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Prototypage d'un systeme d'identification et protection anti-vol des ouvrages d'une bibliotheque en utilisant les puces RFID: Cas de la bibliotheque de l'UCBC

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par Karl KAMAVU
UCBC - Licence 2017
  

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I.2.2. Identification automatique des documents dans une bibliothèque

L'automatisation des bibliothèques remonte globalement aux années 1920, notamment aux États-Unis mais elle n'est véritablement apparue en France que vers la fin des années 1960 (procédés photographiques, saisie phonique, carte perforée). En 1971, la Direction des bibliothèques et de la lecture publique (DBLP) crée le Bureau d'automatisation des bibliothèques (BAB) mais les bibliothèques sont longtemps restées hors de la mouvance technique d'une informatique en perpétuelle Évolution.10(*)

Pour identifier automatiquement les documents dans une bibliothèque, certaines technologies,impliquant directement les lecteurs y relatives, peuvent être utilisées. Il s'agit notamment de :

- Codes-barres

Le système d'identification le plus répandu est le code-barres unidimensionnel ou linéaire, dont la lecture se fait au moyen d'un laser optique (douchette, stylo, scanneur) relié au clavier du terminal de prêt. Mise en oeuvre en 1972 par Gencod, cette technologie précurseur dans le domaine de l'identification, ne permet cependant pas le stockage d'un grand nombre de données. Les premiers stylos optiques lecteurs de codes-barres font leur apparition à la Bibliothèque municipale d'Evry en 1975.11(*)

- La reconnaissance optique des caractères : le livre peut aussi s'identifier par OCR (Optical Character Recognition) à partir d'une séquence de caractères lisibles par stylo optique.

- Les étiquettes RFID : pour ce cas, l'identification se fait par radio fréquence, les livres possèdent ces étiquettes, ces dernières sont lues par un lecteur RFID une fois les livres se trouvent dans son environnement ou zone précise de lecture.

I.2.3. Classification des Livres dans une bibliothèque

De nombreux domaines de la vie humaine établissent des classements des objets qu'ils utilisent suivant les différentes catégories, c'est le cas des documents d'une bibliothèque.

Les classements sont des outils essentiels pour organiser les connaissances et le travail de chacun au sein de l'ensemble. Classer les objets ou les connaissances revient à les situer les un(e)s par rapport aux autres ; pour ce faire plusieurs points de vue complémentaires peuvent être considérés. Les classements se distinguent en fonction du formalisme apporté soit aux classes ( taxonsnomenclature, catégories de sujets), soit aux relations entre ces classes et à l'arborescence qui en résulte.12(*)

Dans le monde des bibliothèques et des archives, les premiers outils de classification thématique des ouvrages ont été les classifications bibliographiques.

Un domaine de la connaissance est reparti endifférents sous-domaines, de cela résulte :

· D'une part, à élaborer un système d'organisation des connaissances qui témoigne, pour une époque donnée, de l'état d'avancement des connaissances ;

· d'autre part, à proposer un outil permettant d'étiqueter et de classer les objets, pour ce cas,il s'agit donc de proposer un outil permettant d'étiqueter et classer les documents d'une bibliothèque.13(*)

Il existe différentes classifications encyclopédiques et par domaine d'activité utilisée à travers le monde dans les différentes bibliothèques. Les outils d'accès de type classificatoires ont suffisamment évolué suite à la mise à disposition de ressources sur internet.

Selon Jacques Maniez, les classifications les plus célèbres dans le domaine de la bibliothèque sont les suivantes :

- La classification Décimale de Dewey (CDD) ;

- La classification de la Bibliothèque de Congrès (LCC) ;

- La classification Décimale Universelle (CDU) ;

- La classification à point de vue Marxiste-Léniniste (BBK) ;

- La cotation Clément ;

- La Classification à facettes de Ranganathan ;

- Le Principes de classement des documents musicaux (PCDM) ;

- Le Classement Freinet ;

- Le cadre de classement.

De ces classifications ci-haut précitées ; voici les principes qu'utilisent deux d'elles qui battent record.

a. La classification décimale de Dewey (CDD)

La classification décimale de Dewey abrégée (CDD) a été développée en 1876 Par un bibliographe Américain du nom de Melville Dewey. La CDD est un système qui classifie l'ensemble du fonds documentaire d'une bibliothèque.

Le principe de la CDD de Dewey est tel que, les ouvrages sont repartis en dix classes, chacune de différentes classes est subdivisée en dix divisions, les différentes divisions sont à leurs tours divisées en dix subdivisions.

Exemple : 537 représente l'électricité car :14(*)

5 : Sciences Pures

53 : Physique (division des sciences pures) ;

537 : Electricité et Electronique (Division de la physique) ;

Il est à noter que le 0 qui doit toujours être mentionnéà une valeur de généralité ; Par exemple : 530 pour généralités sur la physique.

Voici la liste des classes qu'utilise la classification décimale de Dewey

- 000 : informatique, information, ouvrages généraux ;

- 100 : philosophie, parapsychologie et occultisme, psychologie ;

- 200 : Religion

- 300 : Sciences sociales

- 400 : Langues

- 500 : Sciences de la nature et Mathématiques

- 600 : Technologie (sciences appliquées)

- 700 : Art, Loisirs et sports

- 800 : Littérature (Belle Lettres) et techniques d'écriture

- 900 : Géographie, Histoire et disciplines auxiliaires.

Le classement décimal de Dewey tout comme tout autres classement a comme objectif de simplifier la tâche du classificateur et celui de simplifier la tâche du chercheur.

De la même façon qu'ils possèdent des avantages, les limites s'en suivent également ; dans le cas de la classification de Dewey, le facteur privilégié est tel qu'il n'est pas possible de se documenter sur un sujet sans savoir très précisément à quelle discipline le rattacher. Or cela pose problème lorsqu'un ouvrage traite précisément du lien entre deux disciplines.

La  bio-informatique, par exemple, sera-t-elle à chercher dans les sections 500 ou 600 ? Et plus précisément 570 ou 620 ? Comme il n'est pas possible de répondre avec précision à cette question, la classification de Dewey se complètera utilement d'autres techniques comme :15(*)la  recherche plein texte au moyen des outils informatiques appropriés.

La principale critique de cette classification est qu'elle a été centrée sur l'état d'esprit de la fin du  XIXe siècle aux États-Unis d'Amérique et qu'elle représente cet état d'esprit qui ne correspond plus à notre conception actuelle des connaissances.

Ainsi, dans la classe 800 (Littérature), les deux premières divisions sont consacrées aux littératures en anglais (810 = Littérature américaine, 820 = Littératures anglaise et anglo-saxonnes), les six divisions suivantes aux littératures européennes (divisions 830 à 880) et une seule division aux littératures des autres langues (division 890).De même, dans la classe 200 (Religion), les religions chrétiennes sont surreprésentées (divisions 220 à 280) tandis que les autres religions sont classées dans une seule division (290)16(*)

b. La Classification de la Bibliothèque de congrès (LCC)

La classification de la bibliothèque de Congrès (LCC) en sigle est une classification qui a été mis au point par la bibliothèque de Congrès, elle est également plus utilisée dans les bibliothèques universitaires.

La Classification de la bibliothèque de Congrès est organisée en classes, ces dernières sont identifiées par des lettres et pour des raisons de précisions, à chaque catégorie on peutajouter une ou deux lettres supplémentaires, puis une série des chiffres.

Voici un exemple de cette classification :

CJ 1-4625 : Pièce de monnaie

Avec C : Sciences auxiliaires de l'histoire 

CJ : Numismatique

Voici la liste des différentes classes selon la LCC, elle utilise les lettres de l'alphabet français hormis Les lettres I, O, W, X et Y.

- A : Généralités ;

- B : Philosophie. Psychologie. Religion ;

- C : Sciences auxiliaires de l'histoire ;

- D : Histoire du monde et histoire de l'Europe, l'Asie, l'Afrique, l'Australie, la Nouvelle- Zélande, etc. ;

- E : Histoire des Amériques (généralités et États-Unis) ;

- F : Histoire des Amériques (autres pays d'Amérique) ;

- G : Géographie. Anthropologie. Loisir

- H : Sciences sociales

- J : Sciences politiques

- K : Droit

- L : Éducation

- M : Musique et livre sur la musique

- N : Beaux-arts

- P : Langage et littérature

- Q : Sciences

- R : Médecine

- S : Agriculture

- T : Technologie

- U : Science militaire

- V : Science navale

- Z : Bibliographie. Bibliothéconomie. Ressources d'information

* 10DUCHEMIN, Pierre-Yves. L'art d'informatiser une bibliothèque : guide pratique. Paris : Cercle de la Librairie, 2000.
587 p.

* 11 Sylvie GIER, quelle place pour les automates de prêt et de retour dans les bibliothèques publiques françaises ? 2005, 12 p.

* 12 Classification, https://fr.wikipedia.org/wiki/Classification, consulté le 16 Mai 2017 à 12h16.

* 13 Jacques Maniez, Les langages documentaires et classificatoires, 1987, 21 p.

* 14 Principe, https://fr.wikipedia.org/wiki/Classification_d%C3%A9cimale_de_Dewey#cite_note-Dewey_page_25-1, visité le 16 Mai 2017 à 13h51.

* 15 Principe, https://fr.wikipedia.org/wiki/Classification_d%C3%A9cimale_de_Dewey#cite_note-Dewey_page_25-1, visité le 16 Mai 2017 à 13h51.

* 16Guide de la classification décimale de Dewey, p. 58-59.

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery