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Incidence de la politique monétaire sur la croissance économique en république démocratique du Congo de 2003 à  2018.


par Shadrack Mashala
Université de Lubumbashi - Licence en économie monétaire 2019
  

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1.1.3. LES INSTRUMENTS DE LA POLITIQUE MONETAIRE

C'est sont des variables directement sous contrôle de la banque centrale. Il existe deux principaux moyens d'action pour la banque centrale : L'action par la liquidité bancaire, par laquelle la banque centrale agit sur les banques de second rang en les rendant plus ou moins liquides ; et l'action par les taux, où la banque centrale joue sur les trois taux directeurs qu'elle contrôle (taux de facilité de prêt marginal, taux de facilité de dépôt, taux des opérations d'Open Market). Les variations de ces taux modifient le comportement des banques de second rang.

A. APPROCHE DIRECTIVE : elle repose sur des instruments administratifs, des mesures règlementaires.

o Le contrôle du crédit : le premier instrument est l'encadrement du crédit dont l'objectif est de limiter les crédits distribués par les banques, principale source de création monétaire. Il affecte à chaque banque une enveloppe de crédit à octroyer. En cas de dépassement de cette dernière des sanctions s'imposent. Avec l'encadrement du crédit, l'Etat contrôle non seulement l'évolution globale du crédit mais influence également la répartition de celui-ci entre les agents économique.

o Le contrôle des changes : c'est un dispositif ayant pour but de limiter ou d'interdire certaines opérations nuisibles à la stabilité des changes. Un groupe de mesure limite les possibilités de termaillage, c'est-à-dire les achats anticipés de devises par les importateurs ou les ventes retardées de celles-ci par les exportateurs, opérations qui pèsent sur le taux

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de change. La réglementation des changes a été levée dans tous les pays industrialisés à économie de marché au cours des années quatre-vingts.

B. L'APPROCHE SUGGESTIVE : repose sur des instruments de marché, en l'occurrence le pilotage des taux courts sur le marché interbancaire.

La banque centrale est en mesure d'orienter la liquidité des banques des seconds rangs parce qu'elle émet le « high money power»,

? Réserves obligatoires : Permet aux autorités monétaires d'agir sur la création monétaire et sur les taux d'intérêt. Cet instrument fait obligation des banques de maintenir à leur compte à la banque centrale un solde proportionnel à l'encours des dépôts liquides effectués dans les banques par les agents non bancaires.

Les réserves obligatoires ont un double rôle, d'une part, de stabilisateur automatique, et d'autre part, de frein à la création monétaire en ponctionnant la liquidité bancaire.

? Refinancement des banques (taux d'escompte) : le taux d'intérêt qu'elle applique aux banques commerciales. Le réescompte est une opération qui consiste, pour une banque centrale, à acheter un effet avant son échéance à une banque ou à un organisme financier qui l'a déjà escompté, en remettant le montant de la créance, déduction faite du taux d'escompte officiel, appelé taux de réescompte et fixé par la banque centrale. Le réescompte est utilisé par les banques pour se refournir en liquidité auprès de la banque centrale.

? Opérations d'Open Market : la banque centrale propose des liquidités aux établissements de crédit en échange d'actifs donnés temporairement en garantie par ceux-ci.

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci