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à‰tude technico-économique de l'élevage laitier.

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par EL HOUSSAIN BOUICHOU
Université Sultan Moulay Slimane  - Ingénieur zootechnicien 2014
  

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1.7. Système alimentaire de cheptel bovin laitier

Les disponibilités alimentaires pour le cheptel national sont essentiellement basées sur les apports des sous-produits de cultures, des parcours naturels, des grains de céréales, des cultures fourragères et des sous-produits de l'agro-industrie. En année favorable, le disponible fourrager est en moyenne d'environ 14 milliards d'unités fourragères (UF ) alors qu'en année défavorable, ce disponible en fourrages n'excède pas 10 milliards d'UF (MADPRM, 2011).

La politique en matière d'alimentation vise la résorption du déficit fourrager et l'amélioration des conditions alimentaires du cheptel suite aux périodes successives de sécheresse. Cette politique est basée essentiellement sur la diversification des ressources alimentaires, telles que: Les fourrages, Les céréales, Pulpe sèche de betterave, Tourteau de tournesol, Son du blé.

Les caractéristiques climatiques et édaphiques dont dispose le Maroc sont insuffisantes pour répondre aux exigences des vaches laitières en termes de pâturage.

Figure 4: Le bilan fourrager lors de la campagne agricole 2008-2009 (Source : MADPRM, 2011)

1.8 Evolution de la consommation laitière :

La filière fournit 100g/j et par habitant de produits laitiers, connaissant une évolution progressive en passant de 35 litres/hab./an en 1975 à 61 litres/hab./an 2008(DFA, 2010). (Figure 5)

Figure 5: l'évolution de la consommation de lait (source : DFA, 2010)

La politique agricole menée actuellement par l'instauration du plan laitier 2000-2020, vise le développement de la filière laitière de l'amont à l'aval, afin de drainer une grande quantité de la production laitière vers les laiteries, et par suite vers le consommateur urbain (El Ameli, 2007).

Cependant, malgré le développement important de la production laitière et les performances réalisées en matière de transformation du lait, le niveau de consommation de ce produit et ses dérivés reste encore faible : 61 équivalents litres de lait/habitant/an en 2009 (contre 90 équivalents litres de lait/habitant/an comme norme nutritionnelle recommandée par les organisations internationales (OMS et FAO) (DFA, 2010).

Ce chiffre s'explique par la faiblesse de la demande solvable, elle-même est le résultat d'un pouvoir d'achat insuffisant de la grande partie de la population, mais également par les difficultés de conservation puisque le respect de la chaîne du froid est aléatoire et le taux d'équipement en réfrigérateurs est relativement faible.

1.9 Qualité Globale du lait cru

Une étude à été réalisée sur la qualité globale du lait cru ,région de Gharb montre que La Comparaison des laits des exploitations, des centres de collectes privés et coopératives, montre que ; les coopératives présentent une mauvaise qualité physico-chimique du lait, et un cas très grave pour le centre de collecte privé, ceci peut être expliqué par le mélange, dans les bacs des centres, de lait de qualité dégradée (lait mouillés, lait partiellement écrémés ou les deux pratiques à la fois (EL. BOUICHOU 2009).le mélange de laits contaminés et de laits sains au moment de la réception constitue également un danger. Les éleveurs ou les collecteurs transportent le lait par petites quantités, dans des bidons à lait. Les laits sont ensuite mélangés pour être collectés dans des bacs de plusieurs dizaines de litres. Un bidon de lait contaminé contamine à son tour l'ensemble d'un lot.

De ce fait pour améliorer la qualité du lait cru l'éleveur doit surveiller l'état des santé des animaux, se renseigner auprès des autorités compétentes sur les recommandations en matière de zoonoses et être informé des risques de consommation des produits. Il doit solliciter les conseils des projets, des autorités et des vétérinaires pour le suivi sanitaire et pour tout traitement.

Afin d'améliorer les conditions de viabilité des centres de collectes, il serait utile de:

? Contribuer à l'augmentation de la production par un encadrement plus rapprochée des producteurs laitiers permettant l'amélioration du potentiel génétique et des conditions d'élevage;

? Contribuer à l'amélioration de la qualité du lait collecté, grâce à une formation des éleveurs en matière d'hygiène du lait et grâce à un raccourcissement de l'intervalle de temps entre la traite au niveau du producteur et le refroidissement du lait au centre de collecte

? Mettre en place un système de contrôle (détection des fraudes, mesure de la quantité produite, dosage de la matière grasse et Brix, etc.) par livreur permettant d'identifier les sources de contamination dans le but de les corriger;

? Mieux équiper le laboratoire des coopératives, ou à défaut équiper un laboratoire central indépendant, afin de mieux contrôler la qualité des laits ramassé.

? Limiter le nombre des CCP, par la création des coopératives laitières avec un règlement intérieur, qui pourrait jouer en faveur de la qualité.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery