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La problèmatique de l'insertion profetionnelle des diplômés de l'esu à kinshasa

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par jeancy konde yombola
unikin - Economie publique 2013
  

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INTRODUCTION

0.1. PROBLEMATIQUE

Dans tous les pays du monde et chaque année, la population active ne cesse de croître, et à cela il faut ajouter en particulier la croissance de nombre des diplômés universitaires. Cette dernière entraine souvent le problème de chômage, l'inadéquation entre l'offre de travail et la demande de ce facteur de production, le sous-emploi (emploi non relié au domaine d'études, surqualification, emploi à temps partiel etc.).

Ces difficultés d'insertion sont à la base de la grande crise sociale aujourd'hui dans le monde, et constituent de ce fait un frein non négligeable à la croissance économique et un impact négatif sur le bien-être social. C'est ainsi que l'O.I.T milite pour la promotion d'un emploi décent et l'insertion des jeunes diplômés dans le milieu professionnel.

La RDC n'est pas en reste. Le nombre des diplômes universitaires délivrés dans ce pays a connu, ces dernières décennies, un afflux croissant. Selon l'annuaire statistique de MESU(2008), 308739 étudiants étaient inscrits à l'année académique 2007-2008 et 379867 étudiants en 2008-2009, soit une augmentation de 71.128 étudiants. En proportion, la croissance est donc de 23%. Cet accroissement est théoriquement favorable à l'amélioration de la qualité de la main-d'oeuvre de haut niveau, facteur indispensable pour amorcer le processus du développement économique et social. Cependant, cette augmentation de diplômés déversés sur le marché de l'emploi rencontre toujours le problème d'absorption, dû à la faible capacité de structures d'accueil, autrement dit la demande du facteur travail.

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En outre, il est à noter que la production du système éducatif évolue indépendamment des possibilités d'emploi du système économique (Lututala, 2002). C'est ainsi que lorsqu'il y a dans le marché d'emploi plus de travailleurs potentiels (offre de travail) que de postes disponibles (demande du marché), il y a inévitablement des exclus, des chômeurs. De même, pour les jeunes diplômés sortis du système éducatif, le chômage se manifeste par la non-insertion dans le tissu professionnel. C'est dans cette optique que Norro (1969) soulignait déjà que : «... plus loin ces futurs diplômés diront que le problème n'est pas que l'université formerait trop de diplômés, il est que le secteur économique n'emploie pas assez ».

En considérant les résultats des enquêtes 1-2-3 effectuées en RDC de 2004 à 2005, il est à signaler que 11,3% de docteurs, 10,74% de gradués et 9,27% de licenciés sont au chômage. Alors que les occupés, c'est-à-dire la population employée, se retrouvent confinés dans des emplois de qualité souvent critiquables et très peu stables. En plus, une analyse des chômeurs dans les groupes d'âges en relation avec le diplôme le plus élevé, met en évidence des taux de chômage très élevés dans les rangs des jeunes (25-34 ans). En effet, les graduats représentent un taux de chômage de 20,75%, les licenciés en représentent 21,38% et enfin 21% pour les docteurs. D'autre part, les enquêtes ont également considéré les chômeurs par rapport au niveau d'études atteint: les non formels 10,52%, les secondaires 5,32% et les universitaires 9,73%. Les moyens utilisés pour rechercher l'emploi sont repris comme suit: les relations personnelles (78,7%), puis directement auprès des employeurs (13,5%) et enfin auprès de l'ONEM (0,6%) qui est un service de placement (Enquête 1-2-3, 2004-2005).

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En somme, le taux de chômage est élevé pour l'ensemble du pays et cela touche, en particulier, plus les diplômés universitaires. Cette réalité n'est pas la caractéristique de la RDC seulement. On constate quasiment la même chose pour le Cameroun (Mambou, 2006), la Côte d'Ivoire (Bomisso, 2008) et le Canada (Boudarbat et Chernoff, 2009), etc.

A ce niveau, il est impérieux de constater que l'insertion professionnelle n'est donc pas évidente. Il serait logique de penser que les différents problèmes que rencontrent les diplômés universitaires dans le marché d'emploi en RDC procèdent de la conjugaison de plusieurs facteurs. Mais quels sont les facteurs qui handicapent le plus l'insertion professionnelle des diplômés de l'E.S.U à Kinshasa ? Telle est la préoccupation de cette recherche.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote