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Rôle des finances publiques dans la relance du secteur agricole en république démocratique du Congo de 2010 à  2014.

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par Akeem Gas AKONKWA SHALUKOMA
Université Pédagogique Nationale - Licence sciences économiques et de gestion 2015
  

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Chapitre Quatrième :

L'APPORT DU SECTEUR AGRICOLE DANS LA CROISSANCE ECONOMIQUE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

Il y a plusieurs raisons pour justifier le choix du secteur agricole comme pilier du décollage économique de la République Démocratique du Congo (RDC). Premièrement, en dépit de la croissance soutenue que réalise l'économie congolaise depuis quelques années, l'incidence sur la réduction de la pauvreté et de l'insécurité alimentaire, est à peine perceptible. En majeure partie, ceci s'explique par le fait que la croissance actuelle provient essentiellement des Mines, de la Construction et des Services (Banques, Télécommunications, etc.) qui emploient une proportion plutôt faible de la population congolaise limitant ainsi les effets en termes de revenu.

Le gouvernement ne peut donc compter que sur des mécanismes de transfert pour arriver à redistribuer les effets d'une croissance provenant des secteurs utilisant une faible proportion de la population. Il et évident que le gouvernement congolais ne dispose pas encore de capacités pour mettre en place des tels mécanismes ; d'où la nécessité d'ancrer l'économie à un secteur ayant un potentiel élevé en termes d'effets d'entraînement non seulement sur les ménages, mais aussi sur les autres secteurs de l'économie nationale.

La deuxième raison tient à l'impératif de transformation de l'économie congolaise à l'instar des pays émergents.

En effet, dans la plus part des économies sous-développées, l'agriculture et pratiquement le secteur le plus important, car elle contribue entre 40 et 60% du revenu national et emploie entre 40 et 80% de la population active41(*). La transformation structurelle dans ce cas doit être axée sur l'agriculture, à condition bien en tendu que la principale contrainte à son développement, à savoir, l'utilisation des ressources à des niveaux de productivité très faibles soit éliminée. En effet, une croissance accélérée de la productivité agricole et capable de booster l'industrialisation de l'ensemble de l'économie, car non seulement elle facilite le transfert de ressources vers d'autres secteurs, mais favorise également l'accélération de la croissance dans d'autres secteurs.

4.1. EVOLUTION DE LA CROISSANCE DANS LE MONDE

Il nous est impérieux de commencer par décortiquer et analyser la croissance économique réalisée dans le monde et en République Démocratique du Congo.

Tableau n°04. Evolution de la croissance mondiale (en pourcentage)

 

2010

2011

2012

2013

2014

Production mondiale

5,2

3,9

3,2

3,0

3,1

Pays avancés

3,2

1,6

1,3

1,3

1,2

Pays émergents et en développement

7,3

6,3

5,1

5,0

5,2

Afrique subsaharienne

5,3

5,3

4,8

4,9

4,7

Source : banque centrale du Congo, rapport annuel 2013, p18

Graphique n°02. Evolution de la croissance mondiale (en pourcentage)

Source : élaboré sur base des données du tableau n°07

De 2010 à 2014 la situation indiquée dans ce tableau et reprise dans sous forme de graphique ci-haut, montre que la croissance économique mondiale en pourcentage se présente progressivement à une courbe galopante c'est-à-dire que d'une année à l'autre nous constatons de montée et descente même si cela n'est pas conforme en baisse ou en hausse.

Les économies émergentes ont été les moteurs de l'expansion mondiale qui a suivi la crise économique. A l'inverse la croissance dans les pays les plus avancés se poursuit à un rythme modéré et est souvent trop faible pour réduire le chômage de manière significative".

Cette croissance reste en outre sujette à des risques, citant notamment la cherté des prix des produits alimentaires et des matières premières, qui pourrait entraîner des tensions politiques et sociales dans les pays en développement.

La croissance mondiale est distribuée inégalement. La différence des chemins de croissance des nations implique des inégalités entre les pays. Il y a aussi une augmentation des inégalités dans chaque pays.

Les évolutions technologiques liées à la croissance semblent favoriser l'embauche de travail qualifié et forcent à des réductions d'emplois dans les secteurs en déclin.

Contrairement aux sociétés animales (de fourmis ou d'abeilles1), les sociétés humaines connaissent depuis approximativement 200 ans la croissance économique, elles s'enrichissent : Non seulement au cours du temps elles produisent de plus en plus, mais la production augmente plus vite que la population. Le problème à expliquer n'est pas l'augmentation de la production mais l'augmentation du PIB par tête, ou encore l'augmentation de la productivité.42(*)

* 41 John ULIMWENGU « la transformation de l'agriculture congolaise par le développement des parcs agro-industriels », 13ème Edition, 2014, p28.

* 42 Philippe Darreau ``Expliquer la croissance'', octobre 2003, inédit

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