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Apport du contrôle fiscal dans la maximisation des recettes à  la DPI/ Katanga.

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par Didier MONG MULEB
Institut Supérieur d'Etudes Sociales (ISES/ Lubumbashi) - Graduat en Management/ Option Gestion Financière 2013
  

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3.2. Comparaison entre les recettes prévues et celles réalisées

Dans cette section nous comparons les recettes prévues à celles réalisées pour dégager les écarts et voir son évolution en milliers de CDF.

Tableau N°5 : Analyse de l'évolution des recettes de la DPI/Katanga de 2008 à 2012 en milliers de CDF.

Nature

Année

Recettes prévues

Recettes réalisées

Ecarts

2008

51 488 007

49 427 406

- 2 060 601

2009

77 762 800

71 356 046

- 6 406 754

2010

115 498 000

110 296 298

- 5 201 702

2011

140 997 000

157 902 557

11 905 557

2012

250 303 129

261 760 355

11 387 226

Source : Condensé statistique de la Banque Centrale du Congo

Nous pouvons calculer l'écart de chaque année en appliquant la formule ci-après : E = R - P

Avec :

· E : écart en CDF

· P : Recettes prévues en CDF

· R : Recettes réalisées en CDF

Au cas où l'écart est positif, nous parlerons du surplus ou de la plus-value et est négatif de la moins-value.

En 2008, l'écart est négatif d'une valeur de 2 060 601 CDF, les prévisions sont supérieures aux réalisations. L'apport du contrôle fiscal par la DPI/Katanga n'a pas pu maximiser ses recettes malgré la réforme des grandes entreprises qui a eu lieu au cours de cette année de même qu'en 2009 & 2010.

Par contre, en 2011 & 2012, l'écart est positif, les prévisions sont inférieures aux réalisations. La DPI/Katanga a mobilisé plus des recettes prévues. Il s'est dégagé une plus-value de 16 905 597 CDF, l'effort du contrôle fiscal des agents publics a permis à la DPI/Katanga de maximiser les recettes. Ces deux dernières années de notre étude, 2011 & 2012, prouvent que la DPI/Katanga peut mettre la barre ci-haut dans ses prévisions pour réaliser plus des recettes que celles qu'elle mobilise jusque-là.

De 2008 à 2012, les prévisions et les réalisations croisent mois les écarts sont remarquables.

3.3. Problèmes liés au contrôle fiscal dans la maximisation des recettes mobilisées par la DPI/Katanga

Il convient de constater qu'en République Démocratique du Congo comme dans beaucoup de pays en développement, les recettes fiscales et nos fiscales jouent le rôle de répartition des charges publiques et d'interventionnisme étatique. Ces recettes sont un moyen pour une intervention efficace dans la vie économique.

L'actualité sociale du pays est dominée par des revendications de toutes sortes réclamant à l'Etat de réhabiliter les infrastructures de base, d'augmenter les salaires de différents agents de la fonction publique.

Pour répondre à ces revendications l'Etat doit mobiliser davantage de ressources. Vu cette importance, le souci de maximiser les recettes fiscales se manifesterait par des actions positives dont le résultat c'est serait d'accroitre le compte du trésor et de permettre à l'Etat de couvrir toutes ses dépenses.

Mais par contre, nous constatons qu'il n'en est pas le cas, ceci suite à des problèmes liés à la taxation, au manque d'éthique, à la fiscalisation des activités informelles et d'autres problèmes que rencontre la DPI/Katanga en tant que service chargé de la mobilisation des recettes.

3.3.1. Problème lié à la taxation

Nous analysons le problème sous deux aspects :

1. De façon générale, les prélèvements fiscaux diminuent les revenus globaux des contribuables, constituent un sacrifice pour ceux-ci.

Lorsqu'on augmente le taux d'imposition, les recettes fiscales augmentent mais il existe un taux au-delà duquel cela entraine un effet de découragement chez les contribuables, d'où l'évasion fiscale.

Comme l'estime LAFFER : « trop d'impôts tue l'impôt » la courbe de LAFFER étudie la relation entre les recettes fiscales et le taux d'imposition mais au-delà du point (T), l'effet de découragement s'installe. L'augmentation de toute taxation finie par réduire les recettes fiscales pour la simple raison que les contribuables essaye de se soustraire à leur tour ; LAFFER montre que le même niveau de recettes fiscales (N) peut être réalisé avec un taux faible (T1) ou élevé (T2).

Il conclut que l'allégement de la pression fiscale est susceptible d'augmenter le montant des recettes fiscales, de favoriser l'épargne et de stimuler l'investissement.

2. Le deuxième aspect de ce problème est lié à l'inégalité dans la répartition des charges fiscales.

Le terme « terrorisme fiscal » est utilisé par l'un des présidents de la FEC (Fédération des entreprises congolaises) où certains payent les impôts au taux plus élevé, d'autres ne payent pas parce qu'ils sont traités comme intouchables.

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