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Stratégies marketing influençant le commerce d'habillement à  Lubumbashi. Cas de la commune de Lubumbashi.

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par Fidèle KABAMBA WA KABAMBA
Université de Lubumbashi -  Licence 2015
  

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1.1.2. CADRE THÉORIQUE

Pour approcher ce présent phénomène observé dans le commerce d'habillement à Lubumbashi, nous allons devoir nous baser sur les théories suivantes :

1.1.2.1. THÉORIE DE CONTINGENCE

Pour Lawrence & Lorsch (cités par Sem, 2013), la théorie de la contingence considère que les formes d'organisation dépendent des conditions auxquelles elles sont confrontées. Cette théorie propose alors de réfléchir à la meilleure organisation en prenant en compte les variables économiques et les conditions du marché.

Car la problématique adoptée par ces auteurs va à l'encontre de l'idée classique de l'existence d'un « one best way », c'est-à-dire de l'existence d'un modèle organisationnel applicable pour toute organisation indépendante des considérations sur son environnement.

En distinguant les différentes formes de pressions environnementales (technologique, politique, économique, sociale, écologique, légale, commerciale, concurrentielle, etc.), il parait pour ces auteurs que, l'organisation n'est donc plus comme un système global et homogène ; En fonction du degré de turbulence de ses environnements, toute partie des modes structurelles de l'organisation s'adapte et évolue (dynamique organisationnelle).

1.1.2.2. THÉORIE CONTEXTUALISTE

Pour Brouwers & al. (Cité par Sem, 2013), l'approche contextualiste cherche à expliquer comment les variations du contexte organisationnel dans le temps combinées à des événements (changement) contribuent à forger des pratiques organisationnelles et à les faire évoluer; de ce fait, la spécificité de cette analyse est de chercher à appréhender les éléments du contexte dans leur influence sur les phénomènes observés.

Ces auteurs n'ont cherché qu'à compléter les différents travaux de Pettigrew (cité par Sem, 2013), qui avait pensé que l'analyse contextualiste requiert que les phénomènes puissent être appréhendés à un niveau d'analyse vertical et à un niveau d'analyse horizontal. Ces deux niveaux d'analyse se trouvent en relation d'étroite interdépendance à travers le temps.

§ Le niveau vertical comporte l'articulation de ce qui est externe à l'organisation (facteurs environnementaux, économiques, sociaux, politiques etc.), et de ce qui est interne (la structure, la culture, la technologie, le mode de management) ;

§ Le niveau horizontal se rapporte à la séquence interconnectée des phénomènes dans le passé, le présent et le futur; ce qui correspond à la dimension processuelle, celui-ci recouvre les interactions et les différents contextes au fil du temps.

Un peu plus tard, tous ces travaux sur cette approche dite « contextualiste » ont été complétés de nouveau par Pichault & Nizet (Cité par Sem, 2013), qui ont pensé que dans un contexte de profonds changements, le cadre d'analyse théorique du contextualisme parait un outil de travail privilégié dans toute recherche en générale et spécifiquement en science de gestion. A cet effet, ces deux auteurs, pour parachever les travaux de Brouwers et ses collaborateurs, ont dressé le cadre d'analyse contextualiste qui se présente comme une manière d'approcher le changement en y mettent l'accent ; pour ce faire, sur trois concepts clés et leurs interactions : le contenu, le contexte et le processus. Soit la figure ci-dessous :

Figure 1. Analyse contextualiste

Source : Brouwers & al. (1997)

§ Le contenu : puisqu'il désigne le domaine auquel le chercheur a décidé de s'intéresser, c'est-à-dire la réponse au « quoi » du changement ; alors dans notre cas, il s'agit bien évidemment du commerce d'habillement à Lubumbashi;

§ Le contexte : étant donné qu'il désigne les facteurs susceptibles d'influencer le contenu et son évolution, alors une distinction est opérée entre l'externe et l'interne de l'organisation qui renvoie à des niveaux d'analyse distincts ayant chacun leur spécificité et leur temporalité propres, Ce qu'il est question de répondre au « pourquoi » du changement; dans notre cas, il s'agit de la minimisation des coûts afin d'accroître le chiffre d'affaires ;

§ Le processus : cette dernière dimension a trait aux initiatives des acteurs (les uns cherchant à faire évoluer la situation dans une direction donnée, les autres plutôt à la stabiliser) et aux rapports de pouvoir qui se développe entre eux ; donc la réponse au « comment » réagir à ce changement, autrement dit le choix des différentes stratégies qui permettraient à ces commerçants de réagir promptement à ce changement.

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand