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à‰tude technico-économique de l'élevage laitier.

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par EL HOUSSAIN BOUICHOU
Université Sultan Moulay Slimane  - Ingénieur zootechnicien 2014
  

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III. Revenu de l'élevage laitier

Dans cette partie on s'intéresse à déterminer le revenu de l'élevage laitier et le coût de revient de lait de chaque groupe.

Le tableau 15 présente le revenu de chaque groupe de l'activité élevage laitier, ceci explique que la répartition du revenu de l'élevage laitier selon les classes des exploitations est proportionnellement liée à l'effectif en vaches reproductrices.

Ce revenu est de 31240 DH par exploitation pour la classe à effectif inférieure à 5 têtes.

Pour la classe à effectif en vaches reproductrices compris entre 5 et 20 têtes, le revenu de

L'élevage laitier est d'une moyenne de 153350 DH par exploitation .En ce qui concerne la dernière classe correspondante aux étables pépiniéristes, elle génère une marge nette d'une valeur moyenne de 750250 DH par exploitation (tableau 15).

Tableau 15: Répartition du revenu de l'élevage laitier par groupe en (dh).

 

< 5 têtes

5-20têtes

> 20 têtes

Montant

CV%

Montant

CV%

Montant

CV%

Produit Brut Total

77400

29

357500

26

1888750

36

Charges Variables Total

38580

35,6

183400

33,5

1008200

39,5

Charges Fixes Totale

7580

31,6

20750

33,8

130300

73

Total des Charges

46160

33

204150

51

1138500

 

Marge Brute

38820

23

174100

48

880550

58

Marge Nette

31240

21

153350

49

750250

93,5

Le coût de revient alimentaire d'un litre de lait :

Le coût de revient alimentaire se base seulement sur les frais d'alimentation et la quantité de lait produite.

Tableau 16: le coût de revient alimentaire de litre de lait par groupe (dh).

 

Classe 1

Classe 2

Classe 3

Les charges de l'alimentation

30600

153000

922700

Quantité de lait Produite en litre

11700

56457

350000

Coût de Revient Alimentaire

2,61

2,71

2,63

Nos calculs à parti de l'enquîtes 2014

Le prix de revient du lait dépend de la nature de la campagne agricole dans laquelle il a été étudié. La conjoncture climatique de 2013 s'est traduite par une année pluvieuse dans la région ceux qui explique que les charges d'alimentation constituent près de 2,61 Dh/L de coût de revient affecté au lait pour la classe 1 . et 2,71Dh/l pour la classe 2, on se concerne la classe 3 se coût moyen est de 2,63 Dh/l. cette valeur est supérieur a celle trouvé dans la région irriguée de GHARB (2,12dh/l) 1. (BASSIM IDRISSI, 2012) et celle trouvée dans la zone de d'ABDA (MAAIDNI SOKAINA, 2013) 2 dont le coût alimentaire est de 3,36dh/l.

Le coût de revient d'un litre de lait :

Le prix de revient du lait tient compte des charges variables et des charges fixes, ainsi que le produit principal qui est le lait :

Coût de revient d'un litre de lait = charges totales / quantité de lait produite.

Tableau 17: le coût de revient de litre de lait par groupe (dh).

 

Classe 1

Classe 2

Classe 3

Les charges Totales

46160

201150

1138500

Quantité de lait Produite en litre

11700

55000

350000

Coût de Revient d'un litre de lait

3,90

3,65

3,25

Source Nos calculs à parti des données de l'enquîtes 2014

Le coût de revient d'un litre de lait chez le groupe1 est de 3,90 dh/l, en comparent avec le prix de la vente d'un litre qui est de 4,5 dh/l on constate que dans ce cas, l'éleveur gagne 0,6 dh/litre ce qui signifie que le profit de lait reste en dessous des attentes des éleveurs.

Chez le deuxième groupe comme pour tous les éleveurs échantillonnés de la région, le coût de revient (3,65dh/l) est inférieur à la valeur de vente et qui est égale à 4.25 dh/l donc la vente de lait dans cette classe permette de dégagé un profil de 0,60 dh/L. Le dernier groupe représente le coût le moins élevé avec 3,25 dh/l, le bénéfice tiré par l'activité lait est de 0,95 dh/litre. La moyenne de coût de revient est 3,25 dh/l dans les grandes exploitations laitières de la région de Meknès, cette valeur est inférieur à celle trouvé dans la zone pluviale de Ben Sliman(6,05dh/l) 3 . (CHERGUI S., 2012).

1 BASSIM IDRISSI 2012, « caractérisation des régimes alimentaires des bovins laitiers région Gharb » mémoire de 3ème cycle, productions animales ENA Meknès

2 MAAIDNI SOKAINA 2013 « étude technico-économique de l'élevage laitier dans zone Bour : Cas d'ABDA» mémoire de 3ème cycle, productions animales ENA Meknès

3 CHERGUI S 2012  «  prix de revient du lait cru bovin au Maroc (cas Région Ben Slimane) mémoire de 3ème cycle, productions animales IAV HASSAN II.

Tableau 18. Production et coût de lait et indicateurs économique (DH/vache/l) des exploitations enquêtées

 

< à 5 têtes

5 à 20 têtes

>à 20 têtes

Niveau de production PT (litre/vache)

3900

5000

7000

Total des charges variables ( CV)

12860

16672

20164

Total charges fixes (CF)

2526

1886

1886

Total frais alimentation (FA) (Dh/vache/an)

10200

13909

18454

Coût Total ( CT) (Dh/vache/an)( CV+CF)

15386

18558

22770

Total sous-produit (SP) (Dh) /vache/an

8516

11442

8292

Charge nette/vache (Dh) CT-SP

6869

71116

14478

Coût de production alimentaire d'un litre

(FA/PT) en dh/l

2,61

2,71

2,63

Coût de revient d'un litre du lait Dh/l

(CV+CF)/PT

3 ,9

3,65

3,25

Produits (Dh/vache/an)

Lait

Veau

Fumier

Produit brut total (PB) (Dh/vache/an)

17550

7226

1290

26067

21250

9807

1634

32692

29400

6784

1508

37692

Coefficient d'efficacité économique (CEE)

PB/(CV+CF)

1,69

1,76

1,65

Marge brute (MB) (Dh/vache/an)

(PB-CV)

13206

16020

17528

Marge nette Profit (MN) (Dh/vache/an

(MB-CF)

10681

14134

14922

Source : nos calculs à partir des données de l'enquête 2014

L'examen du tableau 18 montre que L'alimentation reste un poste clé dans le calcul du coût de production. Les frais d'élevage ont un impact moins prononcé mais des améliorations restent possibles sur les exploitations de cette région.

La décomposition de la charge de l'alimentation montre une utilisation de concentré par vache et par an plus importante dans la classe 3 (16600/vache/an) suivie par celle de la classe avec une valeur de 12240 dh/vache/an. La valeur de la quantité de concentré utilisée par vache et par an dans les petites exploitations enquêtées est la plus faible et atteint 8874 /vache/an. Par ailleurs, en comparant la part relative de la valeur du concentré par rapport à la valeur de l'alimentation pour chaque système, on remarque une part plus importante du concentré dans l'élevage la classe 3 avec un taux de 90 % de la charge imputée à l'alimentation. Ce taux pour la classe 2 est de 88 % et de 87 % dans la classe 1.

Quoique le coefficient d'efficacité économique, rapport entre le produit brut et la charge totale, des trois classe d'élevage soit supérieur à un, ce coefficient connaît une certaine variation entre les trois classes d'exploitations, impliquant par conséquent une variation de leur rentabilité. L'élevage de la classe 3 est économiquement le plus rentable. Cette rentabilité provient d'une utilisation plus efficace des facteurs variables permettant de mieux valoriser les facteurs de production fixes.

La forte hausse des prix des matières premières destinées à l'alimentation animale, est un enjeu fort pour les producteurs de lait, la maîtrise du coût alimentaire des rations d'automne et d'hiver des vaches laitières s'avère être cruciale pour espérer maintenir les revenus des éleveurs. Des recommandations techniques efficaces existent :

* Maximisation d'ingestion de fourrages permet d'économiser du concentré, à condition que l'équilibre de la ration soit préservé.

* Réservation des fourrages de bonne qualité aux vaches en lactation

* Utilisation des légumineuses disponibles pour réduire les apports de correcteurs azotés

* Le choix du concentré et la date d'achat doivent être réfléchis. Il vaut mieux privilégier les aliments simples et produits sur l'exploitation tels que les céréales ou les mélanges céréaliers. Malgré tout, dans les exploitations ayant des concentrés élevés, les raisons évoquées sont le manque d'incitative à la valorisation des incultes et parcours, manque d'une éconduite vigoureuse de rationnement d'après cette enquête nous avons noté un déficit en minéraux et vitamines qui peut expliquer une sensibilité accrue aux infection (mammites, et pathologie podales ) .

L'analyse de la ration chez les éleveurs montre un déficit azoté en hiver et un excès azoté en été. Et le manque d'énergie en mois février à Avril.

Ces indicateurs techniques influencent directement le produit lait. Ces améliorations portent principalement sur l'alimentation, la reproduction et les frais de santé. On constate des problèmes de retours en chaleur et des avortements.

Les éleveurs s'interrogent sur l'amélioration de la qualité de l'observation de leur troupeau. D'autres s'inquiètent des diarrhées sur les veaux qui nécessitent des traitements. Par ailleurs, une des préoccupations majeures des éleveurs laitiers est la maîtrise des cellules et des mammites. Face à la nécessité de traiter régulièrement, certains envisagent de changer de méthode d'intervention sur leur troupeau.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote