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Collectes de fonds humanitaires (fundraising) : comment élaborer une stratégie de communication digitale adaptée aux nouveaux profils de donateurs particuliers.


par Guillaume Dubus
Université Jean Moulin Lyon 3 - IAE Lyon - Master 2 Management et Communication 2019
  

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PARTIE I - État de l'art de la communication humanitaire

2. Les différents objectifs

La communication humanitaire repose sur différents objectifs ayant chacun ses codes et une manière d'articuler le discours. Dans cette sous-partie, nous détaillerons ces objectifs qui ont pour but d'informer, de sensibiliser, de témoigner, de faire du plaidoyer mais aussi de collecter et de mobiliser. Nous verrons en profondeur et à travers des exemples comment sont construits certains de ces messages.

2.1 Informer, sensibiliser, conscientiser

Chaque structure humanitaire organise sa communication autour d'un service dédié à l'information publique. Celui-ci utilise de nombreux vecteurs pour transmettre son message, qu'il s'agisse de campagnes de presse, de conférences, d'évènements, de spots publicitaires radios ou télévisés, de remises de rapports aux pouvoirs publics ou encore par l'intermédiaire d'un(e) porte-parole.

Pour Rony Brauman, « les motifs de prise de parole des ONG sont multiples et manifestent la variété des objectifs : informer, sensibiliser, dénoncer, éduquer22 ». Ces notions sont des graines qui vont générer, au fil du temps ou de la répétition, une prise de conscience susceptible de faire germer plus tard l'engagement. Il est donc important de penser la communication humanitaire en plusieurs étapes, avec un objectif d'information dans un premier temps, de sensibilisation ensuite avant d'espérer convertir un prospect en donateur.

Dans un dossier sur la communication d'action et d'utilité sociétales, Françoise Bernard, professeure et directrice du Centre de Recherche sur les pratiques de Communication et de Médiation (CREPCOM), décrit les différentes étapes de ce qu'elle nomme la communication engageante : « Il s'agit dans un premier temps, d'informer, de sensibiliser, dans le but d'agir sur les représentations qu'ont les gens de telle ou telle question de société. Ce temps est en fait conçu comme une étape préparatoire pour un objectif plus ambitieux: changer des comportements individuels et collectifs23. » Ce schéma semble être devenu une norme depuis que les ONG appellent à la générosité du public.

Lorsqu'un émetteur cherche à transmettre un message à un public, il peut opter pour différentes formes de communication qui ne dépendent pas seulement des canaux utilisés mais aussi de son intention d'influencer sa cible. Dans un article sur la pédagogie sociale, Francis Tilman, enseignant, chercheur et formateur, nous explique la différence entre les messages d'information, de sensibilisation et de conscientisation qui se distinguent par « le niveau d'intention d'abord, la nature des renseignements communiqués ensuite et le degré d'implication du destinataire, allant de la simple réception à l'engagement24 ». Ces différences sont explicitées ci-après.

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery