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L'enseignement de l'histoire en Bolivie

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par Julian Saint-Martin
Université Paris 7 Paris Diderot - Master 2018
  

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Conclusion :

L'histoire de l'enseignement de l'histoire en Bolivie révèle que la loi ASEP et le projet éducatif du MAS s'insèrent dans une tradition de revendications des populations indigènes. L'éducation des indigènes est au centre des réflexions et des réformes éducatives depuis les gouvernements libéraux de 1890. L'éducation et tout particulièrement l'enseignement de l'histoire constituent les principaux outils des tentatives d'intégration ou d'exclusion des populations indigènes, que ce soit par l'assimilation ou la reconnaissance.

La discipline historique et son enseignement se sont développés au service du pouvoir. L'histoire doit soutenir l'idéologie gouvernementale. Ce fut le cas avec l'éducation raciste qui visait à confirmer la domination des blancs dans les gouvernements libéraux de 1890. Avec le code de l'éducation du MNR en 1955, l'histoire est réécrite en opposition aux libéraux. Le biais raciste est remplacé par une vision marxiste de l'histoire et de la société. Ensuite, l'éducation conservatrice et pro-occidentale d'Hugo Banzer se met en place en même temps que les mouvements indianistes se développent en Bolivie dans les années 1970. Ceci explique qu'en 1994, le gouvernement profite de l'aide internationale et des projets de développement pour répondre à ces revendications indianistes en établissant l'EIB525. Cependant, la production de manuels et le programme de la loi 1565 sont révélateurs du caractère « andinocentré » et urbain de l'histoire enseignée. Finalement, la loi ASEP en 2010 vient appuyer la « révolution » d'Evo Morales, en mettant les indigènes au coeur de l'enseignement historique. Bien que les termes changent, car le MAS s'appuie beaucoup sur une nouvelle terminologie, la loi ASEP s'appuie grandement sur la loi 1565. Elle n'est souvent perçue que comme un approfondissement de cette dernière. Cette école qui se prétend « décolonisatrice » met en place une régionalisation de l'éducation qui correspond à la dynamique d'autonomisation que l'État plurinational de Bolivie instaure.

Ce que cette histoire met en avant, c'est que le régime d'Evo Morales et sa réforme de l'éducation ne sont pas autant révolutionnaires qu'il le prétend. Bien qu'il se place en rupture, Evo Morales hérite de siècles d'expériences et de luttes sociales sur l'éducation des indigènes. Finalement, que ce soit l'éducation comme son nouvel État Plurinational, il se montre en continuité plus qu'en rupture.

Ainsi, l'observation des cas de Santa Cruz de la Sierra et de l'AIOC de Charagua révèle qu'il existe un grand écart entre les discours théoriques et la réalité sur les plans de l'éducation et l'autonomisation du pays.

Du fait de sa tradition autonomiste et de sa très récente tentative de sécession à la tête de la Demi-lune, Santa Cruz fait l'objet d'un lourd contrôle visant, soi-disant, à réprimer les persistances autonomistes. Le MAS stigmatise les habitants de l'Orient dans leurs rôles de sécessionnistes racistes afin de justifier leur répression, mais dans les faits, beaucoup d'élites et intellectuels aspirent uniquement à plus de pouvoirs départementaux. Ainsi, face à la censure politique et médiatique, la constitution et l'enseignement de l'histoire locale sont devenus un enjeu central pour les intellectuels de Santa Cruz. D'un côté l'État impose l'apprentissage d'une histoire nationale andine, ne présentant que très brièvement les cultures de l'Orient et ne laissant pas la place à une histoire locale dans les faits. D'autre part, les intellectuels cruceños qui espèrent désormais un fédéralisme plus qu'une autonomie, désirent plus de reconnaissance de l'identité camba et des cultures de l'Orient dans l'histoire nationale. La régionalisation de l'histoire est donc devenue un nouveau terrain de revendications identitaires et politiques pour Santa Cruz.

Cependant, l'enseignement du contenu du programme est influencé par plusieurs facteurs. En effet, les différents types d'écoles reproduisent les écarts de classes sociales. Il y a une coexistence de plusieurs cultures historiques dans la même ville de Santa Cruz. Les établissements élitistes enseignent une histoire andine et internationale tandis que les établissements publics diffusent une histoire non seulement nationale mais aussi nationaliste.

525 Education Interculturelle et Bilingue

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En outre, les différentes applications des programmes scolaires observées à Santa Cruz montrent que les enseignants restent les premiers acteurs de l'éducation. Malgré l'orientation du contenu, notamment pour ce qui est de la prédominance des chapitres sur les indigènes et malgré le fort contrôle étatique, les enseignants orientent l'enseignement selon leurs convictions religieuses, politiques ou ethniques. Enfin, l'enseignement de l'histoire ne fait que creuser le fossé entre le monde urbain et le monde rural, tout en continuant à assimiler les urbains aux blancs et métis qui seraient supérieurs aux ruraux, assimilés aux indigènes.

Il était nécessaire de voir comment s'applique cette réforme orientée vers les indigènes dans le monde rural, afin de constater si la régionalisation de l'histoire était tout aussi fictive dans la campagne qu'à Santa Cruz de la Sierra. L'étude de l'AIOC de Charagua permet en outre d'essayer d'observer le traitement d'une nation indigène non andine dans cet État qui fait des Aymaras le modèle indigène par excellence. L'étude de Charagua révèle la mise en place d'un mécanisme de politisation et de clientélisation des espaces ruraux isolés sous couvert d'autonomisation et de décolonisation.

L'enseignement de l'histoire dans le Bajo Isoso est très limité, il s'agit plus d'une éducation à la culture, aux pratiques et aux valeurs guaranis. La pauvreté et l'absence de tradition historique expliquent le peu d'importance accordée à l'histoire et donc l'énorme écart de connaissances entre les urbains et les ruraux. Ce n'est pas la seule source d'exclusion que l'école produit puisqu'elle forme les enfants guaranis aux métiers de l'agriculture, les prédestinant à rester travailler dans le monde rural sans les préparer à la vie urbaine ni leur fournir les compétences nécessaires en ville. Cependant, en redynamisant les activités traditionnelles, l'école autonomise les communautés, ce qui évite une perte culturelle par le contact avec la ville lors des travaux saisonniers. Cela ne les isole pas pour autant puisque les échanges commerciaux croissent grâce à la meilleure production des Guaranis. Enfin, tout comme l'histoire, l'école reste une structure étrangère à la culture guarani. De ce fait, elle est le centre de l'imprégnation de la culture urbaine et du nationalisme dans les communautés. Les jeunes diplômés ayant été formés à Santa Cruz utilisent le prestige de leur diplôme pour occuper des fonctions importantes et remplacent les anciens dans leur rôle de conseiller. De plus, ils importent la culture urbaine comme symbole de leur supériorité, preuve de la déconsidération des ruraux sur les urbains. La persistance de la hiérarchisation raciale dans le Bajo Isoso est d'ailleurs encore très forte. Cependant, selon certains, l'éducation régionalisée permet de réduire l'auto déconsidération des indigènes isoseños. Les communautés du Bajo Isoso assistent donc à une véritable transformation de leur culture et de leur fonctionnement sociétal notamment à travers l'école.

L'enseignement de l'histoire constitue un grand enjeu pour le contrôle des populations et il est donc révélateur des mécanismes de l'instauration de l'Etat Plurinational de Bolivie par Evo Morales et de son gouvernement

L'enseignement de l'histoire en Bolivie présenté dans la loi ASEP permet de répondre aux revendications identitaires et politiques élaborées par les départements comme par les peuples indigènes au long des dernières décennies. Cependant, dans les faits, cette politique éducative permet surtout de contrôler des territoires dissidents en déployant une histoire nationale andine comme c'est le cas de la ville de Santa Cruz, ou de s'assurer le soutien du foyer électoral d'Evo Morales, le monde rural, en le confinant dans ses connaissances traditionnelles et agricoles.

Malgré ses prétendues intentions d'oeuvrer pour une meilleure coexistence, l'enseignement de l'histoire ne fait que renforcer l'incompréhension et la distance entre le monde urbain et le monde rural. Le changement des mentalités est un long processus, et « l'indigénisation » du contenu historique est parfois contreproductif selon les convictions des enseignants. Comme toujours, la politique éducative de la loi 070 est avant tout pensée pour le monde andin, un espace où la culture indigène est omniprésente et où ses cultes s'appliquent en ville, même parmi des groupes d'intellectuels comme ceux du CIDES526. Dans l'Orient, ce projet éducatif n'est pas aussi bien reçu et

526 CIDES : Postgrado en Ciencias del Desarrollo , un laboratoire de l'UMSA, la plus grande université de La Paz et du pays.

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cohérent car c'est la culture camba, la culture métisse qui est mise à l'honneur, les indigènes étant très dénigrés en ville, comme en témoigne l'expulsion du grand marché indigène, la Ramada de Santa Cruz. Enfin, c'est surtout dans le monde rural que la réforme prend son sens et peut s'appliquer réellement. Cependant dans les faits, il s'agit d'une éducation presque exclusivement régionalisée, peu de temps est accordé au programme de base. De plus, cette éducation reproduit les inégalités entre les classes sociales et prédestinent les enfants à rester dans leur milieu. Les indigènes sont formés comme des agriculteurs et démunis d'une culture nationale, les enfants des élites sont formés afin d'être ouverts à la culture andine élitiste et internationale tandis que les enfants populaires urbains sont éduqués dans une histoire nationaliste et de mauvaise qualité. En cela, l'éducation de la loi 070 n'a rien de révolutionnaire, elle reproduit une éducation conservatrice.

Sur bien des plans, tels que la justice ou l'éducation par exemple, la réelle volonté d'Evo Morales et de son gouvernement de donner de l'importance aux indigènes en Bolivie est indéniable. Son « processus de changement » est un succès sur ce point, les indigènes sont moins discriminés, ne serait-ce que grâce à la loi contre le racisme et toutes les formes de discriminations527. La participation de ces derniers et leurs représentations dans le monde politique en font des acteurs et des soutiens du gouvernement. Là est bien l'un des objectifs de ces politiques, Evo Morales ayant acquis le pouvoir grâce aux forces syndicales rurales indigènes, il s'assure le soutien du monde rural qui constitue un de ses principaux foyers de soutien électoral. Mais ce soutien est parfois acheté par le développement d'infrastructures de loisirs tels que des stades de football au détriment du développement d'hôpitaux, d'écoles ou de routes. Le déploiement des AIOC permet de politiser et d'encadrer les NyPIOC les plus autonomistes comme les Guaranis. En plus de mettre en place un réseau de clientélisme dans ces zones jadis isolées du reste du pays, cela permet d'intégrer des intellectuels indigènes qui pourraient être dissidents dans le MAS. D'autre part, Evo Morales joue de son statut ambigu de premier président indigène. Bien qu'il n'ait jamais dit qu'il l'était, il ne contredit pas ceux qui le prétendent et va même célébrer sa présidence à Tiwanaku afin de s'assurer le soutien des indigènes.

Ce dernier fait est révélateur de la domination des andins et particulièrement des Aymaras et des Quechuas sur les autres NyPIOC, que renforce ce gouvernement. La valorisation des indigènes est surtout vraie dans le monde andin, surtout à La Paz et elle se fait par une hiérarchisation des NyPIOC. En effet, les indigènes des terres basses sont totalement délaissés, exceptés les Guaranis, du fait de leur organisation unificatrice, l'APG, qui leur assure une bonne représentation au niveau national. Les indigènes les plus ignorés restent les peuples d'Amazonie, ne disposant ni d'AIOC, ni de réelle représentation au Parlement indigène. Ainsi, la situation en Bolivie est très inégale, l'État Plurinational avantage grandement certaines nations sur d'autres ou même sur des départements. L'histoire de la Bolivie est marquée par une succession de tentatives d'uniformisation, malgré l'apparente reconnaissance du multiculturalisme indigène en Bolivie, Evo promeut une uniformisation des indigènes sous le modèle dominant de l'Aymara. Plus encore, les AIOC permettent d'englober plusieurs peuples différents sous une identité commune, comme l'a relevé l'exemple des Isocenos à Charagua qui sont amalgamés dans l'identité Guarani. Malgré cela, il est toujours impossible d'appliquer une observation générale à toute la Bolivie. Ce pays reste défini par son extrême diversité géographique, économique, culturelle, ethnique et politique. La Bolivie est toujours un pays méconnu, ayant au moins la moitié de son territoire et de sa culture qui reste éclipsée par la centralisation politique du monde andin. La politisation des enjeux de l'éducation à l'histoire locale permet de créer des contenus jusqu'alors inexistants sur ces départements boliviens presque vierges de tous travaux historiques.

L'enseignement de l'histoire rend donc compte du processus complexe du MAS. Celui-ci prétend répondre aux demandes d'autonomies et de reconnaissances culturelles et identitaires en

527 Ley 045 contra el racismo y toda forma de discriminacion, La Paz, le 8 octobre 2010.

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déployant des autonomies départementales et indigènes. Mais tout en prétendant décoloniser et décentraliser à travers ces nouvelles entités, l'État bolivien renforce son contrôle sur ces territoires. L'autonomie départementale de Santa Cruz n'a ainsi d'autonome que le nom, ayant même perdu en pouvoir avec cette nouvelle constitution. L'éducation est un enjeu central que le gouvernement autonome ne contrôle pas. Le MAS diffuse alors une histoire andinisante et nationaliste tout en luttant contre le développement du sentiment d'appartenance au département à travers une histoire locale. L'éducation à Santa Cruz est donc totalement l'inverse que celle annoncée dans la loi ASEP. Pire encore, les AIOC permettent de politiser des populations rurales isolées en mettant en place un système de corruption et de clientélisation qui pervertit les valeurs indigènes locales. Cela, tout en prétendant déployer un enseignement à l'histoire, à la culture et aux valeurs des indigènes de la localité. Evo Morales prétend faire des AIOC des sanctuaires des cultures indigènes. Dans les faits, par l'éducation et l'utilisation de concepts étrangers aux peuples indigènes, tels que l'histoire, il transforme ces sociétés et renforce les clivages et écarts entre les urbains et les ruraux. Ce faisant, il ne fait qu'accentuer la dévalorisation des indigènes par le reste de la société et par eux-mêmes.

L'éducation portée par la loi ASEP n'a donc rien de « décolonisatrice », au contraire elle est sans doute plus colonisatrice que la loi précédente, en imposant un modèle andin et en détruisant les cultures et moeurs indigènes par l'imprégnation de l'État dans des terres reculés. Elle n'a non plus rien de décentralisatrice puisqu'elle propage une histoire andinocentrée qui vise à glorifier et légitimer le pouvoir du MAS. L'enseignement de l'histoire est donc bien un outil étatique qui aide la mise en place d'un nouvel État Plurinational qui s'avère être extrêmement centralisateur.

Pour conclure, l'enseignement de l'histoire est bel est bien révélateur des contradictions des présidences d'Evo Morales.

L'une des premières contradictions de l'enseignement de l'histoire réside dans son caractère « révolutionnaire ». En effet, l'enseignement de l'histoire n'est absolument pas révolutionnaire, il est bien moins en rupture que le présente le discours officiel du MAS. La loi 070 reprend en grande partie la loi 1565 et surtout le MAS utilise l'enseignement de l'histoire pour intégrer son avènement dans une histoire longue et nationale. L'histoire de la Bolivie est réécrite afin de lui donner un caractère fondamentalement indigène. Ces procédés sont directement hérités du MNR. L'enseignement de l'histoire ne vise donc pas en premier lieu à développer l'esprit critique des enfants et à changer la société mais bien à légitimer le pouvoir du MAS et à propager son idéologie.

Une deuxième contradiction importante de cet enseignement réside dans son aspect décentralisateur. L'enseignement de l'histoire est censé prendre en compte le contexte local et transmettre un enseignement interculturel et intraculturel. Or, dans les faits, cet enseignement est tout à fait centralisateur et promeut une histoire nationale qui impose le modèle indigène andin. Pire encore, l'enseignement de l'histoire est un outil étatique qui sert à contrôler les populations qui défendent une autre culture que la culture andine dominante sur le plan politique.

L'une des plus grandes contradictions réside dans le coeur du projet d'Evo Morales, la décolonisation par l'éducation. En effet, pour instaurer un enseignement de l'histoire et des connaissances indigènes locales, l'État Bolivien passe par les écoles, ou par l'histoire qui, du fait de leurs natures coloniales, ont pour conséquence de transformer ces sociétés par la valorisation des diplômés. Pire encore, même dans ces lieux ruraux, les particularismes des peuples comme les Isocenos sont englobés dans une identité plus grande, ici celle des Guaranis. De plus, la projection du modèle andin sur l'ensemble du pays est une forme de colonialisme intérieur. Les ethnies sont hiérarchisées, de telle manière que les cocaleros andins par exemple, viennent « civiliser » le Chapare, en prenant les terres des indigènes du Chapare afin de leur apprendre à être plus productif528.

Enfin, la valorisation des indigènes qui peut sembler le réel but du projet éducatif du MAS s'avère être totalement contre-productive. En effet, l'enseignement de l'histoire indigène et des compétences propres aux communautés enferme ces individus dans le monde rural. De plus, bien que le contenu du programme de la loi 070 vise à valoriser les indigènes en les mettant constamment sur

528 LAVAUD, Jean-Pierre. La Bolivie d'Evo Morales : continuités et ruptures. Problèmes d'Amérique latine. 5 octobre 2012. N° 85.

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le devant de la scène, les enseignants restent les premiers acteurs de l'éducation et ils orientent l'enseignement selon leur opinion, qui sont souvent encore racistes. Ainsi, ces deux raisons expliquent que la valorisation des indigènes dans les politiques éducatives en ville comme dans la campagne a pour effet de grandir l'incompréhension et la différence entre les Indigènes et les autres.

Ainsi, l'enseignement de l'histoire met en exergue certaines contradictions du gouvernement d'Evo Morales. L'État plurinational de Bolivie n'est pas autant révolutionnaire qu'il le prétend, il est centralisateur, colonisateur et il n'est pas bénéfique pour l'intégration des Indigènes dans le pays. Finalement, tout cela met en avant le fait que l'enseignement de l'histoire est un outil étatique très important qui accompagne la mise en place de nouveaux régimes et qui vise à changer les mentalités mais qui reste entre les mains des premiers acteurs, les enseignants.

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore