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Transports et développement dans la métropole d'abidjan quel modèle de ville derrière les projets dans les transports ?


par Gaspard Ostian
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne - Master Dynped  2021
  

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Partie 3 : Abidjan, un exemple de ville

néolibérale dans les transports ?

Nous nous sommes dans la partie précédente intéressés aux différents projets dans les transports dans la métropole d'Abidjan, et à leur impact sur l'organisation et le visage de la mobilité et de l'accessibilité à l'international de la première ville ivoirienne. Les investissements nécessaires à ces projets, dont nous nous sommes attachés à indiquer les montants, sont très importants si on les compare aux revenus et au budget de l'État de Côte d'Ivoire. Malgré les dynamiques de croissance très importantes que nous avons décrites au début de cette étude, la Côte d'Ivoire est un pays encore proche de la catégorie des Pays les moins avancés (PMA) créée par l'ONU en 1971, et dont font partie nombre de ses concurrents et partenaires régionaux comme le Sénégal, le Burkina Faso, ou encore le Togo et le Bénin. Ainsi, les projets envisagés et réalisés dans la métropole abidjanaise nécessitent dans de nombreux cas des moyens largement supérieurs à ceux qu'elle peut mobiliser à elle seule. L'objet de cette partie sera de se poser la question suivante : quel est le mode de financement choisi par les autorités pour permettre de tels investissements, et quelles sont les conséquences sur le modèle de ville abidjanais ?

Nous ne nous pencherons pas ici sur les financements issus d'institutions financières internationales que nous avons déjà croisées comme la Banque mondiale, ou d'organes de développement nationaux comme l'Agence française de développement (AFD). La pratique que nous allons observer est celle des partenariats public-privé (PPP), qui sont monnaie courante à Abidjan dans les activités d'intérêt ou de service public. Ces PPP se définissent comme une méthode de financement permettant à une autorité publique de se rapprocher de prestataires privés pour financer ou gérer un équipement destiné au service public. Cette pratique donne une importance dans la sphère publique à des entités de nature privée : cela engendre une situation véritablement géopolitique, intégrant des jeux de pouvoir et d'influence, dans lequel l'objectif pour l'État est de parvenir à faire réaliser certaines tâches au secteur privé tout en conservant un maximum de contrôle.

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Nous essaierons, depuis le cas des transports, de comprendre quel modèle de ville se met en place sous l'impulsion de la puissance publique et la pression du privé dans la métropole d'Abidjan.

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