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L’incidence des variabilités temporelles des pluies sur la production céréalière de 1980 à  2010 selon les données de la station agro-météorologique de l’INERA/ Saria.


par Jacques KONKOBO
Université de Koudougou (Burkina Faso) - Maitrise 2011
  

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Graphique n°15 : pluviométrie et production céréalière dans la commune de Kouka.

Source des données : ZATA/ Kouka et DRAAH/BM, 2018.

En effet, la production du sorgho enregistre des pics en 2011 et 2013 alors que la pluviométrie enregistrée est inférieure à 800 mm. Et sur la période 2010 à 2017, la production du mil et du sorgho connait une baisse. Cela peut avoir des explications dans l'exigence de ces plants en eau évoquée plus haut. Effectivement, la pluviométrie enregistrée depuis 2010 dépasse la quantité d'eau qu'ils ont besoin. Le stress(hydrique) peut être donc à l'origine de la mauvaise production de ces deux cultures. Il en est de même pour la production du maïs qui enregistre son bas niveau avec une pluviométrie exceptionnelle (1149,2mm) en 2015 et un pic exceptionnel en 2016 avec une pluviométrie de l'ordre de 808mm suivie d'une baisse brutale en 2017 ; comme le témoigne un enquêté à Kouka : « j'ai semé mon maïs dans la première semaine du mois de juillet 2017, et je n'ai rien récolté car la pluviométrie était capricieuse et que le maïs n'aime pas cela ». Les creux que montre l'évolution de la courbe de la production du maïs s'explique par les inondations qu'a connu la localité en 2015 et la mauvaise répartition temporelle des pluies en 2017. En 2015, la saison agricole s'est installée tardivement par rapport aux autres années et dans les mois de Juillet, Août et Septembre, il y a eu plus de précipitations enregistrées que dans les mêmes mois des autres années. Il a été enregistré 411.5mm d'eau en Août, 322.6 en Septembre pour l'année 2015. Par contre, pour les années 2014 et 2016, dans les mêmes mois, il a été enregistré respectivement 284.8 mm, 291.2 mm pour les mois d'Aoûtet 101 mm, 86.4 mm pour les mois de Septembre. Alors, les hauteurs d'eau tombée ne suffisent pas pour expliquer les irrégularités de la production céréalière. Le problème se pose donc dans la répartition temporelle de la pluviométrie, mais aussi de la question de la capacité des agriculteurs à relever le défi des poches de sécheresse au cours de la saison agricole comme l'a souligné OUEDRAOGO F.C. (2006).Face à cette problématique, quelles stratégies d'adaptation, les agriculteurs de la commune de Kouka adoptent t- ils dans le contexte de la variabilité climatique ?

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