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Communication communale et participation citoyenne. étude appliquée à  la commune d'arrondissement de Tokombere.


par Jonas SAWARAM
Institut national de la jeunesse et des sports - Diplôme d"opérateur de développement et management des collectivités locales  2019
  

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I.3.2.1- Agriculture

Elle constitue la première source de revenus et de survie des populations. Dans le rayon communal, les agriculteurs constituent 90 % de la population active (Rapport d'activité de la DAADER Tokombéré 2012). Les principales spéculations cultivées sont: céréale (sorgho de saison de pluies, sorgho de saison sèche, maïs), coton, oignon, canne à sucre, arachides, niébé et vouandzou. Il est important de noter que quelques poches de cultures maraîchères existent dans la zone montagneuse (plateau Zoulgo) et dans certains villages de la plaine (Makilingaï, Dobiko, Baka, etc.).

L'agriculture est extensive, elle se pratique sur des petites superficies avec les outils rudimentaires, et une faible utilisation d'intrants. Une grande partie des produits agricoles est destinée à la consommation et l'excédent à la commercialisation. Les cultures de rente sont constituées de coton et d'oignon et font l'objet de vente, une fois récoltées.

I.3.2.2- Elevage

L'élevage représente un secteur important dans la vie économique de la Commune. Huit personnes sur dix pratiquent l'élevage (2008, CADEPI). Les principales espèces élevées sont les bovins, les ovins, les porcins, les caprins et la volaille. La Commune dispose de trois (3) Centres Zootechniques et Vétérinaires qui encadrent les éleveurs dans la protection sanitaire des animaux. L'élevage sédentaire est le plus pratiqué, mais quelques éleveurs effectuent la transhumance vers l'Est du Mayo-Tsanaga, le plateau de la Commune et vers la zone de Kolofata entre les mois de décembre et mai. Ce système permet aux animaux de valoriser généralement les résidus culturaux laissés sur place. Il faut signaler que jusqu'aujourd'hui, l'élevage est pratiqué de manière traditionnelle, malgré l'existence des centres zootechniques et vétérinaires. Les produits de l'élevage sont principalement destinés à la vente. Ils sont commercialisés dans les grands marchés de la Commune (Tokombéré, Mayo-plata, Dala-zoulgo, pour les petits ruminants, la volaille) et d'autres marchés environnants (mémé en particulier).

I.3.2.3- Artisanat

L'artisanat est également développé avec l'existence de deux coopératives artisanales à Mayo-Ouldémé (COPARMO) et à Tokombéré (ARTOK). Cet artisanat repose sur la vannerie, le tissage, la poterie et la forge. Cette activité est menée à une échelle très réduite du fait de l'insuffisance de l'encadrement de ces artisans. Les produits de l'artisanat (les nattes, houes, faucilles, tabourets, canaris) sont destinés à la commercialisation. Ces produits sont vendus généralement dans les marchés hors de la Commune.

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