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L'entrepreneuriat agricole dans la province du Boulkiemdé. Analyse et perspectives.


par P. Christian Abdoul Kader YAMEOGO
Université Libre du Burkina (ULB) - Maitrise en gestion et administration des entreprises 2015
  

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I.2. Les études sur l'entrepreneuriat agricole au Burkina Faso

I.2.1. L'entrepreneuriat agricole selon la DDEA

La DDEA est créée en fin 2008 au sein de la DGPER pour mettre en place le cadre approprié et apporter l'appui nécessaire à la promotion et au développement de l'entreprenariat agricole au Burkina Faso. Les critères de caractérisation du RGA ne permettaient pas de prendre en compte la multitude d'exploitations de type entrepreneurial, d'identifier formellement les entreprises agricoles et de saisir l'étendue de leur activité.

Tout en essayant de caractériser les exploitations de type entrepreneurial, la DDEA a réalisée en 2011 une étude sur l'analyse de la rentabilité des exploitations de type entrepreneurial au Burkina Faso. Cette étude montre que les exploitants modernes sont essentiellement de la tranche d'âge comprise entre 40 et 55 ans (53,7%) contre de jeunes promoteurs de la tranche d'âge comprise entre 20 et 30 ans (3,86%). Le reste, soit 42,44% des propriétaires ont un âge supérieur à 55 ans. Cette situation s'expliquerait par l'insuffisance de la formation des jeunes et les difficultés d'accès au financement et à la terre par les jeunes. Toujours selon la même source, le niveau d'instruction dominant de ces exploitants seraient le primaire (33%) alors que 20% ne sont pas alphabétisés.

A l'image des conclusions du RGA sur les fermes agricoles modernes, les spéculations produites par ces exploitations modernes sont dominées par les céréales (maïs et sorgho) et les oléagineux (niébé, l'arachide). D'autres cultures émergent ; notamment le sésame, le riz et le coton. Le marché (qui s'oppose à l'autoconsommation) constitue-t-il la principale destination des productions de ces exploitations modernes (en moyenne 74%). Ce taux de commercialisation élevé montre que ces exploitants agricoles dégagent un surplus important de production commercialisable sur le marché, ce qui justifierait le choix de la promotion de ces acteurs par l'Etat à travers la DDEA pour la réalisation de la sécurité alimentaire au Burkina Faso et d'amélioration des revenus des ménages ruraux.

Sur les aspects d'utilisation de la main d'oeuvre, la même source indique que dans les exploitations agricoles modernes, la main d'oeuvre rémunérée journalière est dominante suivie de la main d'oeuvre familiale (en moyenne 20%). La main d'oeuvre rémunérée permanente est faible avec une proportion de 7%.

La main d'oeuvre utilisée par chaque exploitation moderne est de 93 personnes par campagne. Elle varie en fonction des régions et des capacités (superficies et équipements) des acteurs.

Au-delà de ces caractéristiques socio-économiques de production des exploitations modernes du Burkina Faso, cette étude a établi leur rentabilité financière (en moyenne 264 000 F.CFA/ha/campagne) et formulé des recommandations dont :

Ø l'augmentation du niveau d'équipement des exploitations en créant les conditions favorables d'accès à ces équipements ;

Ø l'amélioration de l'accès aux intrants de qualité pour une intensification raisonnée des productions ;

Ø la formation et la sensibilisation des exploitants agricoles sur l'utilisation des outils de comptabilité et de gestion.

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