des charges vétérinaires.

En ce qui concerne les exploitations appartenant à la classe 2, ces frais englobent les frais d'achat de médicaments et des interventions du vétérinaire et insémination. Ils sont en moyenne de 2200 DH par il représente 2% du total des charges.

Pour les exploitations appartenant à la classe 1, ces dépenses présentent 1,5% des charges totales avec une moyenne de 580 DH par exploitation. Ceci se justifie par le recours faible voir quasi-inexistant aux vétérinaires chez les exploitations de la classe 1. Ils commencent d'abord par traiter eux même les cas de maladies constatées dans leur troupeau et perdent ainsi beaucoup d'argent en frais des médicaments inefficaces. Ce n'est qu'en dernier lieu qu'ils font appel au vétérinaire.

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo