WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La gestion des risques bancaires. Cas de la BSIC Centrafrique.

( Télécharger le fichier original )
par Nathanael Victoire APPASSENEMO
Université de Bangui - Licence en Sciences de Gestion 2014
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CHAPITRE IV : LES ALTERNATIVES POUR LA REDUCTION

DES RISQUES BANCAIRES

SECTION 1 : les mesures pour l a réduction des risques bancaires Figure 5 : Dispositif global de contrôle bancaire

Coopération Surveillance

Instance de
normalisation et
de notation :
Bale II, IFRS

COBAC

Ministère des
finances et du
budget

BEAC

Information Coordination

AUDIT EXTERNE

CONSEIL D'ADMINISTRATION
COMITE D'AUDIT

Information

CONTROLE
INTERNE

Information Coordination

DIRECTION GENERALE

Information Coordination

Collaboration

AUDIT INTERNE INSPECTION

41

Source : adapté de Lamarque E. et Lamarque F. (2007), appliqué à la

BSIC

42

I- Les mesures exogènes : les exigences de Bale II relatives à

l a gestion des risques

La deuxième réunion annuelle de concertation avec la profession bancaire et financière se focalise sur la mise en oeuvre de Bale II dans la CEMAC.

Bale II vise à améliorer la sécurité et la solidité du système financier en accordant un rôle plus important aux méthodologies internes des banques, au processus de surveillance prudentielle et à la discipline du marché. Il représente une méthode plus globale de traitement des risques et s'adresse prioritairement aux banques actives sur le plan international, même si ses principes de base doivent pouvoir s'appliquer aux banques présentant des niveaux variables de complexité et de technicité. L'architecture du nouvel accord repose sur trois piliers qui se renforcent mutuellement :

Le pilier 1 : exigences minimales de fonds propres

Le premier pilier couvre les exigences de fonds propres réglementaires en regard des risques que les banques encourent du fait de leur activité. La définition des fonds propres réglementaires reste inchangée par rapport à l'accord de 1988. Toutefois, les risques encourus par les banques intègrent désormais les risques opérationnels, en plus des risques de crédit et des risques des marchés. La norme minimale demeure, elle, toujours fixée à 8%. Pour calculer les exigences en fonds propres au titre de chaque type de risque, une série d'options est proposée aux établissements de crédit.

En ce qui concerne le risque de crédit, le nouvel accord propose, pour le calcul de la charge en fonds propres au titre du risque de crédit, trois(3) approches :

L'approche standard : qui est une version révisée de la méthode instituée par l'Accord de 1988, dans laquelle les actifs sont affectés de coefficients de pondération en fonction des risques;

Et les approches fondées sur les notations internes (approche simple et approche avancée) qui sont de méthodes de mesure interne du risque de crédit. Elles reposent sur l'appréciation, par les banques elles-mêmes, de leurs risques de crédit.

43

Pour ce qui est du risque opérationnel : le nouvel accord offre un choix d'options pour la mesure et le calcul des exigences en fonds propres :

L'approche « indicateur de base » qui établit une relation entre l'exigence de fonds propres en regard du risque opérationnel et un indicateur unique représentatif de l'exposition globale au risque ;

L'approche standard qui s'inspire de l'approche « indicateur de base » en répartissant les activités d'un établissement en huit (8) lignes de métier31.

Et l'approche de « mesures avancées » qui permet aux banques respectant des normes prudentielles plus contraignantes de se fonder sur des données internes pour déterminer leurs fonds propres réglementaires.

Le pilier 2 : Processus de surveillance prudentielle

Le pilier 2 sur la surveillance prudentielle vise à assurer une adéquation de la situation des fonds propres et de la stratégie d'un établissement avec son profil global de risque. Il pose quatre(4) principes :

L'appréciation par les banques des fonds propres qui leur sont nécessaires (capital économique) ;

La révision prudentielle (par les autorités de contrôle) de ces mécanismes internes d'appréciation du niveau des fonds propres et la comparaison entre capital réglementaire et capital économique ;

La possibilité, pour les autorités de contrôle, d'imposer des fonds propres supérieurs au minimum réglementaire déterminé dans le pilier 1, en fonction du profil de risque de chaque banque ;

L'intervention préventive des autorités de contrôle, en cas de besoin (Prompt Corrective Action).

31 Cf. chapitre III du présent mémoire : les différentes approches de la gestion des risques bancaires : le risque opérationnel

44

Le pilier 3 : discipline de marché

Le troisième grand volet concernant l'adéquation des fonds propres réside dans la discipline de marché. Le nouveau dispositif prévoit donc des exigences relatives à la publication d'informations quantitatives et qualitatives portant principalement sur :

Le périmètre d'application de l'accord ;

Les fonds propres (niveau, structure et adéquation) ;

Les risques, mesures (approches internes utilisées) et expositions.

Les banques doivent mettre à la disposition du public, régulièrement, des informations claires sur toutes les caractéristiques essentielles des fonds propres détenus en vue de se prémunir contre les pertes et les risques susceptibles de provoquer ces pertes. Il est souhaitable que les informations soient publiées sur une base semestrielle.

Pour ce qui est du mécanisme de la communication financière, les rapports et les comptes annuels et semestriels pourraient être utilisés. Lorsque la fréquence de publication est élevée, les banques pourraient envisager les possibilités offertes par les medias électroniques pour diffuser fréquemment leurs informations.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille